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Bonjour

Je viens à vous pour avoir vos avis, parents comme enseignants.

Mon fils a 5 ans, né début janvier. Il est assez en avance pour son âge ; dans une classe de MS-GS, il fait presque tout le travail des GS. Il a une grande soif d'apprendre, veut absolument apprendre à lire, et pour écrire "c'est pas bien difficile, j'écrirai comme je verrai quand je lis come je sais déjà faire les lettres" (ses propres mots).

J'ai discuté avec son maître qui me laisse prendre la décision. Pour lui, mon fils est tout à fait capable de passer au CP directement ayant les capacités scolaires. Mais il craint qu'il soit un peu trop jeu pour le moment. Il pense qu'il devrait plutôt passer en GS pour ouvrir encore plus ses connaissances dans tous les domaines (musique, art...). Mais il avoue tout de même qu'il ne s'opposera pas à un passage au CP puisqu'il l'estime scolairement capable. Si cependant je le laisse enGS, ce ne sera pas lui qui s'en occupera mais une autre (saurait-elle assouvir sa soif de savoir ?).

J'avoue ne pas savoir quoi décider, c'est mon petit dernier et dans un sens je trouve qu'il grandit trop vite (là c'est la maman possessive qui parle). Mais dans un autre sens,j'ai peur qu'il s'ennuie l'année prochaine, il ne rêve que d'une chose : aller au CP l'an prochain et surtout savoir lire !

Autour de moi on me conseille de le faire passer au CP (son père, son "beau-père", mes parents). Moi j'avoue ne plus trop savoir.

Que me conseillez-vous ? Je dois donner ma réponse jeudi soir.

Help :cry:

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Bonjour

Je viens à vous pour avoir vos avis, parents comme enseignants.

Mon fils a 5 ans, né début janvier. Il est assez en avance pour son âge ; dans une classe de MS-GS, il fait presque tout le travail des GS. Il a une grande soif d'apprendre, veut absolument apprendre à lire, et pour écrire "c'est pas bien difficile, j'écrirai comme je verrai quand je lis come je sais déjà faire les lettres" (ses propres mots).

J'ai discuté avec son maître qui me laisse prendre la décision. Pour lui, mon fils est tout à fait capable de passer au CP directement ayant les capacités scolaires. Mais il craint qu'il soit un peu trop jeu pour le moment. Il pense qu'il devrait plutôt passer en GS pour ouvrir encore plus ses connaissances dans tous les domaines (musique, art...). Mais il avoue tout de même qu'il ne s'opposera pas à un passage au CP puisqu'il l'estime scolairement capable. Si cependant je le laisse enGS, ce ne sera pas lui qui s'en occupera mais une autre (saurait-elle assouvir sa soif de savoir ?).

J'avoue ne pas savoir quoi décider, c'est mon petit dernier et dans un sens je trouve qu'il grandit trop vite (là c'est la maman possessive qui parle). Mais dans un autre sens,j'ai peur qu'il s'ennuie l'année prochaine, il ne rêve que d'une chose : aller au CP l'an prochain et surtout savoir lire !

Autour de moi on me conseille de le faire passer au CP (son père, son "beau-père", mes parents). Moi j'avoue ne plus trop savoir.

Que me conseillez-vous ? Je dois donner ma réponse jeudi soir.

Help :cry:

Question compliquée, qui dépend essentiellement de l'enfant.

La question est de savoir s'il est prêt à abandonner le jeu pour le travail, s'il a cette maturité-là. Et aussi, de savoir si la GS ne risque pas d'être de trop.

Cela dit, ma fille a fait une GS alors qu'elle savait déjà lire et compter, et maîtrisait le programme de CP, et elle s'est peu ennuyée. Elle était très sociable et a beaucoup apprécié d'être avec ses copines. D'ailleurs, quand l'année suivante elle a sauté le CP, le principal problème a été la "perte" des copines, qu'elle continue cependant à voir dans la cour et en dehors ;)

Pour mon fils, en MS et lecteur depuis l'an dernier, le choix a été fait de le laisser mûrir encore un an en maternelle. L'objectif est de l'envoyer en primaire avec une maturité de primaire et un graphisme acceptable. On verra bien dans un an s'il va dans un CP-CE1 ou directement en CE1 ...

Il me semble que la maternelle est un endroit protégé, où les enfants ont encore le temps d'être des enfants, et je ne me vois pas priver les miens des découvertes sociales, culturelles, etc. de la maternelle. Mais il y a aussi des sauts de GS réussis.

EDIT : je viens de voir que ton fils était de début janvier ... ça va plutôt dans le sens du saut. S'il était né quelques jours plus tôt, la question ne se poserait pas. Cela dit, si le maître dit qu'il est encore dans le jeu ... mais à mon avis, tu n'es pas dans une situation très risquée, quelle que soit ta décision ;)

Posté(e)

Et pourquoi pas demander l'avis de la psychologue scolaire. Nous avons un enfant dans ce cas, il écrit déjà, très avancé.... en MS. Il est passé devant la psychologue scolaire qui a reconnu son travail scolaire mais elle conseille de le passer en GS car il est tout de même jeune. L'enseignant (te) devra combler sa soif de savoir au moment voulu.

Posté(e)

Lui, si c'est de mon fils dont tu parles, il a envie d'aller au CP, sauf qu'il ne veut pas "quitter sa chérie" (ça dure depuis 2 ans et c'est le GRAND AMOUR !).

Mais bon, la question ne se pose plus car le maître a changé d'avis et finalement m'a annoncé qu'il ne donnera plus l'avis favorable : il passera normalement en GS.

Merci quand même de vos conseils.

Posté(e)

Il me semble que pour un passage anticipé, l'avis du psychologue scolaire est indispensable.

Sinon, question comparaisons entre la grande section et le cours préparatoire, je connais des GS où il n'y a pas de coin jeu, où on accumule les fiches, et d'autres dans lesquelles on passe la moitié de la journée en récré ou à dessiner.Je connais également des classes de CP où il y a un chevalet, de la pâte à modeler, une belle bibliothèque, dans lesquelles on apprend la danse, la muique, ..., ce qui n'empêche pas les enfants de savoir lire et compter en fin d'année ...Tout dépend des endroits.

Je vous conseille d'avoir une discussion avec le maître pour savoir quels sont les motifs de son changement d'avis. :devil_2: Sinon, La maternelle est-elle menacée d'une fermeture de classe ou espère-t-elle avoir une ouverture d'ici la rentrée ? :devil_2:

Posté(e)
Il me semble que pour un passage anticipé, l'avis du psychologue scolaire est indispensable.

Non cela relève uniquement du conseil des maîtres. Après rien n'empêche l'avis du psy scolaire, mais il n'est pas obligatoire :wink: . D'ailleurs les bilans de psy privés ont la même valeur.

Posté(e)

L'avis de la psy scolaire :glare: pas vraiment nécessaire (nous avons bien fait de ne pas tenir compte de ses avis :bleh: ). Le principal est de savoir si l'enfant est demandeur, et comment il gère l'ennui. Il y aura souvent un problème de maturité c'est vrai il aura un an de moins que les autres mais cela se gère très bien(c'est souvent l'argument utilisé). Dans le cas de mon Didou (juin 2001) la psy nous a dit qu'il fallait qu'il fasse sa GS pour apprendre à s'ennuyer et nous a conseiller d'arreter de répondre à ses questions. Les instit de PS, MS et GS (Didou faisait des demi journées en GS) étaient pour le passage anticipé donc l'avis de la psy n'a pas pesé trés lourd.

En CP aucun problème scolaire bien au contraire mais plutot un souci d'intégration du fait qu'il était le plus jeune et que ses camarades de CP et ensuite de CE1 le traité sans cesse de bébé :mad: (ce qui a entamé la confiance qu'il avait en lui :cry: ) donc nous avons changé d'école et là plus aucun souci, il s'est épanoui. Il est très heureux. Nous ne regrettons pas notre choix il faut savoir se faire confiance.

Posté(e)

En tant qu'enseignante, et en tant que maman, je te déconseille le passage anticipé. C'est un handicap que tu donnes à ton enfant, pour un gain discutable.

Tant qu'il sera en primaire, ça ira, sans doute. En première et en terminale, il manquera de maturité. Et s'il veut faire des études difficiles, comme une prépa, par exemple, il regrettera d'avoir une année d'avance.

En tant que parent, on doit donner toutes les chances à nos enfants, pas leur créer des handicaps.

Posté(e)
En tant qu'enseignante, et en tant que maman, je te déconseille le passage anticipé. C'est un handicap que tu donnes à ton enfant, pour un gain discutable.

Tant qu'il sera en primaire, ça ira, sans doute. En première et en terminale, il manquera de maturité. Et s'il veut faire des études difficiles, comme une prépa, par exemple, il regrettera d'avoir une année d'avance.

En tant que parent, on doit donner toutes les chances à nos enfants, pas leur créer des handicaps.

Le futur de l'indicatif, rien que ça !

Des étudiants de prépa avec une année d'avance, il y en a. Ils sont nettement plus nombreux, proportionnellement, en prépa que dans les autres filières. Et ce ne sont pas ceux qui réussissent le moins bien ! Il suffit d'observer les résultats au bac des élèves ayant un ou deux ans d'avance : ils ont un taux de réussite et de mentions (B et TB) supérieur à n'importe quelle autre catégorie. Sans doute parce qu'ils manquent de maturité et qu'ils sont incapables de réfléchir sur un sujet de philo, de lettres, d'histoire (parce qu'en maths, la maturité qu'on attend d'un bachelier ...)

Je n'ai pas sauté de classe, parce que mes parents étaient sur la même ligne que toi. Ma mère était très fière de rapporter ce que disaient mes profs de lycée en conseil de classe : "élève brillante, niveau bac+2 ou +3 dans la réflexion et l'expression" (depuis, j'ai vu le niveau de réflexion et d'expression de certains bac+3, et j'me marre !). Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, et n'ayant jamais eu à fournir d'efforts pour cela, je trouvais cette fierté maternelle fort déplacée.

Alors, ça ne m'a visiblement pas empêchée de réussir ma scolarité, ni de faire ce que je souhaitais de mes études post-bac et de ma vie professionnelle. Je ne sais même pas ce que ça aurait donné si j'avais sauté une classe, comme cela a été proposé chaque année de primaire à mes parents. Cela aurait peut-être posé d'autres problèmes que ceux que m'ont créés l'ennui, le sentiment de décalage perpétuel ... Mais dire que, si j'étais arrivée un an plus tôt au lycée, je n'aurais pas eu la "maturité" nécessaire pour réfléchir à des sujets de 1ère ou de Term. Excuse-moi, mais .... :lol: Et aujourd'hui, c'est encore plus vrai qu'à l'époque (cf les épreuves actuelles du bac dans les matières autrefois propices à la réflexion, et demandant un minimum de maturité).

Une de mes camarades de classe en 1ère et term. avait d'ailleurs un an d'avance : il ne m'a pas sauté aux yeux qu'elle ait manqué de maturité ... Le manque de maturité concernait bien davantage les plus âgés d'entre nous (un ou deux ans de retard, arrivés en term au forceps).

Posté(e)

Je suis d'accord avec toi JulieMarmotte, il faut arrêter une bonne fois pour toute avec la maturité.

D'ailleurs j'ai des amies qui ont des "filles" bachelières, la maturité n'a rien à voir avec l'âge, il suffit d'écouter ce qu'elles nous racontent. La maturité dépend même des années, de l'effet de groupe, des profs etc... tant de facteurs qu'on ne peut dire à l'avance comment sera un enfant.

Posté(e)

On peut discuter longtemps des problèmes posés par les passages anticipés. On ferait mieux de lister les avantages... on se rendrait compte que c'est assez limité.

Les enfants précoces s'ennuient en classe. Je le comprends très bien, mes premières années d'école primaire ont été un calvaire... mais je me serais aussi ennuyée avec un an d'avance, je pense. L'école d'autrefois était assez ennuyeuse, quand on ne faisait que du français et des maths.

La solution à cet ennui serait que l'instit propose un travail adapté à cet élève qui sait déjà ce que les autres sont en train d'apprendre. Peu d'enseignants se donnent ce mal, et c'est dommage. Ils préfèrent éjecter cet élève gênant et lui faire sauter une classe, le séparant de sa classe d'âge. Ce serait bien que des gens qui ont eu un an ou deux d'avance viennent nous dire comment ça s'est passé avec leurs copains de classe. De ce que je vois dans mes élèves, ça se passe souvent mal. Et je me souviens très bien que ceux qui avaient un an d'avance étaient exclus, au collège et au lycée. Or, à l'adolescence, les copains, c'est ce qu'il y a de plus important.

Je n'argumenterai pas davantage. Chaque argument peut être contesté individuellement, mais quand je considère la question dans sa globalité, je constate que les passages anticipés sont assez largement préjudiciables à l'élève, et encore bien plus à l'enfant. :wink:

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