Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Bonjour

Je viens vous communiquer l'adresse de mon blog qui traite notamment de la peur dans l'eau. www.peurdansleau.com

Je travaille sur le sujet depuis plus de 30 années.

Il ne s'agit pas d'apporter des contenus concrets de situations pratiques, mais d'essayer de comprendre les mécanismes et processus neuraux liés à cette émotion particulière.

Dès lors, comprenant les réactions comportementales qui résultent de la confrontation d'un sujet craintif avec l'espace aquatique, il vous est plus facile d'adapter votre pédagogie.

J'ai fait figurer par ailleurs d'autres articles sur des thèmes qui pourront vous intéresser.

De plus , j'interviens dans le cadre de formations auprès d'un CREPS : Hygiène et sécurité dans les piscines, organisation du cadre sécuritaire, conventions d'utilisation, responsabilité liés aux accidents de bains, contentieux...

je peux éventuellement vous apporter des éléments d'information pour vous aider.

NB : Les textes qui figurent sur le blog ont déjà fait l'objet de communications, ce qui veut dire qu'il convient d'éviter les "Copier/coller" pour un mémoire par exemple.

Bien à vous

  • Réponses 44
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • Calmar

    41

  • bia

    2

  • biboo76

    1

  • esterella

    1

Membres les plus actifs

Posté(e)

Le sujet craintif aquatique est un déficient sensoriel agressé.

La peur est une manifestation inhérente au fonctionnement de l’être humain. La peur dans l’eau en est une manifestation particulière.

Les apports nouveaux de connaissances dans le domaine de la neuroscience amènent à penser que cette peur spécifique résulte d’un apprentissage et non d’un héritage.

Évoquer la peur dans l’eau c’est se référer aux connaissances que nous avons sur les processus d’acquisition de l’information, du traitement de cette information par le système nerveux central, organe de médiation, et sur l’analyse comportementale qui en résulte.

Qu'est-ce que la peur dans l'eau ?

Quand et comment apparaît-elle ?

Comment se manifeste t-elle ?

- Chez un enfant

- Chez un adulte

Comment peut-on s'en défaire ?

Quelles erreurs à ne pas commettre ?

L'approche pratique de désensibilisation

Connaître les mécanismes et processus neuraux liés à la peur dans l'eau pour mieux comprendre les réactions comportementales des personnes craintives aquatiques, et adapter au mieux notre démarche pédagogique. Tel est l'objectif fixé.

Il ne s'agit pas de "vaincre la peur de l'eau", ce n'est donc pas un combat qu'il faut mener, mais une découverte de l'espace aquatique au cours de laquelle nous allons acquérir, intégrer et consolider de nombreuses informations spécifiques à l'élément.

C'est ainsi que nous construirons des réponses permettant d'évoluer avec plaisir dans le milieu aquatique.

Posté(e)

Chaque jour de nouveaux éléments. Aujourd'hui : Les premiers pas.

Même si le contenu du texte aborde la démarche pour adultes, les éléments abordés restent vrais auprès d'enfants et surtout de pré-ados ou d'ados craintifs.

Bien à vous

Posté(e) (modifié)

Mise à jour :

Aujourd'hui quelle nage apprendre et pourquoi ?

Au delà du simple apprentissage technique quels avantages peut-on tirer de la pratique de la natation, lorsqu'on est enfant, lorsqu'on est adulte ?

Attitudes scoliotiques, ou scolioses vraies, cage thoracique qui se ferme du fait de mauvaises postures ...

Un regard sur l'activité pour avoir un éclairage qui donne un autre sens à la pratique de la natation scolaire

Modifié par Calmar
Posté(e)

Mise à jour du 29 avril

Sujet de l'article :le contexte d'apprentissage

Le contexte dans lequel se déroule l'apprentissage est à prendre en considération.

Notamment s'il est perturbant.

La transversalité s'applique

Posté(e)

Mise à jour

La peur de l'immersion. Comment y remédier ?

Bonne journée

Posté(e)

Mise à jour

De l'horizontalité à la verticalité, le rétablissement.

Comment se remettre debout lorsqu'on est allongé sur le dos et sur l'eau ? Quelle stratégie chez l'enfant, chez l'adulte ?

Bonne journée

Posté(e)

Mise à jour

Les manifestations neurovégétatives qui résultent d'un vécu émotionnel excessif, sont freinatrices de la motivation

Bonne journée

Posté(e)

La part des émotions dans l'apprentissage

H. est un petit garçon de 7 ans. Ses parents l'on amené à la piscine pour qu'il y apprenne à nager.

N'ayant aucune expérience aquatique antérieure, il aborde ce trajet sans appréhensions particulières. Il est d'ailleurs content de participer à cet apprentissage.

Hélas, les toutes premières séances se passent mal, Le groupe d'enfants dans lequel il se trouve, est trop nombreux, les éducatifs qui lui sont proposés ne correspondent pas à ses possibilités du moment, ce qui génère un stress de forte intensité, qui l'amène à marquer un refus.

Le maître-nageur qui s'occupe de son groupe, lui propose diverses situations pour tenter de le motiver. Au terme de celles-ci, il décide d'en discuter avec ses parents.

"J'ai tout essayé votre enfant n'est pas capable". Phrase ô combien "meurtrière". Nos enfants ne sont-ils pas les plus forts et les plus beaux ! Ce narcissisme légitime (s'il n'est pas excessif) se trouve alors profondément blessé.

Blessure des parents, blessure de l'enfant

Entendre que notre enfant "n'est pas capable" est une gifle que l'on reçoit. Chaque parent sait combien on investit dans nos enfants. Alors admettre cela est inconcevable.

Toutefois, le professionnel est sensé détenir la compétence, il est en principe une référence. Alors s'il dit que mon enfant n'est pas capable, peut-être a t-il raison.

La maman de H. en arrive à cette considération insoutenable.

Quant à H. il est à un âge où il est important de faire sa place, tant dans la fratrie que dans ses relations avec d'autres enfants. Il a des choses à prouver notamment à ses parents.

Une étude menée par le Dr Rogers de l'université de l'illinois, et portant sur la performance, a fait apparaître que si l'on pose, à un groupe de garçons entre 7 et 11 ans, la question de savoir qui est le champion dans le groupe, chaque enfant se désigne comme étant ce champion. A la pré adolescence cette considération se modifie.

Malgré son âge H. a suivi les échanges entre ses parents et le Maître-Nageur. Les mots entendus ont eu également une portée qui l'affectent. S'il ne verbalise pas son ressenti, les réactions comportementales qui suivent sont révélatrices d'un mal être aigu.

H. recommence à avoir des incontinences nocturnes, son sommeil est souvent perturbé, ses résultats scolaires sont de plus en plus mauvais, alors que sa scolarité se passait bien auparavant. Il est souvent comparé à sa petite soeur qui réussit et qui progresse bien à la piscine.

Pour sa maman, cette situation est aussi traumatisante. Le climat familial est perturbé.

Lorsque le couple et les deux enfants se présentent à moi, pour tenter de remédier à cette situation particulièrement perturbante, le papa de H. m'explique l'historique et me dit: "il faut trouver une solution car ce n'est plus possible".

Lourde tâche à laquelle je dois faire face. Mais qui va très vite être atténuée après le premier échange que j'ai avec H.

M'adressant à lui, je lui dis "Je suis certain que tu es capables d'apprendre à nager comme ta petite soeur, et comme tes autres camarades, veux-tu essayer ?".

La réponse a été immédiate "oui !".

H. n'avait rien perdu de sa motivation, apparemment inhibée elle était bien présente. H. a abouti dans sa démarche d'apprentissage.

Evoquer l'expérience de cet enfant et de sa famille n'a pas pour finalité de venter ou de dévaloriser qui que ce soit. La démarche que j'ai utilisée n'avait rien d'extraordinaire, elle était banale, mais elle se distinguait de la précédente par le regard empathique constant que j'ai eu sur les comportements de H. en situations.

L'importance que j'ai accordée à la tonalité émotionnelle à laquelle était soumis H. au cours de ses évolutions, m'a permis de lui proposer un suivi pratique durant lequel cette tonalité restait gérable.

Il est alors passé d'une circularité qui bloquait sa progression "Désir-expérience-"échec"-démotivation-refus" à la circularité motivante "Désir-expérience-réussite-motivation-désir".

Posté(e)

Je retrouve 2 de mes élèves (CM2), que j'ai récupéré l'année dernière et qui sont dans ma classe pour la 2ème année, dans ton récit :

- 1ère : poussée dans l'eau en CP, peur incontrôlable de l'eau, malgré des essais de leçons de natation le traumatisme n'a pas été traité (la maman ne savait plus quoi faire :sad: , je lui dis de me laisser le problème).

- 2ème : pareil une peur de l'eau incontrôlable, mais là impossible de mettre une origine dessus avec lui, bon pas grave on a fait avec.

J'ai procédé comme tu le décris, reprise de confiance en eux en leur disant que moi j'étais sûre qu'ils allaient réussir, déjà quand ils sont rentrés dans l'eau sans se mettre à pleurer(état d'angoisse), quel bonheur!!! Ensuite prise de conscience du corps flottant et là ils se couchent dans l'eau et acceptent de lâcher le bord, une nouvelle fois que du bonheur!!! Et puis la peur du grand bassin vaincue, là ça a été la Victoire !!!!

Maintenant on en est à nager et améliorer sa technique, ils nagent vraiment depuis 3 semaines :wub: , je peux te dire que j'en ai pleuré de joie au bord du bassin la première fois :lol: . Bon ok ils ne sont pas au niveau technique des autres, peu importe ils savent nager! Le tout aura pris 2 années, comme quoi ne jamais jeter l'éponge :wink: .

Posté(e)

Bonjour Esterella

Nous avons tous besoin d'avoir un retour gratifiant. Notre motivation passe par là.

Quelle joie pour les enfants dont tu nous parles, que d'avoir abouti comme les petits copains. Mais quelle joie aussi pour l'enseignant de savourer le résultat.

Bien à toi

Posté(e)

Les repères observables

Lorsqu'un sujet est en situation, il est possible d'avoir une idée de son vécu émotionnel. Les mots sont une des formes pour extérioriser ce vécu. Traduisent-ils toujours la réalité de ce dernier, probablement pas.

Mais arriver à mettre des mots sur un ressenti est déjà un pas important dans la démarche de désensibilisation liée à la peur dans l'eau.

Il existe une autre forme d'expression. Elle est non verbale. C'est alors le corps qui "parle".

Les expressions faciales :

Le visage est un support référentiel de premier ordre. Il traduit le ressenti du moment. Il est le révélateur externe d'un bouleversement interne. Le regard notamment nous permet de percevoir comment la situation proposée est perçue en amont ou comment elle a été vécue en aval de sa réalisation.

La gestuelle:

Pareillement, la gestuelle observée nous permet de nous faire une idée des acquisitions, et du niveau d'aisance du sujet à un moment donné.

Elle nous permet de savoir avec plus de précision s'il convient de proposer un contenu plus évolué, ou au contraire un maintien de la difficulté de celui-ci, voire un retour vers des éducatifs plus simples.

Nous pouvons ainsi mieux adapter le contenu proposé et par là même être en phase avec les capacités du sujet :

- précipitation dans le geste,

- mouvements inadaptés aux besoins de la réponse

- tensions musculaires

- raideurs de la nuque

- absence de souplesse

- absence de dissociation segmentaire, corps monobloc...

Regarder l'évolution d'ensemble et voir plus finement ce que nous dit le sujet, sous une forme ou sous une autre, conditionnent la démarche de désensibilisation

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...