Louise Posté(e) 28 février 2008 Posté(e) 28 février 2008 Bon petites nouvelles de mon p'tit bout d'abord.Test QI, neurologique et évaluation psychologique terminés. Mon fils est EIP et en retard de langage dû à une surdité passagère non détectée (trompes d'Eustache bouchées). Bon ça on le savait déjà. Il n'y a rien du tout au niveau neurologique (vive les bigoudis ), ni psychotique. La TADA est définitivement exclue par cette équipe, ainsi qu'un trouble psychotique. Bref il est juste EIP et ils ont clairement dit qu'il y avait eu un faux-diagnostic d'établit . Tout le reste a été provoqué par le fait qu'il ai été mis en contact avec des enfants psychotiques etc... par mimétisme. Très bonne nouvelle alors Je ne me souviens plus : qui avait établi le premier diagnostic erroné ? ADD et EIP sont les abréviations de quoi au juste....? ADD = hyperactif EIP = enfant intellectuellement précoce (j'aime pas l'appellation ancienne de sur-doué, qui a la connotation de sur-, plus que les autres. Je préfère celle actuelle EIP qui dit bien que c'est une précocité intellectuelle, mais dans le corps et l'affectif d'un enfant de son âge) C'est les élèves qui m'ont poussé à me former moi-même. Tiens ma première année j'avais un psychotique et un dyslexique profond. Par là suite j'ai eu des dyslexiques, des dysorthographiques, des EIP et cette année j'ai même une élève en retard scolaire de 2ans. C'est grâce à eux que je m'y connais. Même si chacun est différent je reconnais les signes maintenant. Mais c'est uniquement de l'auto formation + l'expérience du terrain. C'est mon fils qui m'a aussi poussée à m'auto-former et je suis toujours très impliquée dans mon travail : comprendre comment un élève apprend, pourquoi il a des difficultés dans un domaine, etc. Mais tout de même j'estime que c'est aussi du domaine de la formation professionnelle, j'investis énormément d'argent et de temps pour me former. et je n'ai pas la science infuse, je doute énormément ... Lorsque je discute avec certains professionnels (RASED, psychomotricien, médecin, CMPP....) je suis Certains sont bourrés de préjugés, ils manque de connaissances, ne se tiennent pas au courant de ce qui pourtant les concerne au premier plan dans leur métier. Il y a 3 ans j'avais de gros soupçons de dyspraxie au sujet de jumeaux scolarisés dans ma classe. Ils étaient nés 2 mois avant terme, et ils multipliaient les difficultés à l'école : motricité fine défaillante, ils bavaient sur leur feuille, aucun graphisme, refus de toucher la peinture, la pâte à modeler, ............ Mais ils possédaient un langage très développé et beaucoup de vocabulaire. J'ai conseillé à la maman de faire un bilan chez le pédiatre. J'ai fait un compte-rendu des difficultés et des compétences des enfants pour le toubib. Le pédiatre n'a rien vu d'anormal et a dit à la maman que c'était elle qui ne faisait pas son boulot et que c'était pour ça que ses enfants ne savaient pas découper, coller des gommettes, pétrir de la pâte à modeler, ... Sur mes conseils elle a consulté un médecin spécialisé dans les troubles moteurs qui travaille dans un SESSAD. Il a fait passer une petite série de tests : suspicion de dyspraxie à l'âge de 4ans. Les enfants devaient faire une nouvelle évaluation tous les 6 mois avant confirmation du diagnostic car ils étaient très jeunes. En attendant, ils avaient besoin d'une prise en charge en psychomotricité et orthophonie. La maman a eu peur du diagnostic parce que cette C.... du rased lui a dit que c'était "très grave la dyspraxie" ! Du coup la maman a préféré aller au CMPP et ça fait 2 ans que les gamins sont suivis sans réélle évolution et surtout sans que les enseignantes ne sachent quoi mettre en place en classe pour aider ces enfants : le CMPP refuse de communiquer avec nous En fin de compte, la maman a repris un RDV avec le médecin qui avait fait un diagnostic de suspicion de dyspraxie et j'espère qu'une prise en charge adaptée sera mise en place et que l'on va pouvoir préparer leur entrée en CP.
esterella Posté(e) 28 février 2008 Posté(e) 28 février 2008 @ missscootch : voici les symptômes dyspraxiques et le lien du site que j'utilise comme référent : http://www.dyspraxie.info/ Qu'est ce qu'un enfant dyspraxique ? : *il est maladroit : tout ce qu'il touche: se renverse, se casse, tombe, se déchire, *il a besoin d'aide pour s'habiller, pour se laver, s'essuyer..., *il mange lentement « salement », il n'arrive pas à couper sa viande, ni à éplucher les fruits, *il a du mal à retrouver ses affaires, à ranger, à s'organiser, il oublie son cartable....., *il n'aime pas jouer aux légos, aux puzzles, au mécano et à tous les jeux de constructions, il a du mal à apprendre et à suivre les régles des jeux (il en invente d'autres...), *il a beaucoup de mal à écrire(dysgraphie) ses dessins sont pauvres, souvent qualifiés d'immatures; Il progresse avec le temps mais de façon insuffisante, et ne peut suivre « en écriture » à l'école, *il ne peut réaliser les figures attendues en fonction de son âge, *il préfère écrire en lettres bâtons (mais ne peut tracer les obliques), *il n'accéde que très difficilement à l'écriture cursive ou liée, *il est lent, malhabile, le résultat de son travail est peu lisible, grossier, sale, brouillon , chiffonné, *il ne peut se servir d'une régle, d'un compas, d'une gomme, d'une paire de ciseaux, *il est facilement distrait et a du mal à se concentrer en classe, il oublie les instructions et consignes, *il a du mal à envoyer et à attraper un ballon, il lui est difficile de pédaler, il préfère pousser avec les pieds, et ne peut faire de vélo sans stabilisateurs. *il a des problèmes de tonus musculaire,ex : il a du mal à fermer les portes... Un dys quel qu'il soit arrive toujours à trouver des stratégies pour contourner son problème. D'ailleurs ils sont souvent plus intelligents que les autres à cause des efforts qu'ils doivent fournir . @ odie : Il est EIP, le fait de se dévaloriser est un des signes des enfants précoces. Effectivement c'est un trouble anxieux (mon fils présente la même angoisse qui peut aller jusqu'à la panique). Ils sont perfectionnistes et le fait de pas arriver à faire quelque chose est insupportable, d'où l'angoisse. Ceci est plus fort suivant le décalage âge d'avance intellectuelle/ âge affectif réel (pour mon fils c'est 7ans intellectuel pour un enfant de 4ans, donc 3ans de décalage). Pour le reste je te conseille un neuropédiatre, seul lui sera capable de dire s'il y a ou non un déficit de l'attention. La pédopsy, qui a accepté de lancer un deuxième avis pour mon fils, m'a dit que seul un neuropédiatre avait le droit de déclarer un déficit de l'attention chez un enfant. Avec à l'appui un bilan neurologique (les fameuses bigoudis pour mon fils). Si c'est le cas on lui donnera un médicament (je me souviens plus du nom désolée, mais c'est pas la ritaline) qui doit rééquilibrer les fonctions neurologiques. Après si tu vois vraiment que ça ne marche pas à l'école tu peux toujours le scolariser à domicile. Pour l'AVS là c'est délicat. Il faut lui demander son avis c'est un précoce. Va-t-il accepter cette présence auprès de lui ? Ne va-t-il pas encore plus se dévaloriser : lui EIP a besoin de quelqu'un pour travailler ? Il faut vraiment en parler avec lui. Après je pense qu'il serait bon qu'il soit en contact avec des EIP autres, là l'image qu'il a c'est : les EIP en difficultés etc... peut-être parler avec des EIP qui ne sont pas dans ce centre lui ferait du bien. @ Louise : le CMPP Pour ton élève à trouble de l'attention même conseil qu'à Odie un neuropédiatre. Pour le petit dyspraxique tu peux la rassurer la pire dys est la dysorthographie (une dyslexie agarvée). Pour les aider une psychomotricienne et ça va s'améliorer. Surtout toujours croire au pouvoir d'adaptation des enfants, ne jamais douter, rester solide. On a confiance en eux ils prendront confiance en eux. Il faut du temps mais rien n'est insurmontable
Louise Posté(e) 1 mars 2008 Posté(e) 1 mars 2008 Pour la dyspraxie je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi : Pour le petit dyspraxique tu peux la rassurer la pire dys est la dysorthographie (une dyslexie agarvée). Pour les aider une psychomotricienne et ça va s'améliorer. C'est un trouble qui ne vient jamais seul, il est très souvent lié au TDAH et à des troubles d'apprentissage. Evidemment il y a plusieurs formes de dyspraxie plus ou moins handicapantes et le mieux est de s'en apercevoir le plus tôt possible pour leur apprendre à compenser plus rapidement. J'ai le témoignages d'adultes dyspraxiques et c'est une grande souffrance pour eux parce qu'ils ne comprenaient pas pourquoi ils n'arrivaient pas à automatiser les gestes de la vie quotidienne, ils n'ont pas pu passer leur permis de conduire, avoir la formation professionnelle adaptée, ... Du coup ils ont développé des troubles psy car ils se pensaient fous, fainéants, inadaptés, ... Mon fils a été diagnostiqué à 12 ans, il a 14 ans et c'est beaucoup trop tard, il est en échec scolaire, n'a aucune confiance en lui et a du mal à accepter ses difficultés même si le diagnostic l'a rassuré au début. Il a un grand sens de l'humour, un peu décalé, et ça lui permet de mettre de la distance. A son âge la rééducation n'est plus efficace. Il a eu une année de suivi SESSAD troubles moteurs mais l'équipe m'a bien avertie qu'à cet âge il n'y avait plus rien à faire en psychomotricité sauf pour les troubles de l'attention. C'est pour cela qu'aujourd'hui je me bats pour que les diagnostics ne soient plus aussi tardifs et qu'une prise en charge adaptée soit mise en place. Dans le 64 les dyspraxiques ne sont plus pris en charge par les sessad. Les parents doivent se débrouiller comme ils le peuvent dans le libéral : psychomotricité à 45 euros et ergothérapie au même tarif. Aucun des 2 n'est remboursé. Certains parents sont obligés de diminuer leur activité professionnelle, de faire 200 km par semaine pour amener leur enfant aux séances. Sans compter que du côté de l'éducation nationale, au collège, c'est un véritable parcours du combattant pour expliquer les difficultés de ces enfants. Rien que d'y penser, je suis : je suis en train de préparer la rentrée scolaire de septembre 2008 pour mon fils et je deviens en voyant tout ce que je dois mettre en place.
Louise Posté(e) 1 mars 2008 Posté(e) 1 mars 2008 Comment ton fils envisage l'aide de l'AVS ? Le mien ne l'a pas du tout acceptée, il voulait être comme les autres. Son AVS était très jeune et elle n'était absolument pas formée aux troubles de mon fils et le traitait de fainéant Bonjour,j'ai lu la disu (pas en entier, mais....pas le temps) et je suis inquiète pour mon loustic. il a de réelles difficultés de concentration en classe, disons qu'il est capable d'attention 1/2 h puis plouf, il se met à gigoter, n'est plus capable de produire de travail correct, etc. ça m'angoissse, l'histoire est trop longue pour résumer, il change de classe et entre dans une nouvelle dans qulques jours. il est eip, et j'ai un doute sur le trouble de l'attention, bien que sa pédopsy pense plutôt à un trouble "anxieux"......seulement en attendant, il prend du retard sur le csolaire, et comme il est extremement lucide sur lui il pense(pire est persuadé!!) qu'il ne réussira jamais à l'école.(il voit les camarades réusssirent sans problèmes là où il a tant de mal à rester concentrer!!) il en souffre énormémént, est stigmatisé.... pourtant l'école est super, à l'écoute, on le change de classe pour voir (il n'aimait pas son instit, et ça n'aidait pas, c'est un enfant qui fonctionne bcp à l'affectif....) une demande d'AVS est faite.....(je ne sais pas si c'est une bonne idée...) il est suivi par un centre pour enfants surdoués en difficulté, et par une orthophoniste depuis peu, qui lui attribue des difficultés "de type dyslexie" pas très graves.... mais le fond du problème lorsuqe je le voit à la maison , qui est capable d'être redoutablement efficace pdt 1/2 h puis plus rien comme si ça "brouillait", et que je le voix si malheureux, c'est n'y a t-il pas plutôt tout simplement un déficit d'atention "neuro"?n'est on pas en train de perdre du tps en trucs qui tournent autour du vrai souçis..... pas simple. pour l'avs, j'ai pur que ça le stigmatise e,ncore plus, là où il a envie d'être comme les autres? à l'école on me dit que ça va l'aider, qu'il a besoin qu'on soit(l'adulte) avec lui pour travailler.... je suis bien inquiète mais bon, avec le changement de mars, on va déjà voir si ça va mieux, ensuite....
parciparla Posté(e) 9 mars 2011 Posté(e) 9 mars 2011 Bonjour, je voulais porter à votre connaissance l'existence d'un album pour enfants paru aux éditions Arphilvolis qui explique ce qu'est la dyspraxie et qui peut peut-être vous intéresser ou vous aider! Il s'agit de Et encore à l'envers qui reprend le personnage du bon roi Dagobert qui met sa culotte à l'envers... et plein d'autres choses encore!! Si cela peut vous aider! Bon courage!
BIBILI Posté(e) 29 mars 2011 Posté(e) 29 mars 2011 (modifié) Bonjour, Je viens de lire votre message et le portrait de votre fils me rappelle celui du mien il y a encore quelques mois, jusqu'à ce que la Ritaline (10mg) rentre dans sa vie. Et sa maîtresse, au bout de 2 jours, n'en revenait pas : il était présent, parlait avec les autres. A la maison, pareil, il nous raconte désormais ses journées, ne joue plus avec ses mains ni avec sa tête, ses pensées. La neuro-psychologue de l'hôpital de Beaumont sur Oise n'était pas certaine que la Ritaline fonctionne car mon fils est un enfant à haut potentiel (2 sauts de classe) et donc se posait le problème de l'ennui. Bon, maintenant, il se rend compte qu'il s'ennuie mais amuse sa maîtresse qui a découvert depuis janvier un garçon très attachant.. Voilà, il y a de l'espoir car je voyais Mathys s'éloigner de toute réalité et que ç a nous faisait mal.Bon courage Bonjour, Modifié 29 mars 2011 par BIBILI
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