nadoudou Posté(e) 1 juin 2011 Posté(e) 1 juin 2011 Sujet "l'argent à l'école" : le directeur de l'école et les enseignants décident d'organiser des loteries, de vendre un journal aux parents pour financer des sorties de fin d'année pour plusieurs classes et le réaménagement de la BCD. L'argent récolté est placé sur un compte "école" au nom du directeur et une partie gardée dans une boîte sécurisée dans son bureau. Le directeur tient un cahier des compte pour le conseil d'école, il est secondé par un enseignant. Qu'en pensez-vous d'un point de vue déontologique? Quels sont les risques pour le directeur? En voilà un cas complexe... et diabolique Cela soulève un tas de questions, à savoir : 1) L'argent récolté au cours des diverses actions va alimenter la coopérative d'école. Cet argent a pour but de financer des sorties de fin d'année (ça, pas de soucis, la coopérative sert à ça) mais aussi le réaménagement de la BCD, or là, il y a peut-être déjà un problème. L'entretien des locaux de l'école, les réparations mais aussi l'aménagement et le gros matériel sont normalement de l'unique ressort de la commune et la coopérative scolaire ne doit pas s'y substituer. Donc déjà, pas sûr que le projet soit "légal" (quoique après, ça dépend de la nature de l'aménagement...) 2)Ensuite, il faudrait savoir si la coopérative scolaire est affiliée ou non à l'OCCE (elle peut être soit autonome, soit affiliée). Si elle est affiliée à l'OCCE (comme c'est souvent le cas), le mandataire est un enseignant mais il lui est ABSOLUMENT interdit d'ouvrir un compte à son nom pour déposer l'argent (même si il est secondé par un autre enseignant). Le compte doit être ouvert au nom de la coopérative scolaire. Là, en l'occurrence, ce n'est pas clair : le directeur ouvre-t-il un compte "école" ou un compte en son nom propre ? Bon, j'imagine qu'en même temps, il n'est pas si bête donc...J'ai du mal interpréter le texte. 3) Pour la partie de l'argent stockée dans son bureau. a priori, rien ne s'y oppose (l'année dernière, dans l'école où je travaillais, la directrice donnait directement à chaque enseignante dans une enveloppe une partie de la coopérative afin que nous puissions directement acheter livres, petits matériels, etc... et certaines enseignantes laissaient l'argent bien caché dans la classe). Maintenant, si l'argent venait à disparaître, le directeur, qui en a la charge, serait sommé de le rembourser. D'où la nécessité de le déposer assez vite sur le compte et de ne pas le garder dans son bureau. Pas facile comme cas... c'est le sujet sur lequel je suis tombé à l'oral! J'ai suivi le même raisonnement. je rajouterais que le plus transparent serait que la coop soit association et à ce titre, possibilité d'ouvrir un compte, de gérer l'argent... et d'avoir le regard de qqn d'autre (le trésorier) sur ces mouvements d'argent: cela protège le directeur, qui n'assume pas seul cette lourde responsabilité.
bouboli Posté(e) 1 juin 2011 Posté(e) 1 juin 2011 J'en profite pour rajouter une question : le personnel éducatif de l'école (principalement le directeur et les enseignants) est-il responsable des élèves durant les kermesses et autres fêtes de fin d'année ? Il me semble qu'il n'est pas responsable en dehors des heures d'enseignement mais j'ai un doute. Qui est alors responsable des enfants (sachant que certains viennent à la fête de fin d'année sans leurs parents) ? La commune (le maire) est responsable des locaux. Les enseignants sont responsables des élèves pendant les heures de classe, les parents sont responsables de leurs enfants en dehors des heures de classe. (ou les éducateurs à qui les parents ont confié leur enfant). Normalement, pendant une kermesse, les enfants ne doivent pas venir seuls. OK, donc pendant la kermesse organisée hors des heures de classe, les parents sont responsables de leurs enfants. En théorie donc, si un enfant venu seul (ce qui ne devrait pas arriver mais bon...) tombe et se blesse, la responsabilité incombe à ses représentaux légaux, à savoir ses parents. C'est clair comme ça
nadoudou Posté(e) 1 juin 2011 Posté(e) 1 juin 2011 je pense qu'il en est ainsi en effet, après consultation de la directrice, et des textes officiels.
Toine08 Posté(e) 2 juin 2011 Posté(e) 2 juin 2011 Pour Reims, Sortie scolaire dans un musée. Le lendemain, lettre des parents d'un élève qui n'étaient pas content de n'avoir pas été prévenu (sur le temps scolaire) et jugeaient cette sortie inutile.
bouboli Posté(e) 2 juin 2011 Posté(e) 2 juin 2011 Pour Reims, Sortie scolaire dans un musée. Le lendemain, lettre des parents d'un élève qui n'étaient pas content de n'avoir pas été prévenu (sur le temps scolaire) et jugeaient cette sortie inutile. Tu as répondu quoi ? D'après ce que j'ai lu, les parents doivent toujours être prévenu des sorties que font leurs enfants, et ce qu'elles soient régulières, comme les sorties hebdomadaires à la piscine (dans ce cas, ils sont prévenus une fois au début de l'année), qu'elles soient occasionnelles sans nuitée et sur le temps scolaire (comme c'est le cas ici), et bien évidemment lorsqu'elles sont occasionnelles sans nuitée mais hors temps scolaire ou occasionnelle avec nuitée (dans ces cas, les sorties ne sont pas obligatoires). Cela fait partie des droits des parents d'être averti de tout ce qui concerne la vie de leurs enfants à l'école. Donc là, même si la sortie était obligatoire, je pense que l'enseignante a commis une erreur en ne prévenant pas les parents. Par rapport à la critique sur la nature de la sortie, j'aurais rappelé les finalités et objectifs des sorties scolaires qui permettent d'ouvrir l'école sur le monde, de donner du sens aux apprentissages, d'accroître l'égalité des chances etc. et qui ont donc toute leur nécessité (ce que les textes officiels rappellent). Il serait p-ê intéressant d'évoquer plus particulièrement les bénéfices d'une sortie au musée dans le cadre d'un projet défini... A vous
bouboli Posté(e) 2 juin 2011 Posté(e) 2 juin 2011 J'ai une autre question qui me turlupine, alors j'en profite pour vous la poser : vous avez sûrement entendu parler de la très triste affaire de cet élève de primaire que son enseignante a retrouvé pendu par son tee-shirt au porte-manteau. Cet élève avait été sorti de classe par son enseignante 30 mn plus tôt. Quelle est pour vous la responsabilité de l'enseignante dans cette affaire ? Certes, un enseignant a la responsabilité de ses élèves pendant les heures de classe et n'est pas censé les laisser sans surveillance. Ca, c'est dans les textes. Mais maintenant, dans la pratique, nombre d'enseignants envoient les élèves agités se calmer dans le couloir (personnellement, je l'ai fait lors de mes suppléances), d'autres envoient l'élève agité sous l'escorte d'un autre élève chez le dircteur (ce qui, je pense, est pire puisque 2 élèves sont sans surveillance). A quel texte se rapporter concernant la surveillance des élèves pendant les heures de classe ? Que risque l'enseignante dans le cas présent (j'ai vu que les parents allaient porter plainte contre l'état) ?
ponpon80 Posté(e) 2 juin 2011 Posté(e) 2 juin 2011 lors de mon stage en responsabilité, ça m'est arrivé aussi de faire sortir un ou une agité, et pas qu'une fois, d'envoyer chez le directeur accompagné également. Mais tu es responsable de la sécrité de tes élèves durant le temps scolaire, ça c'est sûr. Dans ce cas précis, je ne sais pas comment ça se passe, apparemment la pe ne va pas être inquiétée, mais je ne sais pas trop quoi en penser.
Toine08 Posté(e) 2 juin 2011 Posté(e) 2 juin 2011 Pour Reims, Sortie scolaire dans un musée. Le lendemain, lettre des parents d'un élève qui n'étaient pas content de n'avoir pas été prévenu (sur le temps scolaire) et jugeaient cette sortie inutile. Tu as répondu quoi ? D'après ce que j'ai lu, les parents doivent toujours être prévenu des sorties que font leurs enfants, et ce qu'elles soient régulières, comme les sorties hebdomadaires à la piscine (dans ce cas, ils sont prévenus une fois au début de l'année), qu'elles soient occasionnelles sans nuitée et sur le temps scolaire (comme c'est le cas ici), et bien évidemment lorsqu'elles sont occasionnelles sans nuitée mais hors temps scolaire ou occasionnelle avec nuitée (dans ces cas, les sorties ne sont pas obligatoires). Cela fait partie des droits des parents d'être averti de tout ce qui concerne la vie de leurs enfants à l'école. Donc là, même si la sortie était obligatoire, je pense que l'enseignante a commis une erreur en ne prévenant pas les parents. Par rapport à la critique sur la nature de la sortie, j'aurais rappelé les finalités et objectifs des sorties scolaires qui permettent d'ouvrir l'école sur le monde, de donner du sens aux apprentissages, d'accroître l'égalité des chances etc. et qui ont donc toute leur nécessité (ce que les textes officiels rappellent). Il serait p-ê intéressant d'évoquer plus particulièrement les bénéfices d'une sortie au musée dans le cadre d'un projet défini... A vous Perso, que pour la sortie (sur le temps sco donc) les parents ne sont pas obligatoirement au courant mais qu'il est préférable pour des questions de politesse et savoir vivre de les avoir prévenu grâce au carnet de liaison (c'est ce qu'un pe m'avait expliqué) car les parents sont des partenaires privilégiés de l'école. En ce qui concerne la sortie, j'ai expliqué que la visite faisait partie intégrante du programme via la pédagogie (supposée) que le PE a du mettre en place et que donc il fallait répondre poliment mais fermement aux parents sur l’intérêt de la sortie. Dans le texte on a aussi parlé : - du financement de la sortie : coopérative j'ai rappelé les 2 types - d'un accompagnateur (parent d'élève) pour 26 élèves de CE1 (d'ailleurs à ce sujet j'ai dit qu'il que ce n'était pas obligatoire d'avoir un accompagnateur mais qu'il était préférable d'en avoir 1 pour des questions de sécurité, il me semble que la loi dit un accompagnateur de + pour 15 élèves supp sans nuitée si c'est une classe > à 30) - d'un acc péda dans le musée (j'ai parlé de son intérêt d'un point de vu péda) agrée par l'IA
maya2433 Posté(e) 8 juin 2011 Posté(e) 8 juin 2011 Pour Reims, Sortie scolaire dans un musée. Le lendemain, lettre des parents d'un élève qui n'étaient pas content de n'avoir pas été prévenu (sur le temps scolaire) et jugeaient cette sortie inutile. Tu as répondu quoi ? D'après ce que j'ai lu, les parents doivent toujours être prévenu des sorties que font leurs enfants, et ce qu'elles soient régulières, comme les sorties hebdomadaires à la piscine (dans ce cas, ils sont prévenus une fois au début de l'année), qu'elles soient occasionnelles sans nuitée et sur le temps scolaire (comme c'est le cas ici), et bien évidemment lorsqu'elles sont occasionnelles sans nuitée mais hors temps scolaire ou occasionnelle avec nuitée (dans ces cas, les sorties ne sont pas obligatoires). Cela fait partie des droits des parents d'être averti de tout ce qui concerne la vie de leurs enfants à l'école. Donc là, même si la sortie était obligatoire, je pense que l'enseignante a commis une erreur en ne prévenant pas les parents. Par rapport à la critique sur la nature de la sortie, j'aurais rappelé les finalités et objectifs des sorties scolaires qui permettent d'ouvrir l'école sur le monde, de donner du sens aux apprentissages, d'accroître l'égalité des chances etc. et qui ont donc toute leur nécessité (ce que les textes officiels rappellent). Il serait p-ê intéressant d'évoquer plus particulièrement les bénéfices d'une sortie au musée dans le cadre d'un projet défini... A vous Perso, que pour la sortie (sur le temps sco donc) les parents ne sont pas obligatoirement au courant mais qu'il est préférable pour des questions de politesse et savoir vivre de les avoir prévenu grâce au carnet de liaison (c'est ce qu'un pe m'avait expliqué) car les parents sont des partenaires privilégiés de l'école. En ce qui concerne la sortie, j'ai expliqué que la visite faisait partie intégrante du programme via la pédagogie (supposée) que le PE a du mettre en place et que donc il fallait répondre poliment mais fermement aux parents sur l’intérêt de la sortie. Dans le texte on a aussi parlé : - du financement de la sortie : coopérative j'ai rappelé les 2 types - d'un accompagnateur (parent d'élève) pour 26 élèves de CE1 (d'ailleurs à ce sujet j'ai dit qu'il que ce n'était pas obligatoire d'avoir un accompagnateur mais qu'il était préférable d'en avoir 1 pour des questions de sécurité, il me semble que la loi dit un accompagnateur de + pour 15 élèves supp sans nuitée si c'est une classe > à 30) - d'un acc péda dans le musée (j'ai parlé de son intérêt d'un point de vu péda) agrée par l'IA Coucou, une petite question, tu parles de deux types de coopérative. C'est quoi? Est ce que des parents et enseignants peuvent vendre des crêpes pour la coopérative? Les enseignants sont-ils au coeur de la coopérative ou ce sont les parents? Merci d'avance pour tes futures réponses
bouboli Posté(e) 8 juin 2011 Posté(e) 8 juin 2011 Hello ! En fait, il n'y a pas deux types de coopérative mais deux modes de gestion de la coopérative : soit celle-ci est affiliée à l'OCCE en tant que section locale, soit elle est constituée en association autonome (c'est une question juridique mais ça ne change rien dans le fond) Sinon, la coopérative est gérée par les élèves et les enseignants mais les parents sont aussi concernée dans la mesure où ils en sont des membres à part entière qui peuvent faire des dons ou cotiser (mais ce n'est pas obligatoire). J'espère avoir répondu à ta question
Gingembre Posté(e) 8 juin 2011 Posté(e) 8 juin 2011 J'ai passé l'oral AFE aujourd'hui, je suis tombée sur le cas d'un élève, X, qui depuis quelques semaines présentait des signes de grande fatigue, agressivité, agitation, baisse des résultats scolaires. Un élève venait me voir en me disant qu'il avait vu de petites traces rondes ressemblant à des brulures de cigarettes sur les avant bras de X. Les questions étaient : face à cette situation, quelle est votre première démarche ? quels problèmes éthiques et réglementaires soulève cette situation ?
Friendly Posté(e) 10 juin 2011 Posté(e) 10 juin 2011 J'ai passé l'oral AFE aujourd'hui, je suis tombée sur le cas d'un élève, X, qui depuis quelques semaines présentait des signes de grande fatigue, agressivité, agitation, baisse des résultats scolaires. Un élève venait me voir en me disant qu'il avait vu de petites traces rondes ressemblant à des brulures de cigarettes sur les avant bras de X. Les questions étaient : face à cette situation, quelle est votre première démarche ? quels problèmes éthiques et réglementaires soulève cette situation ? Tu peux nous faire par des éléments de réponse que tu as donné ?
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