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Ce n'est pas non plus très représentatif... Démontrer, c'est utiliser des évaluations communes comme les évaluations nationales. Ce n'est pas au doigt mouillé. Dans notre école nous mettons en place les mêmes évaluations sommatives (avec des modifications en fonction des programmes) depuis 15 ans pour les CM1 et CM2 (4 classes). Devine qui avait les moins bons résultats ? Alors je ne mets pas tout sur le dos de la classe flexible mais je crois plus à "l'effet maître" et à la capacité à piocher dans différentes méthodes et démarches d'apprentissages. En CP idem. Nous recrutons sur 3 maternelles. Les élèves avec le plus de lacunes arrivent d'une maternelle "flexible" (pour les récrés aussi d'ailleurs...). L'innovation c'est très bien mais dans ce contexte c'est plutôt une méthode et une stratégie qui sont dirigées envers les enseignants pour leur faire porter le chapeau en cas d'échec ou de mauvais résultats..."Vous voyez le gouvernement met tout en oeuvre pour vous mais vous ne savez pas faire votre job à votre niveau parce que vous n'avez pas innové"! Vos inclusions se passent mal? Innovation. Vous avez 33 élèves en CM2? Innovation! (Soit dit en passant, la classe flexible dans ces conditions, je veux bien voir...). Vous ne savez pas gérer des enfants violents? Innovation. Etc..etc.. Il y a un préalable à tout ceci. - Des classes à taille humaine. Vraiment! Avec tout ce qui en découle : bruit, attention sur les apprentissages de chacun, confort pour se déplacer... - Des inclusions avec discernement et moyens. - Des investissements dans le mobilier et les établissements (isolation thermique et phonique notamment, des classes plus vastes, des couleurs plus chaleureuses,...). - Des personnels formés, bien payés et détenant une certification pour cela. - Les remplacements effectués lors d'arrêts maladies.