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Pour les punitions "je ne la ferai pas" réponse : "celle-là non c'est sûr, maintenant tu en feras une autre : le double ou (une autre plus corsée), signée par les parents" Et si vraiment malgré cela, ça ne passe pas : "Tu vas même la commencer tout de suite dans le bureau du directeur".

Celle-ci je vais la noter car je l'ai beaucoup entendu cette année dans une de mes classes! :devil_2:

salazie

J'ai tenté le coup du directeur l'année dernière ... j'avais juste oublié que le directeur c'était moi .

En général j'en rajoute aussi des tonnes en plaignant la pauvre victime. ça marche vraiment bien ;)

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Dites, j'aime bien, en début d'année, expliquer aux élèves les comportements que je n'aime pas voir. Pour l'insolence ce n'est pas facile à définir. Qu'est-ce que pour vous un élève insolent ? Comment expliqueriez vous aux élèves ce qui "est interdit" comme comportement ?

Un truc que je déteste c'est l'élève qui sourit quand je l'engueule.

Ca je l'explique aux élèves. Je l'ai même expliqué en maternelle : "C'est normal de faire des bêtises. Alors je vous rappelle à l'ordre. Quand cela arrive, c'est important que vous montriez que vous regrettez de ne pas vous être bien comporté, que vous allez essayer de faire un effort. Il faut que je le voie dans votre attitude, dans votre comportement" etc...

Que diriez-vous d'autre pour "anticiper" sur les réactions insolentes (d'autres types...) ?

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Dites, j'aime bien, en début d'année, expliquer aux élèves les comportements que je n'aime pas voir. Pour l'insolence ce n'est pas facile à définir. Qu'est-ce que pour vous un élève insolent ? Comment expliqueriez vous aux élèves ce qui "est interdit" comme comportement ?

Un truc que je déteste c'est l'élève qui sourit quand je l'engueule.

Ca je l'explique aux élèves. Je l'ai même expliqué en maternelle : "C'est normal de faire des bêtises. Alors je vous rappelle à l'ordre. Quand cela arrive, c'est important que vous montriez que vous regrettez de ne pas vous être bien comporté, que vous allez essayer de faire un effort. Il faut que je le voie dans votre attitude, dans votre comportement" etc...

Que diriez-vous d'autre pour "anticiper" sur les réactions insolentes (d'autres types...) ?

ce qui m'a 'tuée' ma 1ère année, c'était les élèves qui soufflaient quand on passait à une activité qu'ils trouvaient rébarbative. La première fois, je l'ai pris vraiment très très personnellement (genre envie de pleurer, si si! :blush: ), je leur ai sorti le BO, la ligne du truc en question, et je leur ai dit que j'avais passé ma soirée à essayer de rendre cette notion "apprenable" et que j'avais fait de mon mieux, que je trouvais irrespectueux de maltraiter ainsi MON travail en le dénigrant avant même de l'avoir vu, que s'ils n'étaient pas contents, je pouvais leur donner le manuel à la page tant et qu'ils se débrouillent et que ça me faisait mal au coeur d'entendre de telles réactions.. :sad: . J'ai dû même les impressionner avec les trémolos parce que maintenant (j'ai des cycles 3 que je suis 3 ans), quand il y en a un qui souffle, régulièrement, j'entends chuchoter "arrête, la maîtresse s'est donné du mal pour préparer la leçon, ça se fait pas de soupirer" :devil_2: et :wub:

Posté(e)

alors pour cette première année, je n'ai pas eu de gros problèmes d'insolence mais en général, je trouve la réplique qui cloue le bec de l'élève fautif :bleh:

ceux qui bavardent quand j'écris au tableau : je les rappelle à l'ordre sans les regarder ça les calme. Quand il y a un brouhaha général, je vais au tableau et j'écris SILENCE sans dire un mot. En général, je n'arrive pas au bout. Autre méthode je décompte de 3 à 1 en silence avec juste une main levée ou en parlant et ça marche bien aussi.

j'avais un élève qui avait toujours un grain de sel à ajouter et qui adorait me contredire. Dans ce cas là, je lui tendais la craie en lui demandant de faire mener la leçon à ma place.

Ce qui me déstabilise le plus, c'est quand un élève lève la main pour répondre, tu lui donnes la parole et là : silence... une vraie carpe :blink:

Posté(e)

alors pour cette première année, je n'ai pas eu de gros problèmes d'insolence mais en général, je trouve la réplique qui cloue le bec de l'élève fautif :bleh:

ceux qui bavardent quand j'écris au tableau : je les rappelle à l'ordre sans les regarder ça les calme. Quand il y a un brouhaha général, je vais au tableau et j'écris SILENCE sans dire un mot. En général, je n'arrive pas au bout. Autre méthode je décompte de 3 à 1 en silence avec juste une main levée ou en parlant et ça marche bien aussi.

j'avais un élève qui avait toujours un grain de sel à ajouter et qui adorait me contredire. Dans ce cas là, je lui tendais la craie en lui demandant de faire mener la leçon à ma place.

Ce qui me déstabilise le plus, c'est quand un élève lève la main pour répondre, tu lui donnes la parole et là : silence... une vraie carpe :blink:

je fais aussi ce truc de compter jusqu'à 3 (je le fais aussi avec mon fils). Le "problème" c'est que je n'ai pas la moindre idée de ce qui se passerait si j'arrivais à 3. En même temps, j'ai rarement le temps de passer à 2, donc pour l'instant tout va bien! :angel_not:

et si tu vas jusqu'à 3, tu fais quoi?

Posté(e)

j'utilise le système de fleur du comportement donc si j'arrive au bout de mon décompte, je place le nom de l'élève dans le orange

mais ça a été très rare !

Si l'élève se corrige le reste de la journée ou si je ne fais pas d'autre remarque, il peut repasser dans le vert (et ça a marché)

Posté(e)

Intéressant ce sujet... Etant débutante et n'ayant eu pour le moment que des élèves sympas, je me pose aussi cette même question !

Cependant, j'ai pu quand même essayer quelques "trucs" qui ont fonctionné.

- Quand un élève dit "oh non" au début je l'ignore mais si c'est pour la X fois de la journée, je lui interdit de travailler (ou d'écouter). Sur le coup, il est content, mais très vite, par esprit de contradiction, il va ouvrir grand ses oreilles, ou commencer à écrire mine de rien... Au final, j'ai obtenu ce que je voulais :-P (ça marche à tous les âges, j'ai testé avec mes maternelles et avec mes CM2!)

- Ou alors, je l'envoie chez les CP "puisque tu ne veux pas apprendre de nouvelles choses et faire le travail de ton âge, et bien X va t'accompagner chez les CP, le niveau te conviendra peut-être !"

Et bien-sûr, ce qu'on dit, il faut le faire ! Sinon les petits malins qui observent la scène verront qu'il n'y a pas de conséquence !

- Quand un élève joue à la victime, j'en rajoute une couche en l'imitant avec une voix aigüe, ou bien en le plaignant avec un ton compatissant. (selon mon humeur)

Attention quand même, car certains élèves pensent REELLEMENT qu'ils sont tyrannisés. Donc il faut un minimum discuter avec, un peu après, pour être sûr que l'enfant ait bien compris.

- Pour les petits, à l'âge où l'on découvre les gros mots, j'ai essayé un truc lu sur le net : il faut "user" le gros mot. Pour ça, on isole l'enfant, et on lui demande de répéter le gros mot plusieurs fois d'affilé jusqu'à ce que le gros mot soit "usé". Pour le moment, les deux fois où j'ai essayé, l'enfant était tellement surpris par ce que je lui ai demandé qu'il n'a même pas voulu le redire une seule fois.

Surprendre les élèves pour leur clouer le bec, ça marche super bien, autant que l'humour.

Avec les CM2, déjà travaillés par leurs hormones, lors des séances sur la reproduction, je ne censure pas les bêtises qu'ils peuvent dire en ricanant avec des sous-entendus.

Je rebondis très sérieusement sur ce qu'ils disent, (même si ça dévie un peu du sujet). Je leur donne le vocabulaire exact ("on ne dit pas "bite" on dit "pénis", vous avez le droit de parler mais vous devez utiliser les termes exacts !") Les premières minutes, ça ressemble plus à de l'éducation à la sexualité, je réponds à leurs questions, ou développe ce qu'ils sous-entendent, comme ça, une fois tout ça remis à plat, on peut se concentrer sur la leçon !

- Concernant les réfractaires à la copie, j'ai remarqué que plus les élèves participent à l'élaboration de la leçon, moins ils rechignaient à la copier.

- Pour les rapporteurs, "Je n'ai pas besoin de gendarme untel, ni de détective privé, par contre j'ai besoin d'un élève attentif à son travail!"

Ou alors

Lorsqu'untel vient me voir "madame, machin il a fait ça!" je réponds "untel, toi tu es debout sans ma permission, et tu n'as pas fini ton travail !"

Ou encore, j'ignore totalement.

Aussi, il m'arrive de répondre "Et alors ? ça te gêne dans ton travail ?"

Je réfléchis à d'autres trucs, et je reviendrai poster.

Merci à celle qui a ouvert ce sujet !!!!

Posté(e)

Est-ce que vous avez la recette miracle pour faire disparaître le sourire moqueur de celui qui se fait réprimander? ça m'agaaaaaaaaaaaaace !

Posté(e)

Moi aussi. J'ai posé une question plus haut mais pas de réponse ;)

La discu dérive sur la gestion des bavardages etc... Mais ne traite pas vraiment de l'insolence :

1. Comment la définir ?

2. Comment décrire et justifier aux élèves lPourquoi on n'accepte pas es comportements insolents ?

Posté(e)

Personnellement, au moment où je leur donne une leçon à copier (et que je sens les "oh non" arriver), j'ajoute tout de suite, assez fort et sur un ton guilleret :"Et vous allez le faire dans la joie et la bonne humeur, comme à votre habitude!!!". Généralement ça désamorce les râleries.

Pour les élèves qui papotent, je m’interromps, je baisse le ton et dit: "Nous interrompons notre leçon afin de laisser la parole à X et Y qui semblent avoir des choses de la plus grande importance à expliquer à l'ensemble de la classe. Nous vous écoutons". La plupart du temps ils se sentent tout bête.

Quand un élève se plaint d'une sanction prétendument injuste, je lui dit: " Tu sais bien que je fais ça uniquement parce que je suis une maîtresse extrêmement cruelle et méchante qui adore faire souffrir ses élèves". L'ironie est généralement comprise!

Posté(e)

Moi aussi. J'ai posé une question plus haut mais pas de réponse ;)

La discu dérive sur la gestion des bavardages etc... Mais ne traite pas vraiment de l'insolence :

1. Comment la définir ? J'en ai vraiment bavé cette année et j'ai souvent posé dans ma petite tête de maikresse ce genre de question... et pour moi cela tournait autour du non respect des personnes et de moi donc. J'avais un élève avec de très gros troubles du comportement : il était totalement incontrolable physiquement et verbalement parlant. J'ai pratiqué quelque chose qui allait au delà des comportements dits insolents mais cela me ramenait toujours à ça "l'insolence". J'essaie toujours de créer une ambiance de respect, de créer des attentes, des dynamiques de travail et face à ce mur les autres élèves étaient aussi très perturbés car les limites devenaient floues... On était hord du raisonnable qui permet de discuter de progresser, d'avancer dans les relations aux autres. On était dans la maladie et je n'avais pas de réponse de maikresse. 2. Comment décrire et justifier aux élèves lPourquoi on n'accepte pas es comportements insolents ?

J'essaie lors des débats philo de ma classe de les amener à refléchir sur le pourquoi des lois, des règles et en général après les séances sur ce sujet ils prennent les choses autrement et définissent eux même les règles indispensables à la vie de la classe.Et en général il y en a très peu, une année on en a eu une seule puis une seconde est arrivée et c'est tout!

Je crois que j'ai été un peu confuse :blush:

Posté(e)

Un doc à lire... pour poursuivre notre réflexion...

http://18b-gouttedor.scola.ac-paris.fr/spip.php?article1179

extraits :

Quelques principes fondamentaux du droit

et leurs implications dans le cadre scolaire • La loi est la même pour tous

Élèves et enseignants respectent tous, dans l’établissement scolaire, les mêmes règles. Ce qui est permis à tel élève ou à telle classe, l’est nécessairement, sauf disposition explicite, pour tel autre élève ou telle autre classe. Ce qui est demandé aux élèves l’est généralement aux adultes (respect, ponctualité…)

• Nul n’est censé ignorer la loi : à partir de la majorité civile et pénale

L’école étant un lieu d’éducation, encore faut-il d’une part, que la « loi » ait fait l’objet d’un apprentissage spécifique et d’autre part, qu’elle soit connue de tous (affichée et compréhensible). La construction du rapport à la loi implique également que les élèves soient associés à l’élaboration des règles « de vie ».

• Nul ne peut être mis en cause pour un acte dont il n’est ni l’auteur, ni le complice ;

Les sanctions collectives sont de ce fait illégales.

• Nul ne peut être mis en cause pour un acte qui ne porte tort qu’à lui même

Cela implique par exemple qu’un élève qui n’a pas fait son travail à la maison n’a pas à être sanctionné… mais qu’en tant qu’enseignant je suis tenu de porter assistance à un enfant en danger.

Quelle réponse éducative mettre en place ?

• Toute infraction entraîne sanction et réparation

À condition que cette sanction soit bien perçue comme la conséquence d’un comportement illégal (donc qu’elle soit prévue auparavant), qu’elle respecte un certain nombre de principes (voir ci-dessous).

• Un mineur est déjà un sujet de droit même s’il n’est pas encore citoyen

Les droits des élèves tels qu’ils sont définis dans les lois nationales et leurs décrets ou dans des conventions internationales telles que la CIDE doivent être effectivement respectés dans l’établissement (droit d’expression, de participation, d’information entre autres)

• Nul ne peut être juge et partie et nul ne peut se faire justice à soi-même

Des dispositifs de médiation doivent exister dans l’établissement. Ce principe implique également qu’une réflexion sur les modalités d’évaluation des élèves devrait être menée au sein des équipes éducatives, afin d’éviter les notations « à la tête du client ».

• Le citoyen obéit à la loi parce qu’il la fait avec les autres citoyens

Les structures de « débat réglé » doivent effectivement fonctionner.

• L’interdit de la violence ne se discute pas puisqu’il permet la discussion démocratique

Violence verbale, violence physique… tant pour les élèves que pour les enseignants.

L’espace de liberté et de responsabilité des élèves

Il dépend :

D’un cadre législatif et réglementaire « contraint » et non négociable

• les éléments généraux du droit : lois de la République, code civil et pénal…

• la réglementation scolaire (nationale, rectorale, académique): lois scolaires, décrets, programmes, circulaires,…

• la réglementation scolaire « locale » : décrets et règlements départementaux et municipaux…

• le règlement intérieur de l’établissement (les élèves sont rarement associés à son élaboration)

Du projet éducatif (explicite ou pas) qui définit

• des interdits ;

• des droits ;

• des devoirs

L’application effective des règles de vie implique

• Qu’elles se réfèrent à un projet de vie explicite : c’est ce qui leur donne sens

• La participation des élèves à leur élaboration : c’est ce qui permet leur appropriation

• Leur permanence : au travers des affichages

• Leur rappel : particulièrement au moment des transgressions

• Leur régulation : comme une loi de la République, une règle peut être modifiée

• La définition claire des sanctions : nature et « barème »

• L’exemplarité des adultes : les règles sont les mêmes pour tous, même pour les adultes…

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