Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

Ce ne sont pas des préjugés.

Nous n'avons, dans le public, aucune possibilité de renvoyer un enfant quoi qu'il fasse.

Dans le privé, vous avez le choix d'inscrire ou de refuser qui vous voulez.

La preuve.

  • Réponses 31
  • Created
  • Dernière réponse

Membres les plus actifs

  • celine1405

    4

  • esterella

    3

  • steph.stephy3

    2

  • barbotinne

    2

Posté(e)

Tout à fait. Et je parle en connaissance de cause, j'ai fait une bonne partie de ma scolarité dans le privé sous contrat et des copains/copines renvoyé(e)s en cours d'année, alors qu'ils avaient l'âge de l'obligation scolaire, j'en ai connu... Bizarrement beaucoup sont allés dans le public ensuite et n'ont plus été viré, alors qu'ils posaient les mêmes soucis de comportement là-bas.

Posté(e)

tu peux rassurer ton frère des enfants comme ton neveu on en a tous les ans dans nos classes!

pour certain en quelques jours cela s'arrange pour d'autre il faut des semaines et d'autres l'année complète!

c'est le lot commun à chaque PS

je dis toujours aux parents en réunion de rentrée qu'une grande partie de mon travail sera de les faire devenir des élèves!

voila ton neveu doit rencontrer les autres pour se sociabiliser puis devenir un élève accepter la contrainte etc..

mais ses parents doivent aussi prendre conscience qu'à la maison ils doivent aussi cadrer les choses pour qu'il puisse comprendre ce qu'on lui demande à l'école.

Posté(e)

Bon d'accord je n'ai pas employé le bon mot, mais je reste convaincu qu'un dialogue (parents enseignants, parents enfants) aurait été nécessaire et comme dit auparavant pour certains l'adaptation se fait très vite et pour d'autres il faut du temps. on trouve souvent des solutions, petites astuces avec les parents pour que l'arrivée à l'école se passe de mieux en mieux.

Posté(e)

Certes mon neveu est un peu pénible mais bon on ne lui laisse pas sa chance (et croyez-moi ce n'est pas un cas, c'est "juste" un enfant gâté qui a besoin qu'on recadre mais j'ai vu pire...)

Mais n'est-ce pas juste cela que l'enseignante a mis en exergue, et elle n'a pas réellement pensé renvoyer l'enfant.

Il me semble que le début de l'année de PS est le bon moment pour mettre les familles face à la réalité et leur permettre de corriger sans dommage des soucis qui plus tard, auront des conséquences plus compliquées à régler.

L'école est en effet un lieu collectif de socialisation et les parents, même s'ils ont couvé leur enfant et lui ont passé ses caprices jusque là doivent comprendre qu'il leur est nécessaire d'aider leur enfant à s'adapter à l'école.

Tu avoues toi-même que ton neveu est un peu pénible ... et tu le vois en petit comité.

Imagine-le maintenant dans un grand groupe classe. Peut-être était-ce insupportable à gérer. Il est difficile de le savoir sans y avoir été et ce n'est pas parce qu'il y a des cas pire qu'on ne doit pas s'occuper des "cas moins pires".

Est-ce son intérêt à lui que de le laisser continuer à être "un peu pénible" ?

Je ne le pense pas.

Et il me semble que c'est davantage à la famille de recadrer un enfant qu'à l'école.

Ca fait partie de l'éducation, et c'était peut-être juste ça, le message que l'enseignante a voulu faire passer.

J'ai parfois été surprise de l'interprétation qui était faite de mes propos à des parents que j'informais du mauvais comportement de leur enfant.

Se sentant jugés, par protection, ils transformaient mes paroles en les rendant inadmissibles.

Cela dit, une école privée est un commerce, contrairement à l'école publique, et comme elle peut trier son public, si celle où est scolarisé ton neveu n'est pas à court de clients, peut-être n'hésite-t-elle pas à pousser les clients difficiles vers la sortie. :wink:

Cela dit, changer d'école ne changera rien au problème de comportement de ton neveu.

Posté(e)

Je pense que si les parents d'enfant pénibles savaient comment faire pour qu'ils ne le soient plus ils le feraient, non? :huh::D

On sait bien que dans le cas de certains enfants on a beau faire de notre mieux, quand ça veut pas..

Enfin bref, mettre les parents "face à la réalité" ok, mais les culpabiliser en leur collant la responsabilité de l'attitude de leurs enfants, de quel droit et à quoi bon?

Attention banalité: pour moi c'est un travail conjoint, ce n'est pas qu'à nous de souligner ce qui pose problème ni qu'aux parents de faire en sorte que ça se passe bien..

Posté(e)

Certes mon neveu est un peu pénible mais bon on ne lui laisse pas sa chance (et croyez-moi ce n'est pas un cas, c'est "juste" un enfant gâté qui a besoin qu'on recadre mais j'ai vu pire...)

Mais n'est-ce pas juste cela que l'enseignante a mis en exergue, et elle n'a pas réellement pensé renvoyer l'enfant.

Il me semble que le début de l'année de PS est le bon moment pour mettre les familles face à la réalité et leur permettre de corriger sans dommage des soucis qui plus tard, auront des conséquences plus compliquées à régler.

L'école est en effet un lieu collectif de socialisation et les parents, même s'ils ont couvé leur enfant et lui ont passé ses caprices jusque là doivent comprendre qu'il leur est nécessaire d'aider leur enfant à s'adapter à l'école.

Tu avoues toi-même que ton neveu est un peu pénible ... et tu le vois en petit comité.

Imagine-le maintenant dans un grand groupe classe. Peut-être était-ce insupportable à gérer. Il est difficile de le savoir sans y avoir été et ce n'est pas parce qu'il y a des cas pire qu'on ne doit pas s'occuper des "cas moins pires".

Est-ce son intérêt à lui que de le laisser continuer à être "un peu pénible" ?

Je ne le pense pas.

Et il me semble que c'est davantage à la famille de recadrer un enfant qu'à l'école.

Ca fait partie de l'éducation, et c'était peut-être juste ça, le message que l'enseignante a voulu faire passer.

J'ai parfois été surprise de l'interprétation qui était faite de mes propos à des parents que j'informais du mauvais comportement de leur enfant.

Se sentant jugés, par protection, ils transformaient mes paroles en les rendant inadmissibles.

Cela dit, une école privée est un commerce, contrairement à l'école publique, et comme elle peut trier son public, si celle où est scolarisé ton neveu n'est pas à court de clients, peut-être n'hésite-t-elle pas à pousser les clients difficiles vers la sortie. :wink:

Cela dit, changer d'école ne changera rien au problème de comportement de ton neveu.

Ca peut aussi être l'inverse: un enfant ultra pénible à la maison mais docile à l'école :angel_not:

Posté(e)

On parle quand même d'un loulou de 3ans. A cet âge il y a tant de phénomènes psychologiques qui entrent en compte : égocentrisme, complexe d'œdipe débutant etc... enfin bref, il se prend la vie en collectivité et ses règles en plus et de but en blanc. On peut comprendre qu'il soit désorienté et exprime cela à sa manière.

Certains pleurent, ce dont on a l'habitude, d'autres deviennent pénibles, ce qu'on condamne parce qu'ils ne réagissent pas comme on s'y attend. Montrer du doigt les parents est une fausse solution, ce n'est pas là que se situe le souci. Ce loulou exprime quelque chose par son comportement (souvent c'est un malaise, de la panique, de l'angoisse etc...) c'est ça qui est à travailler. Il faut le rassurer, le mettre en confiance et ensuite on peut l'éduquer à son rôle d'élève, mais cela demande de la patience et beaucoup de temps.

Et inutile de préciser que l'éducation se fait conjointement avec les parents.

Posté(e)

Merci à toutes pour vos réponses et votre point de vue :smile:

Je pense qu'effectivement l'éducation d'un enfant c'est un "tout", certes c'est aux parents de mettre au plis leur enfant mais notre rôle est aussi de recadrer quand en classe il dépasse les bornes.

Goëllette, la maîtresse a bien dit que si ça continuait elle ne le prendrait plus, donc ça allait au-delà du "votre enfant est pénible." Après oui c'est son rôle de le dire, je le fait aussi. Mais mettre les parents au pied du mur de cette façon je ne trouve pas ça très pro. Moi je pense qu'elle ne sait pas très bien ce que c'est un enfant de 3 ans. Oui il est pénible mais...comme un tout petit un peu speed, c'est pas non plus un démon. Enfin, le recadrer ce n'est pas insurmontable :bleh:

Sinon, mon frère a demandé un rdv avec la directrice ET la maîtresse. Et comme par hasard, la maîtresse a changé de disque ! La directrice (apparemment très pro) a dit que c'était normal (je le rappelle, la maîtresse reproche à mon neveu de trop pleurer et de ne pas écouter), que si il lui fallait plus de temps on le prendrait.

Et hier la journée s'est mieux passée d'après la maîtresse.

Ensuite ses parents sont conscients qu'il faut un peu plus d'autorité et vont y travailler.

Donc ça a évolué positivement même si en tant qu'enseignante (et ayant eu des PS pendant deux ans) je reste choquée de l'attitude de la maîtresse.

  • 2 mois plus tard...
Posté(e)

Je fais remonter un peu ce post, c'est très intéressant je trouve.

Figurez-vous qu'il m'est arrivé la même chose avec mon fils... oui, oui, regardez ma signature... c'est un bébé!!!!! Il est à la crèche deux jours par semaine depuis ses 3 mois.

Je sais qu'il est hyper speed, il ne dort jamais (voir signature), il hurle quand on le laisse dans un transat plus de 5 minutes, il faut de l'action. Cependant, il est hyper sociable, souriant et très expressif.

Un soir, j'arrive à la crèche pour le récupérer et la directrice me lance "Bon, il fallait que je vous parle. Votre fils, c'est plus possible, on ne sait plus quoi en faire, il hurle à longueur de journée, il réveille tout le dortoir, il faut toujours qu'on s'occupe de lui. Il va falloir penser à un autre mode de garde!"

:noelblush::ohmy::scratch::ph34r::chris::devil: ... Là-dessus, j'ai complètement perdu mon sang-froid et j'ai dit des choses que je ne répéterai pas ici. Finalement, elle s'est excusée mais pour moi, le mal était fait.

La fois suivante, j'ai laissé mon bébé, j'étais en larmes. Nous y sommes retournés, avec le papa cette fois. Nous avons dit que nous ne laisserions pas notre fils dans une structure où il ne serai pas le bienvenu mais que nous ne le ferions pas silencieusement. Le discours de la directrice n'était plus du tout le même. Elle s'est re-excusée, a admis qu'elle passait une mauvaise période, etc.

Depuis, tout va très bien mais, quand-même, depuis quand on choisit les enfants qu'on veut garder ou non? La socialisation ne fait-elle pas partie intégrante de l'accueil en collectivité? Les parents doivent éduquer leur enfant, sans aucun doute mais si l'enfant est pénible, il doit apprendre à se contrôler et c'est aussi le rôle de l'école. Il faudrait arriver à la crèche ou en PS déjà tout nickel, socialisé, calme, attentif... C'est comme demandé à ce que l'enfant arrive au CP déjà lecteur!

Je ne comprends pas ces attitudes. Si la maîtresse ne supporte pas les enfants pénibles, ce n'est pas à l'enfant de partir, c'est à elle de changer de métier!

Posté(e)

Depuis, tout va très bien mais, quand-même, depuis quand on choisit les enfants qu'on veut garder ou non? La socialisation ne fait-elle pas partie intégrante de l'accueil en collectivité? Les parents doivent éduquer leur enfant, sans aucun doute mais si l'enfant est pénible, il doit apprendre à se contrôler et c'est aussi le rôle de l'école. Il faudrait arriver à la crèche ou en PS déjà tout nickel, socialisé, calme, attentif... C'est comme demandé à ce que l'enfant arrive au CP déjà lecteur!

La question qui se pose aussi dans un cas de ce genre pour les parents c'est est ce que le mode de garde convient vraiment à l'enfant ? C'est sûr que la crèche a beaucoup d'avantages et que parfois on ne peut pas faire autrement, mais ce n'est peut être pas une vie bien adaptée à certains bébés (la socialisation de 3 à 6 mois j'ai comme un doute). L'école à tout juste 3 ans, voire 2, c'est pareil : c'est sûrement très bien pour certains enfants, mais pour d'autres c'est sans doute un peu tôt, d'autant plus que la journée peut être très longue si on ajoute la garderie matin et soir.

Dans les pays scandinaves souvent cités en exemple les enfants passent plus de temps dans les familles ou dans des structures spéciales "petite enfance", l'école ne commence que vers 6-7 ans.

Est ce qu'il est raisonnable d'attendre d'un enfant de moins de 6 ans (environ) qu'il se "contrôle" des journées entières ?

C'est dommage qu'il n'existe pas davantage d'alternatives (aides financières pour la garde à domicile, congé parental, jardins d'enfant pour les 2-3 ans, ...) et que les parents semblent essentiellement revendiquer des places en crèche ou à l'école.

Posté(e)

Bien évidemment, on ne parle pas de socialisation d'un enfant de 3 à 18 mois même. Cependant, la crèche affiche qu'elle accepte les enfants à partir de 3 mois (c'est-à-dire quel que soit le comportement de l'enfant, cool, moins cool, pénible, pas pénible). Si elle ne veut pas gérer les bébés agités alors il ne faut pas accepter les plus petits parce que c'est assez difficile de leur faire entendre raison. Enfin, les dames de la crèche doivent bien le savoir puisqu'elles sont supposées être pro.

Quant au fait que le mode de garde convienne ou non, je pense que tout dépend de la façon d'aborder l'enfant. Depuis qu'on a "discuté" avec la directrice mon mari et moi, bizzarement, maintenant la crèche convient à mon fils alors que la semaine précédente, c'était le contraire : hum, hum... Est-ce que ça a changé avec le fait qu'on fait maintenant l'effort de voir les côtés positifs de mon bébé et pas seulement le fait que c'est un pénible? J'ai choisi la collectivité et pas une nounou justement parce que je sais qu'il peut être fatigant : tout à fait le profil du bébé secoué (enfin pas par nous hein!). Au moins à la crèche, si l'une des dames en a marre, d'autres peuvent prendre le relais. Et puis, lorsqu'il sera plus grand, la crèche sera bien mieux (matériel, autres enfants, etc.).

A l'école, je suis d'accord avec toi. si on fouille loin dans les archives de ce forum, on trouvera de vieux posts dans lesquels je doutais de l'efficacité de l'entrée en maternelle pour certains enfants qui n'étaient pas prêts... Je me suis faite incendier d'ailleurs.

Cela dit, le système est ainsi fait : école gratuite, autre type d'accueil payant, fin de l'histoire. Les enseignants de maternelle, qui ont beaucoup de mérite, composent comme ils peuvent avec tout cela. Ca n'excuse pas le fait de vouloir renvoyer un enfant dans ses pénates parce qu'il n'est peut-être pas prêt. Donnons une autre alternative gratuite aux parents et ils pourront réfléchir à une entrée ou non en maternelle à 2 ou 3 ans.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

×
×
  • Créer...