alie Posté(e) 31 mars 2007 Posté(e) 31 mars 2007 Il faut vraiment prendre le temps d'étudier tous les paramètres de la situation avant de prendre une telle décision. J'ai passé une classe quand j'étais élève car mon instit me trouvait "en avance". J'étais visiblement assez pénible parce que je travaillais plus vite que les autres et que je faisais le bazard quand j'avais fini mon travail. Mes parents ont donné leur accord et j'ai donc passé le CE2. Résultat: les élèves de mon ancienne classe ne voulaient plus me parler parce que j'étais une "intello" et ceux de ma nouvelle classe ne me parlaient pas non plus parce que j'étais plus jeune qu'eux et ils me considéraient comme un bébé. J'ai donc passé mes deux dernières années de primaire plus ou moins seule; un vrai calvaire... Résultat: crises de larmes à chaque retour à l'école (dimanche et mercredi soir, à chaque rentrée des vacances), gros problèmes relationnels avec les autres (mélange d'agressivité et de repli sur soi) et au final une dépression sévère à l'adolescence. Etant maintenant enseignante je considère d'un assez mauvais oeil ce genre de changement brutal. Les enfants sont sensibles aux modifications de leurs habitudes et il faut donc être prudent afin que ce qui semble bénéfique pour les adultes ne soit pas néfaste pour eux.
snoop Posté(e) 1 avril 2007 Posté(e) 1 avril 2007 Il faut vraiment prendre le temps d'étudier tous les paramètres de la situation avant de prendre une telle décision. J'ai passé une classe quand j'étais élève car mon instit me trouvait "en avance". J'étais visiblement assez pénible parce que je travaillais plus vite que les autres et que je faisais le bazard quand j'avais fini mon travail. Mes parents ont donné leur accord et j'ai donc passé le CE2. Résultat: les élèves de mon ancienne classe ne voulaient plus me parler parce que j'étais une "intello" et ceux de ma nouvelle classe ne me parlaient pas non plus parce que j'étais plus jeune qu'eux et ils me considéraient comme un bébé. J'ai donc passé mes deux dernières années de primaire plus ou moins seule; un vrai calvaire... Résultat: crises de larmes à chaque retour à l'école (dimanche et mercredi soir, à chaque rentrée des vacances), gros problèmes relationnels avec les autres (mélange d'agressivité et de repli sur soi) et au final une dépression sévère à l'adolescence. Etant maintenant enseignante je considère d'un assez mauvais oeil ce genre de changement brutal. Les enfants sont sensibles aux modifications de leurs habitudes et il faut donc être prudent afin que ce qui semble bénéfique pour les adultes ne soit pas néfaste pour eux. Ton expérience illustre bien le fait que ce n'est pas rien de faire sauter une classe à un élève. Ca peut être trés brutal pour lui.
Charivari Posté(e) 1 avril 2007 Posté(e) 1 avril 2007 Il faut aussi surveiller le petit écolier, car dans certain cas l'avance est bien là et il peut se créer un décallage entre les enfants, pas les mêmes centres d'interet, refus de faire le travail propose car l'enfant maitrise le sujet et n'en voit pas l'interet, pas la même facon de raisonner, il attendautre chose de l'ecole. (A 3 ans mon honhomme comptait sans problème jusqu'a 50 et les exercices répétitifs de dénombrement jusqu'a 5 l'ennuyait beaucoup, il commencait a déchiffrer et attendait que la maitresse lui apprenne à lire à 3ans et 2 mois et il lui a fait clairement savoir). Je suis dans le même cas. Mon fils a été très déçu que la maîtresse ne lui apprenne pas à lire en PS. Passé une phase un peu "grognon", il a quand même appris à lire en picorant des infos ici ou là. On l'a laissé tranquille même si on s'est vite posé des questions. Il a fait peinard ses 3 années de maternelle où il a été très heureux (même s'il a su lire en MS). Il était notamment très maladroit et pataud (le graphisme était cata). Il avait une bonne bande de copains qui comptaient beaucoup pour lui et ne se plaignait pas le moins du monde de s'ennuyer. Finalement il a juste sauté le CP (on m'a dit que l'année de CP était vraiment spéciale parce que 'lapprentissage de la lecture y prend vraiment beaucoup de place et qu'un petit qui lisait vraiment bien risquait plus de s'y ennuyer que dans les autres niveaux. Et la maîtresse de CP n'en voulait pas dans sa classe... pas trop prête à différencier). Là, il est au CE1. Ca se passe très bien.
titou017017 Posté(e) 9 avril 2007 Posté(e) 9 avril 2007 Mon fils de 7 ans est un enfant précoce selon la psy, mais l'instit n'a pas voulu le faire sauter de classe, car elle est contre ce système: résultat il s'ennuie , ne veut pas aller à l'école , a fait de l'anorexie l'an dernier. Alors oui laissons les vivre, mais à chacun son rythme, faut pas généraliser. pour l'école, montessory je l'ai visité en tant qu'enseignante et c'est du n'importe quoi, en ce sens qu'on materne les enfants, ils font ce qu'ils veulent et apprennent en jouant, ok mais quand ils devront intégrer un établissement normal (collège ou autre en cas de mutation? ) ben on leur fera du rattrapage m'a t-ton dit.... quel est l'intéret?
patapouf Posté(e) 12 avril 2007 Posté(e) 12 avril 2007 Je pense que les années de maternelle sont très importantes pour que l'enfant se construise sans avoir d'entrave et qu'il ne faut pas penser à les faire avancer plus vite. Il faut pour moi qu'il fasse ses trois années de mat et s'il s'ennui vraiment en cp ou ce1, en parler avec l'instituteur et prendre la bonne décision à tête reposée, sans l'avis d'un pédiatre qui touche des commissions à chaque enfant inscrit en classe montessori...
CARODEMETZ Posté(e) 12 avril 2007 Posté(e) 12 avril 2007 Effectivement, il y a une structure qui se monte dans le village où elle exerce et elle-même a fait une formation Montessori. Une sacrée coïncidence quand même
Perlian Posté(e) 13 avril 2007 Auteur Posté(e) 13 avril 2007 Tout d'abord merci pour toutes vos réponses. Effectivement, il y a une structure qui se monte dans le village où elle exerce et elle-même a fait une formation Montessori. Une sacrée coïncidence quand même C'est bien pour ça que ça me fait douter. Y a t-elle un intérêt ou pas ? Pour la visite des 2 ans, elle l'avait déjà trouvé très en avance au niveau du langage mais sans insister plus que ça. je ne la trouve pa très neutre la pédiatre!!!!!et la maîtresse de ton fils...qu'est ce qu'elle en dit? Bien, j'ai beaucoup de mal à discuter avec la maîtresse. Quand on arrive le matin , elle est quelque part dans la classe en train de mettre en place un atelier ou avec d'autres élèves. Quand je le récupère à midi, ils sont déjà prêts et c'est l'atsem qui est à la porte. Pour l'instant, il n'y va pas l'après-midi sauf lorsque je travaille et là je le récupère au périscolaire, donc je ne vois pas la maîtresse. Je l'ai un peu plus vu au premier trimestre car il a eu des problèmes d'intégration. Il y a eu pas mal d'activités auxquelles il ne voulait pas participer. Pourtant au mois de juin, il semblait content d'aller à l'école mais sa petite soeur est née le 1er septembre. Pour sa première rentrée, j'étais à la maternité et il l'a faite avec son papa. Et jusqu'au mois de décembre, son papa ayant été opéré d'une hernie discale, il était le saul à quitter la maison. Donc pour l'instant, son refus a été mis sur ce compte là. Peut-être faudrait-il que je lui demande un rendez-vous à cette maîtresse ? Il faut vraiment prendre le temps d'étudier tous les paramètres de la situation avant de prendre une telle décision. J'ai passé une classe quand j'étais élève car mon instit me trouvait "en avance". J'étais visiblement assez pénible parce que je travaillais plus vite que les autres et que je faisais le bazard quand j'avais fini mon travail. Mes parents ont donné leur accord et j'ai donc passé le CE2. Résultat: les élèves de mon ancienne classe ne voulaient plus me parler parce que j'étais une "intello" et ceux de ma nouvelle classe ne me parlaient pas non plus parce que j'étais plus jeune qu'eux et ils me considéraient comme un bébé. J'ai donc passé mes deux dernières années de primaire plus ou moins seule; un vrai calvaire... Résultat: crises de larmes à chaque retour à l'école (dimanche et mercredi soir, à chaque rentrée des vacances), gros problèmes relationnels avec les autres (mélange d'agressivité et de repli sur soi) et au final une dépression sévère à l'adolescence. Etant maintenant enseignante je considère d'un assez mauvais oeil ce genre de changement brutal. Les enfants sont sensibles aux modifications de leurs habitudes et il faut donc être prudent afin que ce qui semble bénéfique pour les adultes ne soit pas néfaste pour eux. Ton expérience illustre bien le fait que ce n'est pas rien de faire sauter une classe à un élève. Ca peut être trés brutal pour lui. Oui, je pense que sauter une classe peut avoir des conséquences dans les deux sens. Pour l'instant, on ne l'a pas du tout envisager mais en tant que parent, on veut avant tout que notre enfant soit bien dans ses baskets. Là, il était plutôt question de le changer d'école mais j'avoue que la gestion des trajets m'y fait renoncer. D'autre part, nous allons peut-être déménager donc pour l'instant, on ne fait rien.
CARODEMETZ Posté(e) 13 avril 2007 Posté(e) 13 avril 2007 Peut-être faudrait-il que je lui demande un rendez-vous à cette maîtresse ? C'est, à mon avis, la mieux placée pour te renseigner et surtout te rassurer
zebu_01 Posté(e) 16 mai 2007 Posté(e) 16 mai 2007 Je suis de l'avis général, qu'on les laisse tranquile! Peut-être est il bien comme ça. Est-il bien dans sa classe, a-t'il des copains, est-il content d'aller à l'école? Ce sont les vraies questions à se poser. Une amie a sur conseils des instits, fait avancer une classe à son fils. Celui-ci savait lire en maternelle et n'a fait qu'un trimestre de CP pour finir l'année en CE1. Bilan: Beaucoup d'enfants mais aussi de parents stupides faisaient des remarques du genre "Il se prend pour un surdoué...Ce sont les parents qui le poussent...". Les gens le regardaient un peu comme une bête curieuse. L'enfant était bien dans son CP, toujours premier de la classe, et en CE1, ce n'était plus le cas. Du coup il s'est mis à stresser et s'est remis à faire pipi au lit. La maman s'en veut d'avoir écouté les instits, même si aujourd'hui ça va mieux. Pourquoi ne pourrait-on pas être le meilleur de sa classe, plutôt qu'un élève banal avec un an d'avance? Il faut aussi penser à l'avenir: Cela fait passer le bac un an plus tôt, et partir de la maison un an plus tôt...A méditer. Une autre amie a elle aussi un enfant qui a un an d'avance et pour lui qui était dans une classe à double niveau, la transition s'est trés bien faite. Il est resté dans la même classe, avec ses copains donc pas de soucis! Tout les cas sont différents mais ce qui compte c'est d'agir si il y a besoin d'agir. Si l'enfant est vraiment mal à l'école, si il s'ennuie... Sinon, qu'on les laisse être d'excellents élèves! Pour sa part, ma fille de GS sait lire et est trés fière d'avoir ce plus que les autres n'ont pas. Je ne la priverais de cette joie pour rien au monde
pseudoval Posté(e) 16 mai 2007 Posté(e) 16 mai 2007 Je suis de l'avis général, qu'on les laisse tranquile!Peut-être est il bien comme ça. Est-il bien dans sa classe, a-t'il des copains, est-il content d'aller à l'école? Ce sont les vraies questions à se poser. Une amie a sur conseils des instits, fait avancer une classe à son fils. Celui-ci savait lire en maternelle et n'a fait qu'un trimestre de CP pour finir l'année en CE1. Bilan: Beaucoup d'enfants mais aussi de parents stupides faisaient des remarques du genre "Il se prend pour un surdoué...Ce sont les parents qui le poussent...". Les gens le regardaient un peu comme une bête curieuse. L'enfant était bien dans son CP, toujours premier de la classe, et en CE1, ce n'était plus le cas. Du coup il s'est mis à stresser et s'est remis à faire pipi au lit. La maman s'en veut d'avoir écouté les instits, même si aujourd'hui ça va mieux. Pourquoi ne pourrait-on pas être le meilleur de sa classe, plutôt qu'un élève banal avec un an d'avance? Il faut aussi penser à l'avenir: Cela fait passer le bac un an plus tôt, et partir de la maison un an plus tôt...A méditer. Une autre amie a elle aussi un enfant qui a un an d'avance et pour lui qui était dans une classe à double niveau, la transition s'est trés bien faite. Il est resté dans la même classe, avec ses copains donc pas de soucis! Tout les cas sont différents mais ce qui compte c'est d'agir si il y a besoin d'agir. Si l'enfant est vraiment mal à l'école, si il s'ennuie... Sinon, qu'on les laisse être d'excellents élèves!Pour sa part, ma fille de GS sait lire et est trés fière d'avoir ce plus que les autres n'ont pas. Je ne la priverais de cette joie pour rien au monde Tout à fait d'accord....
myrtille3413 Posté(e) 17 mai 2007 Posté(e) 17 mai 2007 Je pense aussi qu'il faut laisser "faire" et voir ce que fait ton fils en classe! J'ai connu un petit "en avance, avec un énooorme QI", ses parents lui ont fait sauter 2 classes, ben je te dis pas le mal être de ce gamin, notamment à l'adolescence! c'est sur qu'il etait intelligent, il fait Polytechnique , mais j'aurais pas aimé vivre ce qu'il a vécu! PS : je savais lire en MS, je suis du tout début d'année, mais mes parents ont jamais voulu me faire sauter de classe....je ne suis pas plus intelligente que d'autres (confirmé par des résultats désastreux en maths tout au long de ma scolarité, mm au bac, c'etait en dessous de 5 °
namande Posté(e) 19 mai 2007 Posté(e) 19 mai 2007 Pour avoir visité une école Montessorri, je déconseille. Les enfants sont complètement libres et font vraiment CE QU'ILS VEULENT. Pas de cadre clair et défini, des jeux, des jeux et encore des jeux, et des apprentissages quand on en a envie. J'adhère pas DU TOUT. Revenir ensuite à un environnement scolaire classique sera bien difficile.
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