vikingirl Posté(e) 2 février 2013 Posté(e) 2 février 2013 Je trouve bizarre que personne n'envisage cette possibilité ici C'est un forum pour les enseignants du primaire, perso je souhaite enseigner en primaire donc ce que tu proposes ne me viendrait même pas à l'idée...c'est plutôt le contraire souvent qui se passe.
Nic016 Posté(e) 2 février 2013 Posté(e) 2 février 2013 Oui je comprends tout à fait ce point de vue, moi c'est le métier d'enseignant, de transmettre des connaissances, qui me plait vraiment. Peu importe l'âge des élèves, et c'est en partie le côté pluridisciplinaire de l'enseignement en primaire qui me fait largement préférer cette voie! Mais je parlais surtout en porte de secours puisqu'elles ont l'air d'être réduites. Certains doivent préférer enseigner en secondaire à défaut du primaire en cas d'échec au CRPE que de se réorienter complètement, et c'est mon cas, je m'étonnais de ne pas voir d'autres personnes dans ce cas. Mais positivons, la réussite au concours est au bout de la route
Dramstein Posté(e) 2 février 2013 Posté(e) 2 février 2013 et avec un concours sans master, on fait quoi?
Clémentine90 Posté(e) 2 février 2013 Posté(e) 2 février 2013 Moi c'était pour le CAPES éco-sciences sociales étant juriste de formation.Tu peux enseigner en lycée, dans un centre de formation pour adultes. Pas besoin d'avoir le CAPES pour enseigner (c'est mieux avec parce que le salaire n'est pas le même sans). Faut proposer ta candidature aux rectorats ou aux centres de formation.
stephanie63 Posté(e) 4 décembre 2013 Posté(e) 4 décembre 2013 Bonjour, Je fais remonter ce sujet pour faire part de mon expérience post master-sans concours : j'ai donc été surveillante dans un collège privé pendant toute l'année scolaire dernière, même si j'ai cumulé 3 cdd et 4 avenants à mon dernier cdd (remplacement d'un congé mat) au début pour 30h (sans les vacances scolaires) et ensuite pour 24h (avec les vacances scolaires)... Bref niveau stabilité financière ce n'était pas le top. Depuis la rentrée je fais donc des suppléances en primaire dans le privé : j'ai un mi-temps jusqu'à Noel dans 3 écoles différentes (cf ma signature) ^^ (je remplace deux tuteurs sur deux demi-journées et une PES une journée). J'attends donc janvier avec une petite angoisse me demandant si j'aurais quelque chose... Après le mi-temps me convient car je suis une prépa concours pour le CRPE en parallèle. Et j'avoue que je ne sais pas combien d'années je continuerai à ce rythme...
marie310 Posté(e) 5 décembre 2013 Posté(e) 5 décembre 2013 Moi aussi, je viens donner de mes nouvelles. Après une année de suppléance et la naissance de ma fille j'ai décidé de devenir assistante maternelle et je garde trois enfants. Je donne également des cours particuliers deux fois par semaine. Je profite de ma fille et j'en suis très heureuse. Je gagne plus que 1000€ par mois sans frais kilométriques. Si je dois reprendre, ce sera dans les cours particuliers. Bye bye les suppléances, c'est vraiment très précaire, c'est vrai!
clmthms Posté(e) 16 avril 2014 Posté(e) 16 avril 2014 (modifié) Bonsoir tout le monde,J'ai eu ce master en juin 2012 et depuis je suis... Barmaid ! Haha Faut qu'on fasse bouger les choses ensemble...Courage Modifié 2 août 2015 par clmthms
6Moi9 Posté(e) 4 mai 2014 Posté(e) 4 mai 2014 Je viens répondre à ce sujet même si le dernier message date car il me tient à coeur: Je suis titulaire du master SMEEF depuis juin dernier, avec mémoire etc validé. Je n'ai pas le concours.Je ne m'y suis même pas présentée au cette année... Je suis comme beaucoup: consciente que je n'y arriverai jamais à l'avoir. Pourquoi? Parce que je suis beaucoup trop nulle en maths, et moyenne au reste. Ce n'est pas suffisant. Et pour exercer, je sais bien qu'il faut un moyen de recrutement, ils ne peuvent pas prendre tout le monde. Mais je reste persuadée que ce n'est pas la réussite au concours qui fait un bon enseignant. Le niveau est disproportionné par rapport à ce que l'on doit enseigner. Je conçois bien qu'il faut en savoir plus que ce que l'on apprendra aux enfants, mais quand même... Je me suis très bien débrouillée à tous mes stages...( même en responsabilité). Je connais plusieurs personnes qui sont admissibles, et qui n'ont rien à faire dans l'enseignement. L'un d'entre eux a reçu la note de 5 en stage en responsabilité...Alors que certains qui n'auront jamais le concours pourraient être de très bons enseignants. Mais on ne peut pas changer le monde... Alors je fais comme le font d'autres personnes maintenant: un CAP petite enfance... Bonjour, J'arrive un peu tard dans la discussion mais ma remise en question commence dès maintenant suite à l'échec de mon concours !! Tout comme toi je pense me réorienter sur un CAP petite enfance mais je me pose tellement de questions : As tu eu des équivalences avec ton master ? Dois-tu passer le concours d'entrée ? Dois-tu suivre tous les cours ? Comment se passe ta formation ?? Help =) Je te remercie d'avance.
Loukoum2 Posté(e) 2 août 2015 Posté(e) 2 août 2015 Aimez, partagez, mobilisez-vous ! https://www.facebook.com/pages/Les-oubliés-du-master-MEEF/199770196869537
Azucena Posté(e) 21 octobre 2015 Posté(e) 21 octobre 2015 (modifié) Vous avez raison sur toute la ligne et je souhaiterais ajouter qu'il faut absolument réserver aux jeunes le meilleur accueil et la meilleure aide possible. Mieux encore, il faut accepter d'enseigner au jeune "apprenti-prof" tout ce qui ne lui a pas été dit ou montré. Il est normal de faire des stages en entreprise, on en fait dans tous les métiers... Un simple apprentissage théorique ne suffit pas. J'en veux pour preuve qu'une de mes jeunes parentes, motivée, ayant la "vocation" depuis son plus jeune âge, titulaire d'un master des sciences de l'éducation, sortie haut la main de l'IUFM et du concours, n'était pas préparée à "l'accueil" à tout le moins acide, voire volontairement destructeur, qu'elle a reçu lors de son affectation dans "la mauvaise école, au mauvais moment" (en CP [ce qui n'est peut-être pas la situation idéale pour un jeune prof] et en novembre (!!!) et dans une école où il y avait de gros soucis de gestion). Cette toute jeune femme, issue d'un milieu "normal" où règnent tant la tendresse que le respect des valeurs morales, n'était pas préparée non plus aux jugements à l'emporte-pièce et aux blessures, voire aux tortures qui lui ont été infligées chaque jour, jusqu'à la hanter dans son sommeil, la faire douter d'elle-même, la détruire pour aboutir à un licenciement en juillet, bel et bien programmé dès le mois de décembre précédent (en compagnie de neuf autres de ses co-accusés, le jugement a d'ailleurs été très rapide... dix jeunes profs virés en moins de temps qu'il en faut pour le dire dans la même académie [!!!])... Je précise qu'à la fin de l'année scolaire, le contrat moral passé avec les jeunes élèves avait quant à lui été honoré par ma parente : les CP de la classe en question savaient lire et écrire. Quelques mois plus tard, ô amère surprise ! le gouvernement se plaignait, à grand renfort de pubs et de communications dans tous les médias, d'un manque cruel de professeurs... Il lançait sa campagne d'embauche de "n'importe qui pour enseigner n'importe quoi". Autant dire que dans notre famille, compte tenu de ce qui était advenu à notre jeune parente, nous avons tous été extrêmement choqués par cette campagne ! Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle : si, après quelques mois de supplice moral, on licencie les jeunes profs diplômés susceptibles d'être titularisés au prétexte qu'ils ne sont pas assez formés (à qui la faute ?), ce sont autant de vacataires et d'autres personnels non titulaires et corvéables à merci que l'on va embaucher, et ce, pour un coût bien moindre... À qui profite le crime ? Voilà ce que, vu de l'extérieur, de l'autre bout de la lorgnette, j'avais à vous dire. Les jeunes profs des écoles et les jeunes profs tout court doivent être accueillis dans un milieu où règnent la bonne volonté, la sérénité ainsi que l'envie d'aider de jeunes collègues et futurs collègues. Ces derniers constituent la génération de demain, ne l'oubliez jamais ! Je précise que ne suis pas prof (enfin si, mais face à un public d'adultes, ce qui n'est parfois guère mieux). Je suis venue ici il y a deux ans pour chercher des conseils pour ma parente, trop tard sans doute, les dés étant pipés dès le départ... Euh, si je peux me permettre... le verbe "halluciner" n'existe pas. Modifié 21 octobre 2015 par Azucena 1
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