semiramis37 Posté(e) 9 mars 2008 Posté(e) 9 mars 2008 et si on a déjà un master, ils nous passeront direct en 2è année. Ca me semble un peu gros non.
oxali Posté(e) 11 mars 2008 Posté(e) 11 mars 2008 Bonjour à tous, Moi aussi je suis apeurée par tout ça . Je suis maman de deux enfants et j'ai donné ma démission (je travaillais dans l'informatique) pour me consacrer à ce que j'ai toujours voulu faire : l'enseignement. Seulement je n'ai qu'un BAC+4 et non un master. Est-ce que je vais me retrouver sur la touche et avoir quitté mon travail pour rien (et mettre ma petite famille en difficulté financière en plus!)? Je passe l'entrteien pour le pré-accord mardi prochain et je me suis inscrite au concours d'entrée en première année en cas d'obtention du pré-accord, et si je ne rentre pas en 1ere année, je me disais que je ferai des suppléances mais comment vais-je faire s'il faut un master ??? J'ai 35 ans et pas envie de repartir plusieurs années aux études... :sad:
natacha Posté(e) 11 mars 2008 Posté(e) 11 mars 2008 Voici quelques extraits du rapport qui concerne le concours: Ces constats sur le dispositif de recrutement et de formation actuel conduisent à examiner deux scénarios d’évolution, l’un proposant des changements modérés, l’autre une transformation radicale : • le premier scénario maintient le système des concours en le faisant évoluer : on réforme les concours, on joue sur l’articulation entre recrutement et formation, on déconcentre les concours, on renforce la formation professionnelle ; • le second abandonne le système actuel et distingue diplôme et recrutement : on adopte le modèle de la plupart des pays européens. Dans les deux scénarios, il faudra se soucier de diversifier et d’ouvrir les concours. Maintenir le système actuel des concours en le faisant évoluer Sans bouleverser le système actuel de formation et de recrutement, plusieurs améliorations sont concevables et ont été proposées. a) Réformer les concours Sans changer la place des concours, il pourrait ainsi être utile et opportun de : • simplifier les épreuves des concours du second degré ; • regrouper certains concours ; • développer la bivalence dans le second degré. Simplifier les épreuves des concours Les services se sont employés, depuis quelques années, à élaguer les maquettes des concours. Elles comportent aujourd’hui, pour la voie externe, de l’ordre de six à sept épreuves pour l’agrégation et de quatre à cinq épreuves pour un concours de type CAPES, et, pour la voie interne, de l’ordre de quatre épreuves à l’agrégation et de deux épreuves pour un concours de type CAPES. En principe, la simplification pourrait aller plus loin, notamment pour les agrégations, mais elle a sans doute atteint ses limites en termes d’acceptabilité et se heurte désormais à des situations acquises. Une épreuve de concours est la pointe de toute une construction institutionnelle comprenant une filière disciplinaire, des centres de formation et des formateurs spécialisés, une histoire et une culture propres de l’épreuve, un prolongement dans les programmes scolaires. Ainsi, trois des épreuves écrites de l’agrégation externe d’histoire portent par tirage au sort sur les quatre grandes périodes qui fondent les études universitaires d’histoire. De même, il a été longtemps difficile de ne pas ouvrir de concours dans certaines spécialités professionnelles, parce qu’il y avait des centres de formation au concours avec des équipements lourds et coûteux. Certaines épreuves de concours pourraient être remplacées par la reconnaissance des acquis des expériences professionnelles (RAEP), inspiré de la VAE, qui permettrait de faciliter les passages du privé au public. Ainsi, en lieu et place d’une reconnaissance formalisée par concours, serait mise en oeuvre une valorisation de l’expérience professionnelle (sous forme de grilles de lecture par exemple) : le ministère de l’Intérieur l’a fait pour un recrutement exceptionnel d’attachés. Cette démarche est possible pour uneévolution et une ouverture des concours internes. Mais la traduction n’en est pas simple, compte tenu d’une part de la masse des concours à retravailler, d’autre part de l’incertitude sur la pertinence de ce type d’outil pour le recrutement d’enseignant. En effet, si des outils du type VAE permettent de bien mesurer la maîtrise d’une pratique professionnelle, il n’est pas certain qu’ils puissent mesurer la capacité d’un candidat à transmettre un savoir. Changer de système en distinguant certification et recrutement Les scénarios envisagés jusqu’ici ont préservé la tradition française du recrutement par concours et de la formation professionnelle « consécutive » que le recrutement par concours implique, tout en faisant évoluer les modalités des concours et de la formation professionnelle. Mais beaucoup de pays comparables à la France, et la plupart des pays européens, ont adopté la formation « simultanée » : après une sélection, la formation disciplinaire et la formation professionnelle se déroulent parallèlement, dans le même temps ; la formation par l’université et le recrutement par l’employeur se distinguent nettement. Une fois munis de leur diplôme – du genre Master professionnalisé d’enseignement –, les candidats à un emploi enseignant sont alors recrutés par une autorité, le plus souvent locale, généralement après des entretiens ou des tests. Dans certains pays (Royaume-Uni, Belgique, Québec), à la suite de la délivrance du diplôme par les universités, les candidats à un emploi enseignant doivent encore obtenir une certification à enseigner (Brevet, Certificat d’aptitude). a) Le diplôme Si la France adoptait un tel scénario, les universités formeraient en cinq ans les futurs enseignants. Aux côtés des crédits disciplinaires, les IUFM, écoles internes après leur intégration aux universités, ou d’autres organismes dans les universités sans IUFM, délivreraient les crédits pédagogiques et didactiques (à partir de cours et de stages) nécessaires à l’obtention d’un Master d’enseignement. Ces Masters tiendraient compte des caractéristiques propres aux différents métiers de l’enseignement. Ainsi, la polyvalence du maître du premier degré demanderait l’acquisition de connaissances indispensables dans plusieurs disciplines, connaissances qui peuvent aujourd’hui faire défaut au terme d’une formation universitaire dans une seule discipline. Ces cursus nouveaux devraient prévoir une formation bi-disciplinaire à vocation d’enseignement pour ceux qui se destinent au second degré, quitte à ce qu’une majeure se dégage afin de renforcer l’enseignement d’une seule discipline au lycée. Dans le secteur de l’enseignement technologique et professionnel, les Masters d’enseignement devraient être l’occasion dedépasser cette distinction pour former des professeurs plus « polytechniques », capables d’enseigner dans les deux filières et pouvant passer de l’une à l’autre, après une formation d’adaptation à l’emploi. Plus généralement, ces Masters devront être conçus de façon à donner un spectre large d’options et de parcours qui seront être utiles à l’enseignant pour évoluer dans sa carrière. Une variante de ce scénario consisterait à concevoir des éléments de professionnalisation à l’enseignement en sus des Masters des diverses disciplines. L’avantage serait d’éviter de produire des diplômés d’un Master d’enseignement qui ne seraient pas recrutés comme enseignants ; l’inconvénient serait une formation professionnelle moindre à l’enseignement. La commission estime que : • le choix le plus tranché serait celui d’un Master professionnalisé permettant d’acquérir une pratique authentique du métier ; • un spectre large de « métiers de la formation » serait souhaitable ; • les relations avec les universités devraient être régulées par un cahier des charges précis sur les profils attendus ; • l’employeur devra aussi se préoccuper des flux d’étudiants admis en M1, puis en M2, pour que les viviers soient suffisants, mais non excessifs, dans certaines régions et / ou disciplines ; • les conditions dans lesquelles les IUFM seront intégrés aux universités représentent un élément déterminant – encore impossible à apprécier – pour la réussite d’un tel scénario. http://media.education.gouv.fr/file/Commis...02-08_23188.pdf Il faut savoir qu'une réforme ne se met pas en place en 1 an donc même si le scénario du master est voté ça prendra 3-4 ans avant de le mettre en place. Il ne faut pas anticiper rien n'est encore décidé. C'est un rapport en cours d'étude. A suivre!!!
Dominique Posté(e) 12 mars 2008 Posté(e) 12 mars 2008 Il ne faut pas anticiper rien n'est encore décidé. C'est un rapport en cours d'étude. Et les ministres peuvent décider de suivre ou pas les recommandations d'un rapport ...
oxali Posté(e) 12 mars 2008 Posté(e) 12 mars 2008 Merci à tous pour vos réponses. Je me dis qu'il ne faut pas baisser les bras et continuer d'avancer vers ce que je veux faire. On verra bien, si les portes se ferment de ce côté, je réfléchirai à autre chose... Gardons l'espoir et le moral! A chaque jour suffit sa peine (et c'est bien suffisant, non?)
del-25-08-11 Posté(e) 12 mars 2008 Auteur Posté(e) 12 mars 2008 Merci beaucoup!!! C'est rassurant toutes ces informations et beaucoup plus clair dans ma tête!
titoune054 Posté(e) 16 mars 2008 Posté(e) 16 mars 2008 En fait, une personne que je connais qui travaille à l'institu catholique m'a confirmé ceci. Et c'est pour 2009.De toutes les façons, avoir le CRPE en privé ne garantit pas un emploi. Il faut postuler par la suite. Ce n'est pas la fonction publique bonjour, que cela signifie-t-il : avoir le crpe en privé ne garantit pas un emploi??? Je croyais qu'en ayant ce concours on nous donnait un poste, titularisé et payé, je ne comprends pas. Ou alors, vaut-il mieux le passer dans le public ??? Si tu as ton accord diocésain avant de passer le concours bien sur que tu as un poste garanti! Comme dans le public, quand tu as ton concours, tu entres en deuxième année de CFP puis si tes stages sont bons (+ le stage filé cette année) tu es validé et tu participe au mouvement après les titulaire. mais OUI tu as un poste systématiquement à partir du moment ou ton année de PE2 est validée. Je suis désolée mais quand on est professeur des écoles en Privé on n'est pas fonctionnaire et on devient contractuel. La situation des contractuels n'est pas celles des fonctionnaires. Et en général, tu as un emploi mais tu n'es pas fonctionnaire. Il y a des cas de professeurs des écoles sans poste. De plus, même si on passe le même concours, il est plus donné dans le privé par rapport au public. Et les concours d'entrée au CFP (année de préparation) ne sont pas durs. J'ai des amies autour de moi qui ont loupé les tests d'entrée en IUFM et le CRPE public et qui ont été admises au CFP de Ste Geneviève. Il suffit de réviser les annales. Maintenant, j'ai entendu dire deux versions : 1 . le nombre d'élèves au CFP préparant le CRPE est quasi identique au nombre de places et donc il est donné systèmatiquement aux élèves en PE1 des CFP. La deuxième version : le nombre de places en CFP en PE2 a sensiblement diminué et le nombre d'élèves en année de préparation qui réussissent le concours est de 60 %. Alors je ne sais pas qui dit vrai. Y a t-il un mythe ?! Quand j'ai appelé l'éducation nationale pour avoir les statistiques, il n'en ont pas dans le privé et te disent que de toutes les façons les professeurs d'écoles en privé ne sont pas fonctionnaires, ont des salaires inférieurs car plus de cotisations, les retraites sont inférieures de 20 à 30 % et même les nouvelles mesures n'ont rien amélioré. Pour ce qui est du master, cela m'a été confirmé par une personne travaillant dans le service juridique de l'institut catholique et en collaboration avec les CFP. En 2009, il y aurait un master et probablement plus de concours. Alors je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que dis!! Le concours d'entrée au CFP n'est pas si simple que cela!! Loin de là! Je suis rentrée à l'IUFM sans problème mais j'ai mis deux ans à réussir à rentrer au CFP (et meme apres 3 ans de suppléances!!). Il y a beaucoup plus de choses demandées au concours pour le CFP! Il y a 3 phases: dossier (avec lettre de motivation), convocation aux écrits si dossier retenu, convocation à un oral devant jury si les écrits sont réussis. C'est effectivement pour cette raison qu'il y a un nombre de postes plus proche du nombre d'inscrit en PE1 (et encore a priori cette année 24 postes pour 32 inscrits) sans oublier que le concours est ouvert au candidats extérieurs. Je serai donc plus d'accord avec la version des 60%. En sortant de PE2 tu as un poste et tu est titularisé comme dans le public avec la même grille indicaire! (contrat d'association avec l'etat). Je vous invite donc à vous renseigner un peu plus au niveau des contrat que vous pouvez trouver sur des sites de syndicat comme le SPELC avant d'avancer des informations peu vérifiées. Pour ce qui est du MASTER je n'ai pas d'information donc je ne m'avancerai pas à faire de commentaires.
natacha Posté(e) 24 mars 2008 Posté(e) 24 mars 2008 " Les concours ne disparaîtront pas. Mais le président de la République a pris deux engagements : 1) que les professeurs soient recrutés au niveau du mastère ; 2) que le début de leur carrière soit revalorisé. Ces deux exigences conduiront à faire des propositions pour le recrutement à partir de 2009… Dès le budget 2009 on verra apparaître une revalorisation des débuts de carrière". A l'occasion d'un chat avec les lecteurs du Monde, Xavier Darcos a pris cet engagement.
anne44 Posté(e) 24 mars 2008 Posté(e) 24 mars 2008 Je lis depuis le début ce post et ce ne sont pour le moment qu'au conditionnel, mais cela m'inquiète car pour les mamans de 3 enfants , comment cela se passera-t-il? J'ai obtenu mon pré-accord à Nantes l'an dernier mais je dois encore passer des tests écrits pour rentrer en 1ère année, mais si je ne suis pas prise et qu'en 2009, le recrutement change... J'ai un bac+2, 3 enfants, aurai-je encore le droit de passer le concours? Darcos n'en parle pas... Bon courage à tous pour la fin!!
HOPE4ME Posté(e) 26 mars 2008 Posté(e) 26 mars 2008 Bonjour!. Voilà ce qu'on m'a dit: le nombre de personnes acceptées en 1ère année de CFP est le même nombre de profs que l'enseignement catholique aura besoin d'ici les 2 ans à venir! oui mais dans ce nombre, ils comptent les PE1bis ter... ceux qui n'ont pas eu le concours et qui font des suppléances. le nombre de personne acceptée ne correspond pas au nombre de personnes reçues au concours. Tu peux dire que dans le nombre de places pour le concours, il faut inclure les redoublants des années précédentes et les suppléants, les candidats libres : si c'est vrai, le taux de réussite n'est pas de 90 % mais sensiblement inférieur. Je ne comprends pas pourquoi le diocèse persiste et signe à te dire que si tu rentres en CFP, tu as le concours. En tout cas, c'est que m'a dit le diocèse du 77!
Nath79 Posté(e) 26 mars 2008 Posté(e) 26 mars 2008 Bonjour!. Voilà ce qu'on m'a dit: le nombre de personnes acceptées en 1ère année de CFP est le même nombre de profs que l'enseignement catholique aura besoin d'ici les 2 ans à venir! oui mais dans ce nombre, ils comptent les PE1bis ter... ceux qui n'ont pas eu le concours et qui font des suppléances. le nombre de personne acceptée ne correspond pas au nombre de personnes reçues au concours. Tu peux dire que dans le nombre de places pour le concours, il faut inclure les redoublants des années précédentes et les suppléants, les candidats libres : si c'est vrai, le taux de réussite n'est pas de 90 % mais sensiblement inférieur. Je ne comprends pas pourquoi le diocèse persiste et signe à te dire que si tu rentres en CFP, tu as le concours. En tout cas, c'est que m'a dit le diocèse du 77! Que tu rentres au CFP ou à l'IUFM , rien ne garantit ton admission au concours. C'est aussi ce qu'on m'avais dit en entrant à l'IUFM du 08 la première année et je n'avais même pas été admissible. Je l'ai été uniquement en temps que candidate libre par la suite.
HOPE4ME Posté(e) 30 mars 2008 Posté(e) 30 mars 2008 Bonjour!. Voilà ce qu'on m'a dit: le nombre de personnes acceptées en 1ère année de CFP est le même nombre de profs que l'enseignement catholique aura besoin d'ici les 2 ans à venir! oui mais dans ce nombre, ils comptent les PE1bis ter... ceux qui n'ont pas eu le concours et qui font des suppléances. le nombre de personne acceptée ne correspond pas au nombre de personnes reçues au concours. Tu peux dire que dans le nombre de places pour le concours, il faut inclure les redoublants des années précédentes et les suppléants, les candidats libres : si c'est vrai, le taux de réussite n'est pas de 90 % mais sensiblement inférieur. Je ne comprends pas pourquoi le diocèse persiste et signe à te dire que si tu rentres en CFP, tu as le concours. En tout cas, c'est que m'a dit le diocèse du 77! Que tu rentres au CFP ou à l'IUFM , rien ne garantit ton admission au concours. C'est aussi ce qu'on m'avais dit en entrant à l'IUFM du 08 la première année et je n'avais même pas été admissible. Je l'ai été uniquement en temps que candidate libre par la suite. Mais si tu n'as pas le concours, tu es obligé(e) de retourner en pe1 au CFP ? De plus, depuis quand les épreuves ne sont plus rédigées par les CFP ? Les 2 CFP que j'ai contactés en IDF m'ont dit que 90 % des PE1 étaient en 2ème année. Cela me semblait un peu bizarre. C'est quand même un concours.
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