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Train des prénoms


cora58

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Bonsoir à tous.

Voila je voudrais travailler avec mes PS la reconnaissance de leur prénom. je pense travailler sur l'initiale et aussi leur donner un indice visuel : la longueur de leur prénom.

Je voulais donc leur créer à chacun un train de leur prénom pour qu'il visuale mieux la longueur de ce dernier. L'initiale du prénom serait dans la locomotive ( pour qu'elle soit bien identifiable et que ce soit un 2° indice visuel pour eux ). Or le train irait donc vers la gauche et notre sens de lecture va vers la droite.

Est-ce un souci? Car je me dis que si le train roule, dans ce cas le prénom déroule dans le bon sens!!

J'attends impatiemment vos conseils avisés.

En espérant avoir été claire!!

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:D :D

Toujours le même problème !

Tu veux travailler le sens de la lecture ou la reconnaissance du prénom ?

Les PS n'en sont pas à étudier dans quel sens roule le train ... Tout ça est un peu abstrait pour eux.

Je pense que ton histoire de train peut constituer un jeu pour décortiquer leur prénom et aider à la mémorisation des lettres et de leur ordre (en remettant les wagons à leur place)mais ce ne sera pas plus que de faire un collier de perles (avec les lettres sur les perles), etc.

MCD

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Bonsoir à tous.

Voila je voudrais travailler avec mes PS la reconnaissance de leur prénom. je pense travailler sur l'initiale et aussi leur donner un indice visuel : la longueur de leur prénom.

Je voulais donc leur créer à chacun un train de leur prénom pour qu'il visuale mieux la longueur de ce dernier. L'initiale du prénom serait dans la locomotive ( pour qu'elle soit bien identifiable et que ce soit un 2° indice visuel pour eux ). Or le train irait donc vers la gauche et notre sens de lecture va vers la droite.

Est-ce un souci? Car je me dis que si le train roule, dans ce cas le prénom déroule dans le bon sens!!

J'attends impatiemment vos conseils avisés.

En espérant avoir été claire!!

..Je ne sais quoi te dire,tu as été claire et je comprends ton interrogation, habituellement on utilise plutôt le train pour les anniversaires ou le déroulement de la semaine donc en structuration temporelle avec la locomotive à gauche donc logiquement le train roule de la droite vers la gauche, alors qu'on représente généralement le temps qui passe ( conf. les frises chrono dans les livres)de la gauche vers la droite..comme "notre" sens d'écriture et de lecture...Ainsi cela ne me parait pas génant l'idée du train -prénom si cela te dit..Mais je ne suis pas spécialiste, il y a peut-être des aspects que je n'ai pas envisagés.Peut-être quelqu'un aura-t-il une meilleure réponse que la mienne :idontno:

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Merci pour vos réponses.

A l'IUFM on nous conseille de toujours respecter le sens de lecture pour que les élèves prennent cette habitude. D'où mon interrogation.

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Non, non, je ne développerai pas ici mon point de vue sur l'apprentissage du prénom en PS ;), simplement si tu veux faire un train :

- d'une part évite de le faire rouler : tu as toi-même soulevé le problème,

- je pense que si tu choisis l'écriture en capitales il vaudrait peut-être mieux aussi différencier l'initiale, en la décorant par exemple, car les capitales sont toutes de la même hauteur, du coup qu'est-ce qui légitime un traitement de faveur ? sinon sa place "devant" (oui, mais si on se place dans le sens de déroulement de l'écriture le "devant" devient "derrière" - cf. alinéa précédent - J'ai le même type de problème avec une histoire de "canards qui vont à la mare" qui ne peut être comprise que comme "une file de canards", c'est à dire ""on voit la file et pas son déplacement" ou de "voitures sur l'autoroute" - idem.

- si tu l'écris en cursive ( ce que je ne crois pas), pense que les lettres à hampes sont de la hauteur des majuscules.

Je pense, comme Sourimini, que, si tu tiens à faire ça, le train peut aider les enfants à remettre les lettres en place.

En revanche, je ne suis pas persuadée que le sens dans lequel le train roule ne posera pas problème à quelques petits futés et qu'il ne te faudrta pas préciser à un moment qu'il est au garage (par exemple).

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Finalement, après réflexion, je vais me contenter de banales étiquettes que les élèves pourront manipuler. cette histoire de train ne me satisfait pas.

En revanche, si vous avez des idées ou des conseils à me donner quant à la reconnaissance du prénom en PS, elles sont les bienvenues.

Enviedespoir, j'ai cru comprendre que tu étais contre cet apprentissage en PS, peux-tu m'en expliquer les raisons stp.

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:D :D

Des fiches en signature... Il faut chercher un peu et avoir un petit code :blush:

Autant il n'est pas d'actualité d'écrire son prénom à cet âge, autant on peut tout à fait aborder la reconnaissance (la lecture)de son prénom en capitales ou en script; en n'allant pas plus vite que la machine et en s'assurant qu'ils savent se nommer correctement et qu'ils comprennent bien ce que veut dire "un prénom".

MCD

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Finalement, après réflexion, je vais me contenter de banales étiquettes que les élèves pourront manipuler. cette histoire de train ne me satisfait pas.

En revanche, si vous avez des idées ou des conseils à me donner quant à la reconnaissance du prénom en PS, elles sont les bienvenues.

Enviedespoir, j'ai cru comprendre que tu étais contre cet apprentissage en PS, peux-tu m'en expliquer les raisons stp.

Plusieurs raisons me font considérer l'entrée dans l'écrit par l'apprentissage du prénom comme peu souhaitable :

- en sa qualité de nom propre, le prénom renvoie à un référent unique (contrairement à un nom commun). Les enfants commencent donc par le percevoir comme les représentant (cf. cette phrase souvent entendue : "c'est écrit "moi" "). Cette perception du prénom comme ayant une valeur symbolique et non comme la transcription écrite de ce qu'on entend quand on le dit oralement est renforcée lorsque l'étiquette du prénom s'ajoute à la photo au porte-manteau et que cette photo disparaît un jour ne laissant plus que le prénom ("c'est moi!" ). Il faudra donc que l'enfant évacue cette idée pour comprendre que l'écrit renvoie aux sons entendus lesquels constituent des mots intelligibles ;

- référent unique, le prénom diffère avec les enfants : ALI aura donc plus de chance que PIERRE-EMMANUEL ou ABDOURAHAMAN, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour les uns et les autres (ALI compris); il y a une certaine injustice à entrer dans l'écrit par le prénom ;

- enfin, toujours en sa qualité de référent unique, l'écriture du prénom se prête mal à un apprentissage structuré : sauf exception, les lettres diffèrent d'un enfant à l'autre. D'où une quadruple conséquence :

1) aucune progression structurée relative aux lettres n'est possible pour que chaque enfant puisse travailler "en même temps" sur son prénom,

2) sauf exception aucune progression n'est possible pour apprendre les lettres constitutives d'un prénom donné,

3) corolairement la progression logique qui facilite l'apprentissage des lettres (capitales ou cursives) est rendue inopérante, donc inutile,

4) chaque enfant doit être pris à part pour écrire son prénom.

Cela ne signifie pas que l'apprentissage du prénom ne doive pas se faire en PS, mais il y faut beaucoup de préalables. Donc, à mon avis, ce n'est pas par là qu'il faut commencer. (on peut trouver des exemples de ce qu'on peut faire avant le prénom dans "J'apprends à tracer les capitales" qu'on peut feuilleter en suivant le lien sur mon site en signature. Attention ce livret est un parascolaire, selon moi, à l'école le travail d'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon donne les compétences nécessaires pour écrire en capitales, donc inutile de faire repasser sur des tracés comme dans ce parascolaire)

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Finalement, après réflexion, je vais me contenter de banales étiquettes que les élèves pourront manipuler. cette histoire de train ne me satisfait pas.

En revanche, si vous avez des idées ou des conseils à me donner quant à la reconnaissance du prénom en PS, elles sont les bienvenues.

Enviedespoir, j'ai cru comprendre que tu étais contre cet apprentissage en PS, peux-tu m'en expliquer les raisons stp.

Plusieurs raisons me font considérer l'entrée dans l'écrit par l'apprentissage du prénom comme peu souhaitable :

- en sa qualité de nom propre, le prénom renvoie à un référent unique (contrairement à un nom commun). Les enfants commencent donc par le percevoir comme les représentant (cf. cette phrase souvent entendue : "c'est écrit "moi" "). Cette perception du prénom comme ayant une valeur symbolique et non comme la transcription écrite de ce qu'on entend quand on le dit oralement est renforcée lorsque l'étiquette du prénom s'ajoute à la photo au porte-manteau et que cette photo disparaît un jour ne laissant plus que le prénom ("c'est moi!" ). Il faudra donc que l'enfant évacue cette idée pour comprendre que l'écrit renvoie aux sons entendus lesquels constituent des mots intelligibles ;

- référent unique, le prénom diffère avec les enfants : ALI aura donc plus de chance que PIERRE-EMMANUEL ou ABDOURAHAMAN, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour les uns et les autres (ALI compris); il y a une certaine injustice à entrer dans l'écrit par le prénom ;

- enfin, toujours en sa qualité de référent unique, l'écriture du prénom se prête mal à un apprentissage structuré : sauf exception, les lettres diffèrent d'un enfant à l'autre. D'où une quadruple conséquence :

1) aucune progression structurée relative aux lettres n'est possible pour que chaque enfant puisse travailler "en même temps" sur son prénom,

2) sauf exception aucune progression n'est possible pour apprendre les lettres constitutives d'un prénom donné,

3) corolairement la progression logique qui facilite l'apprentissage des lettres (capitales ou cursives) est rendue inopérante, donc inutile,

4) chaque enfant doit être pris à part pour écrire son prénom.

Cela ne signifie pas que l'apprentissage du prénom ne doive pas se faire en PS, mais il y faut beaucoup de préalables. Donc, à mon avis, ce n'est pas par là qu'il faut commencer. (on peut trouver des exemples de ce qu'on peut faire avant le prénom dans "J'apprends à tracer les capitales" qu'on peut feuilleter en suivant le lien sur mon site en signature. Attention ce livret est un parascolaire, selon moi, à l'école le travail d'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon donne les compétences nécessaires pour écrire en capitales, donc inutile de faire repasser sur des tracés comme dans ce parascolaire)

:D :D

Si on pense en terme d'écriture, bien sûr :smile:

Mais le prénom en tant que désignation de l'individu et différentiation...En utilisant des étiquette-prénoms servant à marquer son travail, cela ne pose aucun problème dans ce cas, à mon avis.

Et dans cette situation, le petit Pierre-Emmanuel aura un avantage... La longueur de son prénom qui le différencie des autres :lol:

La reconnaissance du prénom ( attention visuelle uniquement dans ce cas) ainsi que les autres apprentissages manuels (utilisation de la colle, manipulation de petits objets...) entrainerons aussi une avancée dans la prise d'autonomie.

MCD

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Finalement, après réflexion, je vais me contenter de banales étiquettes que les élèves pourront manipuler. cette histoire de train ne me satisfait pas.

En revanche, si vous avez des idées ou des conseils à me donner quant à la reconnaissance du prénom en PS, elles sont les bienvenues.

Enviedespoir, j'ai cru comprendre que tu étais contre cet apprentissage en PS, peux-tu m'en expliquer les raisons stp.

Plusieurs raisons me font considérer l'entrée dans l'écrit par l'apprentissage du prénom comme peu souhaitable :

- en sa qualité de nom propre, le prénom renvoie à un référent unique (contrairement à un nom commun). Les enfants commencent donc par le percevoir comme les représentant (cf. cette phrase souvent entendue : "c'est écrit "moi" "). Cette perception du prénom comme ayant une valeur symbolique et non comme la transcription écrite de ce qu'on entend quand on le dit oralement est renforcée lorsque l'étiquette du prénom s'ajoute à la photo au porte-manteau et que cette photo disparaît un jour ne laissant plus que le prénom ("c'est moi!" ). Il faudra donc que l'enfant évacue cette idée pour comprendre que l'écrit renvoie aux sons entendus lesquels constituent des mots intelligibles ;

- référent unique, le prénom diffère avec les enfants : ALI aura donc plus de chance que PIERRE-EMMANUEL ou ABDOURAHAMAN, avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour les uns et les autres (ALI compris); il y a une certaine injustice à entrer dans l'écrit par le prénom ;

- enfin, toujours en sa qualité de référent unique, l'écriture du prénom se prête mal à un apprentissage structuré : sauf exception, les lettres diffèrent d'un enfant à l'autre. D'où une quadruple conséquence :

1) aucune progression structurée relative aux lettres n'est possible pour que chaque enfant puisse travailler "en même temps" sur son prénom,

2) sauf exception aucune progression n'est possible pour apprendre les lettres constitutives d'un prénom donné,

3) corolairement la progression logique qui facilite l'apprentissage des lettres (capitales ou cursives) est rendue inopérante, donc inutile,

4) chaque enfant doit être pris à part pour écrire son prénom.

Cela ne signifie pas que l'apprentissage du prénom ne doive pas se faire en PS, mais il y faut beaucoup de préalables. Donc, à mon avis, ce n'est pas par là qu'il faut commencer. (on peut trouver des exemples de ce qu'on peut faire avant le prénom dans "J'apprends à tracer les capitales" qu'on peut feuilleter en suivant le lien sur mon site en signature. Attention ce livret est un parascolaire, selon moi, à l'école le travail d'apprentissage de la tenue et du maniement du crayon donne les compétences nécessaires pour écrire en capitales, donc inutile de faire repasser sur des tracés comme dans ce parascolaire)

:D :D

Si on pense en terme d'écriture, bien sûr :smile:

Mais le prénom en tant que désignation de l'individu et différentiation...En utilisant des étiquette-prénoms servant à marquer son travail, cela ne pose aucun problème dans ce cas, à mon avis.

Et dans cette situation, le petit Pierre-Emmanuel aura un avantage... La longueur de son prénom qui le différencie des autres :lol:

La reconnaissance du prénom ( attention visuelle uniquement dans ce cas) ainsi que les autres apprentissages manuels (utilisation de la colle, manipulation de petits objets...) entrainerons aussi une avancée dans la prise d'autonomie.

MCD

Je comprends bien ce que tu dis. L'autonomie qui en découle est importante. Seulement il n'en reste pas moins que, si le prénom est utilisé comme tu le dis avant une vraie prise de conscience de la relation grapho-phonologique, cela installe dans l'esprit de l'enfant l'idée que le prénom le représente. Donc - mettons à part tout travail d'écriture - pour moi cette démarche peut constituer un frein dans la compréhension de la fonction et du fonctionnement de l'écrit selon sa place chronologique.

D'ailleurs tu dis toi-même "le prénom en tant que désignation de l'individu et différentiation" La "désignation de l'individu" renvoie-t-elle pour l'enfant à l'idée de la transcription par écrit de ce qui est prononcé (et, dans l'autre sens, à la prononciation de ce qui est écrit )? Pas sûr. Les termes "désigner", "désignation" sont eux-mêmes ambigus et peuvent être compris comme "représenter par un signe quelconque ou un symbole".

Pour cette prise d'autonomie, je verrais plutôt des étiquettes comportant un dessin que l'enfant aurait choisi - ou fait - comme signature. Une fois que l'enfant aurait compris, par des activités langagières, la relation entre l'écrit et l'oral, je veux dire "réellement compris qu'il y a une correspondance graphophonologique et comment, au moins en gros, elle peut fonctionner*" alors, pour cet enfant là on peut remplacer le dessin par le prénom ou ajouter le prénom à côté du dessin. (*Mais il ne s'agit pas simplement de savoir frapper des syllabes dans les mains, ce qui est encore un autre débat la syllabe orale ne correspondant à la syllabe écrite que dans le midi )

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:D :D

"Pour cette prise d'autonomie, je verrais plutôt des étiquettes comportant un dessin que l'enfant aurait choisi - ou fait - comme signature. Une fois que l'enfant aurait compris, par des activités langagières, la relation entre l'écrit et l'oral, je veux dire "réellement compris qu'il y a une correspondance graphophonologique et comment, au moins en gros, elle peut fonctionner*" alors, pour cet enfant là on peut remplacer le dessin par le prénom ou ajouter le prénom à côté du dessin."

Je ne suis pas trop d'accord...

Pourquoi ajouter un code supplémentaire (on l'a fait pas le passé, c'est vrai !)

Même si le prénom écrit avec toutes ses lettres est plus perçu au début comme une suite de zigouigouis, un dessin, je ne trouve pas ça dramatique.

En faisant un travail adapté, les enfants comprennent bien assez rapidement et facilement que ZOE désigne la petite fille qu'on appelle ainsi, de la même manière que le mot CHAT désigne l'animal qui miaule et a des poils.

MCD

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:D :D

"Pour cette prise d'autonomie, je verrais plutôt des étiquettes comportant un dessin que l'enfant aurait choisi - ou fait - comme signature. Une fois que l'enfant aurait compris, par des activités langagières, la relation entre l'écrit et l'oral, je veux dire "réellement compris qu'il y a une correspondance graphophonologique et comment, au moins en gros, elle peut fonctionner*" alors, pour cet enfant là on peut remplacer le dessin par le prénom ou ajouter le prénom à côté du dessin."

Je ne suis pas trop d'accord...

Pourquoi ajouter un code supplémentaire (on l'a fait pas le passé, c'est vrai !)

Même si le prénom écrit avec toutes ses lettres est plus perçu au début comme une suite de zigouigouis, un dessin, je ne trouve pas ça dramatique.

En faisant un travail adapté, les enfants comprennent bien assez rapidement et facilement que ZOE désigne la petite fille qu'on appelle ainsi, de la même manière que le mot CHAT désigne l'animal qui miaule et a des poils.

MCD

Ben oui, nous ne sommes pas d'accord.

Peut-on parler de "code" dans le cas que j'évoque ? Peut-être ... je ne sais pas.

Je suis bien d'accord avec toi que "les enfants comprennent bien assez rapidement et facilement que ZOE désigne la petite fille qu'on appelle ainsi, de la même manière que le mot CHAT désigne l'animal qui miaule et a des poils."

Je pense qu'il serait intéressant de s'interroger sur le sens de "désigner" pour nous (dans cet échange, mais aussi, au-delà, dans la pratique) et pour l'enfant car suis bien moins d'accord sur le fait qu'ils ne percevraient pas la transcription écrite comme représentant l'objet, de la même façon qu'un dessin d'un chat renvoie à "chat" et qu'une photo de Zoé renvoie à Zoé.

Cela dit, tout dépend, je crois, ce que tu mets sous les termes de "travail adapté".

En fait, je crois que nous nous rejoignons sur l'essentiel car "en faisant un travail adapté"(ce que tu écris) et "Une fois que l'enfant aurait compris, par des activités langagières, la relation entre l'écrit et l'oral, je veux dire "réellement compris qu'il y a une correspondance graphophonologique et comment, au moins en gros, elle peut fonctionner" (ce que j'écris) me semblent avoir plus que des airs de famille ;)

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