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décharge totale pour les directeurs: pour ou contre?


Noann

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le contraire revient à se mettre de belles oeillères...

Il faut surtout dire que c'est beaucoup plus simple d'affirmer celà et de rechercher dans un statut l'affirmation d'un pouvoir (il y en a qui doivent avoir besoin de celà) que de réfléchir sur la possibilité d'une gestion coopérative ou collégiale pourtant nettement mieux adaptée à la structure de nos petites écoles.

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Le probleme dans vos propos sur la direction c'est que vous focalisez sur 'Le Directeur' et donc du temps qu'il aurait nécessairement besoin vu qu'il serait responsable de tout selon certains, alors que nos structures ont la chance d'être assez réduites majoritairement(3/4 moins de 6 classses) et permettrait un fonctionnement 'collégial' pour peu que que nos institutions ou représentantants en soient convaincus car celà ne s'improvise pas, il faut être formé et qu'il y ait des règles de fonctionnement. C'est l'exercice solitaire qui induit ces charge et forme de travail et qui conduira prochainement aux regroupements forcés 'pilotés' par des super-directeurs qui risquent bien de ne pas être des enseignants car là c'est un autre métier avec des compétences qui ne sont pas celles d'un enseignant !

Ce n'est pas parce qu'on est directeur que l'on fait un exercice solitaire de la direction, il ne faut pas tout confondre, la direction collégiale est un doux rêve, Ok moi je travaille avec mes collègues, on échange, je ne prends pas de décisions importantes sans leur avis ( petite structure dans mon cas, 3 classes) mais au bout du bout qui prendra la décision, qui endossera la responsabilité??? La collégialitté??? Et non, pour l'instant ce n'est pas reconnu et je doute que ça ne le soit avant un moment .....

Je dirai par ailleurs que tant que tout va bien, la collégialité c'est vraiment le top mais quand un GROS problème arrive, je vais être dure là mais bon c'est une réalité, les rats quittent le navire......

Et pourtant à aucun moment l'envie ne me vient d'AFFRIRMER mon pouvoir, je dois même dire que j'ai tendance à dire à l'une de mes collègues que je ne suis pas LA directrice.....Je n'ai pas besoin de cela, je me considère avant tout comme enseignante , c'est pour cela que j'ai passé le concours, ensuite les circonstance on fait que....

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le contraire revient à se mettre de belles oeillères...

Il faut surtout dire que c'est beaucoup plus simple d'affirmer celà et de rechercher dans un statut l'affirmation d'un pouvoir (il y en a qui doivent avoir besoin de celà) que de réfléchir sur la possibilité d'une gestion coopérative ou collégiale pourtant nettement mieux adaptée à la structure de nos petites écoles.

Démontre-le !

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Invité gabriella

Je n'ai pas encore le concours mais je me posais une question sur cette fonction de directeur qui serait totalement déchargé, cela veut dire qu'il n'a alors pas du tout de classe à lui? Du coup il n'a pas de préparation pour la classe à faire à la maison, ni de corrections?? C'est quand même pas très juste alors. Maintenant je sais que généralement les instits ne veulent jamais prendre la direction, d'autant plus que c'est pas cher payé.

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Je n'ai pas encore le concours mais je me posais une question sur cette fonction de directeur qui serait totalement déchargé, cela veut dire qu'il n'a alors pas du tout de classe à lui? Du coup il n'a pas de préparation pour la classe à faire à la maison, ni de corrections?? C'est quand même pas très juste alors. Maintenant je sais que généralement les instits ne veulent jamais prendre la direction, d'autant plus que c'est pas cher payé.

Et pour le moment penses-tu juste que nous, directeur, aillons notre prep de classe, nos corrections, plus les comptes rendus, les réunions le soir.... Je crois que ce n'est pas un problème de justice, juste un problème de gestion du temps, nous courrons après....

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Invité gabriella
Je n'ai pas encore le concours mais je me posais une question sur cette fonction de directeur qui serait totalement déchargé, cela veut dire qu'il n'a alors pas du tout de classe à lui? Du coup il n'a pas de préparation pour la classe à faire à la maison, ni de corrections?? C'est quand même pas très juste alors. Maintenant je sais que généralement les instits ne veulent jamais prendre la direction, d'autant plus que c'est pas cher payé.

Et pour le moment penses-tu juste que nous, directeur, aillons notre prep de classe, nos corrections, plus les comptes rendus, les réunions le soir.... Je crois que ce n'est pas un problème de justice, juste un problème de gestion du temps, nous courrons après....

Justement ma question ne se portait pas sur le maintenant de la situation des directeurs (car j'imagine que c'est dur entre la fonction et le poste d'instit) mais je parlais des directeurs qui seraient totalement déchargés. Ils n'auraient certes qu'une fonction administrative mais aucun cours, ni de prép à côtés à la maison. Certains pourraient vouloir ce genre de poste justement pour ça (même si j'entends bien qu'on devient pas instits pour ne faire que ces tâches administratives).

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Je n'ai pas encore le concours mais je me posais une question sur cette fonction de directeur qui serait totalement déchargé, cela veut dire qu'il n'a alors pas du tout de classe à lui? Du coup il n'a pas de préparation pour la classe à faire à la maison, ni de corrections?? C'est quand même pas très juste alors. Maintenant je sais que généralement les instits ne veulent jamais prendre la direction, d'autant plus que c'est pas cher payé.

Et pour le moment penses-tu juste que nous, directeur, aillons notre prep de classe, nos corrections, plus les comptes rendus, les réunions le soir.... Je crois que ce n'est pas un problème de justice, juste un problème de gestion du temps, nous courrons après....

Justement ma question ne se portait pas sur le maintenant de la situation des directeurs (car j'imagine que c'est dur entre la fonction et le poste d'instit) mais je parlais des directeurs qui seraient totalement déchargés. Ils n'auraient certes qu'une fonction administrative mais aucun cours, ni de prép à côtés à la maison. Certains pourraient vouloir ce genre de poste justement pour ça (même si j'entends bien qu'on devient pas instits pour ne faire que ces tâches administratives).

Pour moi ce ne sera plus le même travail....Plus les mêmes rapports enseignants-directeurs, enfin bref ce n'est pas mon choix, ni mon voeux...

Et pour dire le directeur n'aura plus de prep ni de cours à la maison, je ne suis pas certaine qu'il n'aura pas du travail à ramener à la maison, enfin tout dépend de la taille des structures....

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Directeur déchargé depuis septembre, à Paris en ZEP, je n'ai pas du tout l'impression de zoner...

Mes journées sont bien occupées :

être à l'écoute de mes collègues (tous T2 ou T3)

être à l'écoute des parents (essentiellement ceux qui maîtrisent mal le Français)

j'en passe, évidemment !

Ceci dit, j'ai aussi choisi ce poste pour ne plus avoir de classe. Est-ce honteux de le dire ? Au bout de 29 ans de classe, dont 19 de direction+ Classe, on peut saturer...

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Directeur déchargé depuis septembre, à Paris en ZEP, je n'ai pas du tout l'impression de zoner...

Mes journées sont bien occupées :

être à l'écoute de mes collègues (tous T2 ou T3)

être à l'écoute des parents (essentiellement ceux qui maîtrisent mal le Français)

j'en passe, évidemment !

Ceci dit, j'ai aussi choisi ce poste pour ne plus avoir de classe. Est-ce honteux de le dire ? Au bout de 29 ans de classe, dont 19 de direction+ Classe, on peut saturer...

Il n'y a aucune honte à avoir.

Finalement c'est changer de travail. Etre directeur à part entière dans une grosse structure revient à être un peu " proviseur dans un collège" . Le travail est différent car on n'a plus de classe , mais par contre beaucoup de gestion des relations avec les différents partenaires.

Je m'y vois bien dans quelles années ... quand, moi non plus, je ne supporterai plus les enfants ou que j'aurai 62 ans ... :noellaugh: ( vive la retraite de plus en plus lointaine ... )

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S@lut et bonne année à tous.

La question posée me semble totalement burlesque au regard de la diversité des écoles en France...

Comme il est difficile d'y répondre clairement (le dirlo d'une école à 2 classes en milieu rural n'a sans doute pas les mêmes attentes que celui d'une école ZEP de 15 classes ... Mais ils sont bien dirlos tous les deux), on extrapole.

Préalablement, il faudrait savoir ce qu'est un dirlo dans une école et, après avoir pris la mesure de ses missions, de ses responsabilités, lui attribuer les moyens nécessaires, notamment les décharges.

Et c’est bien sur la définition du dirlo que l’on divague.

Cela pourrait paraître étonnant dans une institution vieille de plus de 120 ans et pilier de la République… Ne pas savoir qui est le dirlo !

Je comprends assez bien le fait de ne pas vouloir « lâcher » sa classe. Là-dessus j’avais trouvé un bon texte qui explique les enjeux (c’est Suisse ou Belge ???)

La spécificité du métier de chef d’établissement, c’est de travailler sur le métier des enseignants et le métier des élèves, sur leurs conditions d’exercice, les crises, les difficultés, les enjeux, les ressources en termes de formation, de clarté des objectifs et des règles du jeu, de climat, d’environnement, d’espaces, de structuration du temps, de moyens matériels, de culture commune, de lieux et de méthodes de résolution de problèmes, de lieux et de temps d’échanges. Métier de relation et d’organisation, certes. Mais on aurait tort d’oublier qu’il a une substance : le travail des maîtres et des élèves, leurs relations. Il ne suffit pas d’aider les uns et les autres à vivre en bonne intelligence. Tous ont des tâches à accomplir et le rôle du directeur va au-delà du bon fonctionnement : il est garant aussi de l’efficacité et du renouveau de l’action pédagogique. C’est une compétence professionnelle d’une autre nature. Encore faut-il la revendiquer et donc être le premier à y croire…

Par contre, 2 attitudes me choquent :

>la première est celle qui consiste à considérer un dirlo déchargé comme un « zoneur », un « administratif » (là aussi il y a besoin de dire combien notre administratif est de proximité, de contact… rien à voir avec la paperasse), un « qu’en-a-marre-des-mouflets ».

La vitalité de ce forum et le succès d’autres sites de dirlos (qui m’éloigne d’ici) prouvent le contraire.

Je rappelle que lorsque la cour des comptes a épinglé l’EN pour ses enseignants déchargés, elle a exclu les dirlos de ses critiques.

Je constate aussi que les autres instits-sans-classe (CP, psyscos, référents, délégués syndicaux, chargés de missions diverses…Condamnés eux par le rapport) n’ont pas droit à ce genre de jugement de la part de la profession.

Il faut être fou pour revendiquer un poste de dirlo (même totalement déchargé) pour se « planquer ».

>la deuxième, celle qui consiste à ne considérer la reconnaissance du dirlo que comme la caporalisation de l’école, sa « collège-arisation ». STUPIDE !

Et que l’on ne vienne pas affirmer qu’aujourd’hui, puisque le directeur est un faisant fonction, c’est la collégialité la règle. C’est faux !

Si on veut que des équipes fonctionnent de manière collégiale, il faut lui en donner les moyens.

>Comment fonctionner en équipe sans autonomie ?

>Comment fonctionner en équipe avec un mouvement annuel, des temps partiels… (3 sur 6 chez moi !)

>Comment fonctionner en équipe sans que personne (élue ou nommée) ne l’incarne, ne la représente, ne la conduise…

Lui refuser ce pilotage c’est la nier.

Je crois que l’entretien de ce flou(même dans la définition du travail collégial), la volonté de blesser

un statut l'affirmation d'un pouvoir (il y en a qui doivent avoir besoin de celà)
et de ne vouloir débattre que dans l’extrême et la caricature, sont les armes de ceux qui veulent justement profiter du système au détriment des personnes…

:noelcool:

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et de ne vouloir débattre que dans l’extrême et la caricature, sont les armes de ceux qui veulent justement profiter du système au détriment des personnes…

Bien entendu, la revendication d’un statut de chef d’établissement dans la configuration actuelle des écoles françaises(3/4 des écoles de – de 6 classes) ne relève pas, elle, de la caricature et de la volonté de mettre un système en place au détriment des personnes….

Qu'y a-t-il donc de plus caricatural au regard des valeurs que nous prônons pour nos élèves et de la taille de nos écoles, d' envisager un fonctionnement guidé par la co-gestion(ou gestion collégiale) et donc la co-responsabilisation des acteurs dans tous les domaines que de militer pour une fonction individuelle statufiée qui pour n'avoir de sens(car à 3, 4ou 5 elle fait carrement sourire), entraînera nécessairement un regroupement des unités pour obtenir un ‘magma’ qui établiera là une vraie hiérarchie dans les rapports humains(et les décisions).

Non, le problème de la direction ne peut être réduit à la seule fonction du directeur et doit être résolu par une autre logique de gestion participative et il faut là effectivement donner les moyens pour qu’elle puisse se mettre en place : une certaine autonomie, un engagement dans le temps des acteurs, des moyens en temps, des modalités de fonctionnement légales aménagées( décisions, représentativité, financement …) et une vraie formation à ce fonctionnement en équipe car là on pourra parler d’équipe !

Mais il est tellement facile et réducteur de dire que çà n’intéresse pas les collègues(en oubliant que les nouveaux ont d'autres regards, d'autres formations, d'autres attentes) et que 'c'est pas possible, il faut 1 responsable légalement'. De même quels intérêts nos gouvernants auraient à induire une gestion collégiale ? Aucuns d'ailleurs, la réponse, les ‘magma’ EPEP 'pilotés' par des supra-guide(qui ne seront certainement pas des dirlos issus de l’enseignement pour ceux qui en rêveraient)et qui, comme les ministres, sera ‘évalué’ à l'aune des objectifs assignés.

De ces deux modes de fonctionnement Diego le moralisateur, lequel induit l’appropriation personnelle du système au détriment des personnes?

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Mais il est tellement facile et réducteur de dire que çà n’intéresse pas les collègues

Ce n'est ni facile, ni réducteur : il s'agit simplement d'un constat.

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