Betba Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Pour "les cons qui ne se bougent pas les fesses", pense à inclure les ministres et leurs médias avant de critiquer un métier que tu ne connais pas. Il y a beaucoup de cons qui passent tout leur temps libre à préparer leur classe. C'est formidable, tous les profs sont au top, génial! Et au passage, je n'ai jamais critiqué "les profs" ou "les instits"... je fais plutôt partie de celles qui défendent le boulot mais bon, il semble que reconnaitre que oui, tout n'est pas parfait ne soit pas possible, dommage. Et ma mère te dira que c'est toi qui véhicule une image : se faire traiter de putes, ça arrivait aussi il y a 30 ans Maiden : mais non, c'est con comme livre puisque tous les profs sont formidables et débordants d'humanité (je note quand-même le titre )
maiden Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Maiden : mais non, c'est con comme livre puisque tous les profs sont formidables et débordants d'humanité (je note quand-même le titre ) Ben quoi, on peut être formidablement con, non ? Cela dit je ne suis pas d'accord quand tu critiques des profs, certes pas toujours parangons d'humanité, mais qui ne font que refuser de sacrifier leur confort, leur temps, leur santé mentale, voire leur argent, au comblement des défaillances et dérives de notre système éducatif. Tu vas peut-être me rétorquer qu'on dit que le système doit changer mais qu'on est rétifs aux changements ? La résistance au changement de notre profession est aussi dûe à la peur très réaliste que si on ouvre trop grand la porte, un tas de gens mal intentionnés malgré leur patte blanche vont s'engouffrer dans la brèche. A ce problème compliqué, on ne peut pas répondre par une critique simpliste basée sur des moutons noirs qui ont parfois des refus motivés (c'est la télé que je qualifie de simpliste hein )
Betba Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Maiden : tu m'as fait rire de bon matin (enfin de bon après midi). Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit non plus, hein, il ne s'agit pas d'accueillir toute la misère du monde dans vos classes : ce qui est amusant c'est que quand je discute avec mes nombreux amis enseignants (à des degrés divers), eux sont comme moi, ils ont croisés des cons pas formidables dans leur job et vous non... mais bon, tant mieux, moins il y en a et mieux c'est!
roubachoff Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Pour "les cons qui ne se bougent pas les fesses", pense à inclure les ministres et leurs médias avant de critiquer un métier que tu ne connais pas. Il y a beaucoup de cons qui passent tout leur temps libre à préparer leur classe. C'est formidable, tous les profs sont au top, génial! Et au passage, je n'ai jamais critiqué "les profs" ou "les instits"... je fais plutôt partie de celles qui défendent le boulot mais bon, il semble que reconnaitre que oui, tout n'est pas parfait ne soit pas possible, dommage. Et ma mère te dira que c'est toi qui véhicule une image : se faire traiter de putes, ça arrivait aussi il y a 30 ans Maiden : mais non, c'est con comme livre puisque tous les profs sont formidables et débordants d'humanité (je note quand-même le titre ) On est tous dans le cliché alors, mais je ne parle que de ce que je connais personnellement.
dhaiphi Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Pour certains, ne veulent pas : on a quand-même refusé un enfant de ma connaissance parce qu'il était épileptique et qu'il risquait de faire une crise en classe (OK c'est pas marrant mais merde, on en fait quoi du gosse qui a été jusqu'à 6 ans en garderie où il n'a jamais fait une seule crise soit dit en passant). Et bizarrement, à l'école élémentaire, no soucy... alors que le gosse n'avait pas changé, mais les enseignants, oui.Une instit dans l'école d'un enfant d'ami mettait une de ses élèves dans le couloir parce qu'elle était énurétique (et les parents ont quand-même réussi )à faire qu'elle ne soit plus devant une classe). Des instits super il y en a plein, et je le pense vraiment mais je pense aussi qu'il y en a autant de cons qui ne se bougent pas les fesses : on me dit souvent "c'est la loterie, on ne sait pas sur qui nos enfant vont tomber!", franchement, c'est grave! Ma mère a été instit des années 50 aux années 80 et elle accueillait des enfants handicapés, voire psychotique, des enfants qui ne parlaient pas français, pas propres etc... et - contrairement à ce qui est souvent dit - ça n'était pas plus facile : les AVS n'existaient pas, ni les ordis, ni internet etc... Ben quand je parle avec elle, elle a l'air de trouver que c'était une évidence, que ces enfants là avaient aussi besoin d'elle et de l'école et qu'elle ne voyait pas au nom de quoi elle les aurait refusé! J'imagine que ça n'était pas une sainte, et que donc il doit y avoir encore bcp de gens comme elle mais faut juste "tomber dessus" comme dirait mes copines. Ton discours m'insupporte et pourtant il m'en faut beaucoup. On ne doit pas vivre sur la même planète.
Nanou68 Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Pour en revenir à l'accueil des enfants handicapés : le problème avec l'EN est toujours le même, il n'y a pas de réelle réflexion en amont et maintenant que la loi est là tout le monde doit se débrouiller. Alors on essaye de se débrouiller : les parents pour que leurs enfants puissent aller dans une école, les enseignants pour accueillir ces enfants (différents), les AVS pour faire leur boulot à peut près correctement avec les moyens qu'ils ont (formation au bout de 6 mois d'exercice pour moi !). Après tout dépend du vécu, du caractère de chaque personne. J'avais envoyé mon CV pour un poste d'assistant d'éducation et quand j'ai été convoquée pour un poste d'AVS je me posais beaucoup de questions et surtout si j'étais capable de faire ce boulot.
ccarole Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 moi j'ai enregistré cette emission et je crois que je ne vais pas la regarder finalement.ça devient insupportable de se faire dénigrer alors que beaucoup de profs sont très motivés et ont envie d'accueillir tous les élèves (même si c'est difficile). sinon pour l'anecdote le lendemain de l'émission je vais chez 1 docteur (qui ne me reverra plus) et quand je lui dit que je veux faire prof il me dit: pour vous faire insulter et cracher dessus. c'est pas plutot pour les vacances, le salaire et la sécurité de l'emploi? <_< alors pour faire bouger la France je pense qu'il faudrait comprendre que notre société a changé et que l'école doit s'adapter avec l'aide de tous (et pas forcément en surchargeant les prgrammes pour faire croire qu'on peut apprendre plein de choses à nos élèves et que si on le fait pas on est nul)
Betba Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 [On ne doit pas vivre sur la même planète. Effectivement, dans la mienne, tout n'est pas parfait Y COMPRIS chez les profs. C'est marrant mais mon mec est intermittent et je peux te dire qu'on en entend et il ne se sent pas particulièrement visé quand on dit des trucs nazes sur les intermittents... de même que je ne me sens pas obligé de défendre TOUTES les mères de 3 enfants en disant qu'elles sont formidables : et même je veux bien croire que des intermittents qui profitent du système il y en a et que des mères de familles qui négligent leurs gosses ça existe aussi. Ca continuera à t'insupporter mais je suis en train de comprendre ce qu'on me raconte sur les profs (en général, surtout faisons un gros paquet avec tout le monde dedans y'a pas de raison) qui ne sont pas ouvert, pas à l'écoute etc... et je vais surtout arrêter de m'esclaver la tronche à défendre à chaque fois le truc vu que l'école ça ne me concerne pas après tout...
roubachoff Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 L'ouverture d'esprit et l'écoute, ça se mérite...mais c'est partout pareil lorsqu'on dit aux gens comment faire leur boulot et ce qui se passe sur leur lieu de travail ! On le sait et les avis "éclairés" parlent souvent sans rien connaître. Ce dénigrement est simplement devenu insupportable.
Mel(yMélo) Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 Pour certains, ne veulent pas : on a quand-même refusé un enfant de ma connaissance parce qu'il était épileptique et qu'il risquait de faire une crise en classe (OK c'est pas marrant mais merde, on en fait quoi du gosse qui a été jusqu'à 6 ans en garderie où il n'a jamais fait une seule crise soit dit en passant). Et bizarrement, à l'école élémentaire, no soucy... alors que le gosse n'avait pas changé, mais les enseignants, oui.Une instit dans l'école d'un enfant d'ami mettait une de ses élèves dans le couloir parce qu'elle était énurétique (et les parents ont quand-même réussi )à faire qu'elle ne soit plus devant une classe). Des instits super il y en a plein, et je le pense vraiment mais je pense aussi qu'il y en a autant de cons qui ne se bougent pas les fesses : on me dit souvent "c'est la loterie, on ne sait pas sur qui nos enfant vont tomber!", franchement, c'est grave! Ma mère a été instit des années 50 aux années 80 et elle accueillait des enfants handicapés, voire psychotique, des enfants qui ne parlaient pas français, pas propres etc... et - contrairement à ce qui est souvent dit - ça n'était pas plus facile : les AVS n'existaient pas, ni les ordis, ni internet etc... Ben quand je parle avec elle, elle a l'air de trouver que c'était une évidence, que ces enfants là avaient aussi besoin d'elle et de l'école et qu'elle ne voyait pas au nom de quoi elle les aurait refusé! J'imagine que ça n'était pas une sainte, et que donc il doit y avoir encore bcp de gens comme elle mais faut juste "tomber dessus" comme dirait mes copines. Ton discours m'insupporte et pourtant il m'en faut beaucoup. On ne doit pas vivre sur la même planète. dhaiphi, si tu voulais bien ne pas suivre l'agaçant exemple de maridenadia et développer un peu tes interventions !! Je suis peut-être d'accord avec toi, mais incapable de le savoir : je comprends rien à tes allégories. Sinon, je crois que en effet il y a des sacrés cons, de réels nuisibles dans l'EN; j'en ai pas encore rencontrés (ouf ! en 1 an et demi si je comlpte la Pe2!) mais je crois Betba, que le reflxes de protéger la profession pour se protéger ewst du au fait que "nous" / "on" / certain-e-s, ... ne seoitn pas surs du crédit qu'on apporte à leur travail, de la reconnaissance du boulot. Je fais le parallèle avec les syndicats. Face à des personnes anti-suyndicalistes de base, je défendrais bec et ongles même FO. Avec des syndiqué-e-s, je nuancerais en mettant laccent sur de gros dysfonctionnements, tu vois? Avec des gens dont je ne suis pas sûre qu'ils ne dénigrent pas MOI/ma profession (parce que la confusion n'est pas loin, souvent, pour moi en tous cas) je serais sans doute très réactives vis à vis de critiques qui, pourtant, peuvent être fondées. Tu vois? Je sais pas si je suis la seule à penser ça.
Xtophe Posté(e) 17 octobre 2007 Posté(e) 17 octobre 2007 N'oublions pas que l'école "normale" n'est pas forcément la solution pour TOUS les enfants handicapés. D'ailleurs, la mère d'une enfant trisomique, dans le reportage, le reconnaissait elle-même: les structures médico-éducatives type IME ou ITEP sont beaucoup plus adaptées pour les cas les plus "lourds", c'est à dire les enfants dont le handicap est au niveau du comportement, et la place d'enfants autistes ou trisomiques n'est pas, dans 100% des cas, dans le cursus ordinaire...J'ai vu récemment une CLIS dont tous les élèves réintégraient le cursus normal au bout de deux ou trois ans, résultat on se retrouvait avec des élèves de 12 ans qui étaient...au CE2, et ce n'est pas toujours évident. Le discours sur le handicap est très complexe, car le handicap moteur ou mental ne demande pas du tout le même type de prise en charge; de plus, décréter la scolarisation de tous les enfants concernés, sans exception, est hélas, également, une façon de faire des économies sur le dos de l'enseignement spécialisé... Beaucoup de gens ne se rendent pas toujours compte de ce qui est faisable dans l'Education Nationale, et ce qui ne l'est pas. Dans une classe de plus de 30 élèves, à moins d'avoir un AVS 100% du temps, il est très difficile de donner à un élève handicapé tout le temps et l'attention sont il a besoin. N'oublions pas aussi les cas les plus lourds, qui relèvent de la psychiatrie, et pour lesquels la scolarisation est très délicate, même avec la plus grande volonté. L'an dernier, dans une classe de MS-GS, j'ai eu un petit de 4 ans ultra-violent qui nous a bousillé la classe pendant plusieurs mois avant de partir en ITEP (il a fallu faire le foin auprès de l'IEN et remplir plusieurs déclarations d'accidents pour que les choses bougent): insultes, coups, cris à répétition, du matin au soir: la classe était totalement ingérable, et pourtant ce n'était pas faute d'essayer quelque chose... Tous les enfants ont droit à l'école, mais nous, enseignants, n'avons que deux bras !! Dans une classe de 25 élèves, comment peut-on consacrer plus de 1/25ème de son temps à chaque élève?
Betba Posté(e) 18 octobre 2007 Posté(e) 18 octobre 2007 mais je crois Betba, que le reflxes de protéger la profession pour se protéger ewst du au fait que "nous" / "on" / certain-e-s, ... ne seoitn pas surs du crédit qu'on apporte à leur travail, de la reconnaissance du boulot. Je comprends bien cette attitude en fait... c'est un réflexe naturel de défense lorsqu'on est sans cesse attaqué Mais aussi assez agaçant d'avoir l'impression de ne jamais pouvoir dire "ça ça ne va pas" sans être taxé d'anti-prof qui n'y connait rien. C'est même parfois blessant parce que vraiment ça n'est pas vrai. D'ailleurs, quand j'ai vu l'émission, je n'y ai pas vu de critique des profs parce que ça n'est pas mon optique: j'ai juste vu des trucs qui avait l'air pas mal, même si marginaux pour la plupart. Et surtout, j'ai vu des enfants qui avaient l'air bien ce qui est ma priorité en éducation... Le drame de votre job : les qq mauvais qu'on peut croiser dans une vie font bcp d'ombre aux nombreux qui bossent bien
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