ximixt Posté(e) 5 février 2011 Posté(e) 5 février 2011 La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett. Emprunté à la bibliothèque après avoir entendu la critique de Claude Sérillon dans l'émission de Drucker, Vivement dimanche prochain. Lecture en cours. Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même lui laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié ; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante. Passionnant, drôle, émouvant, La Couleur des sentiments a conquis l'Amérique avec ses personnages inoubliables. Vendu à plus de deux millions d'exemplaires, ce premier roman, véritable phénomène culturel outre-Atlantique, est un pur bonheur de lecture. Livre précédent: Le rideau déchiré, de Jodi Picoult Elevée par Andrew, son père, Della Hopkins a connu une enfance heureuse dans le New Hampshire. Mais, alors qu'elle s'apprête à se marier, elle découvre que son père est recherché depuis vingt-huit ans par la police pour l'enlèvement de Bethany Matthews, qui n'est autre qu'elle-même... Sous le choc, la jeune femme cherche la vérité. Au risque de bouleverser sa vie et celle de ses proches. Après le succès de Ma vie pour la tienne et de La Couleur de la neige, Jodi Picoult démontre une nouvelle fois qu'elle sait comme personne explorer les conflits de famille et sonder les cœurs dans ce subtil roman choral sur les pièges de la mémoire et la subjectivité des souvenirs. Qu'as-tu pensé du livre de Jodi Picoult? Le résumé donne envie de le lire en tout cas.
cricri77 Posté(e) 5 février 2011 Posté(e) 5 février 2011 personnellement, j'ai adoré. c'est une histoire à quatre voix, les quatre personnages racontent l'histoire tout à tour. il y a quelques passages un peu lourds, on se demande parfois où cela va mener, mais on croit toujours que c'est parce qu'il y a un lien avec ce qui va se passer ensuite. je l'ai lu avec avidité, en me demandant comment cale allait finir.
MissTiQ Posté(e) 6 février 2011 Auteur Posté(e) 6 février 2011 Cinq filles, trois cadavres mais plus de volant de Andrea H. Japp Cinq copines partagent depuis toujours leurs déboires professionnels et sentimentaux : Emma la blonde pulpeuse en mal d'enfant, Nathalie la mère au foyer qui vient de se faire plaquer, Hélène la tête chercheuse qui a fait de son absence de diplomatie une arme redoutable, Charlotte la psy qui finit toujours par coucher avec le plus gratiné de ses patients, et enfin Juliette, l'esthéticienne qui dorlote une clientèle masculine triée sur le volet. Le jour où Charlotte découvre un cadavre enchaîné au volant de sa voiture, elle panique et appelle immédiatement ses amies à la rescousse. Les cadavres s'accumulent …
Invité mufab Posté(e) 6 février 2011 Posté(e) 6 février 2011 3 femmes puissantes, de Marie NDiaye. Beau style, mais l'histoire , la puissance de femmes est pour le moins elliptique! (Livre génial à tous points de vue.) Quand je l'ai lu cet été, la "puissance" m'avait semblé claire : chacune, dans des milieux différents, met tout en oeuvre pour échapper au destin que l'Autorité (au sens large) avait tracé pour elle (quitte à y perdre la vie, comme dans la dernière nouvelle).
éowin Posté(e) 6 février 2011 Posté(e) 6 février 2011 3 femmes puissantes, de Marie NDiaye. Beau style, mais l'histoire , la puissance de femmes est pour le moins elliptique! (Livre génial à tous points de vue.) Quand je l'ai lu cet été, la "puissance" m'avait semblé claire : chacune, dans des milieux différents, met tout en oeuvre pour échapper au destin que l'Autorité (au sens large) avait tracé pour elle (quitte à y perdre la vie, comme dans la dernière nouvelle). Moi j'ai eu l'impression de vains efforts, la première se retrouve près de son père qui ainsi n'est plus seul, puisqu'elle doit aider le frère qui est en prison à cause de lui, la seconde de femme active et ayant acquis son indépendance, se retrouve attachée à sa maison et ne peut plus agir dans le monde, la dernière passe de la femme adulée à la déchéance totale vers la mort. Ce sont les hommes qui s'en sortent, le père (cf ci-dessus), le deuxième se libère de ses peurs et de sa culpabilité et trouve l'amour de son fils et le troisième parvient en Europe où il réussit à excercer des petits boulots! Beaucoup d'efforts pour s'arracher à son destin et finalement retomber dans ce qu'on a fui. Je trouve le style particulièrement beau mais l'hitoire en elle même me semble très sombre, comme dans les autres oeuvres d'elle que je connais (un coeur à l'étroit et la sorcière) Mais comme disait ma maman:" la beauté est dans les yeux de celui qui regarde" (qui lit en l'occurence). Je sais que quelqu'un d'autre a dit en substance la même chose mais ne me souviens plus de qui....
Invité mufab Posté(e) 9 février 2011 Posté(e) 9 février 2011 Cherche pas, on n'a pas du tout les mêmes goûts (ni en livres, ni en mecs d'ailleurs ), chais pas si tu te souviens. J'ai accroché tout de suite, et j'ai entendu à la bibliothèque beaucoup de gens disant que ça leur était tombé des mains, à cause du style (des phrases alambiquées, interminables, hyper descriptives parfois si je me souviens bien, mais aussi très souvent en focalisation dans la pensée -dont tu suis les circonvolutions- de personnages apparemment insignifiants au départ, mais humains...Tu es dans leur tête, tu y crois). Indépendamment de l'engagement féministe, c'est ça que j'ai aimé le plus, ça change des Fantasy.
MissTiQ Posté(e) 10 février 2011 Auteur Posté(e) 10 février 2011 Je vais commencer Lien fatal de Tess Gerritsen Maura Isles côtoie la mort au quotidien. Médecin légiste à Boston, elle n'aurait jamais cru pouvoir être impressionnée par un cadavre. Mais voir le corps sans vie de son parfait sosie a de quoi donner des frissons. D'autant plus que la victime a été assassinée devant sa propre maison. Troublante coïncidence. Epaulée par sa complice de toujours, Jane Rizzoli, enceinte de huit mois, Maura part sur les traces de ce mystérieux double : ce sont de surprenantes découvertes qui l'attendent. Certaines directement liées à son propre passé...
ximixt Posté(e) 17 février 2011 Posté(e) 17 février 2011 J'ai terminé L'ange noir de John Connolly. J'ai moins accroché que pour ses précédents livres. Charlie Parker, ex-flic devenu détective privé, est un homme de cœur. Et quand Louis, l'ami de toujours, apprend la disparition de sa cousine, c'est sans hésitation qu'il s'engage à ses côtés. Qui, sinon eux, pourrait s'intéresser au sort d'une prostituée noire, toxicomane de surcroît? A Portland, personne ne s'émeut non plus de cette étrange rumeur: la nuit rôde un mystérieux 4x4 au volant duquel on aperçoit un homme obèse, flanqué d'un acolyte à la gâchette facile. Si Charlie Parker ne les connaît pas encore, eux le connaissent depuis longtemps...
FennJA Posté(e) 17 février 2011 Posté(e) 17 février 2011 J'ai commencé L'apocalypse selon Marie" de Patrick Graham "L'ouragan Katrina se déchaîne sur La Nouvelle-Orléans. Tandis que la ville lutte contre les éléments, une bataille plus cruciale se livre en coulisses : l'affrontement final d'une guerre sans merci, dont les origines remontent à la Création. Et l'issue de ce combat pourrait bien dépendre de l'agent spécial Marie Pakks... Alors qu'elle enquête sur la mort inexplicable de plusieurs archéologues de renom, Marie se retrouve dans l'exil du cyclone. Après avoir mené la traque la plus délicate et la plus intime de sa carrière, elle doit se surpasser : de son talent exceptionnel de chasseuse de tueurs dépendent la vie d'une petite tille et l'avenir de l'humanité... "
ximixt Posté(e) 18 février 2011 Posté(e) 18 février 2011 Je viens de terminer La mémoire des murs de Tatiana de Rosnay, un court roman assez angoissant mais que j'ai moins aimé que les autres livres de l'auteur. L’appartement correspondait exactement à ce que Pascaline, une informaticienne de 40 ans, imaginait pour sa nouvelle vie de femme divorcée, sans enfants. Un deux-pièces calme et clair qui donne sur une rue animée. Mais à peine installée, Pascaline apprend par une voisine qu’un drame s’est déroulé dans ces lieux. Comment vivre dans des murs marqués par l’horreur ? Comment continuer à dormir là comme si de rien était ? Et pourquoi Pascaline ne cesse-t-elle d’y penser ? Lentement mais sûrement, par touches infimes, cette tragédie fera ressurgir chez Pascaline une ancienne douleur, une fragilité secrète restée trop longtemps enfouie. Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son passé.
MissTiQ Posté(e) 18 février 2011 Auteur Posté(e) 18 février 2011 Je vais commencer Bientôt 30 ans, toujours célibataire ! de Poonam Sharma (une bonne lecture de vacances ) A 30 ans, ce n'est pas normal d'être toujours célibataire... Lorsque au cours d'un repas de famille ma mère m'a lancé cette réplique à la figure, je n'ai bien évidemment pas relevé. Après tout, j'ai un job en or à Wall Street, un super appartement en plein Manhattan, des tonnes de paires de chaussures et des amies formidables. Pourquoi aurais-je besoin de m'encombrer d'un petit ami, voire, pis encore, d'un mari ? Bon, d'accord, je vais vous dire la vérité : en fait moi aussi il m'arrive de m'inquiéter un peu du désastre de ma vie amoureuse. D'autant que ces derniers temps, j'ai touché le fond : mon dernier petit ami m'a trompée au bout de deux mois, je sers d'alibi à mon meilleur ami gay et, last but not least, pas plus tard que ce matin, je me suis réveillée dans le lit de mon prof de sport Mais est-ce vraiment ma faute si, à New York, le prince charmant est une espèce en voie de disparition ?
giga Posté(e) 19 février 2011 Posté(e) 19 février 2011 J'ai été scotchée : 1750. Tonio, héritier d'une riche familIe vénitienne, spolié et castré à l'âge de quinze ans, vit désespéré à l'idée de ne plus être " un homme ". Il trouvera le salut dans la musique et sa force dans la haine des siens. Guido, fils de paysans calabrais, lui aussi castré enfant, perd sa belle voix à dix-huit ans et devient compositeur. Guido rencontre Tonio et devient son professeur. A eux deux, ils pourront avoir le monde à leurs pieds et enfin mettre en oeuvre leur vengeance à l'encontre de ceux qui les ont amputés de leur virilité. Un roman comme un opéra baroque, sensuel et flamboyant, qui nous plonge dans le monde fascinant des castrats du XVIIIe siècle. et j'ai commencé : (pas vraiment le m^me style ), un peu longuet pour l'instant, beaucoup de monologues ... résentation de l'éditeur Desmond a des problèmes d'ouïe. Et d'ennui. Professeur de linguistique fraîchement retraité, il consacre son ordinaire à la lecture du Guardian, aux activités culturo-mondaines de son épouse, dont la boutique de décoration est devenue la coqueluche de la ville, et à son père de plus en plus isolé là-bas dans son petit pavillon londonien. Lors d'un vernissage, alors que Desmond ne comprend pas un traître mot de ce qu'on lui dit et répond au petit bonheur la chance, une étudiante venue d'outre-Atlantique lance sur lui ce qui ressemble très vite à une OPA. Pourquoi Desmond ne l'aiderait-il pas à rédiger sa thèse ? Le professeur hésite. Pendant ce temps son père, martial, continue à vouloir vivre à sa guise et son épouse à programmer d'étonnants loisirs... Comique, tragique, merveilleusement autobiographique, le nouveau roman de David Lodge s'inscrit dans le droit fil de Thérapie.
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