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Posté(e)

Et, on est heureux de rencontrer des collègues comme toi, Datja ... Qui de dévouent pour tous, sans distinction ...

Oh, quelle altruiste! :thumbsup:

Mais encore une fois, j'applaudis :applause: ton niveau de tolérance et les étiquettes que tu apposes":l'électorat du président est ainsi : ils votent pour lui pour obtenir des avantages privatifs... penser à la France ou même simplement à l'école de la république leur passe largement au-dessus de la tête : rien que des "moi je..." donneurs de leçons, critiquant les vieux hussards de la république, mais pleurnichants au moindre soucis (on les repère immédiatement dans les permanences téléphoniques syndicales, juste deux trois questions et c'est bon, on a compris."

Pour le moment, celle qui se montre en " donneuse de leçon" en train de cracher sur les gens qui ont le malheur de ne pas suivre la pensée unique, c'est toi!

Encore une fois, tu as tout faux, en tous les cas, me concernant car d'une part j'ai toujours été syndiquée, d'autre part, je réponds toujours présente quand on me demande des infos , voire je les donne de moi même quand je vois qu'une pe est en difficulté et cherche une solution, que ce soit sur le forum par MP ou dans la réalité...les démarches ou justificatifs à effectuer par ex ( j'ai même donné ma lettre de demande) pour demander une priorité médicale, pour les barêmes de mutation ou pour prêter manuels ou classeurs!

Dernièrement, j'ai aidé ma collègue qui refuse de se faire inspecter, j'ai intervenu pour que mon syndicat prenne en charge son cas auprès de l'ien. Alors, si je suis ton raisonnement, comme je suis de droite, je ne devrais pas aider mon prochain!!!

C'est ce que je déteste chez les gens du PS ( je précise car je ne mets pas tous les partis de gauche dans le même panier, contrairement à toi) c'est que vous avez tendance à vous croire les seules " Catherine courage", contrairement aux gens qui pensent différemment de vous ou qui ont d'autres convictions politiques que les votres!

Donc, tu peux constater par toi même que tes énormes à prioris sur les gens de droite se révèlent encore une fois faux et reposent que sur des préjugés.

:blink:

Tu as vraiment besoin de lunettes ... :closedeyes:

Bref ...

La preuve que Cloééé a besoin de lunette c'est qu'elle parle de moi au féminin... :sleep:

Oups, bien moi aussi, je pensais que t'étais une femme, une vieille fille disons plutôt... :devil_2:

Bon, donc, tu es un célibataire endurci qui n'a trouvé que ce moyen ( la harceler sur les posts) pour se faire remarquer? :bleh:

La preuve, quand je clame haut et fort que je suis aussi de droite et que je ne le regrette pas, mon message passe à la trappe, tu ne montes pas sur tes grands chevaux, idem quand un autre "mâle" est venu sur un autre post pour dire exactement la même chose que Chloé sur l'avantage à supprimer l'inspection au profit d'un entretien avec l'IEN, personne ne l'a calculé.

Bon bon, ça serait bien de revenir au sujet du post maintenant que ton sexe et tes "mobiles" sont clairement dévoilés! :noellaugh:

OK OK, je me sauve! :whistling:

Posté(e)

Bien sur que je suis gréviste déjà parce que je suis de nature à me rebeller, donc , c'est déjà dans mon caractère mais aussi parce que les réformes qu'on a subies ( surtout la fermetures de classes, les effectifs tjs plus hauts) et qu'on risque de subir encore ( rythmes scolaires, le dirlot qui devient notre chef, gel des promotions...) font que je suis obligée de combattre même si je ne suis pas convaincue qu'une grève d'une journée fasse effet.

Oui mais là, je ne comprends pas. Je rejoins Pauleta qui disait un peu plus haut que Sarkozy avait prévenu, il ne nous a pas pris en traitre sur ce coup là. Donc, faire la grève pour des réformes alors que tu as voté pour un programme qui contenait ces projets de réformes, je trouve ça un peu... contradictoire.

Tu es étonnée, moi pas... l'électorat du président est ainsi : ils votent pour lui pour obtenir des avantages privatifs... penser à la France ou même simplement à l'école de la république leur passe largement au-dessus de la tête : rien que des "moi je..." donneurs de leçons, critiquant les vieux hussards de la république, mais pleurnichants au moindre soucis (on les repère immédiatement dans les permanences téléphoniques syndicales, juste deux trois questions et c'est bon, on a compris... mais on les prend en considération car ce sont quand même des "collègues" - qu'on est content de ne pas avoir dans nos écoles... j'en ai eu deux aujourd'hui, j'ai fait ce qu'il y avait à faire, mais je sais que le seul merci que j'aurai, ce sera qu'ils rapelleront au prochian soucis).

Je vais bosser (pas faire des fiches de prép mais vraiment bosser)... mais ça m'attriste de lire tout nça, ça m'attriste vraiment...

C'est pas croyable de lire des absurdités pareilles : "l'électorat de droite est comme ci..." et on met tout le monde dans le même panier... :getlost:

Tu imagines si je devais penser que tous les enseignants sont de vieilles filles amères et envieuses comme toi?

Bah non, je me dis que tu es une exception, mais alors le genre de collègue exceptionnelle qu'on n'a pas envie d'avoir dans notre équipe! :heat: :heat: :heat: :heat: :heat:

Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature, un peu de tolérance de temps en temps, ça te rendra moins hargneuse et surtout ça fera remonter l'électorat de gauche dans mon estime, car si je m'en tiens à toi et à tes complices qui te soutiennent sur ce forum et qui ont tous voté pour la "molasse" en 2007, je pourrais penser que c'est le parti des gens à la mentalité étriquée, qui restent figés sur des préjugés et ne cherchent pas à comprendre .

Mais en même temps, en êtes vous vraiment capables? Vous qui vous occupez tellement d'aider autrui ( soit disant), vous ne parvenez même pas à admettre qu'on puisse être différents de vous et tout aussi intéressants et "altruistes",qu'on n'est pas déterminé par nos convictions politiques ou religieuses!

J'ai plein d'amis de gauche,on n'a pas les mêmes avis politiques, on a des avis différents mais aussi des opinions communes et surtout on s'entend bien malgré ces divergeances. Ils n'ont pas le quart d'à prioris que tu as, jamais ils oseraient raconter des idioties pareilles, heureusement car sinon, je crois que je finirais par devenir comme toi: intolérants aux gens qui ne pensent ou ne votent pas comme moi!

Tu as raison: vas bosser car y'a que toi qui bosses, nous, on " glande" :yahoo: et vas aider ton prochain, nous jamais, les gens de droite , nous sommes de gros égoistes...Finalement, tu es parfaite ? :unsure:

Modeste est ton second prénom, non?

Un petite visite chez l'ophtalmo ????...

Posté(e)

Certains ici s'énorgueillent d'être de droite et revendiquent la liberté de parole.

Seulement voilà, être de droite ne veut rien dire car, comme pour les autres sensibilités, cela revient à une large palette d'idées.

La liberté de parole? Hum, il faut savoir que quand on énonce des idées, elles pourront être débattues, voire contredites. Et c'est bien là où le bêt blesse pour ceux qui ne cessent d'user et d'abuser à la soi-disante liberté de parole : elles ne souffrent d'aucune adversité.

Si on n'est pas d'accord on est de gauche (ce qui n'a pas de valeur réelle) alors qu'elles se revendiquent clairement d'une droite.

Dire, "j'ai des amis de gauche plus intelligent que toi..." relève également d'un discours qui, s'il est vrai, ne peut être prouvable... Tout le monde peut prendre "son contraire" et s'en servir comme d'une arme pour mieux asséner son idéologie.

Sur le fond, que retient-on?

Pas grand chose si ce n'est un absolutisme idéologique envers un "guide" qui a prouvé qu'il était capable d'en endormir plus d'un (de moins en moins heureusement) dont les supplétifs gouvernementaux s'enfoncent chaque jour un peu plus dans la haine de l'autre, du différent, de l'étranger, du pauvre,... Pour mieux faire oublier la dette colossale qu'il a creusé (bien avant la crise de 2008), l'état de déliquescence de la fonction publique (pour la laisser dépecer par le privé qui attend tapi dans l'ombre (Guillaume, frère du guide n'est il pas Délégué Général chez Malakoff médéric (qui attend que le déremboursement de la sécu soit telle qu'il va pouvoir vendre ses assurances privées en toute impunité)), l'image de la France à l'internationale qui est écornée (je n'espère pas que cela ne soit plus grave encore),...J'en passe et des meilleures.

Cette droite là et ceux qui s'en revendiquent, en effet, peuvent se vanter...

Posté(e)

Ah, super ambiance... Vive Noël :noelblush: !

Bon, on est mal, je suis une "jeune" collègue syndiquée depuis toujours, très souvent en grève (si, si, ça existe), avec bientôt une priorité médicale (mais je ne savais pas que c'était mal, même si ça fait mal), je fais partie des "gens du PS" que [Chloé] déteste, et mon meilleur pote est de droite..... Et je viens de tout lire.

Déjà, ça me fait marrer de voir que chaque partie dit ne pas mettre les autres dans les cases alors que chacun le fait de son côté. Je vous rappelle qu'il y a des cons partout, et même que, s'ils volaient, la nuit serait éternelle...

Ensuite, j'ai du mal avec des arguments:

- Qu'on vote d'un côté et qu'on assume soit... Mais faire grève pour tout ce qui était écrit, prévu et donc mis en oeuvre, dans un programme, là, j'avoue que j'en suis :ninja: .

- Des erreurs, il y en a eu des deux côtés. Mais nier le bilan catastrophique en balançant qu'avec Royal ça aurait été pire, c'est de la science fiction (parce que les faits, rien que les faits...) Et les faits, ils sont clairs: on s'en va vers la perte d'un statut d'Etat vers celui des territoriaux, avec une gestion DRH des établissements au détriment des élèves, l'objectif étant la rentabilité et non la réussite de tous, tout ça en bossant jusqu'à 68 ans (âge d'alignement avec l'Allemagne en avance). Ca, c'est maintenant.

- Mettre en opposition droite et gauche pour dire qu'il y en a des plus altruistes que d'autres... Bof. Des égoïstes, j'en connais partout.

Par contre, j'aimerais bien qu'on me définisse ce qu'est être de droite, histoire qu'on rajoute à la marrade.

Etre de gauche, pour moi, c'est viser une devise légèrement connue: Liberté, Egalité, Fraternité... Quand je vois l'état de la France, je trouve qu'on s'en éloigne plus qu'un peu,, sous couvert d'un triple A qui n'a rien des droits de l'Homme (sans compter le manque de respect d'un partie de notre population plus colorée que d'autres qui se voit attaquer sans cesse par les sbires Mariani, Hortefeux et autres...) Faut-il parler de la misère grandissante dans certains quartiers? Bref, les faits, rien que les faits...

Posté(e)

Ah, super ambiance... Vive Noël :noelblush: !

Bon, on est mal, je suis une "jeune" collègue syndiquée depuis toujours, très souvent en grève (si, si, ça existe), avec bientôt une priorité médicale (mais je ne savais pas que c'était mal, même si ça fait mal), je fais partie des "gens du PS" que [Chloé] déteste, et mon meilleur pote est de droite..... Et je viens de tout lire.

Déjà, ça me fait marrer de voir que chaque partie dit ne pas mettre les autres dans les cases alors que chacun le fait de son côté. Je vous rappelle qu'il y a des cons partout, et même que, s'ils volaient, la nuit serait éternelle...

Ensuite, j'ai du mal avec des arguments:

- Qu'on vote d'un côté et qu'on assume soit... Mais faire grève pour tout ce qui était écrit, prévu et donc mis en oeuvre, dans un programme, là, j'avoue que j'en suis :ninja: .

- Des erreurs, il y en a eu des deux côtés. Mais nier le bilan catastrophique en balançant qu'avec Royal ça aurait été pire, c'est de la science fiction (parce que les faits, rien que les faits...) Et les faits, ils sont clairs: on s'en va vers la perte d'un statut d'Etat vers celui des territoriaux, avec une gestion DRH des établissements au détriment des élèves, l'objectif étant la rentabilité et non la réussite de tous, tout ça en bossant jusqu'à 68 ans (âge d'alignement avec l'Allemagne en avance). Ca, c'est maintenant.

- Mettre en opposition droite et gauche pour dire qu'il y en a des plus altruistes que d'autres... Bof. Des égoïstes, j'en connais partout.

Par contre, j'aimerais bien qu'on me définisse ce qu'est être de droite, histoire qu'on rajoute à la marrade.

Etre de gauche, pour moi, c'est viser une devise légèrement connue: Liberté, Egalité, Fraternité... Quand je vois l'état de la France, je trouve qu'on s'en éloigne plus qu'un peu,, sous couvert d'un triple A qui n'a rien des droits de l'Homme (sans compter le manque de respect d'un partie de notre population plus colorée que d'autres qui se voit attaquer sans cesse par les sbires Mariani, Hortefeux et autres...) Faut-il parler de la misère grandissante dans certains quartiers? Bref, les faits, rien que les faits...

Nous sommes pleinement d'accord ...

Posté(e)

Histoire d'en remettre une couche, trouvé sur le site du Café Pédagogique d'hier 12/12/11 des propositions d'un "think thank" (très "libéral", "Fondapol" pour l'éducation (mais pas seulement) à cette adresse:

http://www.fondapol....es-pour-2012-3/

voir le sommaire pour ce rendre à ces "fameuses" propositions...

JBB

Posté(e)

Histoire d'en remettre une couche, trouvé sur le site du Café Pédagogique d'hier 12/12/11 des propositions d'un "think thank" (très "libéral", "Fondapol" pour l'éducation (mais pas seulement) à cette adresse:

http://www.fondapol....es-pour-2012-3/

voir le sommaire pour ce rendre à ces "fameuses" propositions...

JBB

Je l'ai vu -et lu rapidement hier - et .... C'est d'un cynisme et d'un mépris ... :cry:

Remarque, au moins cela à l’intérêt de ne pas être de la langue de bois, d'être clairement "libéral" et de rendre transparentes les "modernisations" entreprises. A lire, pour au moins ne pas dire, je ne savais pas ou je n'avais pas compris ..

Posté(e)

oui encore un article récent;..ils sont très présents en ce moment...et j'en avais jamais entendu parler!!

Éducation : les propositions chocs de la Fondapol

Autonomie, écoles pour élèves en difficulté, doublement des salaires, sélection à l'université… Le think tank proche de l'UMP prépare la présidentielle.

coeur-.gif

La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), think tank proche de l'UMP et se présentant comme «progressiste, européen et libéral», entend peser dans le débat éducatif pendant la campagne présidentielle. Partie notamment du constat que la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième dépend très fortement de la catégorie sociale des parents, elle vient de rendre publiques ces propositions pour rendre le système «plus juste». Pour former des citoyens libres et responsables, l'école «doit être placée sous le signe de l'autonomie et de la responsabilité», affirme ce groupe de réflexion, qui propose ainsi «d'instituer l'autonomie des établissements d'enseignement secondaire»: les moyens doivent être transférés aux établissements eux-mêmes, la formation des responsables doit être repensée pour recruter «les plus compétents» et s'ouvrir à de «nouveaux talents» pas forcément issus de l'éducation nationale.

« Savoir être »

Dans le cadre d'établissements devenus autonomes, les obligations de service des enseignants seraient repensées: les professeurs auraient toujours à transmettre des savoirs, instruire et enseigner. Mais ils auraient aussi des «responsabilités inédites»: accompagnement individualisé des élèves en difficulté, aide des lycéens à l'orientation. Principaux et proviseurs devraient aussi «pouvoir choisir librement leurs équipes de direction» et recruter leurs enseignants «sur des postes à profil». La plupart de ces idées favorables à l'autonomie font déjà partie du projet de l'UMP, présenté il y a quelques semaines. Deux récents projets de décret et d'arrêté relatifs à l'évaluation des professeurs vont aussi dans ce sens puisqu'ils renforcent la capacité d'évaluation du chef d'établissement.

Selon la Fondapol, «de nouvelles formes d'hétérogénéité sociale rendent désormais impossible la distribution d'un même savoir à tous, au même moment de la vie et selon les mêmes méthodes». Elle propose donc d'organiser les programmes scolaires différemment pour répondre à la différenciation sociale et culturelle «afin de mieux assurer l'égalité des chances». Il faut tirer les conséquences d'un «centralisme devenu impossible»,affirme la fondation. «L'autonomie n'est ni une panacée, ni une incantation. C'est une forme d'organisation du travail plus pragmatique.» Pour Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, la véritable question est celle de la «variété des modèles» qu'il est aujourd'hui nécessaire de proposer. Il propose notamment de créer des «écoles fondamentales» et de doubler le salaire des enseignants qui y travaillent. Ces écoles destinées à accueillir les élèves en difficulté de la sixième à la troisième se concentreraient sur des matières principales: mathématiques, français, éducation physique et sportive et «savoir être». La demande de création d'une telle école sera accordée sur la base d'un projet proposé par l'équipe pédagogique du collège. La méthode d'enseignement «privilégiera les exercices pratiques» et s'appuiera «très largement sur les nouvelles technologies». Autant de propositions qui risquent fort de ne pas plaire aux représentants des enseignants, majoritairement attachés à l'idée d'un même savoir pour tous.

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Le tabou de la sélection

La Fondapol lève le tabou politique de la sélection à l'entrée des universités. «Tout établissement d'enseignement supérieur doit pouvoir user du droit d'examiner les dossiers de candidature des étudiants qui souhaitent l'intégrer», selon l'organisation qui réclame «le droit à la sélection pour tous». «Cette dernière permettrait de passer d'un système fait de règles tacites, où seuls s'y retrouvent les initiés, à un système transparent, où les règles seront connues de tous », indique la Fondapol qui ne remet pas pour autant en cause le baccalauréat, «sésame pour le supérieur». «Officiellement récusée, la sélection est pourtant largement pratiquée», insiste le think tank, observant en outre que plus les établissements sont sélectifs, plus ils disposent de moyens: 6000 euros pour un étudiant en université, 12.000 à 17.000 euros pour un élève en classes préparatoires, 30.000 à 50.000 euros pour un normalien. La fondation salue le dispositif de l'«orientation active» instauré en 2006, mais considère qu'il faut aller plus loin: tout élève arrivant au lycée doit ouvrir un dossier personnel de candidature et d'orientation, propose la Fondapol. «La qualité de ce dossier fait l'objet d'une évaluation pédagogique et donne lieu à trois notes de contrôle continu comptant pour l'obtention du bac.» Ce dossier«doit conduire l'élève à identifier trois choix possibles et à les hiérarchiser en fonction de ses préférences» et lui «permettre d'être personnellement identifié et reconnu par l'établissement souhaité». Les universités doivent, quant à elles, être «autorisées à créer des filières, à définir des critères d'admission pour chacune d'entre elles et à déterminer leur degré d'ouverture en fonction des débouchés professionnels».

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Des enseignants mieux payés

Dans les «écoles fondamentales» censées accueillir les élèves aux performances insuffisantes pour intégrer un collège général, la rémunération des enseignants et des chefs d'établissements devra être doublée, propose la Fondapol. «L'impact budgétaire sera neutre grâce à l'augmentation du nombre d'heures de présence devant les élèves des enseignants» et à la «reconversion des heures d'enseignement correspondant aux disciplines supprimées», argumente le think tank. Avec un tel projet, le métier des enseignants serait complètement modifié au sein de ces écoles qui viendraient remplacer les actuelles zones d'éducation prioritaires. La part belle serait donnée au français, aux mathématiques et au sport «pour que les élèves puissent tous se débrouiller dans ces matières à l'issue de la troisième» alors qu'aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers ne savent toujours pas lire à ce stade, explique-t-on. Les professeurs seraient davantage présents dans l'établissement, auraient plus de travail en équipe à accomplir, plus de suivi individualisé des élèves. Ils «transmettront leur savoir de manière adaptée», par exemple sous forme «de projets». En contrepartie, ils n'auront aucune charge de travail à assumer à la maison en dehors des heures prévues dans leur emploi du temps. Le chef d'établissement, lui, recrutera les candidats sur la base d'un contrat et aura la possibilité de ne pas renouveler ce dernier en cas d'engagement insuffisant. Dans ce cas, les enseignants réintégreront de droit le système général d'affectation.

Posté(e)
...relisez mes posts: Master 2 et cdi, privatisation de l’enseignement privé, suppression de poste, augmentation des frais de scolarité...

Ce qui me gène dans la réaction n'est pas le discours qui, au fond, rejoint ma pensée, c'est que la grande partie de cette simple phrase concerne l'école privée. Alors, la privatisation de l'école privée, pourquoi pas? Ce ne serait que remettre un peu d'ordre dans la sémantique ;)

Plus sérieusement, la France n'a pas (plus) la capacité de payer pour deux écoles en parallèle. Il faudra donc redonner à ceux qui veulent une école "différente" les devoirs inhérents à ce choix.

L'école privée se "rebelle"? Après combien d'années de casse du public au ratio 80/20 % jamais respecté?

Par cette "réaction", elle (l'autorité de tutelle à 95% catholique) cherche surtout à casser ce ratio pour pouvoir agrandir ses effectifs à loisir (avec de l'argent public, bien-sûr) et encore mieux casser du public.

L'actuel gouvernement ne casse pas le privé où alors il faudra être particulièrement fort pour m'expliquer les amendements CARLE (passé et récent comme la rallonge pour maintenir les postes supprimés dans le privé par le biais d'une enveloppe de 4 millions d'euros prise sur le budget dévolu au public) et la reconnaissance d'utilité publique (niche fiscale pour les riches) de la fondation Saint Mathieu (entre autres petits cadeaux)!

La liberté de l'enseignement est un droit constitutionnel mais il n'est écrit nulle part que son financement doit l'être...

L'état doit se recentrer sur SON école républicaine et laïque et déjà le budget ne s'en portera que mieux.

+1

Posté(e)

oui encore un article récent;..ils sont très présents en ce moment...et j'en avais jamais entendu parler!!

Éducation : les propositions chocs de la Fondapol

Autonomie, écoles pour élèves en difficulté, doublement des salaires, sélection à l'université… Le think tank proche de l'UMP prépare la présidentielle.

coeur-.gif

La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), think tank proche de l'UMP et se présentant comme «progressiste, européen et libéral», entend peser dans le débat éducatif pendant la campagne présidentielle. Partie notamment du constat que la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième dépend très fortement de la catégorie sociale des parents (Ah bon,ben c'est bizarre), elle vient de rendre publiques ces propositions pour rendre le système «plus juste». Pour former des citoyens libres et responsables et rapporter un max de thunes aux entrepreneurs, l'école «doit être placée sous le signe de l'autonomie et de la responsabilité», affirme ce groupe de réflexion, qui propose ainsi «d'instituer l'autonomie des établissements d'enseignement secondaire»: les moyens doivent être transférés aux établissements eux-mêmes, la formation des responsables doit être repensée pour recruter «les plus compétents» et s'ouvrir à de «nouveaux talents» pas forcément issus de l'éducation nationale.

« Savoir être »

Dans le cadre d'établissements devenus autonomes, les obligations de service des enseignants seraient repensées: les professeurs auraient toujours à transmettre des savoirs, instruire et enseigner. Mais ils auraient aussi des «responsabilités inédites»: accompagnement individualisé des élèves en difficulté (c'est mieux que dans des classes de 36 élèves), aide des lycéens à l'orientation (pour remplacer les Conseillers d'orientation, massacrés par le gouvernement actuel). Principaux et proviseurs devraient aussi «pouvoir choisir librement leurs équipes de direction» et recruter leurs enseignants «sur des postes à profil». La plupart de ces idées favorables à l'autonomie font déjà partie du projet de l'UMP, présenté il y a quelques semaines. Deux récents projets de décret et d'arrêté relatifs à l'évaluation des professeurs vont aussi dans ce sens puisqu'ils renforcent la capacité d'évaluation du chef d'établissement.

Selon la Fondapol, «de nouvelles formes d'hétérogénéité sociale rendent désormais impossible la distribution d'un même savoir à tous, au même moment de la vie et selon les mêmes méthodes». Elle propose donc d'organiser les programmes scolaires différemment pour répondre à la différenciation sociale et culturelle «afin de mieux assurer l'égalité des chances». Il faut tirer les conséquences d'un «centralisme devenu impossible»,affirme la fondation. «L'autonomie n'est ni une panacée, ni une incantation. C'est une forme d'organisation du travail plus pragmatique.» Pour Dominique Reynié, directeur général de la Fondapol, la véritable question est celle de la «variété des modèles» qu'il est aujourd'hui nécessaire de proposer. Il propose notamment de créer des «écoles fondamentales» et de doubler le salaire des enseignants qui y travaillent. Ces écoles destinées à accueillir les élèves en difficulté de la sixième à la troisième se concentreraient sur des matières principales: mathématiques, français, éducation physique et sportive et «savoir être un bon citoyen qui ferme se g*eule et va bosser sans rien dire pour une misère». La demande de création d'une telle école sera accordée sur la base d'un projet proposé par l'équipe pédagogique du collège. La méthode d'enseignement «privilégiera les exercices pratiques» visant à appliquer sans comprendre et s'appuiera «très largement sur les nouvelles technologies». Autant de propositions qui risquent fort de ne pas plaire aux représentants des enseignants, majoritairement attachés à l'idée d'un même savoir pour tous.

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Le tabou de la sélection

La Fondapol lève le tabou politique de la sélection à l'entrée des universités. «Tout établissement d'enseignement supérieur doit pouvoir user du droit d'examiner les dossiers comptes en banque des candidatures des étudiants qui souhaitent l'intégrer», selon l'organisation qui réclame «le droit à la sélection naturelle pour tous». «Cette dernière permettrait de passer d'un système fait de règles tacites, où seuls s'y retrouvent les initiés, à un système transparent, où les règles seront connues de tous: écrase ton prochain, passe lui dessus, devant et surtout pense à toi d'abord », indique la Fondapol qui ne remet pas pour autant en cause le baccalauréat, «sésame pour le supérieur». «Officiellement récusée, la sélection est pourtant largement pratiquée entre les écoles publiques pourries et les écoles privées efficaces», insiste le think tank, observant en outre que plus les établissements sont sélectifs, plus ils disposent de moyens: 6000 euros pour un étudiant en université, 12.000 à 17.000 euros pour un élève en classes préparatoires, 30.000 à 50.000 euros pour un normalien. La fondation salue le dispositif de l'«orientation active» instauré en 2006, mais considère qu'il faut aller plus loin: tout élève arrivant au lycée doit ouvrir un dossier personnel de candidature et d'orientation (?), propose la Fondapol. «La qualité de ce dossier fait l'objet d'une évaluation pédagogique et donne lieu à trois notes de contrôle continu comptant pour l'obtention du bac.» Ce dossier«doit conduire l'élève à identifier trois choix possibles (à 15 ans à peine) et à les hiérarchiser en fonction de ses préférences» et lui «permettre d'être personnellement identifié et reconnu par l'établissement souhaité (grâce à une petite carte à puce qu'on lui mettra dans le c..)». Les universités doivent, quant à elles, être «autorisées à créer des filières, à définir des critères d'admission pour chacune d'entre elles et à déterminer leur degré d'ouverture en fonction des débouchés professionnels» afin de ne pas gâcher d'argent public pour former des Sic!non rentables alors que l'on peut mettre en place avec les entrepreneurs des licences Citroën ou Michelin, bien adaptées au monde du travail. Et puis, ça maintiendra une saine pression sur la main d'oeuvre qui ne pense qu'à contester ou paresser.

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Des enseignants mieux payés

Dans les «écoles fondamentales» censées accueillir les élèves aux performances insuffisantes pour intégrer un collège général, la rémunération des enseignants et des chefs d'établissements devra être doublée, propose la Fondapol. «L'impact budgétaire sera neutre grâce à l'augmentation au doublement du nombre d'heures de présence devant les élèves des enseignants» et à la «reconversion des heures d'enseignement correspondant aux disciplines supprimées absolument inutiles pour savoir viser un boulon 42 heures par semaines pendant 45 ans», argumente le think tank. Avec un tel projet, le métier des enseignants serait complètement modifié au sein de ces écoles qui viendraient remplacer les actuelles zones d'éducation prioritaires. La part belle serait donnée au français, aux mathématiques et au sport «pour que les élèves puissent tous se débrouiller dans ces matières à l'issue de la troisième» alors qu'aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers ne savent toujours pas lire à ce stade, explique-t-on. Les professeurs seraient davantage présents dans l'établissement, auraient plus de travail en équipe à accomplir, plus de suivi individualisé des élèves. Ils «transmettront leur savoir de manière adaptée», par exemple sous forme «de projets». En contrepartie, ils n'auront aucune charge de travail à assumer à la maison en dehors des heures prévues dans leur emploi du temps sic : alors là s'ils y arrivent je mange mon cartable, servira plus à rien de toute façon!. Le chef d'établissement, lui, recrutera les candidats sur la base d'un contrat et aura la possibilité de ne pas renouveler ce dernier en cas d'engagement insuffisant. Dans ce cas, les enseignants réintégreront de droit le système général d'affectation.

Je trouvais le texte un eu langue de bois, alors j'y ai ajouté ma petite touche rouge, histoire que l'ensemble soit bien clair et plus drôle.

  • 3 semaines plus tard...
Posté(e)

Bonjour,

Sarkozy : La même politique éducative après 2012

Lors de ses "voeux au monde enseignant", à Poitiers le 5 janvier, le président de la République a affirmé sa volonté de continuer les réformes mises en route depuis 5 ans.

Sur les postes, N Sarkozy a vivement critiqué la promesse de F Hollande de recréer 60 000 postes durant son mandat. "La paupérisation est un problème pour la société française. Il faut réévaluer la condition enseignante", a déclaré le président. Avant d'ajouter : "Réfléchissez en tant que citoyen : la société française peut-elle accepter une hausse du nombre d'enseignants et la réévaluation ? " Pour N Sarkozy c'est la baisse continue du nombre d'enseignants qui pourrait permettre une réévaluation. La clé c'est que les enseignants travaillent davantage. Il faut qu'il "acceptent de nouvelles manières de travailler,.. d'être plus présent dans les établissements". Le président a vanté l'autonomie des établissements et le rôle du chef d'établissement.

Fin du collège unique et sélection précoce. Pour N Sarkozy, "il faut mettre fin aux faiblesses du collège unique". Il propose d'orienter vers des formations professionnelles les jeunes dès la quatrième. Pour l'enseignement professionnel, il est revenu sur l'idée d'effectuer en alternance la dernière année de CAP ou de bac pro. "Une telle disposition serait une réponse extrêmement forte au problème structurel du chômage des jeunes".

Le programme UMP est celui du candidat Sarkozy. C'est au final le programme présenté par l'UMP le 8 novembre qui sera celui du candidat Sarkozy. L'UMP veut le fin du collège unique avec des filières de pré- apprentissage dès la 4ème. L'UMP demandait aussi une gestion manageriale de l'éducation nationale. C'est celle qui se met en place avec la réforme de l'évaluation des enseignants ou le nouveau décret sur la réorganisation académique.

Quel impact avant juin ? L'Ecole devient donc un enjeu majeur du débat idéologique des présidentielles. Le projet présidentiel est clairement celui d'une politique libérale pour l'Ecole, avec sa cohérence , sa gestion, et la force qu'apportent des modèles étrangers (Etats-Unis essentiellement). Les voeux du président ont peu de chances d'être bien accueillis par les acteurs de l'Ecole. Dans l'immédiat le discours remet au devant de la scène la question de la réforme de l'évaluation des enseignants. La programme présidentiel donne à penser que le gouvernement ne cherche pas de compromis sur ce terrain. L'Ecole n'est pas sortie des tensions.

<http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2011/127_5.aspx>Le programme UMP

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