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Je viens de lire un article sur ce documentaire "le jeu de la mort" qui étudie le pouvoir de la télé (réalité) sur les gens....

C'est un jeu où le candidat qui répond mal reçoit des décharges électriques par les autres candidats (en réalité jeu factice avec un acteur, mais les candidats ne le savaient pas). Apparemment, sur les 80 candidats, aucun n'a trouvé ca choquant d'envoyer des décharges électriques à un autre homme parce qu'il répond mal à des questions ! :blink:

Bref, a regarder pour nous faire réfléchir à l'impact de la violence vue à la télé, au pouvoir d'entrainement d'un jeu et de ses conditions (public acclamant ou huant les candidats...) et aussi pour faire le lien avec ce qui peut se passer en temps de guerre...

Il sera suivi le lendemain d'un autre documentaire du même genre (mais plus tard vers 22h30).

http://guidetv.france2.fr/jsp/prog/fiche.jspx?idProg=32101415

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81 % des candidats ont accepté d'envoyer des décharges électriques potentiellement meurtrières.

La télé-réalité après ça, y'en a encore pour dire que se battre contre c'est un combat d'arrière-garde (c'est vrai, quoi, elle a déjà 10 ans et puis POURQUOI SE POSER DES QUESTIONS?

Posté(e)

C'est manifestement inspiré des travaux d'un universitaire américain de Yale -Stanley Milgram- qui avait mené dans les années 1960 des expériences autour du degré d'obéissance des individus, selon un protocole rigoureux. Il y avait de quoi nourrir bien des réflexions, en particulier sur le passé récent d'alors (Shoah)...

Henri Verneuil en a même tiré une scène célèbre dans son film "I comme Icare", que j'avais trouvée saisissante la première fois que j'ai vu ce film.

Mais là, la logique de ces expériences est complètement dévoyée par la télé-réalité. On n'est plus dans l'interrogation sur le degré d'obéissance avec tout ce que cela peut impliquer par rapport au totalitarisme ou au sectarisme... mais dans une optique délibérément voyeuriste et intolérable.

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C'est manifestement inspiré des travaux d'un universitaire américain de Yale -Stanley Milgram- qui avait mené dans les années 1960 des expériences autour du degré d'obéissance des individus, selon un protocole rigoureux. Il y avait de quoi nourrir bien des réflexions, en particulier sur le passé récent d'alors (Shoah)...

Henri Verneuil en a même tiré une scène célèbre dans son film "I comme Icare", que j'avais trouvée saisissante la première fois que j'ai vu ce film.

Mais là, la logique de ces expériences est complètement dévoyée par la télé-réalité. On n'est plus dans l'interrogation sur le degré d'obéissance avec tout ce que cela peut impliquer par rapport au totalitarisme ou au sectarisme... mais dans une optique délibérément voyeuriste et intolérable.

Je suis certaine d'avoir vu une scène similaire dans un film mais je n'ai jamais vu I comme Icare alors ça ne peut pas être celui-ci. Quelqu'un pour m'aider ?

Posté(e)

Je suis certaine d'avoir vu une scène similaire dans un film mais je n'ai jamais vu I comme Icare alors ça ne peut pas être celui-ci. Quelqu'un pour m'aider ?

"I comme Icare" avec Yves Montand.

Posté(e)

et tout particulièrement pour un fonctionnaire !

Tu imagines les employés du privé plus "libres" ?

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Je suis certaine d'avoir vu une scène similaire dans un film mais je n'ai jamais vu I comme Icare alors ça ne peut pas être celui-ci. Quelqu'un pour m'aider ?

"I comme Icare" avec Yves Montand.

Merci de ton aide mais j'ai dit juste au dessus que je n'avais pas vu ce film :wink: C'est un autre film que je cherche.

Posté(e)

et tout particulièrement pour un fonctionnaire !

Tu imagines les employés du privé plus "libres" ?

Par expérience (j'ai travaillé une quinzaine d'années en entreprise) et par les échanges que je peux avoir avec mes amis et connaissances qui sont employés dans le privé, je pense que la question de la soumission à l'autorité ne se pose pas tout à fait de la même façon dans le secteur privé et dans la fonction publique.

En tant que salarié du privé, tes attributions et obligations sont normalement définies dans un contrat de travail. Tu sais à peu près à quoi t'en tenir, et si certains changements interviennent, ils font normalement l'objet d'un avenant au contrat de travail. On peut dire de ce point de vue que les choses sont plus claires et l'employeur ne peut pas faire tout et n'importe quoi par rapport à ce contrat (l'employé ayant toutes ses chances d'obtenir gain de cause devant les Prud'hommes (rupture unilatérale et abusive du contrat de travail).

En revanche, en tant que fonctionnaire, tu n'as pas de contrat de travail. Si la fameuse garantie de l'emploi est un réel avantage en période de crise (mais si elle existe, c'est qu'elle a ses contre-parties : ce n'est pas un cadeau pour nous beaux yeux !!!), pour le reste, nous sommes moins bien protégés que certains le pensent. Le seul garde-fou qui nous protège, c'est notre Statut (et comme par hasard, il est dans le collimateur de nos dirigeants depuis Allègre)...

En tant que fonctionnaire, lorsque nous nous engageons au service de l'Etat, nous devenons des agents de la politique de l'Etat : c'est pour cela qu'a été créée la fonction publique. Et lorsqu'il s'agit d'instruire, soigner... selon des modalités acceptables, c'est bien l'un des intérêts de ce choix professionnel. Mais nous savons que nos missions et obligations de service peuvent être redéfinies à tout moment de manière unilatérale sans que nous ayons notre mot à dire (même les instances paritaires n'ont d'autre rôle que consultatif) et sans que nous ayons de recours légal. Car ce qui s'apparente à une rupture unilatérale du contrat de travail de la part de l'Etat n'a rien... d'illégal.

Bref "se soumettre ou se démettre", c'est une question indissociable du principe même de la fonction publique. Et il me semble qu'elle se pose de plus en plus souvent dans le cadre des réformes qui s'enchaînent, même pour ceux qui ne se revendiquent pas comme "désobéisseurs". Voilà pourquoi je disais que la question de la soumission à l'autorité est d'autant plus intéressante pour un fonctionnaire. Mais ce n'est que mon modeste avis !:wink:

Posté(e)

Je suis certaine d'avoir vu une scène similaire dans un film mais je n'ai jamais vu I comme Icare alors ça ne peut pas être celui-ci. Quelqu'un pour m'aider ?

"I comme Icare" avec Yves Montand.

Merci de ton aide mais j'ai dit juste au dessus que je n'avais pas vu ce film :wink: C'est un autre film que je cherche.

:clown:

Orange Mécanique, les Simpsons, Malcolm, V pour vendetta?

Posté(e)

L'expérience originelle de Milgram arrivait aux mêmes scores, 80% des gens allaient jusqu'au bout.

Après, cette expérience est complètement biaisée car ce n'est sans doute pas que la soumission à l'autorité télévisuelle mais aussi la soumission au pognon car je suppose qu'il y avait de l'argent en jeu non ?

Posté(e)

Je suis certaine d'avoir vu une scène similaire dans un film mais je n'ai jamais vu I comme Icare alors ça ne peut pas être celui-ci. Quelqu'un pour m'aider ?

"I comme Icare" avec Yves Montand.

Merci de ton aide mais j'ai dit juste au dessus que je n'avais pas vu ce film :wink: C'est un autre film que je cherche.

:clown:

Orange Mécanique, les Simpsons, Malcolm, V pour vendetta?

Non je ne pense pas que ce soit un de ces films : je n'ai pas vu Orange mécanique jusqu'au bout, je ne me souviens de rien de tel dans Les Simpsons ni dans Malcolm. Et V pour Vendetta, y'a une scène de ce genre ? C'était peut-être juste un dialogue. Ca reviendra.

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