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Bonjour, Pour nombre d'enseignants, l'adhésion à un syndicat est avant tout perçue comme une garantie : celle d'être informés de leurs droits et des évolutions législatives, ainsi que d'être soutenus face aux difficultés professionnelles. Cependant, au-delà de ces bénéfices immédiats, le syndicalisme offre une voie pour défendre et transformer le système éducatif, avec pour objectif ultime la réussite de tous les élèves. Dans un contexte marqué par l'implémentation de réformes controversées, une stagnation des salaires et une dégradation des conditions de travail, l'engagement syndical se révèle plus que jamais comme un levier d'action essentiel. Pourtant, la mobilisation des enseignants face à ces enjeux reste entravée par le manque de temps, une méconnaissance des activités et des objectifs syndicaux, ou encore des préjugés persistants sur la nature du syndicalisme. Face à cette réalité, la question se pose : comment encourager une prise de conscience syndicale profonde et durable au sein de la communauté enseignante ? Je propose ci-dessous des solutions concrètes que les syndicats pourraient mettre en oeuvre : 1. Éducation et Sensibilisation : Ateliers et formations : organiser des ateliers et des formations sur le rôle des syndicats, l'histoire du mouvement syndical dans l'éducation, et les droits ainsi que les responsabilités des enseignants en tant que membres syndicaux. Matériel éducatif : distribuer du matériel éducatif qui met en lumière les succès obtenus par les syndicats, y compris les améliorations des conditions de travail et les avantages professionnels. 2. Communication et Engagement : Canaux de communication : utiliser efficacement les newsletters, les réseaux sociaux, et les sites web pour partager des histoires de succès syndicaux, des études de cas, et des informations sur les négociations en cours. Rencontres et événements : organiser des rencontres régulières, des forums de discussion et des événements de réseautage pour les enseignants afin de créer une communauté plus soudée et informée. 3. Représentation et Participation : Inclusion dans la prise de décision : encourager activement la participation des enseignants aux processus de prise de décision syndicale pour qu'ils se sentent davantage concernés et représentés. Ambassadeurs syndicaux : former des ambassadeurs syndicaux au sein des écoles, qui peuvent servir de relais d'informations et encourager leurs collègues à s'engager. 4. Avantages et soutien : Mise en avant des avantages : communiquer clairement sur les avantages tangibles de l'adhésion syndicale, tels que les services juridiques, les programmes de formation continue, et les avantages sociaux. Soutien personnalisé : offrir un soutien personnalisé aux enseignants qui en ont besoin, que ce soit pour des questions de carrière, des défis professionnels ou des conflits sur le lieu de travail. 5. Partenariats : Travailler en partenariat avec les établissements d'enseignement et de formation pour intégrer la sensibilisation syndicale dans la formation initiale et continue des enseignants. 6. Engagement Communautaire : S'engager dans des projets communautaires qui mettent en évidence le rôle positif des enseignants et des syndicats dans la société, renforçant ainsi l'image publique du syndicat. Qu'en pensez-vous ?

Bonsoir, Je vous lis tous depuis longtemps, je me nourris de ce magnifique site et n'avais jamais sauté le pas pour écrire. Mais victime d'une situation que je juge injuste, j'éprouve le besoin de la "médiatiser" car je m'aperçois que peu de personnes la connaissent, et certains en souffrent en silence comme moi, quand beaucoup de mes "semblables" (TR promouvables) ne s'en sont pas rendus compte, car c'est passé inaperçu. Je suis TR et travaille en REP (et maintenant aussi REP+) depuis des années et y ai mon rattachement administratif. J'ai une bonne note et suis en "presque" fin de carrière, donc je pensais passer hors classe cette année, vu que les quotas augmentent. C'était important pour moi car c'est pas mal d'argent à la clé, notamment pour la retraite, et c'est aussi pour moi une forme de reconnaissance du travail fourni depuis mes débuts. Mais ... oh, stupeur, seuls les TR n'ont pas eu le droit d'ajouter à leur barème les points REP et REP+. Du coup, après les résultats, alors que je pensais avoir la promotion, je ne l'ai pas. Et je perds .... X euros, voyant me passer devant des collègues plus jeunes dans la profession, moins bien notés et parfois aussi moins investis, au motif que la note de service ministérielle écarterait les TR. Mais je ne la lis pas comme ça. Il faudrait apparemment maintenant enseigner dans la même école de REP ou REP+ et non plus en REP ou REP+ et l'école de rattachement ne compterait plus pour les TR. Mais nous, les TR, on ne peut pas travailler trois ans de suite dans la même école ! C'est notre job de justement d'en changer ! C'est dingo ! J'ai interrogé les syndicats de mon département et j'ai l'impression qu'ils se fichent que ça nous écarte. Ils n'ont rien fait localement auprès de la DSDEN pour défendre les TR.sur le sujet.: "C'est la faute à la note !" "Éventuellement, l'année prochaine, on se battra ... " "On a déjà sauvé les collègues des RASED, c'est déjà bien !" Mais nous ! On compte pour du beurre ? Notre travail ne vaut pas le leur ? J'ai halluciné, comme on dit maintenant, que ça ne semble pas les toucher davantage et aussi qu'ils n'éprouvent pas le besoin de médiatiser la chose. Au moins de s'en offusquer publiquement, que tout le monde soit au courant de l'injustice. Comme si on ne valait pas la peine de se battre pour nous ! Je n'ai jamais été anti syndicats, j'ai toujours voté aux élections professionnelles, et j'ai souvent fait grève, la plupart du temps pour les problèmes des autres plus que pour les miens, par soutien. Mais maintenant, je doute. J'aimerais qu'on me rassure, car je doute. Toute l'année ils se battent entre eux comme des chiffonniers pour se distinguer et au final, ils agissent de la même façon. Ils nous laissent tomber et disent amen à l'administration, quitte à nous léser. Quelle en est la raison ? J'ai beaucoup d'amertume et je m'excuse si je blesse des délégués syndicaux consciencieux mais je ne comprends pas. J'ai passé de sales vacances, à ronger mon frein, sans bien maîtriser les recours possibles. Du coup je fais la rentrée KO et ma conscience professionnelle (de même que ma santé) en a pris un coup. Je ne pense pas que je vais m'investir dans mon travail comme je l'ai toujours fait. Je vais me ménager. Trop d’écœurement ! D'autant qu'on change de système d'évaluation et que bientôt, mon excellente note vaudra peanuts, donc que si ça se trouve, je ne passerai jamais hors classe avant la retraite ! J'en ai honte mais j'ai perdu la foi. Je ne sais pas si ceux qui me lisent comprennent vraiment de quoi il retourne, je ne sais pas si ça s'est passé comme ça dans tous les départements ou si localement, les TR ont réussi à bénéficier de la bonification. Je ne sais pas non plus si certains du forum sont dans la même situation que moi ou connaissent des collègues concernés. Ou si d'autres ont des solutions, des témoignages à m'apporter. Je suis à l'écoute. Mais ça m'a fait du bien d'évoquer cette situation insensée et au moins, ça aura été évoqué quelque part ! Merci d'avoir eu la patience de me lire.

Bonjour à tous, J'ai besoin de votre avis. Le 22 mai je suis tombée et je me suis fracturée le 5eme métatarse (un os du pied). Le chirurgien voulait me mettre un plâtre de 6 semaines mais sachant que je dois valider mon année j'ai demandé une alternative. On a opté pour une chaussure spéciale et un arrêt de 4 semaines minimum. Depuis peu je peux à nouveau poser le pied à terre et marcher sans béquilles mais je boite pas mal et j'ai des douleurs partout (nuque, hanche, dos, jambe, lombaires) et de l'ostheo. Le médecin a donc voulu me prolonger mon arrêt de 1 semaine, mais j'ai demandé à ce que l'arrêt soit prolongé que de 2 jours pour que je puisse aller valider mon mémoire à l'espe car étant en arrêt je ne pouvais pas et j'ai déjà dépassé la date limite de quelques jours... pour passer ma soutenance. Le médecin a accepté car il s'agit d'être assise et cela dure 30 min (j'ai du mal à rester debout et même assise longtemps). Mais mon IEN m'a téléphoné pour me dire que c'était inadmissible que j'aille à l'ESPE (1h) le mercredi et pas en classe le lundi, mardi. Pour elle je voulais juste avoir des jours en plus pour réviser (ça fait un mois que je suis chez moi quoi...) et j'ai sans doute qu'une entorse. Donc elle m'a demandé de venir bosser lundi avec un contre-certificat (que je n'ai pas) et d'arrêter d'abuser car j'avais des devoirs et il n'y avait plus de remplaçants. Elle m'a aussi fait comprendre qu'elle pouvait influencer la décision pour mon année (validation). Elle m'a aussi envoyé un mail remettant en cause le diagnostique du médecin... Sauf... Que je ne dépasse pas les 36 jours d'arrêt (au delà de 36 on est prolongé) et que j'ai été certifiée le 15 juin. De plus en avril, mon inspection s'est très bien passée et tous mes rapports sont favorables (Ien, tuteur espe, tuteur en). Le syndicat me dit de ne pas aller travailler lundi car je suis dans mon droit et que ce comportement est juste inadmissible et abusif. Donc j'ai peur que si je n'y aille pas lundi elle fasse quelque chose... Mais je ne me sens pas du tout capable de gérer ma classe de PS... Et mon équipe d'école me soutien à 100%. Seulement là je suis un peu perdue... Besoin de votre avis sur l'influence que peut avoir l'ien sur la titularisation et besoin de savoir ce que vous feriez lundi ? Ah et je ne peux pas conduire... et l'ien veut me chercher chez moi... le matin pour m'emmener à l'ecole. Les syndicats et mes collègues me déconseillent d'aller bosser lundi et de céder à ce qui est un chantage d'après eux (car toute façon je suis en arrêt). Merci pour vos avis et votre aide ! Un PES complètement déprimé... qui a pourtant fait une année superbe et qui adore le métier...

Bonjour, J'aimerai connaître vos différents avis sur les syndicats? J'en ai vu certains, j'ai ma petite idée mais... des avis?