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Les trois priorités du candidat Hollande en matière d'éducation


JBB

Messages recommandés

Le discours qui consiste à amalgamer toute opinion se défiant à la fois de l'UMP et du PS à l'extrême droite est vraiment de mauvaise foi. Et qui plus est extrêmement pénible.

FannyW, tu fais une séparation stricte entre "ultra libéraux" et "gauche PS" : ne vois-tu pas que le PS français a largement incorporé dans sa doctrine les fondements mêmes du néolibéralisme ? C'est Strauss Kahn qui a le plus privatisé entre 97 et 2002. Privatisé des entreprises nationales qui rapportaient du pognon... et aujourd'hui l'Etat n'a plus de sous dans les caisses, alors mêmes que ces fleurons de l'industrie françaises engraissent des actionnaires et plus largement le privé.

Il est possible de conchier proprement le FN et l'extrême droite, et ne pas se retrouver DU TOUT dans le cercle du bipartisme qu'on veut à tout crin nous imposer (par le biais de discours comme le tien). Il y a une offre politique à gauche du PS qui n'a RIEN a voir avec "les extrêmes". Merci d'en tenir compte au lieu de rapporter systématiquement le rejet du PS à une manie des extrêmes.

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Il ne s'agit absolument pas d'une question de fric plutôt que de sens!

A quoi cela sert-il d'avoir des partis alternatifs au PS et à l'UMP si on ne vote jamais pour eux par peur d'un autre 21 avril? :blink: Si on nous propose plein de partis différents mais que l'on nous fait bien croire que c'est dangereux de voter pour eux alors... c'est tout gagnant pour les deux grands partis : on votera toujours par crainte et non par envie.... Autant mettre en place une bonne dictature, ça nous évitera de penser et de trop réfléchir :devil:

Quant aux législatives, grâce à notre ex président de la République Bananière Française (82% des votants et on nous a dit de fermer nos g*eules, qu'on avait rien à exiger!) maintenant il ne faut pas compter sur une alternance : un mois après la Présidentielle, les français voteront pour le même parti!

Je rêve d'une vraie démocratie où le vote blanc (qui éviterait ce vote contestataire récupéré par l es extrêmes) servirait à remettre en cause un scrutin (lorsqu'il atteindrait un sommet à définir) et obligerait par de nouvelles élections les politiques à coller un peu mieux aux désidératas du peuple (histoire de rappeler l'article 2 de la constitution "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" de plus en plus galvaudé par les marchés).

Complétement d'accord avec toi sur ce point, auquel je rajoute la proportionnelle afin de mettre un peu de diversité dans cette Assemblée Nationale et de ne pas laisser à l'UMP et au PS le soin d'examiner et de voter leur propre propositions de lois; mais peut-être vais-je me faire rembarrer puisque que le FN demande aussi la proportionnelle? :whistling:

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FannyW, cette façon de circonscrire le périmètre du votre légitime "de gauche" au seul PS au prétexte d'un possible "21 avril" à l'endroit ou à l'envers, procède d'une pensée retournée qui ne cesse de me faire vraiment halluciner...

... car ce retournement nous dit une seule et simple chose, à nous électeurs de gauche qui refusons de voter PS : "si la droite ou la droite extrême passe, c'est VOTRE FAUTE !" Alors que la responsabilité en incombe en premier lieu à... ceusses qui votent FN ou UMP, non ? L'animosité extrême des défenseurs du "vote utile" à l'encontre de ceux et celles qui s'en défient est de ce point de vue assez extraordinaire.

De plus, cette invocation incessante du PS et des ses affidés au "vote utile pour empêcher l'extrême droite ou la droite de repasser" se fait au détriment d'un point essentiel et tout à fait élémentaire de ce que devrait être un débat public : le programme... Et sous cet angle, le PS (dont on se demande pourquoi il s'obstine à s'appeler "socialiste" : un minimum de culture historique amène à constater que le socialisme historique n'a rien à voir avec ce qu'il est devenu chez nous), qui s'obstine à vouloir lui aussi appliquer les recettes qui nous précisément conduit dans la situation où nous sommes collectivement, n'a rien d'un parti de gauche. Il s'acquitte juste d'un soin minimum aux quelques "amortisseurs sociaux" comme aiment à dire les économistes de marché.

Je voterai à gauche, pas pour le PS, et j'entends bien que si on doit rendre responsable quelqu'un dans le cas où l'UMP ou le FN font des scores honorables, ce soit avant tout... leurs propres électeurs ! Et accessoirement le PS, qui ferait bien de se demander pourquoi son aile gauche le délaisse.

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C'est un choix personnel.

Néanmoins, il semblerait que pour certains, la politique de la terre brulée persiste.

Le pire ne gène pas apparemment...C'est tellement facile!

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C'est un choix personnel.

Néanmoins, il semblerait que pour certains, la politique de la terre brulée persiste.

Le pire ne gène pas apparemment...C'est tellement facile!

tellement facile oui, tellement facile de s'en prendre aux électeurs de gauche plutôt qu'à ceux du FN ou de l'UMP.

Je te propose un petit tour du côté de la "société des socialistes". Il s'agit d'un ouvrage de 2006 sur le PS français - le lien renvoit vers un article de la revue "sciences humaines".

Voilà ce qu'il nous apprend, entre autre :

> "cela n’empêche pas le PS d’aujourd'hui d’être marqué par une fermeture inédite aux groupes sociaux situés en bas voire au milieu de l’échelle sociale. Au sein des élites notamment (élus, membres du Conseil national et des cabinets ministériels), qui, de plus en plus, ont été recrutées au sein des classes supérieures et, en large majorité, dans la fonction publique. Mais le constat vaut aussi pour les militants qui s’embourgeoisent, avec un très faible recrutement au sein des classes populaires (5 %), des salariés précaires (4 %) et des chômeurs (3 %). 59 % des adhérents appartiennent au secteur public. Le vieillissement est particulièrement inquiétant : l’âge moyen de l’adhérent socialiste est de 55 ans, et seuls 14 % d’entre eux ont moins de 40 ans."

> "Cela éclaire aussi les raisons de l’usage intensif des sondages : « Faute de réseaux puissants irriguant la société, les élites socialistes sont de fait conduites à s’appuyer sur des formes de production non “mobilisées” de l’opinion publique comme les sondages. » Et ce n’est sans doute pas non plus un hasard si la vision socialiste de la société dénie toute conflictualité sociale (« ouvrier » est un terme rare au PS) pour se nourrir avant tout des travaux sociologiques sur l’individu et les valeurs postmatérialistes (François de Singly, Marcel Gauchet) qui dessinent des individus « entrepreneurs de leur propre vie », selon l’expression, d’Alain Ehrenberg, qui fait florès."

> la concurrence touche toute la communauté militante, du sommet jusqu’à la base, et que la « lutte pour les places », contrairement à d’autres milieux militants, y est peu déniée. Selon un militant de Villeneuve-d’Ascq, « y a pas beaucoup de fraternité dans le parti, c’est un milieu très dur. Les amitiés sont jamais durables. Y en a qui vendraient leur mère ».

Si on met en lien ces quelques éléments avec le bilan de la politique et le programme du PS, entièrement dévouée au néolibéralisme (une vraie politique de la "terre brûlée"), on ne peut que dire : oui, en effet, FannyW, "le pire ne gêne pas"... C'est un choix personnel.

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Il ne s'agit absolument pas d'une question de fric plutôt que de sens!

A quoi cela sert-il d'avoir des partis alternatifs au PS et à l'UMP si on ne vote jamais pour eux par peur d'un autre 21 avril? :blink: Si on nous propose plein de partis différents mais que l'on nous fait bien croire que c'est dangereux de voter pour eux alors... c'est tout gagnant pour les deux grands partis : on votera toujours par crainte et non par envie.... Autant mettre en place une bonne dictature, ça nous évitera de penser et de trop réfléchir :devil:

Quant aux législatives, grâce à notre ex président de la République Bananière Française (82% des votants et on nous a dit de fermer nos g*eules, qu'on avait rien à exiger!) maintenant il ne faut pas compter sur une alternance : un mois après la Présidentielle, les français voteront pour le même parti!

Je rêve d'une vraie démocratie où le vote blanc (qui éviterait ce vote contestataire récupéré par l es extrêmes) servirait à remettre en cause un scrutin (lorsqu'il atteindrait un sommet à définir) et obligerait par de nouvelles élections les politiques à coller un peu mieux aux désidératas du peuple (histoire de rappeler l'article 2 de la constitution "gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" de plus en plus galvaudé par les marchés).

Complétement d'accord avec toi sur ce point, auquel je rajoute la proportionnelle afin de mettre un peu de diversité dans cette Assemblée Nationale et de ne pas laisser à l'UMP et au PS le soin d'examiner et de voter leur propre propositions de lois; mais peut-être vais-je me faire rembarrer puisque que le FN demande aussi la proportionnelle? :whistling:

J'avoue faire partie des gens qui vont voter utile par peur de revivre le 21 avril, parce qu'en fait, pour moi il y a un risque réel dans le sens où c'est plus le côté "gauche" qui s'éparpille à voter petits candidats... Ce n'est pas quelque chose que je critique... C'est juste qu'après ces 5 années là... J'ai trop peur de revoir l'UMP au pouvoir...

La droite, elle, va comme toujours resserrer les rangs...

On a bien vu comment Borloo s'est désisté... reste éventuellement Villepin mais bon... je serai étonnée qu'il puisse se présenter jusqu'au bout... ?

Alors que du côté gauche on vote très à gauche, verts, écolos, puis voir carrément de plus en plus Bayrou (bien à droite quand même, il faut le dire et pourtant, la droite ne fait pas l'erreur de se diriger vers lui pour se donner toutes les chances...)

Pfffff, je crois que je ne suis pas prête de déstresser face à cette future élection!!!

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J'"adore" ces gens de l'extrême gauche (ou ce qui s'en rapproche) qui nous disent, la gueule enfarinée, que la droite ultra libérale, voire le risque de l'extrême droite, au pouvoir (même si je n'y crois pas trop) ne les dérange pas.

On les comprend, leur but n'est pas le bien de tous mais le triomphe de leurs idées à tout prix (et quoi de mieux que de pousser à l'insoutenable pour mieux triompher sur les ruines fumantes d'un monde en décomposition (On a vu ce que cela a donné comme forme de totalitarisme)).

Il est plus difficile de lutter contre un ventre mou du capitalisme qui ménage la chèvre et le choux... Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est une réalité moins saignante que le grand soir proposé par les chantres de l'extrémisme (QUEL QU'ILS SOIENT).

Et pourquoi pas (qui sait?) un moyen plus réaliste d'accompagner une mutation de société?

Mais on aura compris, le pire ne pose pas de problème pour ceux ci. Et ce en ayant clairement défini la nature du scrutin en question, son caractère particulier...

Parlons donc à ceux qui ne seraient pas sublimés par le jusqu'au boutisme.

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J'"adore" ces gens de l'extrême gauche (ou ce qui s'en rapproche) qui nous disent, la gueule enfarinée, que la droite ultra libérale, voire le risque de l'extrême droite, au pouvoir (même si je n'y crois pas trop) ne les dérange pas. Comment peux-tu écrire des choses pareilles ? Comment peux-tu transformer le fait de voter en conscience en un acte de barbarie ?

On les comprend, leur but n'est pas le bien de tous mais le triomphe de leurs idées à tout prix (et quoi de mieux que de pousser à l'insoutenable pour mieux triompher sur les ruines fumantes d'un monde en décomposition (On a vu ce que cela a donné comme forme de totalitarisme)). On atteint des sommets ! Non contents de tout faire pour que soient élus les représentants de "la droite ultralibérale" ou même "l'extrême droite", celles et ceux qui votent selon leurs idées de gauche pavent le chemin pour le totalitarisme...

Il est plus difficile de lutter contre un ventre mou du capitalisme qui ménage la chèvre et le choux... Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est une réalité moins saignante que le grand soir proposé par les chantres de l'extrémisme (QUEL QU'IL SOIENT).

Et pourquoi pas (qui sait?) un moyen plus réaliste d'accompagner une mutation de société?

Mais on aura compris, le pire ne pose pas de problème pour ceux ci. Et ce en ayant clairement défini la nature du scrutin en question, son caractère particulier...

Parlons donc à ceux qui ne seraient pas sublimés par le jusqu'au boutisme.

Apôtres du pire, ferments du totalitarisme, jusque-boutistes... ta vision des votants à gauche est le reflet d'une vraie pensée nuancée.

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Je réponds en vert, couleur de l'espoir...

J'"adore" ces gens de l'extrême gauche (ou ce qui s'en rapproche) qui nous disent, la gueule enfarinée, que la droite ultra libérale, voire le risque de l'extrême droite, au pouvoir (même si je n'y crois pas trop) ne les dérange pas. Comment peux-tu écrire des choses pareilles ? Comment peux-tu transformer le fait de voter en conscience en un acte de barbarie ?

Comment dire?... Il s'agit ici d'un effet lié à une cause. Un effet indirect néanmoins lié à une cause (la même que le 21 avril où des millions d'électeurs ont RELLEMENT du choisir entre le pire et le moins pire...

Ma colère à cette époque fait que les groupuscules ne me font plus du tout rigoler.

Dites clairement ce que vous attendez de la reconduite de la politique de droite voire ultra droite que vous risquez de favoriser par cette attitude????

Je connais bien la politique (même si cela fait presque une décennie d'éloignement). Les gens de l'ultra gauche n'ont pas changé apparemment (même si le discours se veut plus mielleux).

On les comprend, leur but n'est pas le bien de tous mais le triomphe de leurs idées à tout prix (et quoi de mieux que de pousser à l'insoutenable pour mieux triompher sur les ruines fumantes d'un monde en décomposition (On a vu ce que cela a donné comme forme de totalitarisme)). On atteint des sommets ! Non contents de tout faire pour que soient élus les représentants de "la droite ultralibérale" ou même "l'extrême droite", celles et ceux qui votent selon leurs idées de gauche pavent le chemin pour le totalitarisme...

En effet, je dis que l'effet semble assumé et il faut quand même avoir une sacrée idéologie "pointue" pour l'assumer sans vergogne!

Il est plus difficile de lutter contre un ventre mou du capitalisme qui ménage la chèvre et le choux... Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est une réalité moins saignante que le grand soir proposé par les chantres de l'extrémisme (QUEL QU'IL SOIENT).

Et pourquoi pas (qui sait?) un moyen plus réaliste d'accompagner une mutation de société?

Mais on aura compris, le pire ne pose pas de problème pour ceux ci. Et ce en ayant clairement défini la nature du scrutin en question, son caractère particulier...

Parlons donc à ceux qui ne seraient pas sublimés par le jusqu'au boutisme.

Apôtres du pire, ferments du totalitarisme, jusque-boutistes... ta vision des votants à gauche est le reflet d'une vraie pensée nuancée.

Non, cette pensée est réelle pour ceux qui, comme écrit depuis le début, se foutent complètement du risque qu'augure un vote clairsemé et dont on a déjà eu l'occasion de tester l'efficacité en 2002. Je dis cela d'autant plus sereinement que j'ai expliqué la nature du scrutin qui NE SE PRÊTE absolument pas à ce "jeu".

Cela concerne donc les personnes qui n'arrivent pas à utiliser leur vote de "conscience" aux bons moments (et il y a assez d'élections représentatives sur le plan local et régional avec un mode de scrutin plus ouverts que celui de la présidentielle).

Je souligne malgré ce qu'on laisserait faire croire que je suis pour le pluralisme des idées et des partis. Ce que je n'admets pas c'est le jeu ou l'hypocrisie.

Dans notre cas, soit on joue soit on dit clairement l'idéologie construite autour de cette reconduite de la droite ou de l'ultra droite (ou le risque d'un 21 avril à l'envers ou le score deviendra serré car les électeurs de l'UMP risquent bien de ne pas rendre le vote républicain des électeurs de gauche en 2002).

Mais , je le répète, il est inutile de lutter contre des moulins à vent.

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Je réponds en vert, couleur de l'espoir...

Je continue en rouge. Je suis plein d'espoir, mais beaucoup plus en colère.

J'"adore" ces gens de l'extrême gauche (ou ce qui s'en rapproche) qui nous disent, la gueule enfarinée, que la droite ultra libérale, voire le risque de l'extrême droite, au pouvoir (même si je n'y crois pas trop) ne les dérange pas. Comment peux-tu écrire des choses pareilles ? Comment peux-tu transformer le fait de voter en conscience en un acte de barbarie ?

Comment dire?... Il s'agit ici d'un effet lié à une cause. Un effet indirect néanmoins lié à une cause (la même que le 21 avril où des millions d'électeurs ont RELLEMENT du choisir entre le pire et le moins pire...

Ma colère à cette époque fait que les groupuscules ne me font plus du tout rigoler.

Dites clairement ce que vous attendez de la reconduite de la politique de droite voire ultra droite que vous risquez de favoriser par cette attitude????

Je connais bien la politique (même si cela fait quelques années d'éloignement). Les gens de l'ultra gauche n'ont pas changé apparemment (même si le discours se veut plus mielleux.

"Ultra gauche" : c'est le vocabulaire politico-médiatique, c'est le chiffon rouge des "extrêmes", bien fait pour effrayer les indécis et les igorants. Pour dire vrai, je ne me sens ni "ultra" ni "extrême". Ai-je dit pour qui j'allais voter ? Non. Mais je vais le faire, et te défie de me démontrer en quoi il s'agit d'un quelconque "extrême" (en évitant s'il te plaît de sombrer dans la personnalisation du débat : c'est le parti que je soutiens).

Il s'agit du parti de gauche, scission du PS en 2008 - en fait une grande partie de l'aile gauche du PS qui est partie après la pantalonnade du référendum de 2005 et la présidentielle. C'est quand même incroyable cette prétention des affidés du PS à déclarer "extrême" tout ce qui est à leur gauche - car enfin, ça n'est pas difficile d'être à gauche du PS. Hollande vient même de revenir en arrière sur la retraite à 60 ans. Entre rigueur UMP et rigueur PS il n'y a qu'une légère différence : la façon dont le PS traite son électorat historique que sont les enseignants (ce qui explique peut-être ton travail ici ?)

A part ça et, comme je l'ai déjà écrit plus haut, un soin légèrement plus appuyé aux dispositifs d'aide sociale, il n'y a guère de différence. De fait, et tout comme beaucoup de personnnes, je refuse d'être taxé "d'extrémistes" ou de "ultra" ou plus généralement d'être catégorisé de manière définitive comme tu le fais pour la seule raison que je refuse de voter pour un parti qui ne propose rien d'autres que de "gérer" la crise avec une rigueur "de gauche" plutôt qu'une rigueur de droite.

On les comprend, leur but n'est pas le bien de tous mais le triomphe de leurs idées à tout prix (et quoi de mieux que de pousser à l'insoutenable pour mieux triompher sur les ruines fumantes d'un monde en décomposition (On a vu ce que cela a donné comme forme de totalitarisme)). On atteint des sommets ! Non contents de tout faire pour que soient élus les représentants de "la droite ultralibérale" ou même "l'extrême droite", celles et ceux qui votent selon leurs idées de gauche pavent le chemin pour le totalitarisme...

En effet, je dis que l'effet semble assumé et il faut quand même avoir une sacrée idéologie "pointue" pour l'assumer sans vergogne !

Tu oublies de dire que ceusses qui votent FDG ou ailleurs à gauche du PS sont aussi responsables du réchauffement climatique et de la disparition de milliers d'espèces vivantes. Sans parler du fait que la crise financière est aussi sûrement de leur fait. Car nous n'avons pas de vergogne ni de scrupule : notre intention est tout simplement de détruire la planète.

Il est plus difficile de lutter contre un ventre mou du capitalisme qui ménage la chèvre et le choux... Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est une réalité moins saignante que le grand soir proposé par les chantres de l'extrémisme (QUEL QU'IL SOIENT).

Et pourquoi pas (qui sait?) un moyen plus réaliste d'accompagner une mutation de société?

Mais on aura compris, le pire ne pose pas de problème pour ceux ci. Et ce en ayant clairement défini la nature du scrutin en question, son caractère particulier...

Parlons donc à ceux qui ne seraient pas sublimés par le jusqu'au boutisme.

Apôtres du pire, ferments du totalitarisme, jusque-boutistes... ta vision des votants à gauche est le reflet d'une vraie pensée nuancée.

Non, cette pensée est réelle pour ceux qui, comme écrit depuis le début, se foutent complètement du risques qu'augure un vote clairsemé et dont on a déjà eu l'occasion de tester l'efficacité en 2002. Je dis cela d'autant plus sereinement que j'ai expliqué la nature du scrutin qui NE SE PRETE absolument pas à ce "jeu".

Donc les personnes qui n'arrivent pas à utiliser leur vote de "conscience" aux bons moments (et il y a assez d'élections représentatives sur le plan local et régional avec un mode de scrutin plus ouverts que celui de la présidentielle.

Mais , je le répète, il est inutile de lutter contre des moulins à vent.

Tu as "expliqué" que la nature du scrutin ne se "prêtait absolument pas" au "jeu du vote de conscience" ? Non, tu as SOUTENU que c'était le cas. Je ne suis pas d'accord avec toi. Je te rétorque que considérer un scrutin démocratique comme ne POUVANT pas répondre à un vote de conscience est tout simplement avaliser le fait qu'il n'est plus démocratique.

Car à bien te lire, et à écouter également les membres du PS, on constate une chose, à vrai dire exactement la même rhétorique que celle qui a prévalu lors du débat public autour du référendum de 2005 à propos du "traité constitutionnel" : si on ne vote pas comme il est préconisé sur tous les tons (et surtout les plus dramatiques), ce sera le chaos. Le chaos politique et économique, nous disait-on en 2005, le totalitarisme, nous dis-tu aujourd'hui.

Tu sembles fournir sur ce forum un intense travail de sape et de disqualification de tout autre vote "de gauche" que celui du PS. Mais pour ce faire, tu n'expliques pas ce que le PS propose (mis à part pour sa clientèle électorale que sont les enseignants), tu expliques que ne pas voter pour lui déclenchera une catastrophe. Tu utilises des arguments émotionnels doublés de catégorisation sommaires et flirtant franchement avec l'insulte gratuite (i.e. "les ultras gauche sont tous les mêmes, je les connais, blablabla").

Que vaut un vote où domine l'injonction émotionnelle de voter pour un parti dans lequel on ne se reconnaît pas et qui a même, selon certains (du côté desquels je me tiens) largement contribué à la situation actuelle ?

Que vaut un scrutin où des personnes comme toi utilisent de manière incessante l'argument de la peur et la menace du chaos envers tous ces irresponsables qui oseraient, les impudents, voter pour le parti dont ils estiments qu'il représente leurs intérêts et non pour le "poids lourd" qui ne cesse de mettre en scène ses renoncements à une vraie politique de gauche ?

Que vaut une élection où le périmètre de la raison et de la responsabilité "de gauche" tel que tu ne cesses de le vanter se limite à un seul vote, qui plus est pour un parti dont nous sommes nombreux à récuser le qualificatif "de gauche" ?

Que vaut un vote ou, finalement, il n'y a pas de choix pour l'électeur de gauche ? ?

Je vais te le dire : ça ne vaut rien, et ça ressemble fort à des procédés totalitaires. Tu peux arguer de la "responsabilité", je te rétorque que la "responsabilité" d'une éventuelle victoire de la droite ne se situe nullement sur les épaules des citoyens qui votent FDG ou autre, mais sur celles de votants FN et UMP ... et sur celles du PS. Un PS qui n'a rien d'autre à dire aux personnes de gauche que "voter pour nous ou ce sera le chaos". C'est purement et simplement du chantage, et ça n'a rien de rationnel, de raisonnable ni de démocratique.

Et je vais encore te dire : je vais voter FDG, et pas pour diviser, mais pour gagner.

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Cette fois ce sera en bleu...

Je réponds en vert, couleur de l'espoir...

Je continue en rouge. Je suis plein d'espoir, mais beaucoup plus en colère.

J'"adore" ces gens de l'extrême gauche (ou ce qui s'en rapproche) qui nous disent, la gueule enfarinée, que la droite ultra libérale, voire le risque de l'extrême droite, au pouvoir (même si je n'y crois pas trop) ne les dérange pas. Comment peux-tu écrire des choses pareilles ? Comment peux-tu transformer le fait de voter en conscience en un acte de barbarie ?

Comment dire?... Il s'agit ici d'un effet lié à une cause. Un effet indirect néanmoins lié à une cause (la même que le 21 avril où des millions d'électeurs ont RELLEMENT du choisir entre le pire et le moins pire...

Ma colère à cette époque fait que les groupuscules ne me font plus du tout rigoler.

Dites clairement ce que vous attendez de la reconduite de la politique de droite voire ultra droite que vous risquez de favoriser par cette attitude????

Je connais bien la politique (même si cela fait quelques années d'éloignement). Les gens de l'ultra gauche n'ont pas changé apparemment (même si le discours se veut plus mielleux.

"Ultra gauche" : c'est le vocabulaire politico-médiatique, c'est le chiffon rouge des "extrêmes", bien fait pour effrayer les indécis et les igorants. Pour dire vrai, je ne me sens ni "ultra" ni "extrême". Ai-je dit pour qui j'allais voter ? Non. Mais je vais le faire, et te défie de me démontrer en quoi il s'agit d'un quelconque "extrême" (en évitant s'il te plaît de sombrer dans la personnalisation du débat : c'est le parti que je soutiens).

En effet, Mea-culpa!

Ne considérant pas le FDG comme un parti d'ultra gauche, je ne puis continuer à croire que tu es de cette dernière (même si souvent tes propos et tes affirmations idéologiques exprimées que j'ai pu lire par ailleurs me font vraiment penser à celle-ci (mais la gauche de la gauche a des frontières floues (comme de l'autre côté d'ailleurs).

Il s'agit du parti de gauche, scission du PS en 2008 - en fait une grande partie de l'aile gauche du PS qui est partie après la pantalonnade du référendum de 2005 et la présidentielle. C'est quand même incroyable cette prétention des affidés du PS à déclarer "extrême" tout ce qui est à leur gauche - car enfin, ça n'est pas difficile d'être à gauche du PS. Hollande vient même de revenir en arrière sur la retraite à 60 ans. Entre rigueur UMP et rigueur PS il n'y a qu'une légère différence : la façon dont le PS traite son électorat historique que sont les enseignants (ce qui explique peut-être ton travail ici ?)

Je ne suis pas PS, pas de chance (apparemment, on connait ton ennemi puisque tu sembles en voir partout (tu ne serais pas ancien communiste des fois?)).

Ce que je lis, au travers de tes beaux discours, c'est que la droite au pouvoir et sa reconduite semblent moins grave pour toi, apparemment!

D'autre part, puisque tu aimes mener l'enquête, tu vérifieras que la plupart de mes propos qui peuvent soutenir le PS ne le sont généralement que pour la présidentielle, ceci dans le but essentiel d'éviter un nouveau 2002.

A part ça et, comme je l'ai déjà écrit plus haut, un soin légèrement plus appuyé aux dispositifs d'aide sociale, il n'y a guère de différence. De fait, et tout comme beaucoup de personnnes, je refuse d'être taxé "d'extrémistes" ou de "ultra" ou plus généralement d'être catégorisé de manière définitive comme tu le fais pour la seule raison que je refuse de voter pour un parti qui ne propose rien d'autres que de "gérer" la crise avec une rigueur "de gauche" plutôt qu'une rigueur de droite.

Je ne suis pas d'accord. Ramener l'actuelle politique à celle qu'aurait fait un gouvernement de gauche (et je ne dis pas PS, le noteras tu...) est un non sens car il est évident que cela serait assurément différent de ce que l'on vient de supporter depuis 10 ans.

Rêver du grand soir, Ok, c'est bien mais en dehors de l'utopie, il y a une certaine réalité. Que tu le veuilles ou non, c'est celle-là qui fait une synthèse (parfaite ou pas). Un jour, Le FDG (et donc les communistes) reviendront peut-être au pouvoir mais, par expérience, je connais trop bien ces derniers pour savoir qu'il est plus aisé de critiquer et de rester tapi dans l'opposition (histoire d'entretenir un certain électorat, au passage)...

On les comprend, leur but n'est pas le bien de tous mais le triomphe de leurs idées à tout prix (et quoi de mieux que de pousser à l'insoutenable pour mieux triompher sur les ruines fumantes d'un monde en décomposition (On a vu ce que cela a donné comme forme de totalitarisme)). On atteint des sommets ! Non contents de tout faire pour que soient élus les représentants de "la droite ultralibérale" ou même "l'extrême droite", celles et ceux qui votent selon leurs idées de gauche pavent le chemin pour le totalitarisme...

En effet, je dis que l'effet semble assumé et il faut quand même avoir une sacrée idéologie "pointue" pour l'assumer sans vergogne !

Tu oublies de dire que ceusses qui votent FDG ou ailleurs à gauche du PS sont aussi responsables du réchauffement climatique et de la disparition de milliers d'espèces vivantes. Sans parler du fait que la crise financière est aussi sûrement de leur fait. Car nous n'avons pas de vergogne ni de scrupule : notre intention est tout simplement de détruire la planète.

Bel argument qui permet de botter en touche pour ne pas répondre sur ce point. D'ailleurs, tout le reste du commentaire ne sert qu'à mieux occulter ce point de détail mais qui est révélateur.

JE REPOSE DONC LA QUESTION: Ca vous fait quoi si la droite repasse ? L'impression du devoir accompli? Que répondez vous à tous ceux qui s'en prennent plein la gueule à cause d'un vote biaisé?

Il est plus difficile de lutter contre un ventre mou du capitalisme qui ménage la chèvre et le choux... Ce n'est peut être pas la panacée, mais c'est une réalité moins saignante que le grand soir proposé par les chantres de l'extrémisme (QUEL QU'IL SOIENT).

Et pourquoi pas (qui sait?) un moyen plus réaliste d'accompagner une mutation de société?

Mais on aura compris, le pire ne pose pas de problème pour ceux ci. Et ce en ayant clairement défini la nature du scrutin en question, son caractère particulier...

Parlons donc à ceux qui ne seraient pas sublimés par le jusqu'au boutisme.

Apôtres du pire, ferments du totalitarisme, jusque-boutistes... ta vision des votants à gauche est le reflet d'une vraie pensée nuancée.

Non, cette pensée est réelle pour ceux qui, comme écrit depuis le début, se foutent complètement du risques qu'augure un vote clairsemé et dont on a déjà eu l'occasion de tester l'efficacité en 2002. Je dis cela d'autant plus sereinement que j'ai expliqué la nature du scrutin qui NE SE PRETE absolument pas à ce "jeu".

Donc les personnes qui n'arrivent pas à utiliser leur vote de "conscience" aux bons moments (et il y a assez d'élections représentatives sur le plan local et régional avec un mode de scrutin plus ouverts que celui de la présidentielle.

Mais , je le répète, il est inutile de lutter contre des moulins à vent.

Tu as "expliqué" que la nature du scrutin ne se "prêtait absolument pas" au "jeu du vote de conscience" ? Non, tu as SOUTENU que c'était le cas. Je ne suis pas d'accord avec toi. Je te rétorque que considérer un scrutin démocratique comme ne POUVANT pas répondre à un vote de conscience est tout simplement avaliser le fait qu'il n'est plus démocratique.

Car à bien te lire, et à écouter également les membres du PS, on constate une chose, à vrai dire exactement la même rhétorique que celle qui a prévalu lors du débat public autour du référendum de 2005 à propos du "traité constitutionnel" : si on ne vote pas comme il est préconisé sur tous les tons (et surtout les plus dramatiques), ce sera le chaos. Le chaos politique et économique, nous disait-on en 2005, le totalitarisme, nous dis-tu aujourd'hui.

Tu sembles fournir sur ce forum un intense travail de sape et de disqualification de tout autre vote "de gauche" que celui du PS. Mais pour ce faire, tu n'expliques pas ce que le PS propose (mis à part pour sa clientèle électorale que sont les enseignants), tu expliques que ne pas voter pour lui déclenchera une catastrophe. Tu utilises des arguments émotionnels doublés de catégorisation sommaires et flirtant franchement avec l'insulte gratuite (i.e. "les ultras gauche sont tous les mêmes, je les connais, blablabla").

Que vaut un vote où domine l'injonction émotionnelle de voter pour un parti dans lequel on ne se reconnaît pas et qui a même, selon certains (du côté desquels je me tiens) largement contribué à la situation actuelle ?

Que vaut un scrutin où des personnes comme toi utilisent de manière incessante l'argument de la peur et la menace du chaos envers tous ces irresponsables qui oseraient, les impudents, voter pour le parti dont ils estiments qu'il représente leurs intérêts et non pour le "poids lourd" qui ne cesse de mettre en scène ses renoncements à une vraie politique de gauche ?

Que vaut une élection où le périmètre de la raison et de la responsabilité "de gauche" tel que tu ne cesses de le vanter se limite à un seul vote, qui plus est pour un parti dont nous sommes nombreux à récuser le qualificatif "de gauche" ?

Que vaut un vote ou, finalement, il n'y a pas de choix pour l'électeur de gauche ? ?

Je vais te le dire : ça ne vaut rien, et ça ressemble fort à des procédés totalitaires. Tu peux arguer de la "responsabilité", je te rétorque que la "responsabilité" d'une éventuelle victoire de la droite ne se situe nullement sur les épaules des citoyens qui votent FDG ou autre, mais sur celles de votants FN et UMP ... et sur celles du PS. Un PS qui n'a rien d'autre à dire aux personnes de gauche que "voter pour nous ou ce sera le chaos". C'est purement et simplement du chantage, et ça n'a rien de rationnel, de raisonnable ni de démocratique.

Et je vais encore te dire : je vais voter FDG, et pas pour diviser, mais pour gagner.

Tu fais ce que tu veux. C'est ton droit.

Par contre, lire mes propos tenus par ailleurs ne te dispense pas d'éviter de sombrer dans la paranoïa. Je ne suis pas PS, ni carté, ni inféodé.

Cela semble apparemment t'obséder plus que tout.

Je parle de raison, et toi tu fais l'amalgame UMPS (comme le FN). Je re-précise donc qu'il s'agit ici d'une simple question de bon sens. Mais j'attends toujours que tu répondes à la question sur le fait d'assumer les conséquences d'une déperdition des voix qui favoriserait la droite ou son extrême.

Mon droit est de mettre l'électeur face à ses responsabilités devant le pire qu'un tel choix est susceptible de favoriser.

Également, je connais assez la politique pour savoir qu'il est plus facile d'espérer gagner le pouvoir quand c'est le pire qui le détient que le "moins pire" ( ce terme m'horripile car les législatives qui suivent donneraient une assise plurielle et donc un gouvernement idoine (idée qui me plaît bien)).

Cela, puisque tu affirmes ce droit (qui est réel et qu'on ne conteste pas), je veux te le voir assumer.

Ce que tu ne fais pas à travers un discours qui, s'il est logique sur le plan convictionnel, ne réponds pas à la question au dessus et exprimée depuis le début!

Ce que je vois, c'est que si on repart pour 5 années de libéralisme, il ne restera plus grand chose de l'idéal social français et de l'école républicaine.

Mon attachement à tout cela vaut bien un vote de raison en mai prochain.

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