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Posté(e)
Je ne suis pas directrice, mais ayant travaillé dans le privé suffisamment longtemps je me permets de répondre malgré tout.

Je suis de l'avis de Sybilline. Si des parents trouvent l'occasion de s'organiser pour passer des vacances avec leurs enfants, je ne peux que m'en réjouir. Les enfants ont aussi besoin de passer du temps avec leurs parents, tout autant que d'instruction. Et quand on travaille dans le privé l'organisation de telles vacances est loin d'être aussi simple : il faut souvent partager avec les collègues.

Alors s'il faut fermer les yeux sur une journée, un après-midi, et même 10 jours, je ne vois pas où est le mal, surtout que les parents, dans les cas que tu nous présentes, ne cherchent pas à dissimuler la vérité.

Car à part un peu de notre amour propre (zut, on ne me considère pas comme indispensable) rien d'autre ne sera vraiment perdu.

Et que fais-tu du travail de l'enseignant ? Avec tes élèves, toi, tu arrives à travailler à la carte, en fonction des présences ou absences de chacun ? N'est-ce pas un manque de respect vis à vis du temps que nous passons à préparer ? Sans parler de ceux qui se croient à Flunch et qui viennent "réclamer", avant de partir, qu'on leur prépare le travail pour la durée de leur absence, comme si ça leur était dû.

On nous reproche continuellement nos vacances, alors trouver qu'il n'y en a pas encore assez pour certains, c'est quand même un peu fort ! A moins de travailler 80 heures par semaine avec 3 semaines de congés par an et zéro RTT, les parents qui bossent dans le privé ont quand même bien quelques moments pendant l'année pour pouvoir "profiter" de leurs enfants, ne serait-ce que l'été. Derrière la soi-disant "indisponibilité" des parents, il y a aussi souvent l'attrait des tarifs hors-saison (notamment aux sports d'hiver). Si on commence à tolérer ces pratiques, c'est la porte ouverte à tous les abus.

Chez nous, nous refusons de donner le travail de la classe ou les devoirs à partir du moment où il s'agit d'absence pour convenance personnelle...ben ouais: c'est pas un self, j'suis pas un laquais et faut assumer!

Posté(e)
Je ne suis pas directrice, mais ayant travaillé dans le privé suffisamment longtemps je me permets de répondre malgré tout.

Je suis de l'avis de Sybilline. Si des parents trouvent l'occasion de s'organiser pour passer des vacances avec leurs enfants, je ne peux que m'en réjouir. Les enfants ont aussi besoin de passer du temps avec leurs parents, tout autant que d'instruction. Et quand on travaille dans le privé l'organisation de telles vacances est loin d'être aussi simple : il faut souvent partager avec les collègues.

Alors s'il faut fermer les yeux sur une journée, un après-midi, et même 10 jours, je ne vois pas où est le mal, surtout que les parents, dans les cas que tu nous présentes, ne cherchent pas à dissimuler la vérité.

Car à part un peu de notre amour propre (zut, on ne me considère pas comme indispensable) rien d'autre ne sera vraiment perdu.

Et que fais-tu du travail de l'enseignant ? Avec tes élèves, toi, tu arrives à travailler à la carte, en fonction des présences ou absences de chacun ? N'est-ce pas un manque de respect vis à vis du temps que nous passons à préparer ? Sans parler de ceux qui se croient à Flunch et qui viennent "réclamer", avant de partir, qu'on leur prépare le travail pour la durée de leur absence, comme si ça leur était dû.

On nous reproche continuellement nos vacances, alors trouver qu'il n'y en a pas encore assez pour certains, c'est quand même un peu fort ! A moins de travailler 80 heures par semaine avec 3 semaines de congés par an et zéro RTT, les parents qui bossent dans le privé ont quand même bien quelques moments pendant l'année pour pouvoir "profiter" de leurs enfants, ne serait-ce que l'été. Derrière la soi-disant "indisponibilité" des parents, il y a aussi souvent l'attrait des tarifs hors-saison (notamment aux sports d'hiver). Si on commence à tolérer ces pratiques, c'est la porte ouverte à tous les abus.

Dans le privé aussi, on ne choisit pas toujours ses vacances (il me semble que 4 semaines peuvent être imposées, dans mon entreprise 2 seulement l'étaient; c'étaient les seuls congés que mon patron s'accordait pour lui-même et pour sa famille) : par conséquent, certains parents peuvent ne pas avoir leurs congés d'été en même temps, à partir du moment où les dates de fermeture sont différentes.

Certains parents travaillent le samedi et sont en congé le lundi. Certains travaillent le dimanche.

Certains font des postes. Certains finissent tard.

Certains font des déplacements.

Certains ont des horaires peu contraignants.

Certains... ne travaillent pas.

Certains... travaillent aussi chez eux, sans compter leurs heures, pour préparer leurs journées de travail.

Il existe toute sorte de cas de figure, alors pourquoi mettre tout le monde dans le même sac ?

Pour ce qui est de nos vacances, il vaut mieux se déculpabiliser. Je crie toujours sur tout les toits que je vais bientôt être en vacances, chic, ou que enfin je vais être en vacances, chouette, ou encore que, deux mois de vacances l'été, c'est vraiment trop bien. Parce que c'est vrai, HEUREUSEMENT qu'on les a ces vacances. Et pour ceux qui veulent râler, je les informe que le concours est ouvert à tous, il suffit de s'inscrire et d'avoir une licence.

Le temps que nous passons à préparer fait partie de notre travail, je ne vois pas pourquoi il devrait susciter un surcroît de respect de la part des parents. C'est comme si le postier venait à te reprocher d'avoir perdu du temps à t'apporter le courrier jusqu'à TA boîte aux lettres, alors que tu n'es même pas là pour le réceptionner.

Pour certains, les parents se sont toujours les méchants.

Pour d'autres, les enseignants se sont toujours les méchants.

Moi avant d'être enseignante, j'étais parent. Aujourd'hui je suis enseignante et je suis parent. Et je ne suis pas méchante.

Je file.

Posté(e)
Je ne suis pas directrice, mais ayant travaillé dans le privé suffisamment longtemps je me permets de répondre malgré tout.

Je suis de l'avis de Sybilline. Si des parents trouvent l'occasion de s'organiser pour passer des vacances avec leurs enfants, je ne peux que m'en réjouir. Les enfants ont aussi besoin de passer du temps avec leurs parents, tout autant que d'instruction. Et quand on travaille dans le privé l'organisation de telles vacances est loin d'être aussi simple : il faut souvent partager avec les collègues.

Alors s'il faut fermer les yeux sur une journée, un après-midi, et même 10 jours, je ne vois pas où est le mal, surtout que les parents, dans les cas que tu nous présentes, ne cherchent pas à dissimuler la vérité.

Car à part un peu de notre amour propre (zut, on ne me considère pas comme indispensable) rien d'autre ne sera vraiment perdu.

Et que fais-tu du travail de l'enseignant ? Avec tes élèves, toi, tu arrives à travailler à la carte, en fonction des présences ou absences de chacun ? N'est-ce pas un manque de respect vis à vis du temps que nous passons à préparer ? Sans parler de ceux qui se croient à Flunch et qui viennent "réclamer", avant de partir, qu'on leur prépare le travail pour la durée de leur absence, comme si ça leur était dû.

On nous reproche continuellement nos vacances, alors trouver qu'il n'y en a pas encore assez pour certains, c'est quand même un peu fort ! A moins de travailler 80 heures par semaine avec 3 semaines de congés par an et zéro RTT, les parents qui bossent dans le privé ont quand même bien quelques moments pendant l'année pour pouvoir "profiter" de leurs enfants, ne serait-ce que l'été. Derrière la soi-disant "indisponibilité" des parents, il y a aussi souvent l'attrait des tarifs hors-saison (notamment aux sports d'hiver). Si on commence à tolérer ces pratiques, c'est la porte ouverte à tous les abus.

Dans le privé aussi, on ne choisit pas toujours ses vacances (il me semble que 4 semaines peuvent être imposées, dans mon entreprise 2 seulement l'étaient; c'étaient les seuls congés que mon patron s'accordait pour lui-même et pour sa famille) : par conséquent, certains parents peuvent ne pas avoir leurs congés d'été en même temps, à partir du moment où les dates de fermeture sont différentes.

Certains parents travaillent le samedi et sont en congé le lundi. Certains travaillent le dimanche.

Certains font des postes. Certains finissent tard.

Certains font des déplacements.

Certains ont des horaires peu contraignants.

Certains... ne travaillent pas.

Certains... travaillent aussi chez eux, sans compter leurs heures, pour préparer leurs journées de travail.

Il existe toute sorte de cas de figure, alors pourquoi mettre tout le monde dans le même sac ?

Pour ce qui est de nos vacances, il vaut mieux se déculpabiliser. Je crie toujours sur tout les toits que je vais bientôt être en vacances, chic, ou que enfin je vais être en vacances, chouette, ou encore que, deux mois de vacances l'été, c'est vraiment trop bien. Parce que c'est vrai, HEUREUSEMENT qu'on les a ces vacances. Et pour ceux qui veulent râler, je les informe que le concours est ouvert à tous, il suffit de s'inscrire et d'avoir une licence.

Le temps que nous passons à préparer fait partie de notre travail, je ne vois pas pourquoi il devrait susciter un surcroît de respect de la part des parents. C'est comme si le postier venait à te reprocher d'avoir perdu du temps à t'apporter le courrier jusqu'à TA boîte aux lettres, alors que tu n'es même pas là pour le réceptionner.

Pour certains, les parents se sont toujours les méchants.

Pour d'autres, les enseignants se sont toujours les méchants.

Moi avant d'être enseignante, j'étais parent. Aujourd'hui je suis enseignante et je suis parent. Et je ne suis pas méchante.

Je file.

On nous rabâche depuis des années la litanie "droits et devoirs"... Dans cette affaire d'absentéisme, il me semble que certains parents outrepasse leurs droits et vont à l'encontre de l'obligation "scolaire" (on peut toujours ergoter sur les termes instruction et écoles)... Quant aux moyens de ladite obligation et donc des "devoirs", il n'y en a plus aucun puisque le "sucrage" des allocs n'est plus à l'ordre du jour... Tant qu'on y est, si l'on accepte un forfait de 10 jours d'absence "supplémentaires" de 10 jours, on peut proposer la suppression du vendredi après-midi... le travail le dimanche dans les écoles, de faire deux équipes (du matin et d'après-midi) chaque jour de la semaine pour mieux rentabiliser les locaux et imposer nos dates personnelles de vacances, pour éviter de payer des voyages "plein pot" en période scolaire... Où est le temps où l'Ecole était une véritable institution ?

A+

JBB

Posté(e)
Et pour ceux qui veulent râler, je les informe que le concours est ouvert à tous, il suffit de s'inscrire et d'avoir une licence.

Plus maintenant...

Posté(e)
Je suis confronté dorénavant à des départs anticipés en vacances le vendredi ; logique puisque les parents qui avaient du mal à mettre leur enfant le samedi à l'école s'en vont dorénavant le vendredi. Mieux encore j'ai une demande de retour de vacances de la Toussaint le jeudi 13 novembre alors que nous reprenons le 6 Novembre mais bon il y a le 11 Novembre alors pourquoi pas tenter de faire le grand pont.

J'ai donc refusé les demandes de départs anticipés en motivant mon refus par la règlementation en vigueur ! Ce qui ne les empêchera pas de partir. J'ai pris une volée de bois de verts de la part des parents concernés qui ne comprennent pas que le règlement s'applique à tous et qui voudrait bien quelques passe-droits.

Mais accorder des passe-droits à certains c'est mettre le pied dans un engrenage qui sera difficile d'arrêter.

Il faut dire que je reprends l'école cette année et je passe après quelques années de laisser-aller.

Par ailleurs on me reprocherait de les avoir accorder à l'un et pas à l'autre. Le règlement départemental des écoles est ambigüe à ce sujet : il prévoit que le Directeur peut accorder des dérogations pour des motifs exceptionnels sans préciser ce que peuvent être les motifs exceptionnels.

Comment gérez-vous ce genre de problème ?

A bientôt

Jean-Marc

Moi c'est simple : ils sont en vacances, qu'ils en profitent... mais ma classe avance et ils récupèrent tout en rentrant, tout en suivant les enseignements en cours. Les parents prennent des libertés (surtout en regard des économies faites lors des départ hors périodes scolaires), ils en assument les conséquences. Ils veulent le travail qui sera fait? Ils ne sont pas enseignants. Et s'ils veulent donner l'instruction à leurs enfants (ce qui est leur droit le plus strict), qu'ils le fassent... mais pas avec mon travail. De plus, l'inscription à l'école les oblige à assurer la fréquentation de l'institution. Ecole ne veut pas dire garderie. Des absences sans motifs ou sans motifs valables exigent de notre part un signalement... que je n'ai jamais eu à faire mais que je ferai s'il le faut.

Bien sûr, il reste les absences exceptionnelles et motivées par des raisons sérieuses et là j'agis différement.

Posté(e)
Ils sont bien élevés, chez vous. Ils demandent l'autorisation ?

Nous, ils nous informent : "Demain, Fiston ne sera pas là. Au revoir et bonnes vacances."

Voilà, pareil. :smile:

Posté(e)
Ils sont bien élevés, chez vous. Ils demandent l'autorisation ?

Nous, ils nous informent : "Demain, Fiston ne sera pas là. Au revoir et bonnes vacances;"

Chez nous, ils ne nous informent même pas. On le voit le jour même :lol:

Posté(e)

Vous n'avez pas à autoriser ou non les départs en vacances anticipés. Les parents prennent leurs responsabilités et vous prenez les vôtres en signalant ces absences injustifiées auprès de votre IEN.

Posté(e)
Vous n'avez pas à autoriser ou non les départs en vacances anticipés. Les parents prennent leurs responsabilités et vous prenez les vôtres en signalant ces absences injustifiées auprès de votre IEN.

Le problème c'est que si les parents t'informent, les absences ne sont plus injustifiées .......

Posté(e)
On nous rabâche depuis des années la litanie "droits et devoirs"... Dans cette affaire d'absentéisme, il me semble que certains parents outrepasse leurs droits et vont à l'encontre de l'obligation "scolaire" (on peut toujours ergoter sur les termes instruction et écoles)... Quant aux moyens de ladite obligation et donc des "devoirs", il n'y en a plus aucun puisque le "sucrage" des allocs n'est plus à l'ordre du jour... Tant qu'on y est, si l'on accepte un forfait de 10 jours d'absence "supplémentaires" de 10 jours, on peut proposer la suppression du vendredi après-midi... le travail le dimanche dans les écoles, de faire deux équipes (du matin et d'après-midi) chaque jour de la semaine pour mieux rentabiliser les locaux et imposer nos dates personnelles de vacances, pour éviter de payer des voyages "plein pot" en période scolaire... Où est le temps où l'Ecole était une véritable institution ?

A+

JBB

Sauf erreur de ma part, dans le message qui a motivé ma réponse, on parle bien du "devoir" dont ce sont acquittés des parents lorsqu'ils ont demandé une autorisation d'absence et qu'on a utilisé le "droit" de la leur refuser, sans discussion possible. Et j'avoue que l'absence de discussion possible me fait penser que là aussi, on outrepasse ses droits.

Je suis peut être à côté de la plaque, car je ne vis peut être pas les mêmes choses que vous.

Dans l'école dans laquelle j'évolue, les parents qui respectent le plus le devoir d'obligation scolaire sont ceux qui ont très souvent oublié celui d'éduquer leurs enfants. Car pour eux, emmener leur enfant tous les jours à l'école, ce n'est pas un devoir, c'est un droit et ils comptent bien l'utiliser jusqu'à la dernière miette. Quand c'est les vacances, ils utiliseront leur droit d'inscrire leur enfant à la crèche, avec pour seule obligation d'arriver parmi les premiers. Ce sont des familles où souvent aucun des deux parents ne travaille.

Les parents qui viennent solliciter une demande d'absence pour leurs enfants (qui, selon vous, outrepassent leurs droits) pour des raisons de départ anticipé en vacances, sont justement ceux qui ne négligent pas l'éducation de leurs enfants. On peux les laisser partir sans inquiétude. Curieusement ce sont des familles où les deux parents travaillent.

J'ai par conséquent un peu de mal à concevoir que l'on refuse une autorisation d'absence à des parents qui n'ont pas oublié leur devoir d'en faire la demande.

Posté(e)
On nous rabâche depuis des années la litanie "droits et devoirs"... Dans cette affaire d'absentéisme, il me semble que certains parents outrepasse leurs droits et vont à l'encontre de l'obligation "scolaire" (on peut toujours ergoter sur les termes instruction et écoles)... Quant aux moyens de ladite obligation et donc des "devoirs", il n'y en a plus aucun puisque le "sucrage" des allocs n'est plus à l'ordre du jour... Tant qu'on y est, si l'on accepte un forfait de 10 jours d'absence "supplémentaires" de 10 jours, on peut proposer la suppression du vendredi après-midi... le travail le dimanche dans les écoles, de faire deux équipes (du matin et d'après-midi) chaque jour de la semaine pour mieux rentabiliser les locaux et imposer nos dates personnelles de vacances, pour éviter de payer des voyages "plein pot" en période scolaire... Où est le temps où l'Ecole était une véritable institution ?

A+

JBB

Sauf erreur de ma part, dans le message qui a motivé ma réponse, on parle bien du "devoir" dont ce sont acquittés des parents lorsqu'ils ont demandé une autorisation d'absence et qu'on a utilisé le "droit" de la leur refuser, sans discussion possible. Et j'avoue que l'absence de discussion possible me fait penser que là aussi, on outrepasse ses droits.

Je suis peut être à côté de la plaque, car je ne vis peut être pas les mêmes choses que vous.

Dans l'école dans laquelle j'évolue, les parents qui respectent le plus le devoir d'obligation scolaire sont ceux qui ont très souvent oublié celui d'éduquer leurs enfants. Car pour eux, emmener leur enfant tous les jours à l'école, ce n'est pas un devoir, c'est un droit et ils comptent bien l'utiliser jusqu'à la dernière miette. Quand c'est les vacances, ils utiliseront leur droit d'inscrire leur enfant à la crèche, avec pour seule obligation d'arriver parmi les premiers. Ce sont des familles où souvent aucun des deux parents ne travaille.

Les parents qui viennent solliciter une demande d'absence pour leurs enfants (qui, selon vous, outrepassent leurs droits) pour des raisons de départ anticipé en vacances, sont justement ceux qui ne négligent pas l'éducation de leurs enfants. On peux les laisser partir sans inquiétude. Curieusement ce sont des familles où les deux parents travaillent.

J'ai par conséquent un peu de mal à concevoir que l'on refuse une autorisation d'absence à des parents qui n'ont pas oublié leur devoir d'en faire la demande.

Il n'est pas en notre pouvoir de donner cette "autorisation".La donner serait même nous mettre en danger vis à vis de notre IA car cela ne relève pas de notre compétence. Personnellement, on m'informe, je marque vu, je note les absences dans le cahier et ils rattrapent d'eux même en rentant.

Posté(e)

Petit élément de réponse : il y a deux ans, à forces de petits week-end prolongés, de départs anticipés (oh, juste deux jours hein) et les inévitables maladies, je n'ai eu l'effectif complet de ma classe pendant la dernière période que 6 jours en tout et pour tout. C'est un peu problématique, non ?

Bien sûr, il s'agissait à chaque fois de cas "exceptionnels", hein, concernant des enfants qui fréquentaient régulièrement l'école. J'ai seulement fait remaqreur aux parents que mes élèves constituaient 25 cas exceptionnels. Et que l'accumulation d'absences exceptionnelles réparties sur chacun d'eux finissait par pénaliser la classe entière.

Alors, pour ma part, en cas de 'absence pour cause de vacances, je les renvoie vers l'IEN qui refuse systématiquement. Bien sûr, les parents font ensuite ce qu'ils veulent mais ils prennent leurs responsabilités et on garde trace de ces absences. Cela permet quelquefois de remettre à leur place certains consommateurs d'école qui viennent te donner des leçons de civisme.

Autre anecdote : dans un village voisin, c'est encore pire. Certes, il s'agit d'une station de ski avec de nombreux parents travaillant dans le tourisme. Mais l'école a doptée le principe de la semaine de vacances saisonnières, en mai. Et ben non, ça ne va pas... c'est trop tôt, ou trop tard, la mer est froide. L'an passé l'IEN a assisté à tous les Conseils d'école pour essayer de rétablir un peu d'ordre. Les parents l'ont envoyé sur les roses dans les grandes largeurs. Par contre, il s'en sont un tantinet mordu les doigts lors de la décision de fermeture d'une classe. Ils ont tenté de protesté mais l'IA leur a ressorti les registres de présences en leur disant que, visiblement, ils n'accordaient pas une très grande importance à l'école et qu'ils ne serainet donc pas trop gênés par la disparition d'une classe.

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