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Relations parents-enseignants


doryane

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Charivari, je pense comprendre Occitane quant aux punitions... soit des parents agissent comme toi (le "top"), soit ils mettent notre "parole" en doute... quel crédibilité avons-nous alors aux yeux de l'enfant?

ouh là, mais je suis 100% d'accord qu'il faut faire confiance aux enseignants s'ils donnent une punition ! (par exemple)

Je citais cet exemple pour dire de ne pas s'adresser aux parents comme si, par défaut, ils étaient des parents pénibles. Nous ne sommes pas "tous" des parents pénibles.

Mais si, dès le premier contact, l'enseignant sous-entend que "les parents d'aujourd'hui sont trop comme ci", "les parents ne sont pas assez comme ça", en nous englobant dans ce "les parents", cela pervertit d'emblée la relation parents-enseignant. Dès le départ on se sent jugés. Et mal jugés, en plus. Nous, parents, sommes sur la défensive, vexés dès le départ de la relation, et c'est clairement une relation qui part mal.

Lilaille, heu :cry: bon courage. Tu es visiblement mal tombée... A ce point là, je crois (j'espère) que c'est rare mais quand c'est sur ton fiston que cela tombe, c'est dur... Et en effet, je suis d'accord qu'il y a un moment où on peut dire à son fils que la maitresse est "spéciale" :idontno:

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Hello,

Peut être que je lirai ce post de 13 pages, car mon mémoire de master 1 porte sur la relation parents enseignants (plus particulièrement en ZEP) :angel_not:

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Charivari, je suis aussi maman et je sais de quoi je parle ...

Le problème vient du fait que certains parents (qui ne viendront jamais te voir) remettent en cause notre façon de faire (pédagogie, discipline, ... façon de s habiller ) devant leurs enfants.

ex. : 1ère réunion APE de l école de mon fils. J y vais, suis nouvelle dans la région et personne ne sait que je suis instit (pas un secret). Une vingtaine de personnes (sur 80 familles), très conviviable. Mais INCROYABLE ce que j ai pu entendre sur les instits de cette école !!!! avec des enfants autour qui savent très bien écoutés dans ces moments là ...

Ma porte est toujours ouverte aux parents, mais il m arrive souvent de les recevoir sans les enfants, pour que l on puisse discuter entre adultes (très instructif, d ailleurs). Le plus souvent c est moi qui demande un rendez vous et après explication, tout va beaucoup mieux parce que nous avons le même objectif : faire progresser leur enfant.

Excusez moi d avoir été si longue, mais avoir vécu le lynchage injustifié (c était l instit de ma fille)d une collègue par des parents m a rendu très prudente

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Je suis d'accord avec le fait qu'il ne faut pas mettre tous les parents dans le même sac.

Malheureusement, ce sont souvent ceux qui posent problème qui deviennent envahissants et qu'on entend le plus.

C'est ce qui m'est arrivé lors de réunion de rentrée (je suis T1 en plus) : tous les parents étaient présents, ou presque, mais on n'a entendu que ceux qui avaient à critiquer ma pratique, qui m'ont "cassée" et ceci bien sûr devant les enfants, car certains parents avaient emmené leurs enfants avec eux.

Sur le coup, je l'ai bien sûr très mal vécu, me sentant jugée et dévalorisée, alors que 15 jours à peine s'étaient écoulés depuis la rentrée. Avec le recul, je me suis bien rendu compte que si je faisais le bilan, les critiques ne venaient que d'une ou deux mamans, mais on n'a entendu qu'elles. Personnellement, je n'ai jamais été félicitée par un parent pour mon travail. Je n'attends rien, je fais mon travail, peut être aussi que je ne mérite pas d'être félicitée, j'en sais rien. Tout ce que je constate, c'est que je ne marche sur les plate-bandes de personne, mais que certains parents empiètent bien sur les miennes.

Hier soir encore, un père est venu m'insulter dans ma classe, me menacer devant son fils, certains élèves, devant ma collègue, et devant l'ATSEM. Il se défoule régulièrement sur moi, car son fils est en grande difficulté (c'est même un euphémisme), il est dans le déni et cherche un responsable. Il me demande d'assumer la responsabilité de tout ce qui concerne son fils, mais je suis désolée, je ne suis pas celle qui l 'a mise au monde et qui doit l'éduquer. Et je ne suis pas payée pour être insultée.

Et qui plus est, on me demande ensuite encore de faire preuve d'éthique et d'oublier tout ça devant l'enfant. Et bien, je vais peut être en choquer certains mais il y a des jours où je n'ai plus envie, quand je vois cet enfant, je vois son père en train de me hurler dessus ; quand je prépare ma classe et que je dois prévoir une journée spéciale pour cet enfant, je n'ai plus le courage, j'en ai marre et j'ai juste envie de dire stop.

J'en ai ras le bol qu'on me demande de m'oublier pour prendre en considération la "souffrance" du père, de l'enfant etc...

Moi aussi je suis un être humain, pas un paillasson ni un déversoir des frustrations et amertumes de ces gens.

Avec cet enfant, je continue à accomplir la tâche qui m'est confiée, car je suis consciencieuse, mais ça n'a rien à voir avec l'énergie que j'y mettais au début de l'année, c'est une réalité.

Je veux bien coopérer, expliquer (je l'ai tellement fait), ré-expliquer, rendre compte, informer, mais j'estime que je n'ai pas à me justifier tant et plus concernant ma pratique. Exception faite bien sûr de ma hiérarchie, qui quant à elle considère que mon travail est satisfaisant, et je m'en contente.

Désolée pour ce laïus, je sais que je ne suis qu'un cas particulier, que toutes les situations sont différentes mais pour ma part, j'estime faire correctement mon travail, je me remets sans cesse en cause, j'essaie de m'améliorer. Donc je vis ces agressions répétées comme une véritable injustice.

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:cry: Je le vivrais pareil si j'étais à ta place. Se faire agresser par les parents, devant les élèves en plus ! Non, personne n'a envie de vivre cela :idontno: Bon courage. je te souhaite que cela s'arrange.
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:cry: Je le vivrais pareil si j'étais à ta place. Se faire agresser par les parents, devant les élèves en plus ! Non, personne n'a envie de vivre cela :idontno: Bon courage. je te souhaite que cela s'arrange.

Merci charivari... :wub:

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Il me demande d'assumer la responsabilité de tout ce qui concerne son fils, mais je suis désolée, je ne suis pas celle qui l 'a mise au monde et qui doit l'éduquer. Et je ne suis pas payée pour être insultée.

Tu lui a dit ça ou pas ? Je ne suis certes pas PE mais je pense que parfois il est bon de mettre les gens devants leurs responsabilités.

Franchement à ta place je pense que j'aurais dit "Ecoutez monsieur. Déjà d'une je suis un être humain donc veuillez utiliser un autre ton. Deuxièmement je ne suis en rien responsable des lacunes de votre fils, je lui prépare d'ailleurs chaque jour des cours adapté à ses besoins au détriment des autres élèves à qui, de fait, j'accorde moins de temps. Troisièmement, cet enfant a un père qui semble se soucier de son avenir, il vous convient donc de faire ce qu'il faut (je pense que tu as déjà du l'orienter vers des pros). Je ne vais pas déposer une main courante contre vous cette fois-ci pour les insultes proférées mais que cela ne se reproduise plus sinon je vais devoir réagir en conséquence. Au revoir monsieur."

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Je n'ai même pas eu le loisir de répondre à ce charmant monsieur qui est en fait juste venu se défouler puis m'a gratifié d'un plaisant "je ne reste pas ici, je n'ai pas à vous écouter" en guise de conclusion avant de repartir illico. Le tout a dû durer en tout et pour tout 5 minutes ! :smile:

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quand je prépare ma classe et que je dois prévoir une journée spéciale pour cet enfant, je n'ai plus le courage, j'en ai marre et j'ai juste envie de dire stop.

Tout à fait, tu peux même lui préciser que la porte est grande ouverte aussi bien pour lui que pour son nullos de fils... et bon vent !

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quand je prépare ma classe et que je dois prévoir une journée spéciale pour cet enfant, je n'ai plus le courage, j'en ai marre et j'ai juste envie de dire stop.

Tout à fait, tu peux même lui préciser que la porte est grande ouverte aussi bien pour lui que pour son nullos de fils... et bon vent !

:lol: je sais pas pourquoi, j'ai pas tenté le coup !!!

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Quand un parent déboule, agressif, je luis dis que je comprends la souffrance de son enfant, et qu'il me donne la date prévue du départ de l'enfant pour une autre école.

Pas de bol, il reste, les 9/10èmes du temps.:sad:

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C'est aussi une bonne réponse ça, malheureusement je manque encore de répartie, surtout quand je suis cueillie sur le vif...

C'est vrai que de dire "d'après ce que vous me dites, votre enfant doit vraiment souffrir avec moi, il est donc de votre devoir de le protéger en le retirant de ma classe", ça en jette ! :smile:

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