waly68 Posté(e) 14 août 2011 Posté(e) 14 août 2011 je réponds juste poiur donner mon expérience mais différente puisque moi je suis atteinte de SEP maladie évolutive.Au moment de l'entrée en LC y avait une visite médicale chez un médecin agrée qui a choisi lui même en accord avec moi d'omettre ma maladie il a dit je cite "je ne vais pas vous empecher de vivre votre rêve alors que la maladie ne va peut peut etre pas vous en empecher" on a pris le risque... en 2005 un ami de mon syndicat à qui j'en avais parlé m'a conseillé de demander une priorité médicale pour m'éviter une trop grande fatigue due au km , ce que j'ai obtenue sans que personne ne revienne jamais en arrière sur la fameuse visite médicale. Je pense aussi qu'il faudrait que tu en parles autour de toi,tu sais ce n'est pas une honte et tu trouveras peut etre aussi aide et conseil, bon courage à toi!
Mélikana Posté(e) 14 août 2011 Auteur Posté(e) 14 août 2011 De toute façon le mail est parti aux syndicats pour conseil, je ne peux plus rien y faire. Concernant les élèves, je me suis mal fait comprendre. Je ne leur apprends certainement pas la PLS et autre mais je leur donne des consignes simples : aller chercher un adulte à 2, ne pas laisser le blessé seul, ne pas angoisser etc... Des choses qui leur serviront peut etre un jour. Donc je leur dis pas ça pq je suis épileptique, je leur dis juste que si un jour la maitresse ou un de leur parent a un souci, voici ce qu'il faut faire.
esterella Posté(e) 14 août 2011 Posté(e) 14 août 2011 Nous , bon on est que 2 dans l'école, on leur dit la même chose : chercher l'autre enseignant et ne surtout pas sortir de l'école. Un simple malaise est si vite arrivé et ça peut concerner chacun d'entre nous. Vaut mieux prévenir que guérir.
Pepettebond Posté(e) 15 août 2011 Posté(e) 15 août 2011 Pour ceux qui douteraient que tu aies raison: Bulletin officiel n° 33 du 14 septembre 2006 et Apprendre à porter secours Petite réflexion au détour de nos peurs et nos inquiétudes, l'école même si nous voulons la rendre aseptisée reste aussi l'école de la vie. Si ton épilepsie est stabilisée il n'y a pas plus de risque qu'une crise cardiaque ou un coma diabétique en plein coeur de la classe. Mélikana , tu sais que la peur engendre beaucoup de comportements irrationnels, pour ce qui est de prévenir de ta maladie, les élèves bof et encore cela dépend de leur age, mais une ou deux collègues bien informées ce serait sécurisant pour toi. Pour ce qui est des aménagements soit tu choisis d'avoir tes 1000 points en déclarant au médecin ta pathologie et personne d'administratif ou même collègue n'a le droit de te demander pourquoi ou ce que tu as ! soit tu préfères garder le silence parce les gens que tu as croisé jusqu'à maintenant t'ont trop blessée et là prends une chambre pour diminuer le nombre de trajets dans la semaine...
mra Posté(e) 16 août 2011 Posté(e) 16 août 2011 Je suis assez choquée par certains propos. Ceci dit cela me permet de comprendre certains comportements de mes collègues et de ma hiérarchie depuis mon retour suite à un accident de travail (je précise). Je te comprends, on se sent on ne peut plus seule (à l'écart, au placard) Bref. Melikana: grosses bises et fais confiance aux syndicats et à l'assistante sociale. Tu ne demandes pas l'aumône, juste que l'on adapte ton poste à ta situation. Tu peux garder la tête haute Pour ma part cela me semble NORMAL dans un Etat dont la devise est "liberté, égalité, FRATERNITE" Bonne route et tout mon soutien. Donne de tes nouvelles surtout.
anthem Posté(e) 16 août 2011 Posté(e) 16 août 2011 j'ajoute ma pierre. J'ai été choquée aussi par certains propos. : c'était à la limite de dire : "handicap = placard." Sa maladie est stabilisée elle pourrait donc exercer sans risque (en tout cas pas + qu'un autre à priori : on est pas à l'abri d'un truc méchant même en classe) SAUF si les conditions ne s'y prêtent pas : grosse distance en voiture. Ce qui signifie que dans des conditions de travail normales (ok 160 km ça existe mais c'est quand même pas tout le monde qui a un poste si loin ? même en moyenne ?)elle devrait pouvoir exercer sans problème. Pour mes élèves cette année, j'ai passé aussi un peu de temps sur comment réagir en cas de problème (exemple : si moi je tombe inconsciente) La consigne étant de prévenir un adulte et pas, bien sûr, de connaître tout le protocole des premiers secours. Et cela quel que soit la santé de la maîtresse ou de l'entourage... non ? Je peux te dire comment ça se passe pour demander une priorité : un certificat médical qui explique simplement que pour telle raison tu ne peux pas conduire une telle distance journalière et que tu as besoin d'un poste plus près. C'est dommage que tu ne l'ai pas fait avant c'est sûr mais je comprends très bien tes hésitations. N'hésite pas à préparer un certificat de ton neuro + du médecin généraliste qui te connait. Ils n'ont pas besoin de s'étaler : simplement de dire que la distance est dangereuse. C'est le cas donc c'est pas un cadeau qu'ils feront mais une sécurité pour tous (les autres automobilistes ou piétons...) Tu peux m'envoyer un mp si tu veux des renseignements en + car je crois connaître ta situation et je peux peut être te rassurer sur certains points.
nathoune54 Posté(e) 16 août 2011 Posté(e) 16 août 2011 L'année derniere ma collegue a obtenu un nouveau poste avec juste un certificat de médecin généraliste (probleme de vue, donc impossible de conduire). Elle a obtenu un poste proche d'une gare (mon école) la veille de la rentrée. courage
mincealors Posté(e) 16 août 2011 Posté(e) 16 août 2011 Je me permets d'intervenir : tu dis que tu fais une crise par an en moyenne; est-ce que tu sens la crise venir? Aurais-tu le temps le cas échéant de garer ta voiture AVANT l'accident? J'ai un copain prof qui est épileptique et je ne crois pas qu'il ait jamais informé sa hiérarchie de sa maladie, mais il sent les crises arriver et je ne crois pas qu'il en ait jamais eu (pour le moment) sur son lieu de travail. Ceci étant, ton problème est aussi que tu est à 160 km de chez toi, et épileptique ou pas c'est un problème. Si j'ai un conseil à te donner (au risque d'en choquer certains), c'est de ne pas hésiter un seul instant à "utiliser" ta pathologie pour demander une priorité médicale (qu'on te donnera à coup sûr en toute confidentialité). Pour une fois que ta maladie te rendra service... Je sais, ce n'est pas très politiquement correct... Toujours est-il que si tu ne sens pas les crises arriver (aussi rares soient-elles), les risques pour ta santé (et pour celles des automobilistes que tu vas croiser) sont trop grands pour parcourir 160 km en voiture. Quant à tes élèves, je ne crois pas que tu aies à les prévenir de ta maladie (et encore moins les parents ), les consignes habituelles en cas de malaise sont adaptées. Après quelques jours d'observation, choisis un(e) collègue en qui tu penses pouvoir faire confiance, demande-lui la discrétion et explique-lui ta situation. L'IEN n'a -à mon avis- pas à être informé. Par contre, tu peux compter sur des collègues délégués syndicaux qui sauront te conseiller et appuyer ta demande (tu as des chances d'obtenir gain de cause dès la rentrée si l'IA dont tu dépends fait son boulot correctement). Tiens nous au courant, Bonne chance
Kokoyaya Posté(e) 17 août 2011 Posté(e) 17 août 2011 Les syndicats sont composés de représentants du personnel, ils représentent tout le personnel et pas seulement les adhérents. C'est plutôt l'inverse, ce sont les représentants du personnel, siégeant dans les différentes instances, qui sont des syndicalistes. Euh, on dit la même chose là
Mélikana Posté(e) 18 août 2011 Auteur Posté(e) 18 août 2011 Non, malheureusement, je ne sens pas mes crises venir. Je vous tiens au courant dès que j'en sais plus.
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