T2, poste compliqué et envie de reconversion

[strawberry cheesecake]

Je suis du même avis, si tu couvres un quart temps maître E, tu fais du travail de maître E, et pas celui d'un maître REP ou d'un assistant d'éducation. Du fait que tu n'es pas formée pour cela, tu ne feras pas de miracle, mais maître E c'est s'occuper d'élèves en difficultés, en tout petits groupes, et pas décharger des matières à différents enseignants de l'école. Tu devrais effectivement contacter l'IEN, les CPC, en expliquant aussi que tu es T2 et que ce n'est pas facile pour toi avec le peu de formation et d'expérience que tu as.

[pimouss26]

Je pense qu'effectivement l'IEn ne serait pas favorable à cette organisation (sauf s'il est copain/copine avec cette école méfiance ) surtout que lorsqu'il t'inspectera il pourrait te demander l'organisation de tes autres journées, à mon avis il va quand il saura ce que tu fais.

[coralie171717]

Oui j'en ai parlé au conseiller péda qui est passé par hasard dans l'école où j'étais mardi, il m'a conseillé d'envoyer mon emploi du temps à l'IEN, c'est ce que je vais faire. J'ai également envoyé un mail à mon syndicat mais pas de réponse pour l'instant.

Pour Doucette: je comprends très bien que ma réaction puisse te choquer, j'ai 4 copines dont ma meilleure amie qui ont passé plusieurs fois le concours et qui l'ont raté. Mais je vais te dire quelque chose : on ne se rend pas vraiment pas compte des difficultés du métier tant tant qu'on est pas VRAIMENT dedans. L'année dernière, un gamin de ma classe de CE1 m'a mis un coup de poing dans le ventre (heureusement le directeur a réussi à le faire changer d'école). J'avais une classe turbulente (même la conseillère péda ne savait pas vraiment quoi faire) et parce que j'avais des difficultés à la gérer (alors que, avec 45km aller, j'arrivais quasiment toujours à 8h ) j'avais des parents sur le dos( heureusement pas tous) qui voulait me faire "virer". J'avais des maux d'estomac terribles tellement j'y allée stressée, mais heureusement j'avais une bonne équipe e quelques élèves vraiment gentils auxquels j'étais attachée car je les avais eu en stage filé l'année précédente. C'est ce qui m'a fait tenir.

Je savais que ce métier ne serait pas facile (j'ai été assistante d'éducation pendant 2 ans dans une école primaire, je discutais beaucoup avec les profs) mais pas à ce point là. On ne peut pas se rendre compte tant qu'on est pas vraiment prof.

[strawberry cheesecake]

Les débuts dans le métier sont souvent difficiles, il faut s'accrocher, supporter les postes fractionnés à tataouine, les postes ASH, les IME, les postes en prison (si si ça arrive),les collègues spaces, les parents chiants, on finit toujours par tomber sur une équipe sympa avec un niveau de classe qu'on aime... Après avec le temps on relaltivise, et on est à peu près tous passés par ce parcours du combattant, à prendre ce qu'on nous donne alors que ça n'est pas du tout ce que l'on avait espéré... De mon point de vue enseigner est une vocation, et si on supporte tout ça après c'est du gâteau ! Ne te décourage pas !

[coralie171717]

Quand j'entends une de mes collègues mardi, qui a de la bouteille, dire que la veille, elle est restée jusqu'à 19h30 à l'école, et qu'après elle s'est couchée à 1h du matin pour finir sa journée de mardi , je me dis que même avec de l'expérience, ce boulot est chronophage (il y en a peut-être qui en font trop aussi)

[calia]

Quand j'entends une de mes collègues mardi, qui a de la bouteille, dire que la veille, elle est restée jusqu'à 19h30 à l'école, et qu'après elle s'est couchée à 1h du matin pour finir sa journée de mardi , je me dis que même avec de l'expérience, ce boulot est chronophage (il y en a peut-être qui en font trop aussi)

Ceux qui avec de l'expérience y passent encore autant de temps sont ceux qui veulent bien.

C'est un métier où on n'a jamais vraiment fini, on peut toujours en faire plus, alors il faut juste savoir se mettre des limites. Ca peut être un peu frustrant, car du coup tout n'est pas aussi parfait qu'on l'avait imaginé (affichage pas assez beau, étiquettes non plastifiées, tableau non préparé...).

Si ça peut de rassurer, au bout de 8 ans, j'ai une vie sociale tout à fait satisfaisante en dehors du boulot! Et j'arrive très bien à me dire : "bon, tant pis, j'ai pas eu le temps de faire ça, mais je pars, je verrai bien demain..."