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Réforme des retraites


Moustache

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et bien c'est décidé je demande mon inscriprion au grand livre de la dette publique :devil_2:

mes 3 enfants comptent encore jusqu'au 31 /12

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  • 1 mois plus tard...
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Le départ en retraite pour les femmes ayant eu 3 enfants est maintenu pendant 5 ans.

http://www.lefigaro....if-maintenu.php

Le gouvernement veut supprimer le droit des fonctionnaires ayant 3 enfants et 15 ans de service à liquider leur retraite. M. Sarkozy souhaite que les agents à cinq ans de la retraite puissent en bénéficier.

http://spedr.com/39pyv

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  • 4 semaines plus tard...

Remontée du post:

La grève reconductible a été votée en AG avec 300 présents dans le 49 (SNUIPP, Sud, et SNUDI-FO)

Qu'en est-il par chez vous?

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Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ?

Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.

Guillaume Sarkozy (AFP)

Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

Des alliés puissants

"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

(Nouvelobs.com)

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C'est dégoutant tout ça, ça me révolte...Dire que nous nous mobilisons avec un serrage de ceinture à la fin du mois ...Je ne suis pas vraiment étonnée

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Guillaume Sarkozy, futur bénéficiaire de la réforme des retraites ?

Selon Médiapart, le frère du président vise le pactole du marché de la retraite complémentaire privée. Et prépare pour cela une alliance avec des acteurs semi-publics.

Guillaume Sarkozy (AFP)

Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.

Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.

Des alliés puissants

"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."

"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.

En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"

L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.

(Nouvelobs.com)

Je ne tombe pas des nues ... Je ne découvre rien ....

Il est bien évident que l'objectif de la réforme des retraites est d'inciter les "actifs" - "Non-actifs" - "futurs-actifs" a souscrire une retraite "complémentaire" privée ( Qu'elle soit généreusement proposée par le groupe dirigé par le frère de notre président ou par un autre groupe ) et non de préserver la retraite par répartition. Ce qui me "choque" ( Quoique, plus rien ne me choque de la part des médias populaires ): Aucun grand média n'en a fait l'écho, n''a évoqué jusqu'à maintenant cette incitation non-dite vers une retraite par capitalisation.

Médiapart vient de soulever un petit coin de la grosse couverture de pudeur qui recouvre la réalité de cette réforme ..

PS : La retraite n'est pas à 60 ans pour glisser à 62 ans. Elle est à 65 ans à taux plein et elle va passer à 67 ans.

Cette histoire de 60 ans/62 ans relève du politiquement correct à mes yeux.( Qui pourra partir à 60 ans/62 ans avec la décote ? Personne ... Ou si peu que cela relèvera de l'anecdotique ou d'un complément de retraite : une retraite complémentaire privée proposée par le groupe dirigé par le frère de notre président , par exemple.). Appellons un chat un chat, une poule une poule ..

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  • 2 semaines plus tard...

Tribune

Les Français ont raison : la retraite à 60 ans peut être sauvée

Par Mark Weisbrot | économiste | 31/10/2010 | 12H52

Les manifestations qui secouent la France depuis quelques semaines mettent en lumière certaines différences avec la situation aux Etats-Unis. Les Français ont décidé, outre les grèves de grande envergure et les arrêts de travail qui se multiplient, de descendre par millions dans la rue pour défendre des acquis durement gagnés en matière de retraite.

Il faut souligner que les protestations se font de manière pacifique et que seulement un très faible pourcentage de manifestants est responsable de dommages matériels et d'actes de violence, ce que les médias omettent parfois de distinguer.

La colère populaire des Français est orientée de façon positive, à la différence des Etats-Unis où elle va se traduire par l'élection prochaine de représentants politiques qui feront leur possible pour accentuer les souffrances des travailleurs et de la classe moyenne.

Pendant sa campagne, il avait promis de ne pas relever l'âge de départ à la retraite. En le faisant, il a déclenché une indignation générale.

Une nouvelle fois, la plupart des médias pense que les Français sont irréalistes et qu'ils devraient accepter ce programme comme les autres peuples. L'espérance de vie augmente, nous devons donc travailler plus longtemps argumentent-ils.

C'est comme si on ne donnait que la moitié d'un résultat de foot

Ce point de vue est partiel. C'est un peu comme si l'on ne donnait que la moitié d'un résultat de baseball (ou de football, si vous préférez). Il est important de comprendre que la productivité et le PIB auront eux aussi augmenté en même temps et qu'il est donc en effet possible pour les Français de choisir de passer plus de temps à la retraite et de financer ce choix de société.

L'âge de départ à la retraite a été modifié pour la dernière fois en 1983. Depuis lors, le PIB par habitant a augmenté de 45%. L'allongement de l'espérance de vie est très limité en comparaison.

Le nombre d'actifs par retraité est passé de 4.4 en 1983 à 3.5 en 2010, mais la croissance du revenu national était largement suffisante pour compenser ces évolutions démographiques, incluant celle de l'espérance de vie.

Allons chercher plus loin : la croissance du revenu national lors des trente ou quarante prochaines années sera bien suffisante pour payer l'augmentation des coûts des retraites liés aux changements démographiques.

Elle laissera même aux futures générations la possibilité de profiter de meilleures conditions de vie comparées à celles des gens aujourd'hui. Il s'agit d'abord d'un choix de société qui concerne la question de savoir comment les gens veulent vivre leur retraite et se doter des moyens de la financer.

Il est possible de financer le maintien de la retraite à 60 ans

Si les Français veulent conserver l'âge de départ à la retraite tel quel, il existe de nombreuses façons de financer ce projet dans le futur sans pour autant augmenter l'âge de départ.

Une d'entre elles, proposée par la gauche française (et que Sarkozy dit appuyer au niveau international), serait de taxer les transactions financières.

Un impôt sur la spéculation pourrait générer des millions de dollars de revenus -un tel instrument existe au Royaume-Uni-, tandis qu'il découragerait simultanément les transactions spéculatives sur les actifs et ses dérivés. Les syndicats français et les manifestants demandent au gouvernement de prendre en compte ces approches.

Il est donc parfaitement raisonnable de considérer que l'allongement de l'espérance de vie puisse se traduire pour les travailleurs par un temps de retraite plus long. Et c'est ce qu'espère la plupart des citoyens français.

Il est possible que tous n'aient pas fait de l'arithmétique mais ils se rendent compte intuitivement qu'étant donné que les richesses du pays augmentent année après année, ils ne devraient pas passer plus de temps de vie à travailler.

La France était le pays qui réduisait le plus les inégalités

L'allongement de l'âge de départ à la retraite est une mesure hautement régressive qui frappera durement les travailleurs. Les actifs les plus pauvres, qui ont une espérance de vie plus courte, sont ceux qui perdront la plus grande proportion d'années de retraite.

Les travailleurs qui devront se retirer tôt à cause du chômage ou d'autres difficultés penseront que la baisse de leur pension est une conséquence de ce changement. Et bien sûr, cette baisse n'aura pas d'impact sur les plus riches de la société, qui pour la plupart ne dépendent pas vraiment du système public de retraites, mais de leurs revenus accumulés.

La France a un niveau d'inégalités plus réduit que la plupart des pays de l'OCDE. Elle est, en outre, un des cinq pays -sur les trente que comprend cet organisme- qui a vu ses inégalités baisser entre le milieu des années 80 et le milieu des années 2000.C'est aussi le pays au sein de ce groupe à avoir connu la plus forte réduction des inégalités, bien que celle-ci se soit concentrée entre le milieu des années 80 et le milieu des années 90.

La France a jusqu'ici résisté à de nombreux changements qui ont provoqué une régression sociale pour les travailleurs et, plus spécifiquement, pour les actifs à faibles revenus des pays riches.

En se battant, les Français montrent l'exemple au reste de l'Europe

Les autorités européennes (dont la Commission européenne et la Banque centrale européenne) et le Fonds monétaire international sont en train d'accélérer actuellement ces processus de régression dans les économies affaiblies de la zone Euro (tels que la Grèce, l'Espagne ou l'Irlande).

Toutes ces institutions, ainsi que de nombreux responsables politiques, essaient d'utiliser comme prétexte les problèmes économiques actuels en Europe pour promouvoir des réformes de droite.

Les sondages montrent que plus de 70% des Français soutiennent les manifestations, en dépit des inconvénients et des perturbations que cela engendre. Les Français en ont assez de leur gouvernement de droite, et c'est en partie ce qui fait naître les protestations.

Malgré la faiblesse des récents résultats électoraux du Parti socialiste, la France a une gauche plus forte que dans la plupart des autres pays. Une de ses grandes forces est sa capacité et son habileté à organiser des manifestations de masse, des blocages et des campagnes de sensibilisation.

Les Français sont en train de se battre pour l'avenir de l'Europe et donnent un bon exemple aux autres pays. Nous pouvons seulement espérer qu'ici, aux Etats-Unis, alors que des attaques contre les acquis se préparent, nous serons capables de repousser les coupes budgétaires prévues contre un système de sécurité sociale déjà mis à mal.

http://eco.rue89.com/2010/10/31/les-francais-ont-raison-inutile-de-repousser-lage-de-depart-a-la-retraite-173685

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Politique-fiction: et si Nicolas Sarkozy restait jusqu'en 2014?

Jean-Pierre Martin - Vent des blogs | Dimanche 31 Octobre 2010 à 07:01 | Lu 10243 fois

L'effort de solidarité concernant les retraites doit être partagé par tous. Nicolas Sarkozy l'a bien compris et restera donc président de la République française jusqu'en 2014. C'est le scénario imaginé par JP Martin, alors que l'espérance de vie de nos chefs d'État ne cesse de s'allonger.

Le côté obscur de la réforme des retraites

Retraites: Sarkozy victorieux? Tous perdants, répondent les Mariannautes!

Retraites: «On ne peut mépriser ainsi tout un peuple» « C'est une question de justice sociale. Il est normal que si je demande aux Français de travailler deux ans de plus, je sois traité de la même façon. En conséquence, mon mandat sera prolongé de deux ans, et s'achèvera en 2014 ». Nicolas Sarkozy a donc cédé à la rue. « L'effort doit être partagé par tous. Même au plus haut niveau de l'État ». La mesure est symbolique. Mais elle a surtout pour but de rendre moins humiliante la défaite annoncée des manifestants.

Car il sera désormais bien difficile aux syndicats de justifier de nouvelles actions. « Il ne sert plus à rien de manifester ». Éric Woerth l'a souligné, « on ne peut s'opposer à la fois à la démocratie et au bon sens ». Pourtant, il s'en trouve à gauche pour dénoncer dans cette décision courageuse du président « un déni de démocratie ». Ainsi, le populiste Jean-Luc Mélenchon, jamais en retard d'un coup d'éclat médiatique, s'est offusqué « de ce coup d'état » voyant dans cette « manœuvre un hold-up électoral ».

http://www.marianne2.fr/Politique-fiction-et-si-Nicolas-Sarkozy-restait-jusqu-en-2014_a199014.html

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