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Progression numération PS/MS


julietta04

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Bonjour,

J'ai fait une recherche mais n'ai pas trouvé ce que je cherchais.

Je me demande comment vous abordiez les nombres avec des élèves ps ou ms.

Je fais pr l'instant du soutien (fais fonction de maître E) et ai demandé une mater pr l'an prochain...Néanomoins, en numéartion, j'ai quelques zones d'ombre :sleep:

Je ne sais pas si je vais être très claire mais comment travaillez-vous les nombres et quantités.

Après un travail sur la comptine numérique et sur le terme à terme, j'aimerais travailler la notion de quantité (cardinalité) et je me demandais si vous travaillez le 1, puis le 2, puis le 3.... ou bien si vous regroupiez.

Si vous abordez chaque nombre séparemment, abordez-vous lors de chaque séance ces différentes représentations ou bien cela vient plus tard?

Bref je suis un peu perdue :lol:

Est-ce que quelqu'un aurait un exemple de progression ou pourrait m'expliquer comment il travaille.

En soutien, j'ai travaillé la comptine numérique qu'ils maitrisent, mais maintenant que je m'attaque à la quantité, quand je demande de prendre 4 jetons, j'ai des élèves qui réfléchissent, cherchent, puis m'en tendent un en me disant: "lui c'est le 4! Voilà 4!"... D'autres élèves qui appliquent la comptine numérique orale, qui me comptent 1, 2, 3 objets et quand je demande combien il y en a ils me répondent "1,2,3"... ou bien tout à fait autre chose, mais pas le dernier prononcé.

Merci pr votre aide. :wub:

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Bonjour, déjà tu pourrais jeter un oeil à cet excellent ouvrage (à peine 4€50) :

resizephpref97827256270.jpg

Tu trouveras aussi certainement des pistes dans les excellents dossier du cddp 68 :

http://www.crdp-strasbourg.fr/cddp68/maternelle/

Pour répondre à ta question, pour ma part, je ne "travaille" pas l'approche des nombres et des quantités en séance ou dans un ordre défini, ce travail trouve tout naturellement sa place dans le quotidien de la classe, lors des rituels, des lectures d'albums, etc...

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Bonjour,

J'ai fait une recherche mais n'ai pas trouvé ce que je cherchais.

Je me demande comment vous abordiez les nombres avec des élèves ps ou ms.

Je fais pr l'instant du soutien (fais fonction de maître E) et ai demandé une mater pr l'an prochain...Néanomoins, en numéartion, j'ai quelques zones d'ombre :sleep:

Je ne sais pas si je vais être très claire mais comment travaillez-vous les nombres et quantités.

Après un travail sur la comptine numérique et sur le terme à terme, j'aimerais travailler la notion de quantité (cardinalité) et je me demandais si vous travaillez le 1, puis le 2, puis le 3.... ou bien si vous regroupiez.

Si vous abordez chaque nombre séparemment, abordez-vous lors de chaque séance ces différentes représentations ou bien cela vient plus tard?

Bref je suis un peu perdue :lol:

Est-ce que quelqu'un aurait un exemple de progression ou pourrait m'expliquer comment il travaille.

En soutien, j'ai travaillé la comptine numérique qu'ils maitrisent, mais maintenant que je m'attaque à la quantité, quand je demande de prendre 4 jetons, j'ai des élèves qui réfléchissent, cherchent, puis m'en tendent un en me disant: "lui c'est le 4! Voilà 4!"... D'autres élèves qui appliquent la comptine numérique orale, qui me comptent 1, 2, 3 objets et quand je demande combien il y en a ils me répondent "1,2,3"... ou bien tout à fait autre chose, mais pas le dernier prononcé.

Merci pr votre aide. :wub:

Je te conseille de lire le même ouvrage que celui proposé par Moustache. Et de te procurer celui-ci.

J'ai un peu de mal à concevoir un maître E en PS (et même en MS) sur des notions de numération... Car ce qui est un problème en numération aujourd'hui ne le sera plus dans une semaine, un mois, 6 mois... Dans le cadre des activités normales de la classe.

Je croyais que c'était le langage, la priorité. M'enfin...

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Merci pour le lien.

Effectivement j'y pense pour l'an prochain, mais également car je prends des groupes d'élèves cette année (de GS et de MS) en numération (mais aussi en langage, graphisme...).

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En soutien, j'ai travaillé la comptine numérique qu'ils maitrisent, mais maintenant que je m'attaque à la quantité, quand je demande de prendre 4 jetons, j'ai des élèves qui réfléchissent, cherchent, puis m'en tendent un en me disant: "lui c'est le 4! Voilà 4!"... D'autres élèves qui appliquent la comptine numérique orale, qui me comptent 1, 2, 3 objets et quand je demande combien il y en a ils me répondent "1,2,3"... ou bien tout à fait autre chose, mais pas le dernier prononcé.

Merci pr votre aide. :wub:

Des questions pour l'année prochaine ?? Pas si sûre lorsqu'on lit cette phrase.

A mon avis, dans ce domaine, plus que dans d'autres, mettre ensemble les enfants qui n'y arrivent pas, ne proposer aucun modèle de réussite (y compris celui de l'enseignant) est le meilleur moyen de ne jamais y arriver.

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Merci pour le lien.

Effectivement j'y pense pour l'an prochain, mais également car je prends des groupes d'élèves cette année (de GS et de MS) en numération (mais aussi en langage, graphisme...).

Pas lu ta réponse avant d'avoir donné la mienne.

S'il est légitime de s'inquiéter, du moins à cette époque de l'année, pour les GS, je trouve que c'est prématuré pour les MS. Mais bon, là n'est pas la question.

Le livre de Dominique Valentin propose des situations qui devraient permettre de faire progresser tes élèves, si tu n'oublies pas de te "proposer en modèle" (ce sont les recommandations du livre). Il existe un ouvrage pour les GS mais je ne le connais pas...

Tous les ans je suis fascinée par les résultats que j'obtiens en travaillant à partir de ces situations. Des résultats à observer sur le moyen terme et non pas ponctuellement.

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J'ai les livres de Valentin, la collection Magnard...mais malgré tout, je ne comprends pas comment vous arrivez à mettre en place ces activités si les enfants n'ont pas conscience de ce que représente la quantité.

Comment établissez-vous une progression si ce n'est pas en allant de 2 vers 3 vers 4...?

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J'ai les livres de Valentin, la collection Magnard...mais malgré tout, je ne comprends pas comment vous arrivez à mettre en place ces activités si les enfants n'ont pas conscience de ce que représente la quantité.

Comment établissez-vous une progression si ce n'est pas en allant de 2 vers 3 vers 4...?

Valentin et les Magnards, ce n'est pas la même "philosophie".

Magnard (Je parle des livres de Liliane Baron) c'est plutôt la philosophie "des petits pas" : d'abord le 1, puis le 2, puis le 3... En espérant qu'un jour, ils fassent le lien entre tout ça (ce n'est pas uniquement ça, c'est aussi passer par des situations vécues corporellement à des situations représentées et donc de plus en plus abstraites).

Valentin, c'est la philosophie des "situations problèmes"... On jette les enfants dans la grande mare (de 1 à 5 ou en s'adaptant de 1 à 3) en espérant qu'ils vont apprendre à nager.

Remarque : j'ai une façon de présenter les choses qui peut sembler négative dans les 2 cas, or c'est plutôt pour amuser la galerie que je parle ainsi ou plus encore pour éviter les critiques de certains, adeptes de l'un ou l'autre des courants, comme cela peut arriver fréquemment sur ce forum.

Et Brissiaud, c'est encore un peu différent.

Moi je fais les deux (avec un soupçon de Brissiaud). Il n'y a pas besoin d'établir une hiérarchie (comprendre : progression) entre les deux puisque l'un et l'autre n'ont pas grand chose à voir.

Je programme des activités précises à certains moments, non pas parce que les enfants ont atteint le niveau théorique 1 et qu'ils vont désormais pouvoir aborder le niveau théorique 2 (et ainsi de suite) mais plutôt parce que l'ensemble des activités les font progresser (Pfiuu ! Pas facile à expliquer).

L'apprentissage est "spiralaire" même si mes activités sont programmées de manière linéaire (j'établis une progression certes mais elle n'a pas de valeur universelle pour tous les élèves de ma classe).

Peut tu préciser ce que tu entends par "conscience de ce que représente la quantité". Pour moi, ils l'ont déjà, à l'entrée en PS, de manière plus ou moins avancée (il y a 1 et beaucoup, par exemple, c'est à dire qu'ils sont capables de distinguer des quantités différentes).

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J'ai les livres de Valentin, la collection Magnard...mais malgré tout, je ne comprends pas comment vous arrivez à mettre en place ces activités si les enfants n'ont pas conscience de ce que représente la quantité.

Comment établissez-vous une progression si ce n'est pas en allant de 2 vers 3 vers 4...?

Valentin et les Magnards, ce n'est pas la même "philosophie".

Magnard (Je parle des livres de Liliane Baron) c'est plutôt la philosophie "des petits pas" : d'abord le 1, puis le 2, puis le 3... En espérant qu'un jour, ils fassent le lien entre tout ça (ce n'est pas uniquement ça, c'est aussi passer par des situations vécues corporellement à des situations représentées et donc de plus en plus abstraites).

Valentin, c'est la philosophie des "situations problèmes"... On jette les enfants dans la grande mare (de 1 à 5 ou en s'adaptant de 1 à 3) en espérant qu'ils vont apprendre à nager.

Remarque : j'ai une façon de présenter les choses qui peut sembler négative dans les 2 cas, or c'est plutôt pour amuser la galerie que je parle ainsi ou plus encore pour éviter les critiques de certains, adeptes de l'un ou l'autre des courants, comme cela peut arriver fréquemment sur ce forum.

Et Brissiaud, c'est encore un peu différent.

Moi je fais les deux (avec un soupçon de Brissiaud). Il n'y a pas besoin d'établir une hiérarchie (comprendre : progression) entre les deux puisque l'un et l'autre n'ont pas grand chose à voir.

Je programme des activités précises à certains moments, non pas parce que les enfants ont atteint le niveau théorique 1 et qu'ils vont désormais pouvoir aborder le niveau théorique 2 (et ainsi de suite) mais plutôt parce que l'ensemble des activités les font progresser (Pfiuu ! Pas facile à expliquer).

L'apprentissage est "spiralaire" même si mes activités sont programmées de manière linéaire (j'établis une progression certes mais elle n'a pas de valeur universelle pour tous les élèves de ma classe).

Peut tu préciser ce que tu entends par "conscience de ce que représente la quantité". Pour moi, ils l'ont déjà, à l'entrée en PS, de manière plus ou moins avancée (il y a 1 et beaucoup, par exemple, c'est à dire qu'ils sont capables de distinguer des quantités différentes).

C'est exactement ça pr les magnard et le Valentin, et c'est justement après la lecture des ouvrages que j'essaie de faire le lien entre les deux...

Pour l'instant j'ai décidé de travaillé du 1 au 5 et puis de glisser des situations du Valentin pour revoir tout cela...

Quand je parle de conscience de la quantité, je veux dire par là que les élèves en grandes difficultés que je vois comptent 1,2,3,4.. si on demande ensuite combien il y en a, ils me répondent 1,2,3,4 ou n'importe quoi mais pas le dernier prononcé (ils ne sont pas entrés dans la cardinalité. Quand je demande d'en prendre 4, je vois qu'ils font semblant de chercher celui qui s'appelle 4 comme si dans le tas de jetons tous avaient un nom et que 4 c'est le nom de l'un d'entre eux, au lieu d'être 1 et 1 et 1 et encore 1...

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C'est exactement ça pr les magnard et le Valentin, et c'est justement après la lecture des ouvrages que j'essaie de faire le lien entre les deux...

Pour l'instant j'ai décidé de travaillé du 1 au 5 et puis de glisser des situations du Valentin pour revoir tout cela...

Quand je parle de conscience de la quantité, je veux dire par là que les élèves en grandes difficultés que je vois comptent 1,2,3,4.. si on demande ensuite combien il y en a, ils me répondent 1,2,3,4 ou n'importe quoi mais pas le dernier prononcé (ils ne sont pas entrés dans la cardinalité. Quand je demande d'en prendre 4, je vois qu'ils font semblant de chercher celui qui s'appelle 4 comme si dans le tas de jetons tous avaient un nom et que 4 c'est le nom de l'un d'entre eux, au lieu d'être 1 et 1 et 1 et encore 1...

Tu fais comme "tu penses que c'est bien" car c'est souvent comme cela qu'on obtient des résultats (parce que, sans être convaincue de bien faire, on ne va généralement pas très loin).

Pour moi, ce dont tu parles ce n'est pas "la conscience de la quantité" mais cela relève du dénombrement qui est loin d'être quelque chose de simple.

Celui qui te donne le 4ème jeton au lieu de t'en donner 4 ne le fais pas exprès pour t'énerver... C'est simplement ce que lui a compris des multiples activités de dénombrement qui lui ont été proposées (lire Brissiaud ou attendre Dominique qui ne devrait plus tarder...)

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