herveus Posté(e) 14 septembre 2004 Posté(e) 14 septembre 2004 Je suis étonné que certains se demandent ce qu'il se passe cette année, ou du moins en ce début d'année. C'est assez clair non? Les académies ne semblent pas avoir les moyens nécessaires pour assurer un recrutement satisfaisant. Le budget qui leur est alloué par le ministère de l'éducation ne permet pas de recruter le nombre de LC nécessaire. Alors il retarde au plus tard possible ce recrutement. Pour cela, de nombreux enfants de 2 ans n'ont pas été admis dans les maternelles; un poste à temps complet en petite section devient un demi poste le matin et l'après midi les enfants sont sensés dormir sous la surveillance de puericultrices, les absences de courtes voire moyennes durées ne sont pas remplacées car les prof prévus à cet effet sont déjà à des postes qui normalement sont attribués au LC. Et vous êtes pratiques les LC. Vous n'avez aucun statut, vous n'avez pas le concours, vous n'êtes pas du personnel. Il n'y a donc aucune obligation envers vous et souvent même pas de politesse et les syndicats ne peuvent pas vraiment vous défendre puisque vous n'êtes pas de la profession. Je ne suis pas enseigant, je ne veux pas le devenir, je ne suis pas syndicaliste, je ne suis même pas militant politique. Je n'ai pas d'enfant. Non je suis salarié d'une boite privée. Mais la j'ai un petite colère contre une société, contre des hommes importants qui n'essaient pas d'assurer l'une des première fonction de l'état : l'éducation des enfants. L'année dernière, les LC de Paris se sont défendues en établissant une liste des classes en sureffectif, en faisant une pétition signée par les instits et certainement en s'appuyant sur la connaissance des syndicats (je suppose). Je ne sais pas si cela a véritablement eu un effet mais en janvier 2004, la LC de Paris a fait un bond. J'"admire" parfois l'optimisme de certains "Il faut y croire". Je pense que certains n'ont pas ce luxe. Ceux en fin voire en milieu de LC ne seront probablement pas appelée si l'actuelle politique est maintenue. Les appels s'arreteront et pour certains ca sera à quelques places pres. Ces quelques places qui auraient due être prévues au concours....
biskotte75 Posté(e) 14 septembre 2004 Posté(e) 14 septembre 2004 INFO: je viens de téléphoner à l'IA: ils ont rectifié le "105" en "101" car il y a eu une erreur (!) DONC LE DERNIER CHIFFRE OFFICIEL EST 101 DESISTEMENTS. INFO OFFICIEUSE: le monsieur très compréhensif de l'IA m'a dit que sur ces 101 personnes il y en avait déjà 4 ou 5 qui avait refusé (ils sont fous ou quoi?! ) mais qu'il faut qu'ils valident leur désistement par lettre! Donc il va peut-etre encore y avoir quelques places de libres en iufm: tout dépend de la décision du rectorat d'arréter là les remontées en iufm ou de les poursuivre. INFOS LC TERRAIN: Les appels sur le terrain se feront peut-etre avant la Toussaint: tout dépend du rectorat!
biskotte75 Posté(e) 14 septembre 2004 Posté(e) 14 septembre 2004 Désolée! mon dernier message était pour VERSAILLES
Marianne Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 herveus, je suis tout à fait de ton avis : ce ne sont pas les futurs citoyens qui doivent supporter la restriction budjétaire de l'Etat ! Je vais voir les syndicats vendredi (je suis de Charente-maritime, ac. de Poitiers), et je leur demanderai si ils ne sont pas d'avis de faire comme la LC Paris de l'an dernier. Merci pour ta vision des choses, elle reflète bien la réalité (hélas !).
lydia Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 Bon beh je sais pas pourquoi, j'ai moins le moral qu'hier maintenant.. Je sais bien que les femmes sont lunatiques, mais j'aimerais bien ne pas changer d'humeur d'une seconde à l'autre.. Ca me décontenance tout ça ..
jaline Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 Idem que Lydia, grosse remise en question et surtout je suis très terre à terre, je réalise difficilement qu'il faut reprendre les révisions et ça c'est dur, très dur, car une fois dedans difficile d'en sortir , et tout le stress qui s'ensuit, bref les BOULES...vu ma place en Lc, je ne sais pas si on va m'appeler , alors autant reprendre doucement les cours..... Je hais ma situation cryin
tilounett95 Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 non mai attendez comment moi je sui plus loin que vous et j'ai de l'espoir? suis si naive ou stupide c fameux chiffre de 299 il est reel ou non il peut augmenter d'acord mai il ne peu baisser!!? le chiffre (289)de l'année derniere annoncé en debut d'année scolaire avait été respecté non?
La Marquise Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 Bon beh je sais pas pourquoi, j'ai moins le moral qu'hier maintenant.. Je sais bien que les femmes sont lunatiques, mais j'aimerais bien ne pas changer d'humeur d'une seconde à l'autre.. Ca me décontenance tout ça .. Cadeau Lydia:un second site de smilies sympas!!! http://www.touslessmileys.com/emotifun.htm
del20160715 Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 Je suis étonné que certains se demandent ce qu'il se passe cette année, ou du moins en ce début d'année.C'est assez clair non? Les académies ne semblent pas avoir les moyens nécessaires pour assurer un recrutement satisfaisant. Le budget qui leur est alloué par le ministère de l'éducation ne permet pas de recruter le nombre de LC nécessaire. ... Mais la j'ai un petite colère contre une société, contre des hommes importants qui n'essaient pas d'assurer l'une des première fonction de l'état : l'éducation des enfants. Tiens, tout à l'heure j'allume la télé à l'heure des JT (je sais pas ce qui m'a pris) et là sur F2 je tombe sur un "reportage" qui me dit que tel commerce marche bien, marché, pouvoir d'achat, bla bla bla... consommez, consommez, consommez. Bon, ça m'énerve donc je zappe et là je tombe sur TF1, qui en plein JT, fait un "reportage", ou disons plutôt de la publicité pour je ne sais quel jeu vidéo : regardez c'est super, faut l'acheter, consomme ! Consomme ! Consomme ! Bon, ok, j'ai compris : j'éteins (tout en me demandant pourquoi j'ai allumé le poste à cette heure-ci... je dois être un peu maso sur les bords <_< ) Puis je me rappelle que ce matin j'ai trouvé dans ma mailbox un courriel d'attac. Chic, un peu d'information Et voilà ce qu'ils me disent : 1.- QU'EST-CE QUE L'IMPOT ?(Vincent Drezet) Dans le cadre de l'université d'été 2004 à Arles, Vincent Drezet,intervenant de la filière « Fiscalité nationale et internationale : paradis fiscaux et taxes globales », propose une fiche de compréhension des mécanismes de l'impôt. Financer des dépenses communes Pour que la collectivité puisse prendre en charge les besoins sociaux, financer les biens et les services publics, assurer une redistribution et permettre la mise en ouvre des politiques publiques et des solidarités, une contribution commune est nécessaire. La contribution commune doit donc être répartie entre tous. La contribution doit également répondre à un certain nombre de principes qui fondent la justice sociale. Pour cela, il faut identifier le contribuable, tenir compte de ses capacités contributives,contrôler l'utilisation des deniers publics et lutter contre la fraude. C'est le sens des articles 13 et 14 de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen. (...) Le système fiscal français comporte plusieurs impôts, d'Etat ou locaux. Impôts d'Etat : Impôt sur le revenu : 52,2 milliards d'euros (16,3 %) Autres impôts directs : 8,0 milliards d'euros (2,51 %) Impôt sur les sociétés : 43,6 milliards d'euros (13,61 %) Autres impôts directs et taxes assimilées: 16,4 milliards d'euros (5,13 %) Taxe Intérieure Produits Pétroliers : 20,9 milliards d'euros (6,52 %) TVA: 152,2 milliards d'euros (47,5 %) Enregistrement, timbres, contributions indirectes : 27,0 milliards d'euros (8,43 %) TOTAL : 20,4 milliards d'euros (100 %) (euh... plutôt 320.3) Source : Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie. Projet de loi de finances 2004. Le premier des enseignements, c'est que l'impôt indirect représente l'essentiel des recettes fiscales de l'Etat. Les impôts directs, comme l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés, sont minoritaires. La TVA, impôt indirect sur la dépense (la consommation), est payée par tout le monde lors d'un achat ou du paiement d'une prestation. Tout le monde donc paie des impôts, et tous les jours ! Calculée sur un prix (hors taxe), elle est payée par le consommateur (redevable réel) et reversée au Trésor par le commerçant ou l'assujetti (redevable légal). L'impôt sur le revenu, le plus connu, impose différents revenus des personnes physiques (salaires, pensions, bénéfices agricoles, commerciaux et non commerciaux, revenus de capitaux mobiliers.). Ces revenus sont additionnés. Des abattements sont éventuellement pratiqués. Enfin, des réductions d'impôts peuvent également réduire l'impôt net à payer. Sur les 34 millions de foyers fiscaux (dont près de la moitié sont non imposables), environ 90% ont un taux effectif d'imposition (soit le rapport entre l'impôt payé et le revenu déclaré) inférieur ou égal à 10%. Par ailleurs, 86% des réductions d'impôts et 36% des abattements en base accordés profitent aux 10% des ménages les plus aisés. (bon d'accord, c'est pas un scoop... ). L'impôt sur les sociétés est calculé en pourcentage du bénéfice réalisé par la société. Le bénéfice est déterminé sur la base du bénéfice comptable corrigé en fonction de données fiscales. Impôts locaux : Taxe d'habitation : 12,0 milliards d'euros (20,1 %) Taxe professionnelle : 26,4 milliards d'euros (44,2 %) Taxe foncière sur propriété bâtie : 19,9 milliards d'euros (33,4 %) Taxe foncière sur propriété non bâtie : 1,2 milliards d'euros (2,0 %) Taxes diverses : 0,2 milliards d'euros (0,3 %) TOTAL : 59,7 milliards d'euros (100 %) Source : Ministère des finances. Impositions émises au titre de l'année 2002 La taxe professionnelle est donc le principal impôt local. Les ménages acquittent d'autres impôts (TH, TF). La base des impôts locaux est la valeur locative, soit, schématiquement, l'évaluation du loyer annuel théorique que produirait le bien s'il était loué dans des conditions normales à une date donnée. La date de référence est le 1er janvier 1970 pour les propriétés bâties. Les valeurs locatives sont actualisées, mais le principe est aujourd'hui à revoir. Les tendances lourdes Les récentes mesures fiscales prises par le gouvernement montrent bien quelles sont les évolutions, perceptibles d'ailleurs au delà de nos frontières. L'idéologie du « moins d'impôt, moins d'Etat » est en effet à l'oeuvre dans de nombreux pays, dont la France. Au nom de l'attractivité du territoire et de la compétitivité des entreprises, les gouvernements se sont attaqués aux impôts, notamment aux impôts directs. En baissant les impôts sur les revenus et sur les sociétés, ils se sont engagés dans une concurrence fiscale en vue d'attirer des investisseurs, des entreprises. En France, cela s'est traduit par la baisse de l'impôt sur le revenu, par l'élargissement du champ des exonérations de l'ISF, par des effets d'assiette visant à alléger l'impôt sur les sociétés, par des mesures en faveur de la fiscalité du patrimoine (abattements en hausse, mesures temporaires pour les donations de 20 000 euros), par l'allègement progressif de la taxe professionnelle et les annonces de réforme en profondeur de cet impôt(1). Ces mesures ont un coût. Ainsi, concernant l'impôt sur le revenu, les allègements depuis 2000 ont été évalués à 6,6 milliards d'euros. Ceux-ci ont été obtenus à la fois par la baisse des taux du barème, mais également par les effets d'assiette, notamment les mesures fiscales dérogatoires (niches fiscales). Elles représentent en France, toutes impositions confondues, environ 50 milliards d'euros. Leur impact budgétaire est donc considérable. Le Conseil des impôts(2) s'est récemment interrogé sur leur efficacité, jugée « incertaine ». Pour autant, malgré ce constat, le gouvernement persiste et signe en créant de nouvelles niches fiscales (Plan d'épargne retraite populaire) ou en élargissant le champ d'existantes (hausse du plafond pour embauche d'un salarié à domicile.). Ces choix fiscaux guidés par l'idéologie libérale aboutissent à répartir différemment la contribution en reportant sur l'ensemble des ménages (par la taxe d'habitation ou les impôts indirects) l'imposition qui n'est plus payée par les entreprises et les ménages aisés (baisse de l'IS et de l'IR, niches), à amplifier les déficits publics(3) et, en aggravant le manque à gagner, à baisser la qualité et la quantité de biens et de services publics, et à tenter de justifier l'accélération des « réformes » pensées sur le «moins faisant fiscal et social » et les privatisations. Cette logique englobe également les cotisations sociales, accusées de grever le coût du travail et, comme l'impôt, d'entraver la compétitivité des entreprises. C'est oublier un peu vite que les impôts financent des biens et des services dont un grand nombre profite directement aux entreprises. Il est donc logique qu'elles y contribuent. C'est aussi omettre que les différences de niveau d'imposition entre pays occidentaux ne reflètent que des différences de mode de gestion, notamment en matière de protection sociale, et pas de coût/rendement, et qu'elles ne se traduisent pas par des différences de niveaux de développement. Une autre conception de l'impôt est décidément nécessaire. Le système fiscal français résulte d'une évolution déjà fort ancienne qui trouve ses fondamentaux dans le consentement à l'impôt. On peut douter que les tendances constatées, de par les inégalités qui en procèdent, le favorisent. Un enjeu essentiel du débat sur l'impôt est d'expliquer la raison d'être de l'impôt, son rôle, sa place. C'est à ce prix que la capacité d'agir de la collectivité, selon la formule de Thomas Piketty, se trouvera renforcée. (1) Suite aux annonces de Chirac en Janvier 2004, une mesure provisoire d'exonération de certains investissements dits « productifs » a été mise en place, en attendant les conclusions du groupe de travail chargé de proposer une réforme de cet impôt. (2) XXIème rapport du Conseil des impôts ; « la fiscalité dérogatoire », 2003. (3) Voir à ce sujet les études de l'Insee (les comptes de la nation, éditions 2002).
Marianne Posté(e) 15 septembre 2004 Posté(e) 15 septembre 2004 Merci, j'aime bien la formule "moins d'impôt, moins d'Etat", tout est dit ! (on croit être gagnant, mais à la base, on y perd en qualité _ cf le service de l'éducation nationale et ses restrictions budjétaires_...). Bon on se défoule comme on peut, même si je n'aime pas trop la politique ! Allez, soyons fous, payons plus d'impôts pour qu'il y ai plus de profs dans les écoles !! :P (là, je débloque !) Bonne nuit !
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