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"méthode" Thierry Venot


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Bonjour Calinours

(...) enseignantes (...) professionnelles (..)

Bisous (avec un pseudo comme le vôtre, je n'ai pas pu résister!)

Je pense que l'ami Calinours va apprécier tes bisous. :lol:

Juste une info en passant, il y a aussi des "mecs" en maternelle, sans doute un détail mais qui révèle une vision un peu surannée de cette école. :wink:

Fin de la digression.

J'ai rapidement feuilleté cet ouvrage et n'ai pas trouvé le nom des auteurs. Ai-je mal cherché ?

Par ailleurs, mais vous allez sans doute me dire que vous êtes comme moi très étonnée par ce manquement au devoir de réserve quant à la liberté de choix des méthodes par les professeurs des écoles, comment se fait-il qu'il ne soit pas indiqué en début d'ouvrage que les procédés décrits dans ces pages ne sont qu'une des nombreuses méthodes utilisables pour obtenir le même résultat ?

Je n'ose imaginer ce que peut donner ce genre d'ouvrage lorsqu'il est imposé par la hiérarchie et subi comme un pensum par tous les professeurs des écoles de maternelle de la circonscription, obligés de s'y conformer sans possibilité de réflexion et de choix personnels.

En ce qui concerne les auteurs, on peut lire, sous le sommaire que le suivi éditorial est assuré par Jean-Thomas Rieux, une recherche rapide nous apprend qu'il est chef de projet au CNDP d'Angers, personnellement ça me suffit comme info. Le contenu du document m'importe plus.

Le peu que j'en ai lu (je me garde le doc sous le coude pour les vacances) me convient assez, j'y ai vu beaucoup de "il est préférable de", "par exemple", "on peut aussi" etc... autant de précautions oratoires qui permettent une assez grande souplesse quand à la mise en place sur le terrain, tout en donnant des pistes et des réponses qui me semblent plutôt judicieuses.

Les documents d'accompagnement ne sont pas les instructions officielles. Il faut les prendre comme des outils, ni plus ni moins. Que ces documents soient préconisés par les IEN ne me parait pas anormal, en tout cas, moins que s'ils préconisaient tel ou tel ouvrage émanant d'une maison d'édition commerciale ou d'une association partisane.

Sois rassuré, la liberté pédagogique existe encore.

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Je pense que l'ami Calinours va apprécier tes bisous.

Juste une info en passant, il y a aussi des "mecs" en maternelle, sans doute un détail mais qui révèle une vision un peu surannée de cette école. Fin de la digression.(Moustache)

Bonjour Moustache

Merci pour l'info mais n'ayez pas trop rapidement d'idées préconçues sur ma prétendue vision surannée de l'école maternelle. Mauvaise pioche en effet ! Il se trouve que j'étais enseignant en PS-MS de maternelle dès 1979 ! Je ne connais pas les statistiques mais je n'ai pas l'impression que la proportion d'hommes dans cette école ait évoluée de façon significative depuis cette époque. Quoi qu'il en soit, si vos moustaches ne sont pas factices, nous sommes au moins trois (avec Calinours dont je viens de visiter le profil). N'ayant pas non plus une vision surannée des relations humaines, je confirme donc mon bisou à ce collègue qui, je l'espère, ne m'en tiendra pas rigueur.

Poignée de main cordiale et virile

Thierry

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:D Entre ours...

Je vais me procurer une version plus récente et plus complète de ton travail sabian.

Nous aurons l'occasion de revenir sur ce débat ; on est d'accord sur le fait qu'on ne peut dissocier les apprentissages de la lecture et de l'écriture, cependant l'approche initiale (celle qui implique l'école maternelle) ne doit pas se réaliser dans une même progression pédagogique qui mélange tout...

Les enseignants ont besoin de clarté pour construire une démarche pertinente.

@ plus messieurs (bisou aux autres)

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Loin de moi l'idée de vous contredire, cher collègue, mais il me semble, et mon épouse qui fut institutrice de maternelle tout au long de sa carrière est du même avis, qu'une fois réalisé le travail de graphisme préparatoire à l'écriture liée, ce qui a rendu les élèves aptes à tracer souplement des ponts, des ponts à l'envers, des boucles et ainsi de suite, il est au contraire primordial pour des enfants aussi jeunes que l'exercice de l'écriture, celui de l'écoute et celui de la reconnaissance visuelle soient intimement liés, ceci afin de ne pénaliser aucune des entrées et de garder ce caractère global qui rendra vivant et compréhensible le travail que l'on demandera aux enfants.

Quelle stérilité créative en effet qu'une classe de maternelle où, de telle heure à telle heure, on fait tracer des e et des l alors que, de telle heure à telle heure, on écoute le son O qu'on recherche à l'oral dans des mots et que, encore à un autre moment, on cherche où l'on trouve écrit le mot "lama" qui a été choisi par le maître comme repère de lecture.

Ne vaut-il pas mieux une classe où l'on a d'abord entraîné les enfants à tous les gestes dont ils auront besoin pour écrire dans des activités graphiques décoratrices et où l'on propose, suite à l'étude attentive du mot "lama" et à son découpage phonémique complet, d'entendre de voir et d'écrire la lettre "a" qui est la première étudiée dans la méthode de monsieur Venot ?

Les fiches qu'il y propose arriveront alors comme une synthèse des travaux d'oral, de reconnaissance visuelle et d'écriture et permettront à ses jeunes élèves de structurer leurs activités mentales autour de la lecture sans risque d'éparpillement ou de difficulté à créer les transferts nécessaires de l'oral à l'écrit, de l'écrit à la perception visuelle et de la perception visuelle à l'oral et perdront ce côté artificiel que vous leur reprochez puisque les enfants seront passés du stade de l'application stricte d'une activité arrivée comme un cheveu sur la soupe à celui où ils ont pris conscience qu'une fois une notion découverte dans ses différents aspects et comprise, il est nécessaire de s'y entraîner pour assurer son savoir et être capable de jongler d'un des aspects à l'autre.

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Loin de moi l'idée de vous contredire, cher collègue, mais il me semble, et mon épouse qui fut institutrice de maternelle au long de sa carrière est du même avis tout, qu'une fois réalisé le travail de graphisme préparatoire à l'écriture liée, ce qui a rendu les élèves aptes à tracer souplement des ponts, des ponts à l'envers, des boucles et ainsi de suite, il est au contraire primordial pour des enfants aussi jeunes que l'exercice de l'écriture, celui de l'écoute et celui de la reconnaissance visuelle soient intimement liés, ceci afin de ne pénaliser aucune des entrées et de garder ce caractère global qui rendra vivant et compréhensible le travail que l'on demandera aux enfants.

Quelle stérilité créative en effet qu'une classe de maternelle où, de telle heure à telle heure, on fait tracer des e et des l alors que, de telle heure à telle heure, on écoute le son O qu'on recherche à l'oral dans des mots et que, encore à un autre moment, on cherche où l'on trouve écrit le mot "lama" qui a été choisi par le maître comme repère de lecture.

Ne vaut-il pas mieux une classe où l'on a d'abord entraîné les enfants à tous les gestes dont ils auront besoin pour écrire dans des activités graphiques décoratrices et où l'on propose, suite à l'étude attentive du mot "lama" et à son découpage phonémique complet, d'entendre de voir et d'écrire la lettre "a" qui est la première étudiée dans la méthode de monsieur Venot ?

Les fiches qu'il y propose arriveront alors comme une synthèse des travaux d'oral, de reconnaissance visuelle et d'écriture et permettront à ses jeunes élèves de structurer leurs activités mentales autour de la lecture sans risque d'éparpillement ou de difficulté à créer les transferts nécessaires de l'oral à l'écrit, de l'écrit à la perception visuelle et de la perception visuelle à l'oral et perdront ce côté artificiel que vous leur reprochez puisque les enfants seront passés du stade de l'application stricte d'une activité arrivée comme un cheveu sur la soupe à celui où ils ont pris conscience qu'une fois une notion découverte dans ses différents aspects et comprise, il est nécessaire de s'y entraîner pour assurer son savoir et être capable de jongler d'un des aspects à l'autre.

:D :D

J'applaudis des deux mains :smile: Les papi (li)s ont le temps et la sagesse de la réflexion :lol:

MCD

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Loin de moi l'idée de vous contredire, cher collègue, mais il me semble, et mon épouse qui fut institutrice de maternelle tout au long de sa carrière est du même avis, qu'une fois réalisé le travail de graphisme préparatoire à l'écriture liée, ce qui a rendu les élèves aptes à tracer souplement des ponts, des ponts à l'envers, des boucles et ainsi de suite, il est au contraire primordial pour des enfants aussi jeunes que l'exercice de l'écriture, celui de l'écoute et celui de la reconnaissance visuelle soient intimement liés...

...Quand je parle de mélange, ce sont les démarches didactiques et l'approche pédagogique (processus d'apprentissage) que je remets en cause, pas le fait que lecture et écriture soient liées. Exemple : à mon avis (mais il n'engage que moi c'est vrai) vous "mélangez" si vous pensez que les activités de graphisme à caractère décoratif préparent à l'écriture et à la lecture. En fait, vous apparaissez sous l'influence d'une approche traditionnelle (l'adjectif n'a pas de mauvaise connotation ici), d'un "héritage" qui caractérise ou caractérisait l'école maternelle jusqu'à un certain point. Je pense que l'on peut aujourd'hui s'appuyer sur des travaux pertinents (qu'ils soient signés Boulanger, Brigaudiot, Venot, Dumont, Dubois ou Huguenin...et d'autres encore dans d'autres domaines - Brissiaud pour le nombre) pour engager ces approches de manière tout aussi raisonnable malgré leur caractère parfois formel (mais pas artificiel ni systématique) en GS au moins.

L'approche de la méthode Venot pour construire le rapport oral/écrit (pour en rester au sujet développé) a du sens si on en respecte l'esprit et la progression associée à un regard pertinent sur le niveau de chacun de nos élèves. L'observation justifie l'adaptation de certains contenus, on peut toujours différencier (ça demande un peu de réflexion et d'opportunité) pour éviter que le dispositif arrive
comme un cheveu sur la soupe
et permettre aux élèves de GS d'apprendre par induction comme c'est souvent le cas à cet âge sans avoir à faire à un enseignement
strict
que leur mémoire ne conservera pas.

Modifié par calinours
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  • 1 année plus tard...

Bonjour,

pensez-vous qu'il soit envisageable de travailler le début de la méthode (sens de lecture, phrase, mots, voire syllabes) avec des MS ayant un bon niveau ?

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Bonjour,

pensez-vous qu'il soit envisageable de travailler le début de la méthode (sens de lecture, phrase, mots, voire syllabes) avec des MS ayant un bon niveau ?

Oui. Mais n'allez pas plus loin que les syllabes, vous laisseriez de côté une bonne partie de vos élèves. Par contre, vous pouvez approfondir les activités en les doublant systématiquement d'activités similaires de votre cru (exemple : après La Souris Verte, vous pouvez organiser le même type de jeux de langage autour de Une Poule Sur Un Mur).

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Oui. Mais n'allez pas plus loin que les syllabes, vous laisseriez de côté une bonne partie de vos élèves. Par contre, vous pouvez approfondir les activités en les doublant systématiquement d'activités similaires de votre cru (exemple : après La Souris Verte, vous pouvez organiser le même type de jeux de langage autour de Une Poule Sur Un Mur).

Ok.Je n'irai de toute façon pas plus loin. Merci pour votre super idée consistant à doubler les activités sur la souris verte. je le ferai. Si vous avez d'autres idées, conseils...

Merci encore

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Calia, Calinours, merci pour vos réponses.

Vous me confortez dans mes idées :closedeyes: me rassurez quand à l'adaptabilité possible (et nécessaire à mon sens)

Calinours, tu n'as utilisé que la progression proposé par Venot ?

J'ai lu que beaucoup couplaient avec les Alphas notamment ...

Peux tu me détailler ta progression en écriture ?

Comment la jumelles-tu (ou pas)avec Venot ?

A la base, je suis assez convaincu par D. Dumont , mais alors, jumeler avec Venot :unsure:

Envied'espoir, si tu passes par là, :angel_not:

C’est un message qui date de plus d’un an mais comme on a fait remonter le sujet, je vais répondre puisque je suis interpellée et citée.

J’avais lu le fil mais soit je n’avais pas vu cet appel soit j’ai différé ma réponse puis j’ai oublié.

Si Enviedespoir passait elle te dira sûrement qu'il y a toujours un risque (assez grand pour en tenir compte) à adapter une méthode de manière empirique et qu'il ne faut pas perdre de vue les finalités annoncées par son auteur...

Cependant Venot est loin d'avoir modélisé son approche didactique autant que Dumont à mon humble avis.

Ils ne parlent pas de la même chose.

Tout à fait d'accord ! La méthode d'écriture de Venot ne me convainct pas ...

Pour autant il me semble peu efficace de mener apprentissage de l'écriture et apprentissage des sons de manière complètement indépendante file:///C:%5CUsers%5CUTILIS%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_image004.gif

Je réfléchis toujours, toute idée et retour d'expérience sont les bienvenus file:///C:%5CUsers%5CUTILIS%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_image005.gif

Ce que je peux repréciser, c’est :

I ) Au sujet du rapprochement entre la technique d’apprentissage de l’écriture dans les deux méthodes - La méthode Vénot me semble souffrir des mêmes maux que tout ce que j’ai eu l’occasion de lire jusqu’ici, IO comprises :

a) le procès d’écriture*, c’est-à-dire ce qu’est intrinsèquement l’écriture, ce que signifie le verbe écrire et l’ensemble des concepts associés n’y est pas pris en compte. (*C’est difficile de définir de façon simple ce qu’est un procès, je renvoie donc à la lecture d’un extrait d’une de mes recherches universitaires ici)

Plutôt que d’être assises sur une réflexion fondamentale sur l’écriture, les propositions pédagogiques semblent y viser directement un objectif prédéfini : comment apprendre aux enfants à reproduire la forme des lettres ? C’est à mon sens un travers dommageable (mais n’exclut pas la bonne foi et l’effort porté à la mise en place de ces pédagogies. Je fais une réponse technique et non un procès d’intention ou de quoi que ce soit d’autre aux auteurs).

Lorsqu’on va au cœur du procès d’écriture dans une démarche à visée pédagogique, on ne peut pas échapper à la modélisation de son apprentissage. Ce n’est pas une notion facile, ou plutôt, comme l’a souligné Calinours, ce n’est pas une notion habituelle. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de constater sur plusieurs sites que certains pensent simplifier en supprimant tout simplement des colonnes dans la citation de la modélisation. C’est comme si on disait « ce sont les jambes qui nous servent à marcher, donc supprimons les pieds, ils sont inutiles ».

Non seulement tout est utile dans le tableau de modélisation, mais encore tout est indispensable. Cf. explications ici

b) il s’ensuit que « le geste d’écriture » y semble transformé (soit dans la lettre soit dans l’esprit) en « les gestes de l’écriture » et que l’encodage procédural y est remplacé par un encodage sémantique au mieux, lexical au pire. Cf. explications iciet ici

II ) Au sujet de l’apprentissage des sons dans la méthode Dumont.

Lorsque l’enfant commence à écrire en cursive il a été préparé à tout ce qui lui permet d’écrire correctement y compris la 1ère unité d'écriture. Ses premières productions sont donc les lettres e et l et le même jour leur utilisation sous la forme du mot « le ».

La progression suit la logique de formation des lettres. Elle est la suivante : e, l, i, u, t, c, o, a , d. On voit que toutes les voyelles écrites sauf y – qui, de toutes façons se voit plus tard – sont présentes dès le début. Parmi les 8 premières lettres 5 sont des voyelles. Les voyelles étant les lettres qui portent la voix, on peut construire des syllabes, voire des mots, et les lire. Toute consonne qui suivra pourra donc être lue puisqu’elle pourra être associée à une ou des voyelles. D’autres explications .

Les cahiers montrent comment mettre en place implicitement la combinatoire au fur et à mesure.

Personnellement j'attache de plus en plus de prix à ce que l'enfant comprenne que la 1ère des choses à faire pour écrire, c'est de réfléchir. Cela implique conjointement deux choses : le geste d'écriture doit être parfaitement automatisé (c'est à dire que la posture, la position de la main, l'accès au choix de la lettre et des formes qui la composent, le mouvement des doigts doivent être convoqués immédiatement sans avoir à faire appel à la réflexion) l'enfant peut alors consacrer sa réflexion au contenu de l'écrit (et, au début, à la façon dont le mot s'écrit).

Pour info : mon nouveau site devrait être au point très bientôt, la nouvelle édition du Geste d’écriture sort très bientôt.

  • J'adhère 1
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ça dépend de quoi tu parles : si c'est la latéralisation , c'est le groupe classe. La frappe du tempo des comptines aussi (en atelier musical). La peinture à doigts, c'est plutôt par petits groupes. Si tu fais aligner les plots et vérifier leur alignement pour la préparation d'activités de motricité ceux qui aligneront et ceux qui vérifieront l'alignement seront peu nombreux mais le groupe concerné par la motricité elle-même sera plus large. D'autres activités peuvent se faire simultanément.

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Bonjour,

Juste un conseil concernant les séances. Doivent-elles être menées en groupe classe ou petits groupes ? Ca n'est pas précisé dans la méthode. Est-ce que ceux qui ont utilisé cette méthode peuvent me donner leur témoignage ?

Merci d'avance

Elles passent très bien en groupe classe, me dit-on. Et cela permet de souder le groupe, ce qui est plutôt appréciable.

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