o0marion0o Posté(e) 8 février 2010 Posté(e) 8 février 2010 Où ça ?? bon je vais devoir lire les quelques 50 pages précédentes je crois !
karinath Posté(e) 8 février 2010 Posté(e) 8 février 2010 Où ça ?? bon je vais devoir lire les quelques 50 pages précédentes je crois ! j'ai mis le lien dans les premieres pages, si çà peut t'aider
karinath Posté(e) 8 février 2010 Posté(e) 8 février 2010 A titre d'info, chacun ici ne peut pas donner les résultats de son école? (Sans donner le nom bien sûr) Il suffit de demander. Outch! la claque... Merci, et merci aux autres. Mais euh... sinon, personne pour m'aider? "Je suis dans une école très difficile et mes élèves ont de très grandes difficultés, mais j'ai l'impression qu'ils (et leur parents) n'ont pas toujours conscience de cela (ou en tout cas ne réagissent pas en conséquence) et j'ai bien peur qu'ils soient totalement perdu au collège, où la population est mixte... Donc, j'aurais envie de les booster, mais je sens que ce n'est peut-être pas la bonne solution... Pouvez-vous m'éclairer un peu?" Ah si on avait une recette!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pour ma part, j'essaie de ne pas descendre le niveau exigé et de les évaluer à leur juste valeur. Ils ont ainsi moins de surprises en arrivant au collège. Après mon boulot en RAR est d'aider les plus en difficulté mais sur un niveau CM2 et d'aider aussi ceux qui avancent pour ne pas les léser (ils ont donc un programme adapté). Pour la plupart malheureusement, les valises sont lourdes depuis la maternelle : problèmes de langage au départ, puis difficultés à lire, alors quand ils arrivent en CM2 avec un an de retard, on sait hélas à quoi s'attendre. Pour moi, le gros du travail doit être fait avec les parents, mais bon on en est encore loin, trèèèèèèèèèèès loin.
Macteyss Posté(e) 8 février 2010 Posté(e) 8 février 2010 Ecole à public très divers, avec de plus en plus d'enfants de milieux défavorisés (étant donnée la vacance de pas mal de logements sociaux dans le coin) et une communauté non-francophone relativement importante. Sur 39 élèves de CM2, on a : en Maths : 1 en-dessous de 33%, 7 entre 33 et 50%, 10 entre 50 et 66%, 21 au-dessus de 66% (médiane 27/40) en Français : 2 en-dessous de 33%, 8 entre 33 et 50%, 9 entre 50 et 66%, 20 au_-dessus de 66% (médiane 40/60).
Zarko Posté(e) 8 février 2010 Posté(e) 8 février 2010 Ce qui correspondra aux "médianes" de l'année dernière... Ah,pourquoi et comment calculer la médiane plutôt que la moyenne arithmétique ?
karinath Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Médianes en français 32, en maths 16, ce qui me semble très bas. Le positif c'est qu'on pourra dénoncer l'échec de l'aide personnalisée et des stages de l'an dernier puisque le niveau n'est pas remonté. Après, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut!!
valentyne1 Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 encore plus bas chez moi: 27 en français, 14 en maths, mais je trouve que c'est loin des résultats de certains enfants, à cause de la correction et pour certains malgré tout du "stress"lié à l'épreuve
tartinette Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Où ça ?? bon je vais devoir lire les quelques 50 pages précédentes je crois ! j'ai mis le lien dans les premieres pages, si çà peut t'aider Je les cherche aussi. Elles ne sont pas entre la page 1 et 14 en tout cas que je viens de parcourir .... J'édite. Vive Google : elles sont là : http://media.education.gouv.fr/file/evaluations/94/7/Cahier-eleve_46947.pdf
Helvète Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Médianes en français 32, en maths 16, ce qui me semble très bas. Le positif c'est qu'on pourra dénoncer l'échec de l'aide personnalisée et des stages de l'an dernier puisque le niveau n'est pas remonté. Après, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut!! Certainement, et quand l'évaluation nationale prend la forme d'un examen national et que les chiffres inquiètent ou désespèrent l'institution, celle-ci demande aux correcteurs une "harmonisation" ou une "indulgence" exceptionnelle pour qu'on ne perde pas la face. Sans plus creuser pour savoir si c'est réellement le niveau de l'examen et sa forme qui sont inadaptés ou si c'est le niveau moyen des élèves qui est très bas. Quand on sait la lutte qui oppose au sein du premier syndicat enseignant le courant "pédagogiste" au courant "disciplinaire", je pense qu'on peut affirmer que les évaluations-bidons ont encore de beaux jours devant elles...
cdkm Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Médianes en français 32, en maths 16, ce qui me semble très bas. Le positif c'est qu'on pourra dénoncer l'échec de l'aide personnalisée et des stages de l'an dernier puisque le niveau n'est pas remonté. Après, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut!! Certainement, et quand l'évaluation nationale prend la forme d'un examen national et que les chiffres inquiètent ou désespèrent l'institution, celle-ci demande aux correcteurs une "harmonisation" ou une "indulgence" exceptionnelle pour qu'on ne perde pas la face. Sans plus creuser pour savoir si c'est réellement le niveau de l'examen et sa forme qui sont inadaptés ou si c'est le niveau moyen des élèves qui est très bas. Quand on sait la lutte qui oppose au sein du premier syndicat enseignant le courant "pédagogiste" au courant "disciplinaire", je pense qu'on peut affirmer que les évaluations-bidons ont encore de beaux jours devant elles... ouais ben moi j'ai quand même eut le culot de dire à la dizaine de parents présents pour le bilan que nos élèves sont dans un niveau de langage très bas et que notre société via les médias que nos élèves fréquentent n'arrangeait pas les choses ....l'école les mets donc devant un niveau de langue devenu obsolète voilà on abordait la compréhension de lecture , le texte du violon .... ça me fait penser aux corrections du bac .....les fautes d' ortho qui ne devaient pas être prise en compte.... quand aux eval bidon ..je medemande la vrai pensée politique derrière ....fin de l'école publique ?
Helvète Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Médianes en français 32, en maths 16, ce qui me semble très bas. Le positif c'est qu'on pourra dénoncer l'échec de l'aide personnalisée et des stages de l'an dernier puisque le niveau n'est pas remonté. Après, les chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut!! Certainement, et quand l'évaluation nationale prend la forme d'un examen national et que les chiffres inquiètent ou désespèrent l'institution, celle-ci demande aux correcteurs une "harmonisation" ou une "indulgence" exceptionnelle pour qu'on ne perde pas la face. Sans plus creuser pour savoir si c'est réellement le niveau de l'examen et sa forme qui sont inadaptés ou si c'est le niveau moyen des élèves qui est très bas. Quand on sait la lutte qui oppose au sein du premier syndicat enseignant le courant "pédagogiste" au courant "disciplinaire", je pense qu'on peut affirmer que les évaluations-bidons ont encore de beaux jours devant elles... ouais ben moi j'ai quand même eut le culot de dire à la dizaine de parents présents pour le bilan que nos élèves sont dans un niveau de langage très bas et que notre société via les médias que nos élèves fréquentent n'arrangeait pas les choses ....l'école les mets donc devant un niveau de langue devenu obsolète voilà on abordait la compréhension de lecture , le texte du violon .... ça me fait penser aux corrections du bac .....les fautes d' ortho qui ne devaient pas être prise en compte.... quand aux eval bidon ..je medemande la vrai pensée politique derrière ....fin de l'école publique ? C'est une remarque très judicieuse mais autrefois le niveau de langue exigé à l'école était aussi fort éloigné de celui de la plupart des petits ruraux plus ou moins patoisants et je ne sais pas si dans les quartiers populaires des villes......... On va retrouver le vieux débat qui anime encore les rencontres en haut lieu : l'école doit-elle élever le niveau moyen de savoirs ou s'adapter à celui-ci ?
Macteyss Posté(e) 9 février 2010 Posté(e) 9 février 2010 Et bien moi je trouve que ces évaluations, comme celle de l'an passé, reflètent bien le niveau de mes élèves. C'est certain que ça fait mal au cul à certains parents, qui ont fait la sourde oreilles devant les alertes des instits depuis des années, de constater que leur progéniture atteint péniblement 30% en Français. Dans ma classe actuelle, il y a tout autant de bons, voire très bons élèves que l'an passé, mais, depuis le mois de septembre, je constate un manque permanent de rigueur et une certaine pilosité palmaire. Cela a été confirmé par les évaluations : les résultats globaux sont à peu près équivalents à ceux de l'an dernier, mais, alors que dans la promo 2009, j'avais 4 ou 5 gamins au-delà de 90%, je n'en n'ai plus un cette fois-ci. Cela m'a fourni quelques arguments pour secouer un tantinet les élèves et leurs parents.
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