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Posté(e)

Courage !

Le problème c'est vraiment au démarrage... Quand tu auras ta classe, en étant super stricte au début, tu arriveras à installer un climat où tu pourras travailler sans faire de la discipline toute la journée.

Il faut te tenir à quelques règles simples, et exiger qu'elles soient respectées. Et ensuite, quand tu commences à "faire ton trou" dans une école, les élèves arrivent dans ta classe en te respectant déjà, et ça, c'est très confortable :wink:

Au début, ce n'est pas la peine de mettre les élèves en groupe, de faire du ludique... ça dérape d'autant plus vite. Une conseillère pédagogique m'avait recommandé de mettre mon nom sur la porte et de faire du Bled ou assimilé, en rang d'oignons face au tableau, tant que mon autorité n'était pas installée. C'est le conseil le plus sage qu'on m'ait donné :smile:

Bon courage !

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Posté(e)

Normalement, dans les écoles difficiles, le plus, ce sont les collègues, qui sont jeunes, qui se serrent les coudes. Ils réagissent comment, face à tes problèmes ? Et le directeur ?

Sinon, pour l'an prochain, oui, ça se passera mieux puisque ce sera TA classe.

D'accord avec Bene.

Autres petits conseils "d'anciens" :

- Prends le temps des vacances pour bien "cadrer" ton fonctionnement de classe, ta routine pédagogique, tes progressions, afin que tu sois sûre de toi. Les enfants ont besoin d'être rassurés, même les plus grands, même et surtout dans les écoles sensibles. (A telle heure on fait toujours ça, puis ça, ...) Si tu montres que tu sais où tu vas, ça te permettra de t'imposer plus vite.

- Discute avec tes collègues pour connaître leur fonctionnement, voir s'il y a un règlement général de l'école, afin de ne pas t'en éloigner pour ton fonctionnement de classe. Il faut être sûr de soi sans pour autant faire trop sûr, surtout avec les collègues.

Il n'y a rien de plus pénible, quand tu enseignes depuis 20 ans et est dans une école depuis plusieurs années, qu'un jeune débarque et montre d'entrée (volontairement ou involontairement) qu'il méprise ce qui se fait. Ce qui ne veut pas dire accepter n'importe quoi non plus ...

- S'il y a des enfants potentiellement agitateurs, l'essentiel est que tu ne perdes pas de vue les autres élèves de la classe : les suiveurs, ceux qui s'adaptent, ceux qui aimeraient travailler, etc, ..., et si tu as ceux-ci "dans la poche", tu arriveras plus vite à cadrer les autres.

- Montre-leur que tu les respectes, en les faisant travailler, quelque soit le niveau général, selon le programme du niveau que tu auras. Tu adapteras pour ceux qui sont des difficultés, mais n'oublie jamais ceux qui peuvent suivre. Fais des évaluations fréquentes.

- Il me semble important qu'il y ait un lien régulier avec les familles. Donc privilégie un support pratique et lisible pour le travail quotidien de classe (un cahier, c'est plus pratique qu'un classeur, pour la signature) qui sera à signer chaque fin de semaine à la maison.

C'est peut-être vieillot, mais ainsi, les parents ne peuvent igorer ce qui se fait en classe. Et je pense qu'ils apprécient.

Dernières remarques pour la route :

- En cycle 3, est-ce bien utile qu'il y ait une multiplication des "rituels" quotidiens (le fameux "quoi de neuf ?", arroser les plantes, regarder le temps dehors, écrire la date, trouver l'objet mystère, ...) et des métiers (celui qui ouvre la porte, celui qui la referme, celui qui tire les rideaux, ... :blush:) qui prennent un temps fou et retardent le moment où les élèves sont au travail, le matin ?

C'est le genre de choses qui peut se passer très bien avec un enseignant qui tient bien sa classe, mais qui favorise souvent une ambiance de classe pas très studieuse, ce qui est très difficile à contrôler pour un jeune qui a du mal à s'imposer.

Je ne veux pas dire non plus qu'on doive tous les supprimer.

- Est-ce recommandé dans les IUFM, mais depuis quelques années, il y a la mode du "cartable au fond de la classe" et du "petit pot à crayon en plastique" avec le matériel utilisé en classe, qu'on distribue chaque matin.

Ainsi, on perd facilement un quart d'heure en début de matinée et ça donne du "maître, hier, j'avais un stylo bleu, et aujourd'hui, il n'y est plus, ON m'a volé ma gomme..." à n'en plus finir, sans compter les aller-retours répétés dans les cartables pour aller chercher le cahier oublié, et la chute régulière des petits pots sur le sol perturbant les leçons...

Quels inconvénients ont les bonnes vieilles trousses personnelles ? Quel est le soucis à ce que les élèves aient leur cartable à côté d'eux ?

Ils sont ainsi prêts à travailler aussitôt assis à leur table.

Posté(e)

Concernant l'équipe, j'ai quelques collègues qui me proposent d'envoyer les élèves (je ne le fais pas souvent mais parfois ça aide à marquer le coup ...) la directrice commence à m'agacer ... elle peut parfois être très sympa et là quand j'ai vu les parents d'un gamin: me claquer devant eux que "avec elle ça se passe très bien" : forcément elle est directrice dans SA classe et pas remplaçante et elle est là depuis septembre (moi depuis un mois ... et quel mois ? celui de mai avec pleins de ponts !!) ça a le don de m'agacer sérieusement et de ne pas rendre la tâche plus facile pour moi ...

Pour les vacances effectivement je suis déjà entrain de cogiter à mon organisation de classe ... je pensais déjà avoir des habitudes (principales) bien prêtes pour la rentrée (il faudra que je travailles ça) puis ensuite j'ajouterai des choses "petit à petit" ta refléxion sur les responsabilités où les organisations est intéressante c'est vrai qu'il ne faut pas que je me disperse et que j'aille à l'essentiel...

Il faut que je vois l'équipe de la nouvelle école pour leur poser les questions nécessaires mais parfois tu as limite l'impression de déranger quand tu as beaucoup de questions précises sur le fonctionnement ... Surtout que là je suis en poste loin de ma nouvelle école donc pas simple de voir l'équipe ...

Merci encore de tes conseils ...

Posté(e)

Je suis d'accord avec ce que dis Goellette.

J'ajouterai juste: etre ferme: Par exemple: tu as promis une punition à tous ceux qui parlent, se lèvent... : tu la mets même si "ce n'est pas de sa faute" ou s'il se met à pleurer (si si, ça arrive , tous les moyens sont bons). Tu rappelles egalement qu'on ne parle pas tout seul, donc le voisin y a droit aussi.

Ils ne font pas leur punition? Pas grave c'est doublé et fait pendant la récération, pendant que les copains jouent. Et si quelqu'un vient discuter avec le puni, tu lui demandes s'il veut aider en faisant la même punition. Par contre tu leur laisses un peu de temps à la fin de la récré pour se défouler un peu. La punition n'est pas finie? Pas grave, il reste encore plein de récrés jusqu'à la fin de l'année et en plus, elles vont etre de plus en plus longues.

En classe; tu ne veux pas travailler? Pas mon problème: "tu ranges tes affaires, tu vas au fond de la classe, tu es puni de travail". C'est étonnant le nombre de gamins qui se mettent à avoir envie de bosser. Bien sur, après le français que tu es en train de faire, tu changes ton emploi du temps pour faire un truc sympa: "t'as pas voulu bosser le français? Pas question que tu bosses en EPS, art pla... on n'est pas au restaurant, l'école, ce n'est pas à la carte!" Et tu restes calme. Ce qu'il fait ne t'interesse pas. Il pertube toujours la classe? Il passe une partie de l'après-midi à attendre dans le couloir (comme tu es une gentille maitrese, tu lui donnes meme une chaise, tiens!), comme ça il sera plus plus près de la sortie pour 16h30.

Un truc qui marche bien avec les garçons (j'ai experimenté ça dans les ZEP des banlieues lyonnaise et marseillaise): insultes? 2 jours sans avoir le droit de jouer au foot (ils peuvent faire ce qu'ils veulent mais ils sont privés de foot alors que tous les copains jouent), Bagarre? Une semaine sans le foot. Generalement, ça les calme super bien.

Les parents viennent raler (et oui, ça arrive que certains ne comprennent pas que leur ange soit injustement puni)?: Mais tu fais ça pour le bien de leur enfant. Quand il se comporte comme ça, c'est sa scolarité qu'il met en danger. Bon, ça j'avoue faut moduler parce que ça ne marche pas toujours...

En réunion de parents, je dis toujours aux parents qu'ils ont le droit de ne pas m'aimer ou de de pas apprecier mes methodes mais qu'ils fassent attention à ce qu'ils disent devant leur enfant car rien n'est pire pour leur enfant que de voir leur parents denigrer leur maitresse. Qu'ils le veuillent ou non, je passe 6h/jour avec leur gosse (certains jours, je le vois plus qu'eux) donc, je suis une référence. Et ça se voit très bien quand il y a iatus entre école et maison. Les enfants sont mal à l'aise ou ne font plus rien(certains me disent que papa, maman a dit que...). Généralement, ça les fait un peu refléchir, meme si ça ne marche pas tout le temps. De même que je suis toujours prete à recevoir les parents pour expliquer une punition, une décison du moment où ils arrivent calmement pour me parler. Car parfois, un enfant a un sentiment d'injustice même si tu as pris une decision juste.

Enfin, le plus dur (en tout cas pour moi): rester calme même quand les eleves sont insupportables et qu'ils te font sortir de tes gonds. Leur montrer que ça ne te touche pas. Comme ça, le jour où tu pousses une ge*l*nte, ça marque plus. Il m'arrive parfois, également, de dire aux enfants que je suis tellement en colère que la punition serait disproportionnée alors j'attends un peu pour me calmer mais ils auront une belle punition quoiqu'il arrive.

Désolée, c'est un peu en vrac, mais c'est ce qui me vient à l'idée...

Posté(e)
Je suis d'accord avec ce que dis Goellette.

J'ajouterai juste: etre ferme: Par exemple: tu as promis une punition à tous ceux qui parlent, se lèvent... : tu la mets même si "ce n'est pas de sa faute" ou s'il se met à pleurer (si si, ça arrive , tous les moyens sont bons). Tu rappelles egalement qu'on ne parle pas tout seul, donc le voisin y a droit aussi.

Ils ne font pas leur punition? Pas grave c'est doublé et fait pendant la récération, pendant que les copains jouent. Et si quelqu'un vient discuter avec le puni, tu lui demandes s'il veut aider en faisant la même punition. Par contre tu leur laisses un peu de temps à la fin de la récré pour se défouler un peu. La punition n'est pas finie? Pas grave, il reste encore plein de récrés jusqu'à la fin de l'année et en plus, elles vont etre de plus en plus longues.

En classe; tu ne veux pas travailler? Pas mon problème: "tu ranges tes affaires, tu vas au fond de la classe, tu es puni de travail". C'est étonnant le nombre de gamins qui se mettent à avoir envie de bosser. Bien sur, après le français que tu es en train de faire, tu changes ton emploi du temps pour faire un truc sympa: "t'as pas voulu bosser le français? Pas question que tu bosses en EPS, art pla... on n'est pas au restaurant, l'école, ce n'est pas à la carte!" Et tu restes calme. Ce qu'il fait ne t'interesse pas. Il pertube toujours la classe? Il passe une partie de l'après-midi à attendre dans le couloir (comme tu es une gentille maitrese, tu lui donnes meme une chaise, tiens!), comme ça il sera plus plus près de la sortie pour 16h30.

Un truc qui marche bien avec les garçons (j'ai experimenté ça dans les ZEP des banlieues lyonnaise et marseillaise): insultes? 2 jours sans avoir le droit de jouer au foot (ils peuvent faire ce qu'ils veulent mais ils sont privés de foot alors que tous les copains jouent), Bagarre? Une semaine sans le foot. Generalement, ça les calme super bien.

Les parents viennent raler (et oui, ça arrive que certains ne comprennent pas que leur ange soit injustement puni)?: Mais tu fais ça pour le bien de leur enfant. Quand il se comporte comme ça, c'est sa scolarité qu'il met en danger. Bon, ça j'avoue faut moduler parce que ça ne marche pas toujours...

En réunion de parents, je dis toujours aux parents qu'ils ont le droit de ne pas m'aimer ou de de pas apprecier mes methodes mais qu'ils fassent attention à ce qu'ils disent devant leur enfant car rien n'est pire pour leur enfant que de voir leur parents denigrer leur maitresse. Qu'ils le veuillent ou non, je passe 6h/jour avec leur gosse (certains jours, je le vois plus qu'eux) donc, je suis une référence. Et ça se voit très bien quand il y a iatus entre école et maison. Les enfants sont mal à l'aise ou ne font plus rien(certains me disent que papa, maman a dit que...). Généralement, ça les fait un peu refléchir, meme si ça ne marche pas tout le temps. De même que je suis toujours prete à recevoir les parents pour expliquer une punition, une décison du moment où ils arrivent calmement pour me parler. Car parfois, un enfant a un sentiment d'injustice même si tu as pris une decision juste.

Enfin, le plus dur (en tout cas pour moi): rester calme même quand les eleves sont insupportables et qu'ils te font sortir de tes gonds. Leur montrer que ça ne te touche pas. Comme ça, le jour où tu pousses une ge*l*nte, ça marque plus. Il m'arrive parfois, également, de dire aux enfants que je suis tellement en colère que la punition serait disproportionnée alors j'attends un peu pour me calmer mais ils auront une belle punition quoiqu'il arrive.

Désolée, c'est un peu en vrac, mais c'est ce qui me vient à l'idée...

Super conseils merci ça m'aide bien ainsi que les conseils déjà recueillis auparavant ... J'aime beaucoup l'idée de prévenir les parents en début d'année pour les punitions et la façon possible de te dénigrer à la maison ... mais comment le formules tu pour éviter de faire trop "sec" dès la réunion de rentrée ??

Posté(e)
Super conseils merci ça m'aide bien ainsi que les conseils déjà recueillis auparavant ... J'aime beaucoup l'idée de prévenir les parents en début d'année pour les punitions et la façon possible de te dénigrer à la maison ... mais comment le formules tu pour éviter de faire trop "sec" dès la réunion de rentrée ??

A mon avis (très perso !!!), on n'est jamais assez sec en réunion de rentrée...ils ont ensuite toute l'année pour se rendre compte que... en fait... la maîtresse est très bien :wink:

Posté(e)
J'aime beaucoup l'idée de prévenir les parents en début d'année pour les punitions et la façon possible de te dénigrer à la maison ... mais comment le formules tu pour éviter de faire trop "sec" dès la réunion de rentrée ??

Je le dis comme ça. Personne n'est venu se plaindre.

Il faut dire que le jour de la rentrée, je commence en disant que c'est moi qui parle et pour les questions, ça sera à la fin. Generalement, au bout de 1h30/2h de paroles, ils sont trop sonnés pour avoir beaucoup de questions... Et s'il y a des questions pendant mon discours, ça dépend du type

-soit ça concerne ce que je viens de dire, un truc mal compris, quelque chose à préciser, je réponds

- soit ça concerne autre chose et dans ce cas là, je dis que j'y viendrais plus tard et que si ça ne répond toujours pas à la question, ils la reposeront à ce moment là ou en fin de séance.

Generalement, avec le sourire, ça passe.

Le but, c'est de montrer que c'est toi qui maitrise ton boulot.

Posté(e)

Oui parce qu'il ne faut pas non plus que les parents repartent avec l'impression qu'on les a pris de haut et qu'ils se disent "comment elle s'y croit cette maitresse, bonjour l'amabilité !!" mdr !!

Surtout si on débarque dans une nouvelle école et que personne ne nous connait ... c'est pas comme quand on est là depuis des années ...

Posté(e)

J'oubliais: un truc qui marche plutot bien:

Dans la classe, il y a une feuille de comportement sur laquelle on perd ou on gagne des points en fonction du comportement.

ça permet de valoriser les "sages" ou ceux qui font des efforts meme s'ils sont en diffficulté.

Et c'est à faire signer par les parents.

souvent on commence par beaucoup de points perdus et peu de points gagnés et dans la majorité des cas, on finit par beaucoup de points gagnés et peu de perdus.

ça permets aussi à certains parents de se rendre compte que leur petit ange qui travaille très bien n'a pas toujours le comportement qu'ill convient.

Posté(e)

genireves, tes interventions sont ce que j'ai lu de mieux sur le sujet. :biggrinthumb:

Posté(e)

Euh ... deux bémols toutefois :

- Il est interdit de priver un enfant de la totalité de sa récréation.

- On ne peut pas non plus laisser un élève sans surveillance dans le couloir.

(mieux vaut l'envoyer chez un collègue)

Ne te mets pas en tort.

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