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Pour les dirlos...


thierry fabre

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Trouvé ce matin sur le Café Pédagogique de ce jour d'hui, une petite info dont j'ignorais tout auparavant...

Après plusieurs mois d’échanges et de réflexions, un texte commun vient d’être ratifié par 4 syndicats enseignants ( SE-UNSA, SGEN-CFDT, SCENRAC-CFTC, Avenir-Ecole CFE-CGC ) et par le GDID, association nationale des directrices et directeurs d’école publique)

Depuis des années, enquêtes et sondages (Ministère, MGEN, DGESCO, syndicats, IFOP, etc...) ont mis en évidence:

- l'aggravation du malaise des directrices et directeurs d'école

- la désaffection continue pour cette fonction

- la difficulté de pérenniser les équipes pédagogiques et de fonder dans le temps les divers projets des écoles

- les dysfonctionnements et difficultés de fonctionnement de l'École Publique que cette situation engendre

Face à cela, les projets actuels d'EPEP ne garantissent pas l'indépendance du projet pédagogique ni le maintien de structures de taille raisonnable et d'un réseau scolaire de proximité. Ils ne répondent donc ni aux attentes des directrices et directeurs d'école, ni à celles des équipes pédagogiques, ni à celle de l'ensemble des personnels.

La direction d'école, aujourd'hui, doit conjuguer Etre et Avoir

Répondre aux questions:

- du temps de décharge car la charge de travail est trop lourde

- des moyens et du matériel

- de l'amélioration de la formation initiale et continue

- de l'augmentation de la rémunération des directeurs d'école

Par ailleurs, il est nécessaire de:

- clarifier et préciser les responsabilités des directrices et directeurs d'école

- revoir le décret de 89 inadapté et obsolète face à l'empilement des responsabilités et aux évolutions de l'école, notamment dans ses relations avec les communes

- redéfinir le cadre juridique, administratif, légal de la direction d'école

- répondre aux besoins de reconnaissance des directrices et directeurs d'école

Parce que l'adaptation de la réalité de l'École Publique aux nécessités de notre temps, et les difficultés rencontrées par nos collègues dans l'exercice professionnel l'exigent, nous demandons au Ministère d'ouvrir une concertation sur toutes les dimensions de la direction et du fonctionnement d’école.

Thierry CADART Secrétaire Général du SGEN-CFDT

Christian CHEVALIER Secrétaire Général du SE-UNSA

Franck GIRARD Président d’Avenir-Ecole CFE-CGC

Michel TRUDEL Président du SCENRAC-CFTC

Alain REI Président du GDID

Thierry fabre

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La preuve qu'il y a des personnes intelligentes capables de réfléchir ensemble.:smile:

Une question quand même:

Pourquoi donc les autres syndicats ne sont-ils pas signataires de ce texte ?:idontno:

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Pourquoi donc les autres syndicats ne sont-ils pas signataires de ce texte ?:idontno:

Ils considèrent sûrement que reconnaître que les autres ont de bonnes idées est un aveu de faiblesse et un manque d'indépendance.

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Trouvé ce matin sur le Café Pédagogique de ce jour d'hui, une petite info dont j'ignorais tout auparavant...

Après plusieurs mois d’échanges et de réflexions, un texte commun vient d’être ratifié par 4 syndicats enseignants ( SE-UNSA, SGEN-CFDT, SCENRAC-CFTC, Avenir-Ecole CFE-CGC ) et par le GDID, association nationale des directrices et directeurs d’école publique)

Depuis des années, enquêtes et sondages (Ministère, MGEN, DGESCO, syndicats, IFOP, etc...) ont mis en évidence:

- l'aggravation du malaise des directrices et directeurs d'école

- la désaffection continue pour cette fonction

- la difficulté de pérenniser les équipes pédagogiques et de fonder dans le temps les divers projets des écoles

- les dysfonctionnements et difficultés de fonctionnement de l'École Publique que cette situation engendre

Face à cela, les projets actuels d'EPEP ne garantissent pas l'indépendance du projet pédagogique ni le maintien de structures de taille raisonnable et d'un réseau scolaire de proximité. Ils ne répondent donc ni aux attentes des directrices et directeurs d'école, ni à celles des équipes pédagogiques, ni à celle de l'ensemble des personnels.

La direction d'école, aujourd'hui, doit conjuguer Etre et Avoir

Répondre aux questions:

- du temps de décharge car la charge de travail est trop lourde

- des moyens et du matériel

- de l'amélioration de la formation initiale et continue

- de l'augmentation de la rémunération des directeurs d'école

Par ailleurs, il est nécessaire de:

- clarifier et préciser les responsabilités des directrices et directeurs d'école

- revoir le décret de 89 inadapté et obsolète face à l'empilement des responsabilités et aux évolutions de l'école, notamment dans ses relations avec les communes

- redéfinir le cadre juridique, administratif, légal de la direction d'école

- répondre aux besoins de reconnaissance des directrices et directeurs d'école

Parce que l'adaptation de la réalité de l'École Publique aux nécessités de notre temps, et les difficultés rencontrées par nos collègues dans l'exercice professionnel l'exigent, nous demandons au Ministère d'ouvrir une concertation sur toutes les dimensions de la direction et du fonctionnement d’école.

Thierry CADART Secrétaire Général du SGEN-CFDT

Christian CHEVALIER Secrétaire Général du SE-UNSA

Franck GIRARD Président d’Avenir-Ecole CFE-CGC

Michel TRUDEL Président du SCENRAC-CFTC

Alain REI Président du GDID

Thierry fabre

Trouvé par hasard ? :D

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Pourquoi donc les autres syndicats ne sont-ils pas signataires de ce texte ?:idontno:

Ils considèrent sûrement que reconnaître que les autres ont de bonnes idées est un aveu de faiblesse et une manque d'indépendance.

Pour une fois :applause::wink:

Et merci aux signataires qui ne passaient pas par là par hasard :lol:

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Pourquoi nos représentants du personnels, nos élus syndicaux, ont-ils tant de mal à prendre en compte la demande de 85 à 93 % des directeurs de France, qui souhaitent que leur métier soit enfin reconnu par un statut spécifique.

Les directeurs ne demandent à être "supérieur" ni à devenir des petits chefs, ils n'est pas besoin de statut particulier pour que ceux qui le veulent exercent depuis longtemps une "main mise " sur l'école.

Par contre, un statut clair définissant les droits et les devoirs des directeurs, définissant leurs missions spécifiques et allouant les moyens correspondants semble une évidence au niveau des collègues, des mairies, des parents d'élèves, et même de l'administration.

Pourquoi donc, ce mot de statut bloque-t-il autant les élus syndicaux à qui nous demandons pourtant de nous représenter ?

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'Pourquoi donc, ce mot de statut bloque-t-il autant les élus syndicaux à qui nous demandons pourtant de nous représenter ?'

Pourquoi poses tu cette question : Ce mot statut bloque également les plus de 75% de dirlos qui n'ont pas répondu (ou négativement) à ce sondage et donc les syndicats suivent la majorité, c'est tout. Ne me dis pas que toi et le gdid n'avez pas fait ce constat puisque dans un communiqué tous les mots sont choisis et dans celui-ci, s'il y a l'Etre et l'Avoir cher à Pierrot, il n'y a pas le mot STATUT. Alors prise en compte par le Gdid de la volonté majoritaire de vouloir réformer sans révolutionner ou choix stratégique (on met le pied dans l'entrebaillement de la porte). Dans tous les cas ce texte est intéressant car représente bien les préoccupations actuelles des dirlos.

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'Pourquoi donc, ce mot de statut bloque-t-il autant les élus syndicaux à qui nous demandons pourtant de nous représenter ?'

Pourquoi poses tu cette question : Ce mot statut bloque également les plus de 75% de dirlos qui n'ont pas répondu (ou négativement) à ce sondage

Je pense que tu as besoin d'un petit cour sur la notion d'échantillon en statistiques. Tu partirais du principe que seuls les pour un statut ont répondu. Cela ma paraît un peu bas de plafond comme réflexion ! :angel_not:

De plus l'amalgame entre ne pas répondre et répondre négativement...

Bref, comment expliquer que les sondages sont valables pour certains et pas pour d'autres ?

Cela doit faire longtemps que tu n'as pas eu de contacts avec des directeurs...

Pour ma part, face à un argumentaire plus que douteux d'un élu "majoritaire" qui donnait du traditionnel "la profession ne veut pas... et elle veut...", j'ai dernièrement effectué un petit sondage à main levée durant une réunion de directeurs sur une circonscription plutôt rurale et avec des gros bourgs de 2000 à 3500 habitants (avec l'accord de l'ien) : sur 60 dirlos présents on retrouve à propos du statut les mêmes proportions que dans le sondage national. Etant EMF je visite beaucoup d'école sur l'année et je peux te dire que les dirlos veulent un statut. :smile:

Dénigrer ou lieu d'argumenter...voici un bel exemple de la réflexion syndicale au coeur de notre profession. :wub:

PS : si tu veux mon argumentaire, lis les propositions du gdid depuis...déjà tant d'années !

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Moi en tant que simple manante (adjointe), je trouve cela très bien, et cela répond à mes préoccupations

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'Pourquoi donc, ce mot de statut bloque-t-il autant les élus syndicaux à qui nous demandons pourtant de nous représenter ?'

Pourquoi poses tu cette question : Ce mot statut bloque également les plus de 75% de dirlos qui n'ont pas répondu (ou négativement) à ce sondage.

Mais alors, si je te suis dans ton raisonnement mathématiques de la représentation en fonction du nombre de votant (quand même plus de 10 000 lors du sondage IFOP), comment font les syndicats avec le pourcentage de non-votant aux élections professionnelles et en le cumulant avec leur propre pourcentage de votant.

Par exemple; pour les élections de 2008; sur les 350 000 votants, le Snuipp a eu 90 000 voix. Tu considères alors que le premier syndicat représente seulement 26-27 % des instits ou 60% ?

Selon ton raisonnement, les 130 000 non-votants sont obligatoirement contre tous les syndicats ?

Désolé Balkis, mais je crois que le raisonnement mathématiques ne tient pas.

Il y a en effet entre 85 et 93 % des directeurs qui réclament d'être reconnu par un statut spécifique.

Le mot "statut" n'apparait pas dans le texte car le congrès de Brest n'a pas mandaté ses élus pour cela. Mais la reconnaissance du métier, de ses missions, de ses droits et de ses devoirs..... cela ne ressemble-til pas étrangement à un statut spécifique ?

Maintenant, la question reste posée; pourquoi nos élus (du moins certains) ne veulent-ils pas défendre le travail des directeurs ?

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Cela doit faire longtemps que tu n'as pas eu de contacts avec des directeurs...

Dénigrer ou lieu d'argumenter...voici un bel exemple de la réflexion syndicale au coeur de notre profession

C'est la réflexion type du gdidien de base à savoir que si tu n'es pas pour le statut, tu n'es pas dirlo, tu es snuip, tu es fo...bref un abruti de syndicaliste)

Je dis juste comme mra que je trouve ce texte très bien tel qu'il est écrit avec les termes employés CHOISIS, qu'il répond à nos (et je pense pouvoir dire que j'en côtoie au moins largement autant que toi )préoccupations de dirlos sans remettre en cause le fonctionnement général comme d'autres écrits... et pis pas pu.

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