aux futurs ZIL

[Invité gabriella]

Question peut être indiscrète (mais vous n'êtes pas obligé de me répondre) combien touche en plus un remplaçant (en moyenne) dans le mois par rapport à un titulaire"normal"? c'est vrai que ce ne doit pas être facile de faire des remplacements comme ça au pied levé!

[nlimousin]

Compte un peu + de 14 € par jour de remplacement, après cela varie selon les mois (si vacances ou pas), disons de 140 € à parfois + de 300 € selon le cas.

Sur notre bassin, il y a encore 60 congés non remplacés. Et Ça n'ira pas en s'arrangeant: le temps semble loin de l'instit qui va bosser avec une grippe. Sur quoi mettre ça: le manque de retour au final, par parents et "hautes instances" ? Le changement de mentalité ? ...

En tout cas, pour ma part, je profite de bouger enfin un peu plus (voilà 3 ans + jusqu'à lundi dernier que j'étais sur des remplacements longs) pour repérer les écoles avec une ambiance agréable et des élèves corrects pour me fixer d'ici mla rentrée 2008. Marre dee strsser en ne sachant pas ce qui va m'etre donné, de savoir SI je serai en remplacement ou à glander dans mon école de rattachement), de stresser aussi parce que pour la énième fois l'instit n'a rien laissé, pas même un emploi du temps (non je n'invente rien, malgré les directives de l'IEN, les 3 derniers remplacements se sont déroulés de la même façon, au miuex j'aii pu récupérer l'emploi du temps auprès des élèves, et dans les 3 cas aucune indication quant au travail à effectuer, pas même un semblant de progression !!).

Les + : bouger, pour ceux qui craignent de prendre racine et de "tourner en rond" s'ils sont sur un même poste à l'année

; l'ISSR (qui à mon avis finira par etre déclarée aux impots); varier les situations de travail, les conditions etc... peut être très formateur

Les - : le stress d'être ainsi balloté; le statut toujours pas compris des autres , qui voient encore en nous des gens qui n'ont pas eu le concours ou un truc comme ça

[alloelisa]

J'étais T1 l'an dernier et ZIL de surcroit, néanmoins ça s'est bien passé et j'en garde de bons souvenirs.

Cette année j'ai un poste fractionné donc je ne suis pas encore bien "fixe" dans une classe sauf que cette année je touche quasi rien.

L'an dernier j'ai déjà touché + de 400€ en plus certains mois, quand j'étais envoyée loin de mon école de rattachement.

C'est sûr que ça fait une différence, surtout que ok c'était loin de mon école de rattachement mais près de chez moi. Peut etre devraient-ils prendre en compte le lieu d'habitation et non l'école de rattachement... Personnellement je n'ai jamais eu besoin de m'y rendre juste avant un remplacement, car j'ai tjrs su au moins la veille où j'irai le lendemain, mais ce n'est peut être pas tjrs le cas.

Je n'ai jamais subi d'"agression" ou de jalousie de la part de collègues vis à vis de mes indemnités, ils ont tous reconnu que ce type de poste était assez particulier, donc pas eu besoin de me justifier. Et de toutes façons comme disent certains : "tu envies nos vacances ? et bien deviens prof ! Tu envies nos indemnités de ZIL ou Brigade ? et bien choisis ce poste! " Bref, avec les indemnités supprimées c'est clair qu'il va y avoir encore moins de monde que ça va intéresser, et le besoin de remplacement dans ts ça et bien... ça va encore plus être le bazar ! Dans mon département aussi plein de PE ne sont pas remplacés et tout le monde est mécontent forcément !

Je voulais aussi ajouter que j'ai également reçu un papier officiel quand à la revalorisation des indemnités pour la rentrée prochaine.

[alloelisa]

Les - : le stress d'être ainsi balloté; le statut toujours pas compris des autres , qui voient encore en nous des gens qui n'ont pas eu le concours ou un truc comme ça

C'est clair !!!

L'an dernier ZIL,

cette année poste fractionné,

(en plus je fais assez jeune)

donnnnnnnnnc il n'est tjrs pas rare que l'on (des gens hors Educ Nationale) me demande à cause de tout cela si je suis "titulaire" (dans le sens si j'ai fini ma formation de PE, si j'ai bien eu le concours, ...etc), si je suis bien PE, ou si c'est ma première année d'enseignement !! <_< Tout ça parce que je n'ai pas ma classe "A MOI" à plein temps tout au long de l'année !

On m'a encore posé la question hier soir ! Une amie qui me demande si j'ai fini mes exams et quand j'aurai une classe !!!

[Model35]

On ne peut pas reprocher aux "extérieurs EN" de ne pas connaitre le statut de notre poste. C'est plus ballot quand c'est un collègue qui le demande...

Quant aux indemnités, depuis 7 ans je compte entre 2500 et 3000 euros sur l'année, parfois plus comme quand on remplace long sur un congé en rep (mon cas pour 5 mois).

Malgré ça, je vais y renoncer cette année, à condition d'avoir un poste que j'ai choisi, évidemment. Alors pour ceux qui trouvent cette somme énorme, demandez vous pourquoi j'y renonce (chez nous, quasiment tous les "anciens" y ont renoncé...)

[nlimousin]

Comme toi, encore un an et basta ...

[tatia]

Nouvelle dans ce métier, après une reconversion, je suis bouche bée devant cet individualisme! :o

Il me semble que nous avons beaucoup donné pour passer et réussir ce concours. Normalement, les personnes qui font ce métier, c'est par choix et investissement!!!!!!!!!!!!

Pourquoi tant de réflexions désagréables?

Chacun fait comme il peut ou comme il veut!

Il me semble qu'il est plus facile de choisir d'être ZIL plutôt que "fixe"! Surtout dans une école de son choix!

Alors, cool! :P

C'est pas étonnant que l'image des profs puisse être mauvaise en lisant ces commentaires...

[nono93]

Cette rumeur de retirer les indemnités le mercredi et le dimanche est à mes yeux tout à fait normale. D'ailleurs dans un souci d'équité, il est évident que le ministère va augmenter nos indemnités journalières de telle sorte que ce changement n'attaque pas notre porte-monnaie...... ahhhhhh ironie, quand tu nous tiens!

PS: j'attends avec impatience de voir comment l'académie de Créteil va s'y prendre pour faire passer la pillule auprès des brigades AIS, BFC et autres ZIL de notre si cher département de la Seine-Saint-Denis.

PS2: voilà le vrai combat à mener messieurs les syndicats!

IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS! LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX !

Actuellement, le temps de travail d'un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C'est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte! 18 heures par semaines! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d'aussi bons salaires? Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux?

En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu'un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail légal de l'époque s'il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50 semaines. Mais que s'est-il passé depuis pour les enseignants? Rien! Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteint au début des années 70 (elles étaient un droit depuis 1936). Mais ça n'est pas fini: il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service. C'est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur éclairé! Certes je l'avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances? Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D'abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c'est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Donc notre temps de travail était annualisé. Mais, et les deux mois d'été alors? Là, c'est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d'ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24000 € par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 € par mois mais sur 10 mois, soit 20 000 € par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois). Eh oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances. Oui bon d'accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne sommes pas à plaindre! Eh bien soit, comparons:

Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu'on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l'exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d'un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd'hui, il n'est plus que 1,2 fois plus élevé. Autrement dit si comme le PS l'a écrit dans son projet le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l'UMP l'a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation? Alors oui le décret de 1950 est vieux! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants! Mais dans quel sens?

Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M de Robien? »

Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et

sociales à Grenoble

[Malakime]

Excusez moi, j'ai lu en diagonale et il me semble avoir lu qu'actuellement les mercredis et les dimanches étaient encore payés. Je n'ai pas encore touché l'ISSR et j'aurais voulu savoir combien de jours par mois elle s'applique.

Aurore

[tof33]

Plus de samedis et dimanches actuellement donc déjà 5 jours sur les 7...! et le mercredi saute dès la rentrée de septembre. Tout ceci bien notifié en Gironde par un courrier de notre "cher" inspecteur d'académie.

8 ans que je tourne tous les ans dans des écoles du bout du monde, que je subis le stress constant du remplacement avec tous ses imprévus, et on compte croire que je vais continuer à faire le bon petit soldat pour 43 % d'ISSR en moins ?!

J'ai accumulé un confortable barème qui va me permettre d'obtenir un bien confortable poste à bordeaux, en centre ville, dans une classe agréable. Je viens donc de faire mes voeux et voilà donc un poste de moins pour les autres. Ces autres qui nous crachent dessus, ces collègues qui auraient bien voulu ce fameux petit poste confortable. Et je leur aurais volontiers laissé car c'est uniquement le mépris avec lequel on nous a supprimé ce soit disant injuste privilège qui m'emmene à fuir.

T1, T2, petits barèmes, faites chauffer le moteur, les postes fixes vont être très chers cette année, et mes collègues BD et ZIL expérimentés ont aussi vendu leur barème au mouvement de cette année. A vous les remplacements, la place est chaude et offerte bien volontiers....

Excusez moi, j'ai lu en diagonale et il me semble avoir lu qu'actuellement les mercredis et les dimanches étaient encore payés. Je n'ai pas encore touché l'ISSR et j'aurais voulu savoir combien de jours par mois elle s'applique.

Aurore

[Malakime]

Merci.

Aurore

[keyaga]

pour nous tout a été supprimé d'office dès Janvier 2007 (plus de dimanche et de mercredi)

message perso et qui me fait du bien enfin pour moi plus rien, car je remplace depuis le 1er jour de septembre et la personne que je remplace n'a pas l'air de vouloir revenir..... ...... d'ailleurs notre mouvement est paru le 30 mars et dans la rubrique ZIL, il est désormais spécifié qu'en cas de rempalcment à l'année, aucune indemnité, ce qui n'était pas spécifié les années précéddentes.

Une personne de l'IA m'a aussi affirmée que l'an prochain, ils regarderaient avant de verser les indemnités si la personne remplacée tarde à revenir (congés renouvelés) et dans ce cas ils stoperont les versements, pour faire un versement rétroactif si l'enseignant reprend son poste.

isabelle