JulieMarmotte Posté(e) 24 mars 2009 Posté(e) 24 mars 2009 Pour avoir un enfant de ce genre, je conseille quand mm de les "obliger " à travailler un minimum, faire des exercices supplémentaires de recherches, de logiques pour avoir un minimum le sens du travail et de l'effort...Le mien a aussi passer beaucoup de temps à rêver, à apprendre les cartes de géographie accrocher aux murs pour s'occuper, à dessiner en fond de classe...Il est en deuxième année de DIUT, il n'a toujours pas compris qu'il faut travailler, tout lui réussit sans rien faire... Ok c'est super sympa pendant la scolarité, bac avec mention sans avoir mis le nez dans les bouquins, pour l'instant il a ses trois semestres de DIUT sans avoir bosser mais qu'est-ce que ça va donner dans le monde du travail un jeune homme comme ça???? J'ai eu un parcours semblable. Mon principal problème a été d'avoir l'impression d'être en position d'imposture : je réussissais très bien en en faisant le minimum (et je ressentais ça comme une incroyable injustice quand je voyais mes camarades s'échiner pour un résultat médiocre). Mais quand il a fallu en mettre un coup pour réussir mon concours, et ensuite dans le monde du travail, j'étais présente au poste. Je suis devenue une très grosse bosseuse. Idem pour mon homme, qui s'est mis à bosser en prépa, puis a arrêté en école d'ing' et est un gros bosseur dans le monde du travail. Pour en revenir à ma puce, je sais bien que sa situation n'est pas idéale. Mais elle n'est pas non plus intenable. Cela dit, pour elle, la notion d'effort s'applique quand il faut faire sans cesse le même type d'exercices. Elle prend beaucoup sur elle pour ça. Maintenant, la difficulté, à l'école, lui est inconnue. C'est pour cela aussi qu'elle fait des activités extrasco où elle est moins à l'aise et où, en tout état de cause, elle n'est pas la meilleure (judo, dessin ...).
Betba Posté(e) 24 mars 2009 Posté(e) 24 mars 2009 J'ai eu un parcours semblable. Mon principal problème a été d'avoir l'impression d'être en position d'imposture : je réussissais très bien en en faisant le minimum (et je ressentais ça comme une incroyable injustice quand je voyais mes camarades s'échiner pour un résultat médiocre). Mais quand il a fallu en mettre un coup pour réussir mon concours, et ensuite dans le monde du travail, j'étais présente au poste. Je suis devenue une très grosse bosseuse. Idem pour mon homme, qui s'est mis à bosser en prépa, puis a arrêté en école d'ing' et est un gros bosseur dans le monde du travail. Pour en revenir à ma puce, je sais bien que sa situation n'est pas idéale. Mais elle n'est pas non plus intenable. Cela dit, pour elle, la notion d'effort s'applique quand il faut faire sans cesse le même type d'exercices. Elle prend beaucoup sur elle pour ça. Maintenant, la difficulté, à l'école, lui est inconnue. C'est pour cela aussi qu'elle fait des activités extrasco où elle est moins à l'aise et où, en tout état de cause, elle n'est pas la meilleure (judo, dessin ...). Pour les jeunes (enfants - ados) ce qui me parait compliqué à gérer n'est pas l'avance ou la trés grande facilité intellectuelle (ça c'est quand-même plutôt un avantage même si on s'emmerde un peu de temps en temps) c'est plus le fait d'être capable ou non de s'intégrer dans le système scolaire. Mon fils n'a jamais été scolarisé et si je devais le mettre à l'école, je serais bien embêtée : il est trés rebelle à l'autorité et déteste "le groupe" (il est parfaitement capable de respecter des règles, mais il faut qu'il les comprenne et qu'il les trouve justes ). Il refuse les tentatives de normalisation et de formatage d'où qu'elles viennent et il est hors de question pour lui de travailler "parce qu'il le faut" ou sur un truc qui ne lui plait pas... A la maison, ça va, parce qu'il est trés libre et que le minimum demandé lui parait acceptable (et que ce minimum est adapté à ses capacités) mais à l'école il doit y en avoir des gosses comme ça dans les classes, quelle galère (pour tout le monde : enfant, instit, parents).
JulieMarmotte Posté(e) 24 mars 2009 Posté(e) 24 mars 2009 Pour les jeunes (enfants - ados) ce qui me parait compliqué à gérer n'est pas l'avance ou la trés grande facilité intellectuelle (ça c'est quand-même plutôt un avantage même si on s'emmerde un peu de temps en temps) c'est plus le fait d'être capable ou non de s'intégrer dans le système scolaire. Mon fils n'a jamais été scolarisé et si je devais le mettre à l'école, je serais bien embêtée : il est trés rebelle à l'autorité et déteste "le groupe" (il est parfaitement capable de respecter des règles, mais il faut qu'il les comprenne et qu'il les trouve justes ). Il refuse les tentatives de normalisation et de formatage d'où qu'elles viennent et il est hors de question pour lui de travailler "parce qu'il le faut" ou sur un truc qui ne lui plait pas... A la maison, ça va, parce qu'il est trés libre et que le minimum demandé lui parait acceptable (et que ce minimum est adapté à ses capacités) mais à l'école il doit y en avoir des gosses comme ça dans les classes, quelle galère (pour tout le monde : enfant, instit, parents). Je ne suis pas d'accord. En tout cas, pas d'accord sur le lien entre rebelle-attitude et précocité. Ma fille est à l'exact opposé (c'est une fille ) et il existe toutes sortes de points intermédiaires. Mais grosso modo, le discours de ma grande (très précoce) est extrêmement légitimiste. Pour elle, les règles posées en classe sont justes, et "si tout le monde les suivait, on pourrait enfin bosser". Elle trouve que les "petits rigolos" lui font perdre son temps et empêchent ceux qui ont besoin de calme de bien travailler (ce n'est donc pas purement égoïste : au contraire, elle pense toujours aux autres, à ceux qui ont besoin d'aide, etc.). Elle a intégré les règles et leur nécessité pour vivre ensemble, et les suit sans rechigner. Personnellement, je suis ex-précoce, et j'ai aussi toujours respecté les règles les plus importantes, je n'ai jamais empêché mes camarades de travailler, etc. Pareil du côté de zhom. On peut être précoce et très bien s'intégrer dans le système scolaire. Ensuite, reste le problème de l'intégration dans le groupe des pairs. Là, c'est une autre paire de manches ... Mais c'est comme tout, ça se travaille et ça s'éduque.
Betba Posté(e) 24 mars 2009 Posté(e) 24 mars 2009 Julie Marmotte : je ne fais aucun lien systématique entre les deux, je parlais juste de mon fils qui cumule... et pour ces enfants là, l'école devient compliquée! Au demeurant, je ne connais pas le QI de mon fils et je m'en fous Ah et mon fils n'est pas "un petit rigolo", simplement, s'il ne veut pas faire, il ne fera pas, ça ne veut pas dire qu'il fera ch... tout le monde
TRALALAS Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Bref, selon moi, aucun intérêt : j'ai moi même un fils qui a su lire courament à 4 ans et demi mais je n'y suis pour rien, il ne me serait pas venu à l'esprit de lui apprendre à lire à cet âge ci. Ce qui prouve d'ailleurs qu'un enfant qui doit savoir lire saura malgré nous Un enfant de deux ans et demi a le monde entier à découvrir... est-on obligé de rentrer déjà dans des apprentissages formels? Mmmmm....Je reste perpexe en lisant cela....La lecture est de mon point de vue quelque chose que les enfants n'apprennent jamais tout seuls. Il faut toujours leur montrer au depart ne serait-ce que les lettres et les sons qui y sont associes. Apres, certains memorisent plus vite que d'autres, sont curieux, arrivent apres a trouver eux-meme des associations (B+A =BA)....mais il y a toujours au depart un guide (le parent, le prof..) pour aider l'enfant a etablir la relation entre une lettre et un son. Donc, tu es sans doute un peu pour quelque chose....meme si ca t'echappe..... Pour revenir au sujet, si les deux personnes en question (ta mere et ta fille) y trouvent leur compte, ca ne choque pas du tout et je trouve meme ca bien.....N'oublions pas, d'apres l'etude du professeur Timothy Salthouse de l'Université de Virginie, que le cerveau commence à ramollir des 27 ans ...irrémédiablement....mais que tout ce qui releve du tout du savoir accumulé jusque cet age-plutot precoce...- résiste apres au moins jusqu’à la soixantaine. Conclusion ( et c'est un point de vue personnel) : c est tout petit qu'il faut stimuler le cerveau car plus on avance et moins on a de facilites......L'exemple flagrant reste celui de l'apprentissage des langues etrangeres....
JulieMarmotte Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Bref, selon moi, aucun intérêt : j'ai moi même un fils qui a su lire courament à 4 ans et demi mais je n'y suis pour rien, il ne me serait pas venu à l'esprit de lui apprendre à lire à cet âge ci. Ce qui prouve d'ailleurs qu'un enfant qui doit savoir lire saura malgré nous Un enfant de deux ans et demi a le monde entier à découvrir... est-on obligé de rentrer déjà dans des apprentissages formels? Mmmmm....Je reste perpexe en lisant cela....La lecture est de mon point de vue quelque chose que les enfants n'apprennent jamais tout seuls. Il faut toujours leur montrer au depart ne serait-ce que les lettres et les sons qui y sont associes. Apres, certains memorisent plus vite que d'autres, sont curieux, arrivent apres a trouver eux-meme des associations (B+A =BA)....mais il y a toujours au depart un guide (le parent, le prof..) pour aider l'enfant a etablir la relation entre une lettre et un son. Donc, tu es sans doute un peu pour quelque chose....meme si ca t'echappe..... Pour revenir au sujet, si les deux personnes en question (ta mere et ta fille) y trouvent leur compte, ca ne choque pas du tout et je trouve meme ca bien.....N'oublions pas, d'apres l'etude du professeur Timothy Salthouse de l'Université de Virginie, que le cerveau commence à ramollir des 27 ans ...irrémédiablement....mais que tout ce qui releve du tout du savoir accumulé jusque cet age-plutot precoce...- résiste apres au moins jusqu’à la soixantaine. Conclusion ( et c'est un point de vue personnel) : c est tout petit qu'il faut stimuler le cerveau car plus on avance et moins on a de facilites......L'exemple flagrant reste celui de l'apprentissage des langues etrangeres.... Il est évident que les enfants ne peuvent tout établir tout seuls. Cependant, avec les mêmes informations de base (lecture de contes, lecture de panneaux, d'enseignes, sans explicitation de l'adulte), certains comprendront le principe de la lecture, alors que les autres auront besoin d'un enseignement méthodique pour cela, quand il auront 6-7 ans. Qµand on dit qu'ils ont appris "tout seuls", ça veut dire, en fait, qu'on ne leur a pas enseigné la lecture. Mais bien souvent, les enfants qui apprennent "tout seuls" ont, en plus de facultés intellectuelles particulières (nécessaires à l'accès au mécanisme du décodage et à la création du lien entre ce qui est décodé et le sens qu'on peut mettre dessus), un environnement favorable où l'écrit tient une grande place.
lorraine54 Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Pour avoir un enfant de ce genre, je conseille quand mm de les "obliger " à travailler un minimum, faire des exercices supplémentaires de recherches, de logiques pour avoir un minimum le sens du travail et de l'effort...Le mien a aussi passer beaucoup de temps à rêver, à apprendre les cartes de géographie accrocher aux murs pour s'occuper, à dessiner en fond de classe...Il est en deuxième année de DIUT, il n'a toujours pas compris qu'il faut travailler, tout lui réussit sans rien faire... Ok c'est super sympa pendant la scolarité, bac avec mention sans avoir mis le nez dans les bouquins, pour l'instant il a ses trois semestres de DIUT sans avoir bosser mais qu'est-ce que ça va donner dans le monde du travail un jeune homme comme ça???? Je suis tout à fait d'accord sur le fait de donner le goût de l'effort dans le cas où les enfants sont "en avance"!! Exemple concret : ma petite soeur (tout juste 15 ans) est en 1ere S. Elle a sauté 2 classes en primaire. Le CP et le CE2 (elle a fait 2 mois en CE2 et comme elle était dans un cours double, elle est passée de l'autre côté de la classe en Novembre). Le 1er passage anticipé a été fait car elle savait déjà lire couramment, compter, additionner enfin... le programme de CP quoi. Le 2e passage anticipé a été fait car elle s'ennuyait tout le temps en classe (et mettait un de ces cirques du coup) : elle faisait les exos de CE2, ceux de CM1 et des fiches d'autonomie pendant que ses camarades faisaient juste leurs exos de CE2... De +, l'instit qui l'avait avait voulu lui montrer qu'elle ne savait pas tout en lui faisant faire les contrôles de CM1 "pour rire" et finalement, il s'est fait avoir, elle était encore meilleure que les CM1... Bref, une galère pour lui, je le comprends maintenant que je suis PE... Donc pour un 2e passage, il faut un test par psy scolaire : le test a dit que son QI était de 150 et niveau maturité, pas de problèmes. Donc elle est passée. Bref, tout ça pour dire qu'à l'heure actuelle, elle n'a jamais eu à apprendre ou à se forcer pour que ça roule ! Collège nickel sans jamais faire + que le minimum syndical (si elle le faisait d'ailleurs). Donc elle n'a pas appris à travailler quoi. Et maintenant, c'est le drame !!! La crise d'ado (S.O.S ) + un niveau de lycée privé bien corsé = moyenne en chute libre et elle est mal car elle ne sait pas comment apprendre et remonter !!! Voilà, donc pour en revenir au sujet, je pense que si les enfants ne sont pas demandeurs, il faut les laisser grandir normalement (avec un peu de stimulations quand même si on a le temps) ! Par contre, s'ils le demandent, il faut suivre (si on a le temps etc.) mais ça doit engendrer un suivi constant de la scolarité car l'avance peut être mal vécue par la suite en milieu scolaire !!! Dur, dur en effet de trouver le juste milieu...
Betba Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Bref, selon moi, aucun intérêt : j'ai moi même un fils qui a su lire courament à 4 ans et demi mais je n'y suis pour rien, il ne me serait pas venu à l'esprit de lui apprendre à lire à cet âge ci. Ce qui prouve d'ailleurs qu'un enfant qui doit savoir lire saura malgré nous Un enfant de deux ans et demi a le monde entier à découvrir... est-on obligé de rentrer déjà dans des apprentissages formels? Mmmmm....Je reste perpexe en lisant cela....La lecture est de mon point de vue quelque chose que les enfants n'apprennent jamais tout seuls. Il faut toujours leur montrer au depart ne serait-ce que les lettres et les sons qui y sont associes. Apres, certains memorisent plus vite que d'autres, sont curieux, arrivent apres a trouver eux-meme des associations (B+A =BA)....mais il y a toujours au depart un guide (le parent, le prof..) pour aider l'enfant a etablir la relation entre une lettre et un son. Donc, tu es sans doute un peu pour quelque chose....meme si ca t'echappe..... Oui, il connaissait le "son" des lettres mais c'est tout... Sa lecture était globale : par exemple, il savait lire chameau, mais pas meau tout seul. En fait il a su lire avant de savoir déchiffrer (c'est moi qui lui ai appris à décomposer mais après, il lisait déjà couramment ). C'est ma mère - ex instit - qui a découvert qu'il savait lire et la 1ère phrase que je l'ai entendue lire c'est "la chameau boit dans l'abreuvoir" (phrase piège imaginée pour prouver à ma mère qu'elle se plantait et en fait non).
TRALALAS Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Bref, selon moi, aucun intérêt : j'ai moi même un fils qui a su lire courament à 4 ans et demi mais je n'y suis pour rien, il ne me serait pas venu à l'esprit de lui apprendre à lire à cet âge ci. Ce qui prouve d'ailleurs qu'un enfant qui doit savoir lire saura malgré nous Un enfant de deux ans et demi a le monde entier à découvrir... est-on obligé de rentrer déjà dans des apprentissages formels? Mmmmm....Je reste perpexe en lisant cela....La lecture est de mon point de vue quelque chose que les enfants n'apprennent jamais tout seuls. Il faut toujours leur montrer au depart ne serait-ce que les lettres et les sons qui y sont associes. Apres, certains memorisent plus vite que d'autres, sont curieux, arrivent apres a trouver eux-meme des associations (B+A =BA)....mais il y a toujours au depart un guide (le parent, le prof..) pour aider l'enfant a etablir la relation entre une lettre et un son. Donc, tu es sans doute un peu pour quelque chose....meme si ca t'echappe..... Pour revenir au sujet, si les deux personnes en question (ta mere et ta fille) y trouvent leur compte, ca ne choque pas du tout et je trouve meme ca bien.....N'oublions pas, d'apres l'etude du professeur Timothy Salthouse de l'Université de Virginie, que le cerveau commence à ramollir des 27 ans ...irrémédiablement....mais que tout ce qui releve du tout du savoir accumulé jusque cet age-plutot precoce...- résiste apres au moins jusqu’à la soixantaine. Conclusion ( et c'est un point de vue personnel) : c est tout petit qu'il faut stimuler le cerveau car plus on avance et moins on a de facilites......L'exemple flagrant reste celui de l'apprentissage des langues etrangeres.... Il est évident que les enfants ne peuvent tout établir tout seuls. Cependant, avec les mêmes informations de base (lecture de contes, lecture de panneaux, d'enseignes, sans explicitation de l'adulte), certains comprendront le principe de la lecture, alors que les autres auront besoin d'un enseignement méthodique pour cela, quand il auront 6-7 ans. Qµand on dit qu'ils ont appris "tout seuls", ça veut dire, en fait, qu'on ne leur a pas enseigné la lecture. Mais bien souvent, les enfants qui apprennent "tout seuls" ont, en plus de facultés intellectuelles particulières (nécessaires à l'accès au mécanisme du décodage et à la création du lien entre ce qui est décodé et le sens qu'on peut mettre dessus), un environnement favorable où l'écrit tient une grande place. Merci de ta reponse Julie. J'avais bien compris...En fait , je soulignais juste le fait qu' on ne peut jamais dire comme je le vois ecrit ici si souvent : ''Mon enfant a su lire a 2, 3, 4 5 ans....mais je n' y suis pour rien...". Je dis juste que ce n' est surement pas la realite....Cela ne retire rien aux capacites du gamin qui doit avoir la maturite necessaire pour etre capable de decoder facilement et rapidement sans passer par une annee de CP, ca c' est sur (car ca ne marche pas a tous les coup!) mais tenir ce type de propos est sans doute eloigne de ce qui pratique reellement dans ces familles (et que je trouve tres bien!) : ecouter son enfant, repondre a ses interrogations, lui lire des histoires, prendre le temps de lire avec lui des livres/affiches en appuyant son index sur chaque mot, faire des puzzles de lettres etc......tous ces petits trucs qui font que certains enfants, selon la maturite de leur cerveau, arriveront apres a se debrouiller et a lire d' eux-meme. Pourquoi me suis-je permis de souligner cela ? Ce n est pas pour le plaisir de le faire mais juste parce que je trouve ce genre de discours un peu trompeur.... Pourquoi ne pas tout simplement dire ce qu' on a fait pour stimuler-et ce mot n' a rien de pejoratif...- son enfant (lui lire des histoire etc......) ? Cela pourrait donner des idees a certains parents, lisant ce forum, qui voudraient anticiper mais ne savent justement pas quoi faire (comme la mere d' Elise ) et qu'on retrouve apres dans les rayons de la Fnac en train de choisir telle ou telle methode de lecture peu ludique et pas forcement adapte au gamin en question...
Betba Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Tralalas : tu as raison en fait mais le mot "stimuler" est souvent employé dans le sens de "pousser" ou "forcer"... Mais il va de soi que mon fils ou la fille de Julie n'auraient pas pu être des lecteurs précoces sans stimulation extérieure et - notamment - sans que l'écrit et la lecture soit importants chez nous Quand je dis "je n'ai rien fait pour qu'il lise", il faut comprendre que je n'ai rien fait de volontaire en ce sens : si je raconte des histoires à mes enfants, ça n'est pas pour qu'ils sachent lire à 4 ans mais parce que c'est un chouette moment d'échange entre nous Je trouve ça trés différent de faire ça et de répondre à une question du type "qu'est-ce qui est écrit là?" et d'asseoir mes enfants à une table avec la méthode Bosher
JulieMarmotte Posté(e) 25 mars 2009 Posté(e) 25 mars 2009 Tralalas : tu as raison en fait mais le mot "stimuler" est souvent employé dans le sens de "pousser" ou "forcer"... Mais il va de soi que mon fils ou la fille de Julie n'auraient pas pu être des lecteurs précoces sans stimulation extérieure et - notamment - sans que l'écrit et la lecture soit importants chez nous Quand je dis "je n'ai rien fait pour qu'il lise", il faut comprendre que je n'ai rien fait de volontaire en ce sens : si je raconte des histoires à mes enfants, ça n'est pas pour qu'ils sachent lire à 4 ans mais parce que c'est un chouette moment d'échange entre nous Je trouve ça trés différent de faire ça et de répondre à une question du type "qu'est-ce qui est écrit là?" et d'asseoir mes enfants à une table avec la méthode Bosher Idem. Il se trouve que mes enfants vivent chez une prof de lettres, dans un appartement envahi par les livres, et qu'il m'a semblé très naturel de leur offrir des livres depuis leur plus tendre enfance, de leur lire des livres, de leur raconter des histoires. Depuis cette année, ma fille ne se gêne plus pour piquer les livres que je destine à mes 6ème, et mon fils ne se prive pas pour piquer les livres de sa soeur. Je ne leur ai jamais offert des livres, je ne leur ai jamais lu d'histoire, je ne les ai jamais emmenés à la médiathèque dans le but de leur apprendre à lire avant le CP, mais quand ils se sont intéressés à la lecture (et non plus seulement aux livres et aux histoires), je ne les ai pas empêchés de suivre leur envie, j'ai répondu à leurs questions sans complexes, ce qui est sans doute plus simple pour un parent enseignant que pour le parent-lambda. Enfin, dans le cas de ma fille, j'ai assez peu répondu aux questions (elle en a très peu posé, j'avais même cru que la lecture ne l'intéressait plus), mais j'ai répondu à la plus importante : "Comment ça marche ?" Une petite démonstration autour de papa, moto, vélo (je pensais qu'elle n'y avait pas compris grand-chose, d'ailleurs), et elle était lancée. Pour le petit, j'avoue avoir déployé des efforts de patience extrêmes face à ses questions incessantes, vers ses 3 ans, mais finalement, une fois qu'il a découvert, en classe, face à un affichage des jours de la semaine, le principe "syllabique", je n'ai pas eu grand chose à faire. Il adore toujours que je lui lise des histoires, fait à l'occasion semblant de ne pas savoir lire (au cas où je ne voudrais plus lire pour lui ), mais est très fier de pouvoir prendre un livre et de le lire tout seul. S'il y a un conseil à donner, c'est de donner l'exemple, et de donner le goût des livres en le partageant Pour le reste, il faut laisser faire la nature, et ne pas avoir de dogmes. Ma grande a construit sa compétence en partant du déchiffrage, le petit a commencé par une approche "globale" (apprentissage de mots par coeur), les deux ont fini par développer des capacités de lecture mettant en oeuvre ces deux facettes de la lecture, et comprennent ce qu'ils lisent, à la mesure de leur expérience de lecteur. Je me suis aperçue cet après-midi que mon loulou faisait maintenant les liaisons. Il progresse à son rythme, quoi, et a la chance de ne pas être pressé par un rythme imposé de l'extérieur. Le piège, c'est de vouloir faire l'école à la maison, sans nécessité aucune. J'ai malheureusement vu des enfants de GS obligés de se coltiner Boscher ou Sami et Julie chaque soir, à l'heure des devoirs ... Ceux qui n'étaient pas prêts à cet apprentissage (ce qui n'est pas anormal à 5 ans) se sont finalement retrouvés en échec avant le CP, ont déçu Papa et Maman (surtout Maman), et ont parfois fini par détester l'idée d'apprendre à lire (vu deux fois ... :cry: ). Quel intérêt ?
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