métraice Posté(e) 9 novembre 2010 Posté(e) 9 novembre 2010 Il est peut-être obsolète, mais il permet de rendre justice aux plus anciens, qui ont bien galéré eux aussi en début de carrière (et n'en sont pas morts ), et ont bien mérité d'être un peu ménagés en gagnant du galon. Les jeunes collègues sont plus malins et ils jouent beaucoup mieux que nous à leur ancienneté du "je suis malade - mon enfant est malade - je craque" pour éviter les postes difficiles. J'en ai bien bavé personnellement en début de carrière, avec des postes fractionnés et des écoles difficiles, des effectifs élevés et des collègues pas toujours agréables, mais il ne me serait jamais venu à l'idée de refuser une affectation, et je n'ai pas souvenir d'avoir connu un collègue qui le faisait. Maintenant, j'entends ça couramment, et surtout de la part ... d'adjoints, et non de remplaçants. Et je doute que tous ces collègues n'aient pas eu réellement les capacités d'occuper ces postes. Donc s'il est une solution à trouver, autre que de "faire violence" à cette génération pour leur faire accepter certaines situations, certes difficiles, mais qui font hélas partie du métier pour lequel ils ont signé, je pense qu'elle est plutôt à trouver du côté de l'amélioration générale des conditions de travail. Mais je n'ai pas l'impression qu'on en prenne le chemin. Vous avez raison sur ce point. Pour le reste, je constate tous les jours que mes tout jeunes remplaçants sont épatants...si ce n'est qu'ils laissent des fautes de français dans leurs courriers. Génération 85... euh ... je ne fais jamais de fautes moi
Goëllette Posté(e) 9 novembre 2010 Posté(e) 9 novembre 2010 Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas épatants, juste qu'ils sont plus malins que nous ne l'étions et que c'est nous, la génération des quadras-quinquas, qui en payons les pots cassés puisque nous avons subi, du fait de notre jeunesse, en attendant patiemment notre tour ... qui pourrait bien ne pas arriver, parce que les suivants ne souhaitent pas attendre leur propre tour et revendiquent de nous piquer le nôtre. Et si ça, ce n'est pas être épatant ! 85, c'est votre année de naissance ?
métraice Posté(e) 9 novembre 2010 Posté(e) 9 novembre 2010 Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas épatants, juste qu'ils sont plus malins que nous ne l'étions et que c'est nous, la génération des quadras-quinquas, qui en payons les pots cassés puisque nous avons subi, du fait de notre jeunesse, en attendant patiemment notre tour ... qui pourrait bien ne pas arriver, parce que les suivants ne souhaitent pas attendre leur propre tour et revendiquent de nous piquer le nôtre. Et si ça, ce n'est pas être épatant ! 85, c'est votre année de naissance ? Si la question m'est adressée, la réponse est oui. Mais je ne comprends pas vraiment de quoi tu parles à propos de piquer votre tour.
FWJSchelling Posté(e) 9 novembre 2010 Posté(e) 9 novembre 2010 Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas épatants, juste qu'ils sont plus malins que nous ne l'étions et que c'est nous, la génération des quadras-quinquas, qui en payons les pots cassés puisque nous avons subi, du fait de notre jeunesse, en attendant patiemment notre tour ... qui pourrait bien ne pas arriver, parce que les suivants ne souhaitent pas attendre leur propre tour et revendiquent de nous piquer le nôtre. Et si ça, ce n'est pas être épatant ! 85, c'est votre année de naissance ? Non, c'est l'année de naissance de mes élèves à l'époque où j'enseignais. Je retrouve chez les professeurs des écoles de cette génération les difficultés que je rencontrais dans les copies de mes terminales, bien que nettement amoindries par l'expérience de l'université et par la sélection du concours. Il reste que l'accord du participe passé n'est pas toujours maîtrisé et qu'il arrive parfois que certains confondent encore le déterminant "on" et l'auxiliaire "avoir" conjugué à la troisième personne du pluriel. Mais on est loin du niveau terminale où il est courant de conjuguer les adjectifs et d'accorder les verbes. Au-delà de tout cela, les jeunes enseignants souffrent souvent de ne pas avoir de postes, voire de classes bien à eux, au point que le statut de remplaçant suffit parfois à les contenter. Quand vous aviez leur âge, il n'y avait pas seulement des titulaires remplaçants (y en avait-il seulement ?), mais aussi et surtout des instituteurs suppléants et des suppléants éventuels (l'équivalent de ce que nous nommons aujourd'hui contractuels et vacataires, mais avec peut-être un peu plus de garanties).
roadrunner Posté(e) 10 novembre 2010 Posté(e) 10 novembre 2010 Quand j'avais leur âge, j'étais remplaçante : ZIL, par choix. Je le suis toujours, par choix. Et à cette époque les remplaçants l'étaient par choix et non par défaut. Je n'ai jamais refusé aucun poste. Mais nous étions payés correctement et les distances étaient compatibles avec le statut. Mes premiers élèves étaient nés en 85... Aujourd'hui, c'est n'importe quoi. Un mois entier depuis la rentrée avec des remplacements à 60km minimum de mon école de rattachement, 1h30 de route matin et soir en moyenne, jamais plus de 3 jours. L'ISSR, payée quand ? (au prix du loyer de l'argent...) diminuée de la cotisation MGEN ne rembourse même pas mes frais kilométriques tels que calculés par les impôts. Je suis ZIL, les nécessités du service ne sont pas un vain mot pour moi. Mais ça va bien, de travailler dans ces conditions. Alors par 1h de plus, pas une réunion de plus, pas un papier rempli en plus. Pas un effort de plus. Nous sommes exploités de manière éhontée, on travaille de plus en plus, avec de moins en moins de moyens, pour être de moins en moins payés.
Maoria Posté(e) 10 novembre 2010 Posté(e) 10 novembre 2010 Moi ce qui me fait rire c'est "Ils ont choisi d'être remplaçant" Moi j'ai effectivement mis Brigade dans mes voeux, je l'ai obtenu. 29° voeu sur 30 ... Juste avant TRS ... Tout ça pour ne pas être en surnombre comme l'année dernirèe (car l'année dernière finalement j'ai fait office de BD mais sans les ISSR) Ceci dit j'ai eu des SEGPA, une classe avec un élève ayant le syndrome de La Tourette, donc si à la fin de mon remplacement de 4 mois (classe à 1h00 de chez moi, sur laquelle mon remplaçant -'jai été opérée- expérimentée-qui-a-été-directeur s'est cassé les dents) on me propose une SEGPA je râle ! Chacun son tour.
FWJSchelling Posté(e) 10 novembre 2010 Posté(e) 10 novembre 2010 Enfin, si vous souhaitez échapper à vos obligations de fonctionnaire - mais sans pour autant perdre les droits liés à ce statut -, sachez qu'il y a plus efficace que l'arrêt maladie : l'appel systématique aux syndicats. Ces derniers font généralement peu de cas des contraintes du ou de la secrétaire de circonscription. Le travail, voire les compétences, de cet agent sera très vite remis en cause. Dans mon département, ça fonctionne assez moyennement car les sections syndicales y sont plutôt arrangeantes, mais je crois savoir que certaines sont nettement plus virulentes. Comme à l'habitude, merci pour ce témoignage vu de "l'autre côté du miroir". Alors ça je veux bien vous croire. Quand j'entends mon ami (cadre et responsable de 10 personnes) me raconter la situation dans la fonction publique hospitalière . Les gens ne font rien et sont incompètents ? Et bien on ne peut rien dire !! Au moindre conseil (même pas reproche !! même pas de baisse de la note !) écrit sur le bilan d'entretien annuel mal perçu par l'employé, hop les syndicats interviennent et le cadre doit s'aplatir comme une crêpe et modifier son rapport d'entretien annuel ..... Raison pour laquelle je ne me fie jamais aux rapports d'inspection et aux notes pour confier des remplacements - difficiles -, mais aux secrétaires de circonscription qui connaissent bien les personnes et leurs aptitudes parce qu'elles ont des retours émanant du terrain (et donc de vos collègues...). En dernier recours, je demande conseil au directeur, au titulaire qui sera remplacé ou à des remplaçants dont l'expérience le justifie. Je crains cependant qu'un jour ma hiérarchie ne me le reproche. Ce que je fais ne me semble pas tout à fait dans l'esprit du système...
Goëllette Posté(e) 10 novembre 2010 Posté(e) 10 novembre 2010 Non, c'est l'année de naissance de mes élèves à l'époque où j'enseignais. ... Au-delà de tout cela, les jeunes enseignants souffrent souvent de ne pas avoir de postes, voire de classes bien à eux, au point que le statut de remplaçant suffit parfois à les contenter. Quand vous aviez leur âge, il n'y avait pas seulement des titulaires remplaçants (y en avait-il seulement ?), mais aussi et surtout des instituteurs suppléants et des suppléants éventuels (l'équivalent de ce que nous nommons aujourd'hui contractuels et vacataires, mais avec peut-être un peu plus de garanties). Quand j'avais leur âge, j'enseignais déjà, car j'ai débuté à 20 ans. Il y avait déjà des zil, mais je ne sais pas s'il y avait l'ISSR, donc ces postes étaient inintéressants, et les débutants en héritaient. J'ai commencé par des "décharges", ça a duré plusieurs années, et il m'a fallu 8 ans pour que j'obtienne une classe à titre définitif. Tous les débutants étaient dans la même galère. J'ai même eu des copains qui se sont retrouvés avec uniquement des "équivalents T1 de l'époque" dans des écoles de ZEP ! Donc on a bien connu des débuts identiques. Ce qui a changé, ce sont les possibilités d'évitements "légaux", par le biais de postes à profils et autres priorités médicales, qui font que les débutants (ou presques débtants) peuvent se retrouver à titre définitif sur des postes agréables autrefois uniquement attribués à l'ancienneté et qui, du coup, échappent aux collègues de mon âge et plus âgés, qui les attendent patiemment depuis des lustres ! On a ainsi maintenant des jeunes ayant obtenu un poste à profil pour un enseignement qu'ils n'enseignent pas, ou encore d'autres qui passent devant tout le monde pour cause de handicap ou de maladie pour obtenir un poste qui n'est pas forcément le plus proche de chez eux ou d'un lieu de soin, mais simplement le plus sympa de ceux qui étaient vacants ! A mes débuts, je n'ai jamais entendu parler de collègues qui soient changés d'affectation en cours d'année parce que celle-ci ne leur convient pas, comme c'est couramment le cas actuellement. Pourtant, il y avait déjà des postes très difficiles. Nous devions simplement prendre notre mal en patience. Nous savions qu'un jour nous aurions mieux. Et c'est sûrement cette absence de logique actuelle qui amplifie le malaise des "jeunes" comme des "vieux", qui ne savent plus de quoi demain sera fait. Donc, un retour à des considérations plus justes auraient un effet bénéfique pour tous. Les enfants nés en 85, je les ai eus en classe ... en élémentaire ! Je suis dubitative sur le fait que le jugement d'une secrétaire de circonscription soit plus judicieux que celui d'un ien ... pour ce qui est de la qualité du travail effectué en classe. Or, ce qu'on demande au remplaçant, c'est surtout d'être compétent pour enseigner, non ?
FWJSchelling Posté(e) 10 novembre 2010 Posté(e) 10 novembre 2010 Non, c'est l'année de naissance de mes élèves à l'époque où j'enseignais. ... Au-delà de tout cela, les jeunes enseignants souffrent souvent de ne pas avoir de postes, voire de classes bien à eux, au point que le statut de remplaçant suffit parfois à les contenter. Quand vous aviez leur âge, il n'y avait pas seulement des titulaires remplaçants (y en avait-il seulement ?), mais aussi et surtout des instituteurs suppléants et des suppléants éventuels (l'équivalent de ce que nous nommons aujourd'hui contractuels et vacataires, mais avec peut-être un peu plus de garanties). Quand j'avais leur âge, j'enseignais déjà, car j'ai débuté à 20 ans. Il y avait déjà des zil, mais je ne sais pas s'il y avait l'ISSR, donc ces postes étaient inintéressants, et les débutants en héritaient. J'ai commencé par des "décharges", ça a duré plusieurs années, et il m'a fallu 8 ans pour que j'obtienne une classe à titre définitif. Tous les débutants étaient dans la même galère. J'ai même eu des copains qui se sont retrouvés avec uniquement des "équivalents T1 de l'époque" dans des écoles de ZEP ! Donc on a bien connu des débuts identiques. Ce qui a changé, ce sont les possibilités d'évitements "légaux", par le biais de postes à profils et autres priorités médicales, qui font que les débutants (ou presques débtants) peuvent se retrouver à titre définitif sur des postes agréables autrefois uniquement attribués à l'ancienneté et qui, du coup, échappent aux collègues de mon âge et plus âgés, qui les attendent patiemment depuis des lustres ! On a ainsi maintenant des jeunes ayant obtenu un poste à profil pour un enseignement qu'ils n'enseignent pas, ou encore d'autres qui passent devant tout le monde pour cause de handicap ou de maladie pour obtenir un poste qui n'est pas forcément le plus proche de chez eux ou d'un lieu de soin, mais simplement le plus sympa de ceux qui étaient vacants ! A mes débuts, je n'ai jamais entendu parler de collègues qui soient changés d'affectation en cours d'année parce que celle-ci ne leur convient pas, comme c'est couramment le cas actuellement. Pourtant, il y avait déjà des postes très difficiles. Nous devions simplement prendre notre mal en patience. Nous savions qu'un jour nous aurions mieux. Et c'est sûrement cette absence de logique actuelle qui amplifie le malaise des "jeunes" comme des "vieux", qui ne savent plus de quoi demain sera fait. Donc, un retour à des considérations plus justes auraient un effet bénéfique pour tous. Les enfants nés en 85, je les ai eus en classe ... en élémentaire ! Je suis dubitative sur le fait que le jugement d'une secrétaire de circonscription soit plus judicieux que celui d'un ien ... pour ce qui est de la qualité du travail effectué en classe. Or, ce qu'on demande au remplaçant, c'est surtout d'être compétent pour enseigner, non ? Elles se trompent rarement sur les gens, je vous l'assure. La gestion des ressources humaines, c'est avec elles que vous la trouverez. Vous avez commencé à 20 ans en tant qu'institutrice titulaire d'un DEUG. Vos jeunes collègues sont les produits de la politique des 80% d'une classe d'âge titulaires du Baccalauréat et vivent dans le sentiment du déclassement ordinaire qui fait qu'avec plus d'années d'études, vous n'obtenez pas mieux que vos aînés qui en ont fait un peu moins. Nous le payons aujourd'hui. Le simple fait qu'il soit devenu banal de refuser l'accès à une école parce que des lycéens imposent un blocus à l'entrée de leur établissement peut être également vu comme l'une des conséquences de cette politique stupide (mais à laquelle les syndicats enseignants ont consenti dans la mesure où elle garantissait une augmentation des moyens. Or, c'est précisément ce consensus qui est en train de s'effondrer aujourd'hui). Je me souviens d'ailleurs qu'en 1995 mes chers camarades de l'université n'ont bloqué qu'une seule et unique chose : la bibliothèque universitaire. Consigne syndicale... Les premiers blocus ont eu lieu en 2006. Bientôt, vous aurez pour collègues des jeunes enseignants de cette génération, mais titulaires cette fois d'un Master. Il ne faudra pas attendre d'eux une attitude institutionnelle, ils seront plutôt dans la négociation permanente et la recherche d'arrangements. Ils n'accepteront jamais de subordonner leur intérêt personnel à l'intérêt général, et par voie de conséquence à la nécessité de service qui en principe définit l'action et les conditions d'exercice du fonctionnaire. De telles considérations me conduisent à penser que le statut même du fonctionnaire est un modèle sociologiquement obsolète. Et c'est là peut-être ce qui justifie le mieux la privatisation rampante de l'école publique.
Bogey Posté(e) 12 novembre 2010 Posté(e) 12 novembre 2010 Vous avez commencé à 20 ans en tant qu'institutrice titulaire d'un DEUG. Vos jeunes collègues sont les produits de la politique des 80% d'une classe d'âge titulaires du Baccalauréat et vivent dans le sentiment du déclassement ordinaire qui fait qu'avec plus d'années d'études, vous n'obtenez pas mieux que vos aînés qui en ont fait un peu moins. Nous le payons aujourd'hui. Y a-t-il tant de différence entre le niveau deug d'antan et le niveau master de maintenant ? Les premiers en ont-il vraiment fait un peu moins ? Moi aussi j'ai un deug et je n'ai jamais eu le sentiment que je valais plus que mes collègues ayant "seulement" un bac. Je savais que mon bac avait été plus facile à obtenir que le leur et qu'en réalité, nous avions le même niveau, comme c'est le cas avec les plus jeunes. Ce qui n'est pas normal, c'est qu'on ait accepté sans rien dire la réforme qui a transformé les instituteurs en pe. C'est là que la division a commencé. Et qu'on ait accepté aussi ces baisses de niveau qui ont amené à allonger la durée des études pour obtenir un même niveau dde compétences.
barbotinne Posté(e) 12 novembre 2010 Posté(e) 12 novembre 2010 Je vous lis... et je comprends pourquoi depuis la rentrée, mon complément de service n'est jamais venu (ben oui, PE indigne je suis à 75% sur mon poste..) , ni son remplaçant, ni le remplaçant du remplaçant.... mais bon c'est pas grave, mes élèves sont en SEGPA, donc 6 heures (ah non pardon, 5, ben oui 75% de mon temps de servcie c'est 5h15 donc on arrondi à 5h pour le remplaçant, et à une heure de plus pour moi...) de plus ou de moins de cours dans la semaine ça ne changera rien à leur niveau scolaire hein... et on n'est pas sur la côte, donc loin de là où habitent les gens.... donc 2 raisons pour ne pas venir chez nous.... enfin en tous les cas des raisons qui suffisent pour refuser de venir sur mon poste... Ah oui et puis il y a aussi eu la raison que les matières que je fais ne plaisaient pas à un des ramplçants donc non il n'est pas venu.... Et on dit quoi nous aux parents dont les énfants passent le jeudi en permanence depuis la rentrée (de septembre hein la rentrée, pas de novembre...) Voilà, ma vision à moi de l'autre côté.. Ah et la solution toute trouvée a été de me dire de venir le jeudi et que je dois rester si il n'y a pas de remplacement... Donc en fait en SEGPA on n'a pas le droit d'être malade ni d'être à temps partiel... comme on n'avait déjà pas le droit d'aller en stage c'est pas grave ça ne fera qu'un truc de plus.... Bon je sors, excusez moi de cette incursion, mais là depuis al rentrée je rumine (et je vous passe les 8 remplaçants de mon congé mater qui ont chacun négocié de ne pas venir, certains sans même venir, d'autres sans revenir, sans prévenir, et d'autres qui s'étonnent qu'en donnant des documents marqués CE1 à des ados de 15 ans ben ça se passe mal...) Et le pire, c'est que ceux qui viennent et font bosser nos élèves, les trouvent super, bosseurs, volontaires etc.... et disent "si ça n'avait pas été dans la campagne je serais bien resté...) VOilà, no comment...
Goëllette Posté(e) 12 novembre 2010 Posté(e) 12 novembre 2010 Et on dit quoi nous aux parents dont les énfants passent le jeudi en permanence depuis la rentrée (de septembre hein la rentrée, pas de novembre...) Et bien on leur dit de se battre pour que soient formés des enseignants en nombre suffisant pour assurer également les remplacements. Si nous avons été formés pour remplacer de la TPS au CM2, ce n'est pas le cas pour l'enseignement spécialisé, et je juge inadmissible (et ne comprends pas pourquoi les parents admettent ça) que ces postes soient tenus par des enseignants non formés, que ce soit à l'année, ou en remplacement ou complément. Ce ne sont pas les remplaçants refusant d'y aller qui sont coupables, surtout pour un long remplacement, même d'une journée par semaine.
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