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Posté(e)

Vitrolles : une institutrice caillassée

ou encore un père qui vient d'être condamné à 2 mois de prison ferme pour avoir giflé l'institutrice de son enfant.

Est-ce plus médiatisé ou il y a de plus en plus d'actes de ce type ?

Posté(e)

N'étant pas spécialiste, je fais donc juste une supposition : cela s'inscrit probablement dans la hausse importante des violences aux personnes que le Ministère de l'Intérieur n'a pas réussi à maquiller sous des statistiques tronquées (on a juste constaté la diminution du nombre de plaintes bizzarement). A noter : la hausse de ce type de violences n'a pas attendu Sarkozy pour commencer.

Ici le compte-rendu d'une enquête intéressante, je cite le passage qui m'a un peu fait bondir. Il recèle une grande part de vérité si j'en crois mon expérience personnelle, mais je le trouve un peu culpabilisant pour les profs victimes de violences :

Les enseignants qui se disent victimes de violence sont significativement plus nombreux que les autres à déclarer que leur métier est mal considéré ; ils sont aussi plus nombreux à avoir une perception négative des élèves (élèves au comportement difficile avec un faible niveau scolaire et aux capacités limitées de progression).

L'enseignement est ce qu'ils disent préférer dans le métier alors même qu'ils jugent que le rôle de l’école est de socialiser les enfants.

Contradiction entre ce qu'ils valorisent dans le métier et ce qu’ils peuvent et doivent faire dans son exercice, contradiction également entre la forte valeur sociale qu’ils lui attribuent (l’utilité sociale est revendiquée deux fois plus que pour les maîtres non victimes) et le peu de reconnaissance qu’ils ressentent de la part du public.

Source

Posté(e)

Ils pensent à notre place ces gens-là ???

C'est du n'importe quoi ...

Posté(e)

Ont-ils déjà mis les pieds dans une classe ?

Posté(e)

Pour beaucoup, les profs sont des fainéants, avec plein de vacances, toujours en grève...ces clichés populaires répondent comme un écho à l'attitude de nos dirigeants envers l'Education Nationale.

Posté(e)

Mais avant les enseignants étaient quand même respectés ... maintenant on nous traite comme des moins que rien; un service comme un autre !!! :cry:

Posté(e)
Pour beaucoup, les profs sont des fainéants, avec plein de vacances, toujours en grève...ces clichés populaires répondent comme un écho à l'attitude de nos dirigeants envers l'Education Nationale.

Je ne suis pas encore dans la profession, je prépare le CRPE, mais je trouve ça vraiment horripilant d'entendre dire par beaucoup, pour résumer : " Ah ! l'EN, t'as trouvé le bon plan, 25h semaine, 4 mois de vacances !" Tout à fait !

Enfin, il n'en reste, que je trouve quand même, malgré ce qu'il peut se passer parfois, :ninja:

que c'est un vraiment beau métier

et que c'est LE métier que j'ai envie de faire !

Posté(e)

Eh bien oui ces gens-là ont déjà mis les pieds dans une classe ... mais le temps de l'enquête :D

Cela dit quand j'étais pionne ou T2 en EREA, j'observais que les profs les plus en difficulté étaient, allez, aux deux-tiers des gens fatigués par le métier, ou dont la vie personnelle minait le moral.

Et les ados ne sont pas tendres ...

J'ai un livre qui s'appelle "Maître et Parents", il date de 1909, et je vous jure que mis à part les côtés contextuels, c'est les mêmes problèmes qu'aujourd'hui, les mêmes plaintes des parents, les mêmes plaintes des enseignants, c'est hallucinant.

A l'époque les instits ne bénéficiaient apparemment pas de la considération universelle dont on nous parle souvent.

Par contre pour ce qui est des passages à l'acte, on dirait en effet que certaines personnes "se lâchent" ...

Posté(e)

:ninja: Les parents, les gens en général, sont devenus des "consommateurs d'école", ainsi que les entreprises, les hommes politiques et aussi les ELEVES !!!

Je suis "client", je consomme, parfois mal, et si je ne suis pas satisfait (le client est roi !) je râle, je casse, j'insulte, je dénigre, ... :cry:

:( Sauf que l'école ne peut pas tout résoudre :

- l'école a un rôle social, ou socialisant, c'est indéniable, mais ne peut à elle seule éradiquer tous les maux de la société.

- l'école a un rôle de formation "humaine"et de formation professionnelle, c'est évident, mais elle ne peut résoudre à elle seule les problèmes d'orientation, de débouchés professionnels, de besoins sur le terrain des entreprises !

- l'école ne peut restaurer à elle seule son autorité et le calme dont elle a besoin pour être efficace, si les médias et les politiques la présentent comme étant en faillite !

:blush: Bref cette violence physique inexcusable pourrait être à mon sens considérablement atténuée si une certaine violence verbale était éradiquée du discours des médias et des politiques .

Posté(e)

je suis entièrement d'accord avec vous! Le discours médiatique actuel des médias envers l'Education Nationale est un discours méfiant, polémique, accusateur, qui d'un certain côté entretient et même justifie la violence à l'égard des enseignants. Le pire, c'est qu'il est même relayé par nos propres ministres, qui passent le plus clair de leur temps à nous montrer du doigt en nous accusant de tous les mots : incompétents car les méthodes ne sont pas les bonnes, fainéants car nous sommes paraît-il toujours en grève (non rémunérées faut-il le rappeler) et vacances...et à côté de ça à chaque rentrée on a tous droits à la belle lettre mielleuse signée du ministre avec des "je vous remercie pour votre implication", "vous êtes la grandeur de la Nation", patati et patata...quel décalage entre les écrits et les actes !! :cry:

Non, tout ce qu'on demande, c'est juste un peu de respect et de confiance, qu'on nous laisse travailler en paix, en professionnels qui savent ce qu'ils font, et c'est tout...mais c'est déjà trop demander. :(

Posté(e)

Juste un mot pour rectifier Affable76, ce n'est pas une institutrice qui s'est faite giflée mais un maître (il est dans nom école).

J'ai appris aujourd'hui qu'il avait été menacé de mort (je ne sais pas sous quelle forme).

Je suis sur un poste fractionné et ces 2 derniers jours j'étais à l'autre école. J'en saurais plus à la rentrée.

Néanmoins je trouve intolérable qu'on puisse être frappé . Notre IEN a dit que cela faisait partie des risques du métier et bien je ne suis pas du tout d'accord.

Je ne suis pas rentrée dans l'éducation nationale pour me faire insulter et/ou frapper par des parents. :o

Posté(e)
Juste un mot pour rectifier Affable76, ce n'est pas une institutrice qui s'est faite giflée mais un maître (il est dans nom école).

J'ai appris aujourd'hui qu'il avait été menacé de mort (je ne sais pas sous quelle forme).

Je suis sur un poste fractionné et ces 2 derniers jours j'étais à l'autre école. J'en saurais plus à la rentrée.

Néanmoins je trouve intolérable qu'on puisse être frappé . Notre IEN a dit que cela faisait partie des risques du métier et bien je ne suis pas du tout d'accord.

Je ne suis pas rentrée dans l'éducation nationale pour me faire insulter et/ou frapper par des parents. :o

Effectivement ( sur I-Télé ils avaient parlé d'une institutrice ).

Prison ferme pour l'homme qui a giflé un instituteur

NOUVELOBS.COM | 06.04.2007 | 15:59

Le père de famille qui a giflé l'instituteur de son fils car il n'avait pas toléré une réflexion faite à son enfant écope d'une peine de deux mois de prison, plus lourde que celle requise.

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné à deux mois de prison ferme, jeudi, lors d'une audience de comparution immédiate, le père de famille qui avait, lundi, giflé l'instituteur de son fils, a-t-on appris vendredi 6 avril auprès du parquet. La peine est plus lourde que les réquisitions du procureur, qui avait demandé un mois ferme.

Selon Me Dominique Delthil, l'avocat de la partie civile, Etienne Helfrick, 45 ans, s'en est pris violemment à l'instituteur de l'école primaire de Blanquefort, près de Bordeaux, car il n'avait pas apprécié une remarque faite à son fils âgé de 12 ans à l'occasion d'une sortie scolaire.

500 euros de dommages-intérêts

Le père, actuellement sans emploi, devra par ailleurs verser 500 euros de dommages-intérêts à l'instituteur.

Spécialiste de ce type de dossier, l'avocat estime qu'"il y a une montée dans l'agressivité de certains parents" même si la plupart des faits concernent "des propos et assez peu de passages à l'acte".

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