lise91 Posté(e) 1 décembre 2011 Posté(e) 1 décembre 2011 Je dois avouer que si mon directeur ou même mes collègues ne me demandaient pas les motifs de mon absence je serais vexée, je trouve normal de se soutenir les uns et les autres et la solidarité est une notion fondamentale dans notre métier Je ne pourrais pas travailler avec des gens qui ne remarquent même pas que je ne suis pas là C'est ce que j'allais dire. j'ai de bons rapports avec mon directeur et si je l'avertissais de mon absence, ça me vexerait qu'il me réponde juste "ok, je demande un remplaçant". Je prends ça pour une marque d'intérêt ; après, bien évidemment, tout dépend des relations que tu entretiens avec ton directeur.
barbotinne Posté(e) 1 décembre 2011 Posté(e) 1 décembre 2011 Dans les Segpa de mon departements il y a une demande d autorisation d absence a remplir a adresser a l ien ash via le chef d etablissement Dans les colleges les professeurs doivent aussi remplir une demande d autorisation d absence a leur chef d etablissement Je suis etonnee que dans ton college aucun de ces 2 formulaires n existe... Pour ce qui est de vie privee / vie professionnelle ben des fois je prefere que mon directeur sache certaines choses, ca evite ensuite les bourdes involontaires par exemple.... Et comme l avis du chef d etablissement est demandé pour l absence...
Pepettebond Posté(e) 1 décembre 2011 Posté(e) 1 décembre 2011 Pour moi si le collègue me répond raisons personnelles , je comprends qu'il ne souhaite pas plus en parler et tout va bien, s'il préfère en parler un peu tout va bien aussi. Si la réponse est raison médicale je comprends qu'il ne souhaite pas plus en parler et tout va bien, s'il préfère en parler un peu tout va bien aussi, s'il attend que je résolve son souci je réponds non je ne suis pas médecin.
mra Posté(e) 1 décembre 2011 Posté(e) 1 décembre 2011 Tu sais, y'en a qui vont dire que je radote, hein...Mais je suis aussi en SEGPA et j'ai eu un AT un vendredi. Quand j'ai appelé le lundi pour dire que j'étais absente une semaine (au moins), ben je t'assure que j'aurais bien aimé qu'on me demande si ça allait. Juste comme ça, parce que je suis pas une chose. J'ai pas eu UN SEUL APPEL de la direction ni des principaux ni de l'inspection pour savoir si ça allait ou juste souhaiter un bon rétablissement. Je suis peut-être égocentrique mais franchement ça m'a fait beaucoup de peine. J'avais pas l'impression d'être un utilitaire jusqu'à ce jour-là. Après bien sûr cela dépend de la façon dont on t'a parlé, comment on te l'a dit. Et il est certain qu'on ne doit pas se montrer intrusif...Au boulot comme ailleurs. Mais honnêtement je ne pense pas que c'était la démarche. Cette année toujours suite à l'accident j'ai été à nouveau absente et la directrice m'a envoyé un mail juste en me disant "bon rétablissement, j'espère que ce n'est pas trop grave"; je t'assure que ça fait plaisir. Les lois, je suis comme toi, j'y tiens mordicus, mais je fais aussi une différence entre le légal et le légitime, et puis je trouve qu'un peu d'humanité fait pas de mal dans un boulot où on est de moins en moins bien considérés.
dody06 Posté(e) 1 décembre 2011 Auteur Posté(e) 1 décembre 2011 Oui tu as raison , nous ne sommes pas des objets non plus , je suis assez d'accord ! Je suis pour le respect de l'individu , et dénigrer un collègue est aussi grave que de le suspecter . Il doit y avoir une question de confiance aussi ... Le jour ou j aurai un poste définitif et que je connaîtrai mieux les personnes qui m entourent , j attendrai effectivement d elles qu elles se préoccupent de mon sort , ou du moins je n en serai pas surprise . Et puis là tu m apprends quelque chose d'essentiel : il y a des papiers à remplir dans ta segpa ! Il faut absolument que je me renseigne , je redemanderai à nouveau aux collègues ! Merci .
beaba_ Posté(e) 2 décembre 2011 Posté(e) 2 décembre 2011 Coucou, Je pense que ça dépend effectivement de la façon dont c'est demandé ; si c'est une curiosité déplacée ou simplement une preuve de sympathie. Après, sur le côté vie privée/vie professionnelle, oui, il faut faire la différence entre les deux. Mais à mon sens, ça ne doit pas être complètement binaire non plus. Tout n'est pas noir ou blanc ; les dégradés de gris existent aussi. Et à jouer trop avec le "légal", tu risques, le jour où tu auras besoin que ta hiérarchie déroge à la vraie règle, de te prendre un refus pour ce même prétexte. Et ne dis pas que ça ne t'arrivera jamais ; ça arrive toujours et à tous le monde. Bref, je ne sais pas si je suis très claire, mais tout ça pour dire que parfois, il faut faire preuve de souplesse pour que les autres soient souples avec nous, qu'évidemment, tu n'es pas garantie qu'un jour, on te le rende, mais que si tu es toi-même toujours rigide, on ne te fera pas de cadeaux, c'est certain. Après, ce n'est que mon avis.
Roserouge100 Posté(e) 3 décembre 2011 Posté(e) 3 décembre 2011 Dody, je n'ai pas tout lu, mais ta question ne me surprend pas du tout si tu es débutante. A force j'ai appris que pour l'Education Nationale nous sommes des numéros avant tout : nous n'avons pas le droit d'aller à un enterrement d'un proche sans recevoir un savon de notre IEN, au lieu de cela on pourrait nous l'accorder sans traitement, mais, non, et, c'est vrai aussi que nous accueillons tous les jours presque une trentaine d'élèves (moins en SEGPA) et que nous devons être professionnels avant tout ! Donc, malheureusment, quand on est enseignant on ,ne peut pas faire n'importe quoi, ce n'est pas pareil que dans la vie de tous les jours, malheureusement, quelqu'un de proche peut mourir sans qu'on nous donne le droit d'assister à l'enterrement, nous sommes des fonctionnaires (il n'y a pas que des avantages à ça, j'en vois de moins en moins d'ailleurs), et une enseignante de SEGPA ne doit pas être si facile à remplacer... Quand nous sommes absents ça peut-être un coup de stress pour les directeurs non, parfois, tout gérer, savoir si on aura un remplaçant ou pas ! Heureusement il y en a qui sont "assez fous" pour être directeurs à ma place, car, la direction de nos jours, moi, je n'en ai pas envie !
zozito Posté(e) 3 décembre 2011 Posté(e) 3 décembre 2011 J'ai été hospitalisée la semaine avant les vacances de la Toussaint, j'ai juste fourni mon arrêt de travail plus mon bulletin de situation de la clinique à la circo. La directrice voulait que je lui remplisse un papier pour qu'elle le signe et le transmette à l'inspecteur, je n'ai pas voulu en lui disant que j'attendais pour voir si les documents que je leur avais fourni leur suffisaient. Ras le bol des papiers pour des papiers...
Bidoon Posté(e) 6 décembre 2011 Posté(e) 6 décembre 2011 De mon côté, je comprends que la question soit posée. Nous n'avons pas tous forcément de bonnes relation avec notre directeur ou directrice (de mon côté la mienne rapporte tout à l'Inspecteur... et s'en vante ! J'ai dit à l'inspecteur que tu avais dit ci ou ça... charmant, hein ?). Sachez qu'avec un arrêt maladie de votre médecin, vous n'êtes même pas obligé de fournir la raison de votre arrêt à votre employeur. Mon médecin met la raison sur le premier feuillet uniquement (feuillet que je garde) et je n'envoie que les feuilles du dessous. Le secret médical est de mise et le médecin n'a pas à voir sa décision remise en cause. Si l'Inspection veut savoir pourquoi, et que vous ne voulez pas lui répondre, elle doit demander les raisons à la sécurité sociale. Après, de mon côté, je ne fais pas de cachotterie ! Du point de vue des décès de proche, les absences de droit ne sont que pour les parents, enfants et frères et soeurs. On a refusé une autorisation d'absence pour une amie alors qu'elle avait perdu sa grand-mère. Résultat : une journée de salaire et un jour de mutation en moins ! C'est donc au bon vouloir de l'Inspection !
lullaby77 Posté(e) 7 décembre 2011 Posté(e) 7 décembre 2011 finalement, j'ai la chance d'avoir déjà enterré mes grand-parents !! humour noir bien sûr ! ça ne me fait pas rire du tout ! juste pour dire que quand j'étais dans le privé, je ne tombais jamais malade, enfin si, mais j'y allais quand même malgré les 70 à 80h par semaine ! et un jour, bien sûr, j'ai craqué, 6 de tension, impossible même de tenir debout, dénutrition, etc ... avec un enfant jeune à charge. J'appelle mon chef, je lui dis raison médicale (je précise que bossais dans le milieu hospitalier) et là il me demande ce que j'ai, je lui dis que je n'ai pas trop envie d'en parler mais que je le tiendrai au courant, que je bosserai sur l'ordi et resterai joignable, etc ... mais il insiste ... j'étais hyper gênée, je ne savais pas si j'avais le droit de refuser , j'ai fini par répondre, ce qui m'a valu de paraître fragile et mal vue, mon seul atout était que j'avais les meilleurs chiffres de France, donc pas licenciée, mais on m'a clairement fait comprendre que j'étais sur la scellette. Une de mes collègues s'est retrouvée dans le coma suite à une rupture d'anévrisme, au bout de 6 semaines, ils ont trouvé la situtation intolérable et lui ont envoyé sa lettre de licenciement (enfin, seul son mari a reçu la convocation et bien sûr c'était illégal) ! cet exemple pour dire que l'EN est certes une institution dans laquelle nous ne sommes qu'un numéro, mais je trouve pour ce que j'en connais qu'il y a un respect de la vie privée quand même et c'est pas mal. Par contre, garder des relations cordiales et informer les collègues de ce qui ne va pas, sans pour autant rentrer dans les détails, ne me choque pas.
Bidoon Posté(e) 7 décembre 2011 Posté(e) 7 décembre 2011 On peut toujours comparer nos situations avec les pires situations du privé et nous trouver chanceux... Mon espoir est qu'un jour les employés du privé aient tous un respect mérité et des droits respectés comme dans le public (en cas général et pour l'instant !)....pas que nous nous retrouvions tous avec les conditions du privé. Egaliser dans ce sens là n'est pas un progrès !
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant