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"méthode" Thierry Venot


Messages recommandés

Moi je trouve chouette de pouvoir échanger avec vous les auteurs, j'espère que ça restera dans la bonne humeur.

J'adore ce site pour les points de vue divers et variés, les expériences que chacun apporte.

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Moi je trouve chouette de pouvoir échanger avec vous les auteurs, j'espère que ça restera dans la bonne humeur.

J'adore ce site pour les points de vue divers et variés, les expériences que chacun apporte.

Moi aussi Annelylou :sleep::smile:

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Ma jeune voisine qui utilise cette méthode depuis trois ans dans sa classe avec ses élèves de Grande Section utilise en parallèle pour l'écriture la méthode de chez Magnard qui s'intitule "Du graphisme à l'écriture", de Mme L. Baron.

Lorsqu'elle arrive aux fiches Voyelles de la méthode de M. Venot, c'est le plus souvent vers le début ou la mi-novembre.

Ses élèves, qui avaient déjà dans sa classe pratiqué la même méthode en Moyenne Section (Du tracé au graphisme), sont déjà capables de réaliser les fiches d'écriture qu'a prévues M. Venot.

Elle continue toute l'année scolaire à suivre les deux programmes : celui de Mme Baron en écriture vue sous l'angle de l'apprentissage du geste et de la calligraphie et celui de M. Venot pour compléter le programme précédent en donnant un but à ces exercices d'écriture et en faisant sentir et comprendre à ses petits qu'on écrit pour traduire en signes les sons qu'on entend, car, comme Mme MCD, elle est très attentive à ce que ses élèves acquièrent dès la Grande Section un comportement de lecteur, soient curieux devant la langue écrite et commencent, car ils sont encore bien jeunes, à avoir la capacité d'exprimer leurs idées grâce à l'écrit.

Elle me disait récemment que ses grands qui vont entrer au Cours Préparatoire à la rentrée sont maintenant capables d'écrire seuls de courtes phrases, en écriture cursive, qu'ils viennent la voir pour savoir comment on écrit certains sons qu'ils ne connaissent pas et qu'ils lui demandent ensuite de vérifier leur orthographe, encore bien fantaisiste, bien sûr.

Souvent, pendant leurs moments de temps libre, ils choisissent un livre à la bibliothèque et, à deux ou trois, ils essaient d'en décrypter le texte.

Je pense qu'on ne peut que louer un professeur des écoles qui a su à ce point engager ses élèves sur le chemin de l'écriture et de la lecture en choisissant des outils qui lui ont permis de nourrir cette curiosité dont parle avec raison Mme MCD.

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(...) Lorsque mes enfants ont manifesté l'envie d'apprendre à faire du vélo, je ne leur ai pas acheté «Les mémoires de Raymond Poulidor» et je n'ai pas passé six mois à leur faire visiter les magasins de cycles pour mettre en éveil leur curiosité ou développer leur comportement de cycliste. Je les ai mis sur un vélo en tenant fermement la selle jusqu'à ce que ce maintien ne soit plus nécessaire. Progressivement, ils ont appris à faire du vélo. (...)

Bonjour sabian et merci de prendre le temps de défendre, non pas un concept éditorial mais une méthode qui motive mes élèves (de l'écoute des sons progressivement à la lecture...) même si je ne résous par pour autant toutes les difficultés qu'ils rencontrent dans le développement de leur conscience syntaxique ou phonologique (désolé mais parfois, appeler un chat un chat ne suffit plus et il faut se servir d'un jargon plus signifiant).

Mais il ne s'agit pas ici de faire la présentation du GRIP ou de l'intérêt (réel à mon avis) de ton approche pédagogique, juste d'échanger voire argumenter sur le fait que l'approche de l'apprentissage de l'écriture dans une démarche qui vise avant tout à l'école maternelle à construire clairement le rapport de l'oral à l'écrit peut être remis en cause...

Un argument parmi d'autres : je reprends ton exemple de l'apprentissage du vélo...

Il sollicite une forme de mémoire qui "imprime" à jamais sauf accident cérébral grave, des apprentissages moteurs qui concernent autant la maîtrise d'un engin à deux roues que la conduite d'une automobile... Trop brièvement : ce sont les automatismes construits par l'apprenant qui autorisent la maîtrise du geste et sa capacité à le répéter sans le repenser dans son enchaînement et plus spontanément que jamais et en principe pour la vie... C'est l'une des caractéristiques essentielles dans l'approche de Dumont qui, toujours pour faire court, apprend les mouvements fondamentaux pour créer des automatismes et maîtriser le geste d'écriture afin que l'individu se concentre sur le sens de ce qu'il écrit et non sur la réalisation des formes de l'écriture...

Dans la méthode Venot, lorsque l'écriture cursive est associée à l'entraînement phonologique (dès les fiches C ou D je crois...), il s'agit bien de reproduire progressivement des formes (modèles de lettre cursive ou de sylllabe) insérées dans un lignage telles quelles... Le mouvement qui permet de créer ces formes n'a pas été appris (il n'est pas impossible qu'il s'impose à force de faire mais à quel prix ?). Les guides Magnard font le même choix didactique : on apprend la forme en dressant le geste (on l'observe, on la décrit - la forme - en inventant des mots pour se faire - canne et autre p'tite queue - et les élèves qui n'ont pas de difficultés à s'exprimer verbalisent même la trajectoire) .

Si les mémoires de Raymond Poulidor (j'ai beaucoup ri en te lisant là) sont une perte de temps pour apprendre à faire du vélo (en fait l'assurance d'arriver après le premier... Sacré Raymond, c'est pour ça qu'on l'aime), la reproduction des modèles en sollicitant la mémoire des mots et du langage (pas celle de la motricité) est à mon avis un raccourci que je comprends mais auquel je ne peux adhérer (j'ai essayé de l'expliquer brièvement sans mettre de pseudo-connaissances en avant).

J'en profite en passant, chacun son tour, pour rendre hommage à ton travail (je crois savoir le temps et l'effort qu'il en coûte de convaincre dans notre métier).

@ plus

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Bonjour ! Alors en ce qui me concerne, je débarque complètement en maternelle (en septembre prochain) après 15 ans d'élémentaire. Je suis donc en plein bouquinage et lectures pédagogiques pour appréhender "la bête", comme on dit ! J'ai hâte de me lancer dans la grande aventure maternelle mais je ne veux pas me planter et je cogite donc beaucoup.

J'hésite vraiment beaucoup entre "phono" et la méthode dont vous parlez ici (et qui me semble plus attractive).

En revanche, j'ai parlé à une collègue maîtresse G qui m'a dit que ce qui était préconisé en maternelle, c'était de bien s'attacher aux syllabes mais en aucun cas aux phonèmes avant le cp car les enfants n'en sont pas capables réellement.

Or je vois que dans cette méthode, les phonèmes sont vus en isolés. Est-ce seulement pour le début CP ou bien le faites-vous en GS ?

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Les GS sont tout à fait capables de localiser les a, les i, etc...Tu les lies à leur écriture (dans les prénoms, les jours de la semaine) , et paf ils ont construit la relation son-lettre pour le CP.

Après, pour les phonèmes genre f, ou v qu'on peut faire durer, c'est encore repérable mais pas par tous. Ne parlons pas des m.

Mais tu as raison, la syllabe est l'angle "d'attaque" pour les GS.

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Programmes 2008

à la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de :

- différencier les sons ;

- distinguer les syllabes d’un mot prononcé, reconnaître une même syllabe dans plusieurs énoncés ;

- faire correspondre les mots d’un énoncé court à l’oral et à l’écrit ;

- reconnaître et écrire la plupart des lettres de l’alphabet ;

- mettre en relation des sons et des lettres ;

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Le nouveau "doc d'accompagnement" langage est sorti, en ligne ici et très détaillé, explicite.

Le lire peut être aussi intéressant avant la rentrée 2011.

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Merci beaucoup !

J'aimerais bien l'avoir sur papier, ce document.

Est-ce qu'on a droit à un exemplaire, en tant qu'enseignant ?

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Le nouveau "doc d'accompagnement" langage est sorti, en ligne ici et très détaillé, explicite.

Le lire peut être aussi intéressant avant la rentrée 2011.

J'ai rapidement feuilleté cet ouvrage et n'ai pas trouvé le nom des auteurs. Ai-je mal cherché ?

Par ailleurs, mais vous allez sans doute me dire que vous êtes comme moi très étonnée par ce manquement au devoir de réserve quant à la liberté de choix des méthodes par les professeurs des écoles, comment se fait-il qu'il ne soit pas indiqué en début d'ouvrage que les procédés décrits dans ces pages ne sont qu'une des nombreuses méthodes utilisables pour obtenir le même résultat ?

Je n'ose imaginer ce que peut donner ce genre d'ouvrage lorsqu'il est imposé par la hiérarchie et subi comme un pensum par tous les professeurs des écoles de maternelle de la circonscription, obligés de s'y conformer sans possibilité de réflexion et de choix personnels.

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Accompagnement des Programmes 2008 proposé par le MEN comme aide pour les enseignants de maternelle .

On peut penser que Mme Bouysse IGN qui avait déjà participé à la rédaction du précédent a participé aussi à cette rédaction mais ce n'est qu'une supposition.

Pas d'autre commentaire à faire sur cette publication.

Je ne sais si un document papier sera proposé à chacun, peut-être un par école ?

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Bonjour Calinours

« on apprend la forme en dressant le geste (on l'observe, on la décrit - la forme - en inventant des mots pour se faire - canne et autre p'tite queue - et les élèves qui n'ont pas de difficultés à s'exprimer verbalisent même la trajectoire) . »

« Le mouvement qui permet de créer ces formes n'a pas été appris » (calinours)

Je vous remercie pour l'intérêt que vous portez à mon modeste ouvrage. L'importance du langage dans l'accompagnement de l'élève qui apprend un geste graphique est effectivement très grande. Cela oblige à faire travailler les enfants en petits groupes sous le regard vigilent de l'enseignante. La mise en mots, sous forme de comptines ou d'images mentales est une aide essentielle pour accompagner le geste (l'amélioration est quasi immédiate). Je suis conscient de tout cela et je reconnais n'avoir pas suffisamment insisté sur ce point. Ma méthode (qui sera complétée) est destinée à des professionnelles et je pensais (peut-être naïvement) que toute la partie consacrée à l'éducation du geste qui précède l'écriture était maitrisée par les enseignantes.

Toutefois, dans le fichier d'exercices associé à la méthode, toute la première partie est consacrée à l'éducation du geste graphique. L'abord de l'écriture n'intervient qu'après ce long travail préparatoire. Je ne peux donc être que d'accord avec vous quand vous écrivez que la reproduction des modèles doit, en plus de l'analyse phonologique, également solliciter la mémoire et l'aisance motrice.

Je suis actuellement très occupé. Je répondrai aux questions des autres intervenantes quand je trouverai un peu de temps (particulièrement sur la place, à mon avis trop grande, prise en GS par le travail sur la syllabe)

Merci pour vos critiques constructives et argumentées (ce n'est pas toujours le cas !)

Bisous (avec un pseudo comme le vôtre, je n'ai pas pu résister!)

Thierry

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