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Posté(e)

Ca m'intrigue vraiment tout ça... demain, je vais dicter "farfelu" et "clochette" à ma fille pour voir...

Vous avez la dictée de l'évaluation CE2 par hasard? :huh:

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Posté(e)

Pour Betba : Les champignons poussent sous les grands arbres. (il faut bien insister sur la liaison).

Pour ma part, 17 élèves et aucun n'a fait aucune erreur. Pourtant, beaucoup ont de bons résultats scolaires. Cela fait 4 ans que j'enseigne, 4 ans que je lutte pour les aider à progresser (dictée parlée, mots à apprendre, copie différée, je joue à "la maîtresse est malade, elle ne sait plus écrire", nous partons régulièrement à la chasse aux "s" ... etc. Cette année je vais mettre en place un coin "dictée" où les élèves iront par deux pour se faire des dictées de mots ou de petites phrases)

Posté(e)

Merciu Princesse : je vais faire ça avec ma fille demain... bon, elle n'a que 7 ans et serait en CE1 si elle était scolarisée... mais ça m'intrigue donc...

Ceci dit, je sais d'office qu'elle fera une faute à Chamoignon (chanpignon ou chanpinion ;) ) et à Sous (sou)... pour le reste, je pense qu'elle peut s'en sortir!

Et c'est où qu'il y avait "clochette" et "farfelu" alors??

Posté(e)

Pour info, j'ai eu un "pharfelu" qui m'a bien amusé, car je ne m'y attendais pas, à celle-là :P

Moi, mes mots n'ont pas de thème précis, et c'est moi qui les choisis au gré de mes dictées quotidiennes. Je faisais à partir de Dubois-Buyse il y a 2 ans, puis je m'en suis progressivement détaché pour utiliser les mots que je voulais, en particulier car j'en avais 3 l'an dernier (dont un dyslexique important) pour lesquels il fallait revoir les bases.

Comme le dit Princesse, tu penses qu'il n'y a pas de difficulté particulière sur tel ou tel mot... Détrompe-toi, dans une classe de 20 ou 25 élèves, tu en trouveras toujours qui écriront un mot a priori simple d'une façon... surprenante !!!

En fait, mon objectif est, une fois que je connaitrai bien le niveau orthographique de tous, de faire des groupes de besoins, et donc autant de dictées que de groupes, pour essayer d'améliorer les carences des plus faibles, et apporter des difficultés aux plus doués.

Posté(e)
Pour info, j'ai eu un "pharfelu" qui m'a bien amusé, car je ne m'y attendais pas, à celle-là :P

Moi, mes mots n'ont pas de thème précis, et c'est moi qui les choisis au gré de mes dictées quotidiennes. Je faisais à partir de Dubois-Buyse il y a 2 ans, puis je m'en suis progressivement détaché pour utiliser les mots que je voulais, en particulier car j'en avais 3 l'an dernier (dont un dyslexique important) pour lesquels il fallait revoir les bases.

Comme le dit Princesse, tu penses qu'il n'y a pas de difficulté particulière sur tel ou tel mot... Détrompe-toi, dans une classe de 20 ou 25 élèves, tu en trouveras toujours qui écriront un mot a priori simple d'une façon... surprenante !!!

En fait, mon objectif est, une fois que je connaitrai bien le niveau orthographique de tous, de faire des groupes de besoins, et donc autant de dictées que de groupes, pour essayer d'améliorer les carences des plus faibles, et apporter des difficultés aux plus doués.

Je me doute bien que même dans le cas de mots a priori sans difficulté, le gamin qui justement pensera qu'il y en a puisque le maître les met dans une dictée, ira créer cette difficulté là où il n'y en a pas et écrira pharphellut plutôt que farfelu.

C'est classique, c'est l'histoire célèbre du problème de l'âge du capitaine.

Mais dans ce cas, c'est sans fin.

Ce que je veux dire, c'est que je doute qu'apprendre des mots, comme on apprendrait une page de dico, complètement hors contexte, facilite d'une quelconque façon la mémorisation et le reinvestissement en situation : en principe, on ne retient une réponse que si on s'est préalablement posé la question correspondante. Sinon, ça n'est pas signifiant et l'esprit ne s'y accroche pas. C'est bien pour ça que des gens comme Freinet ont mis en place leurs techniques de production d'écrit...

Je ne sais pas si je suis claire.

Autant je comprends la démarche comme ce qui a été dit, qui consiste à apprendre des mots qu'on a croisés (au cours de lectures, d'exos..., de production d'écrit), ou comme le fait princesse, parce que notre esprit mémorise les données de façon générale, en les mettant en relation ("Personnellement, je donne plutôt des listes par thème et je mets des phrases où les mots sont employés. Mais vu l'orthographe de certains de mes loustics, j'ai intérêt à les aider à progresser.")

donc, autant ce que fait son prof, là, je ne le comprends pas : la liste des mots est donnée pour le mois ; c'est à dire que nous avons la liste depuis la rentrée, avec 5 mots par jour, jusqu'au 30 septembre, hors d'un quelconque contexte.

Espérer qu'il en restera quelque chose, c'est vraiment un pari risqué ; j'ai l'impression que ça donne bonne conscience mais c'est tout : il est évident que ma fille, le lendemain matin, est parfaitement capable de restituer ce qu'elle a appris la veille, mais une semaine plus tard, même moins, ce n'est plus toujours le cas : lorsqu'elle s'amuse à écrire pour elle-même de petits textes, donc sans pression aucune et libre de choisir ses mots, c'est.... <_< Pourtant elle a chaque fois de magnifiques "très bien " en dictée...

Posté(e)

Pour info, j'ai eu un "pharfelu" qui m'a bien amusé, car je ne m'y attendais pas, à celle-là :P

Moi, mes mots n'ont pas de thème précis, et c'est moi qui les choisis au gré de mes dictées quotidiennes. Je faisais à partir de Dubois-Buyse il y a 2 ans, puis je m'en suis progressivement détaché pour utiliser les mots que je voulais, en particulier car j'en avais 3 l'an dernier (dont un dyslexique important) pour lesquels il fallait revoir les bases.

Comme le dit Princesse, tu penses qu'il n'y a pas de difficulté particulière sur tel ou tel mot... Détrompe-toi, dans une classe de 20 ou 25 élèves, tu en trouveras toujours qui écriront un mot a priori simple d'une façon... surprenante !!!

En fait, mon objectif est, une fois que je connaitrai bien le niveau orthographique de tous, de faire des groupes de besoins, et donc autant de dictées que de groupes, pour essayer d'améliorer les carences des plus faibles, et apporter des difficultés aux plus doués.

Je me doute bien que même dans le cas de mots a priori sans difficulté, le gamin qui justement pensera qu'il y en a puisque le maître les met dans une dictée, ira créer cette difficulté là où il n'y en a pas et écrira pharphellut plutôt que farfelu.

Mais dans ce cas, c'est sans fin.

Ce que je veux dire, c'est que je doute qu'apprendre des mots, comme on apprendrait une page de dico, complètement hors contexte, facilite d'une quelconque façon la mémorisation et le reinvestissement en situation : en principe, on ne retient une réponse que si on s'est préalablement posé la question correspondante. Sinon, ça n'est pas signifiant et l'esprit ne s'y accroche pas.

Je ne sais pas si je suis claire.

Autant je comprends la démarche comme ce qui a été dit, qui consiste à apprendre des mots qu'on a croisés (au cours de lectures, d'exos..., de production d'écrit), ou comme le fait princesse, parce que notre esprit mémorise les données de façon générale, en les mettant en relation ("Personnellement, je donne plutôt des listes par thème et je mets des phrases où les mots sont employés. Mais vu l'orthographe de certains de mes loustics, j'ai intérêt à les aider à progresser.")

donc, autant ce que fait son prof, là, je ne le comprends pas : la liste des mots est donnée pour le mois ; c'est à dire que nous avons la liste depuis la rentrée, avec 5 mots par jour, jusqu'au 30 septembre, hors d'un quelconque contexte.

Espérer qu'il en restera quelque chose, c'est vraiment un pari risqué ; j'ai l'impression que ça donne bonne conscience mais c'est tout : il est évident que ma fille, le lendemain matin, est parfaitement capable de restituer ce qu'elle a appris la veille, mais une semaine plus tard, même moins, ce n'est plus toujours le cas : lorsqu'elle s'amuse à écrire pour elle-même de petits textes, donc sans pression aucune et libre de choisir ses mots, c'est.... <_< Pourtant elle a chaque fois de maginifiques "très bien " en dictée...

Pas besoin d'une relation logique pour mémoriser... ou du moins pas pour tout le monde.

De plus, plus on fait travailler sa mémoire plus on mémorise (comme un pianiste qui répète inlassablement ses gammes).

Je suis d'acccord avec princesse sa réponse reflète bien le sentiment de Nadia.

Posté(e)
Je suis d'acccord avec princesse sa réponse reflète bien le sentiment de Nadia.

Justement, Princesse semble mettre les mots en relation ... "Personnellement, je donne plutôt des listes par thème et je mets des phrases où les mots sont employés"; c'est bien pour ça que j'ai dit être d'accord avec elle.

Et quant à l'absence de nécessité de relation logique pour mémoriser, le cerveau fonctionne par mise en relations, c'est même son seul mode de marche, et c'est physiologiquement mis en évidence. Ca se fait la plupart du temps à notre insu, parce qu'on ne redébobine pas la pelote, mais les "idées" ne surgissent pas du néant.

La mémoire, c'est entre autres, des circuits entre neurones.

http://www.prevention.ch/lamemoire.htm

Posté(e)
L'une des meilleures méthodes pour exercer sa mémoire et préserver ses capacités de mémorisation est la lecture. En effet, elle met en jeu, en permanence, l'attention, la perception visuelle, la reconnaissance, la construction d'images mentales, l'organisation des informations etc... toutes opérations qui façonnent notre mémoire.

D'autres exercices peuvent être recommandés dans la mesure où ils mobilisent l'attention, où nous manifestons de l'intérêt, où nous stockons le matériel à mémoriser selon une organisation, où nous faisons intervenir la répétition...

J'ai extrait directement de ta documentation.

Posté(e)

MdN : comme d'habitude, tu ne fais pas attention à ce qui a été dit précédemment.

Ce n'est pas sur la répétition que porte la discussion : bien évidemment que la répétition participe à la consolidation d'un savoir. Mais ce n'était pas le sujet : j'ai parlé de mises en relations des données.

Je pourrais te parler de Giordan, de La Garanderie, mais tu trouverais encore moyen de ressortir un argument qui n'aurait rien à voir de ton chapeau.

Je me refuse à partir de maintenant à discuter avec toi, quel que soit le sujet, parce que de toute façon, il suffit qu'on dise noir pour que tu dises blanc, quitte à te contredire toi-même si la discussion dure suffisamment longtemps.

On se lasse.

Tu veux avoir le dernier mot : prends-le.

Posté(e)

Je trouve cette liste très ambitieuse, surtout en début d'année. Moi j'ai commencé par les mots invariables, et c'est déja laborieux!

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