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Hollande, son projet pour l'école


giga

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S'il existe déja un sujet, merci de déplacer mon message :)

Je viens de lire ceci :

Par ailleurs, «si l'on considère que dans un grand lycée un professeur de classe préparatoire fait moins d'heures de cours qu'un enseignant en CP, on peut se demander s'il ne faudrait pas revaloriser le salaire des professeurs des écoles ou tout au moins poser la question de leurs décharges horaires», selon Vincent Peillon.

in : (http://www.lefigaro.fr/politique/2012/02/03/01002-20120203ARTFIG00667-education-le-grand-flou-du-projet-du-ps.php)

Vous comprenez quoi, vous ?

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Qu'il essaie de récupérer nos voix.

Après, si c'est pour nous enlever 2 semaines de vacances et le mercredi pour 10,25 € par mois... Il peut se la garder son augmentation...

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Il y a peut être une autre hypothèse (avant de crier haro sur le baudet) : il s'agit peut être de réduire les maximas de service.

En effet, il était question, il y a quelques temps, d'augmenter le temps de présence en réduisant les heures de cours effectifs. Cette idée, qui pourrait s'accompagner (je l'espère) d'un effort financier serait assurément une des idées qui permettrait d'adoucir cette prolongation de temps de présence. Bien-sûr, cela ne remplacera pas les sur-effectifs et doit être un complément.

Pourquoi ne pas laisser le choix à tout un chacun.

Cette façon de voir les choses serait assurément dans le bon sens car elle ne serait pas réalisée dans l'unique but de réduire les postes (comme la proposition du candidat de l'UMP). Payer les profs un (trop) peu plus avec moins de profs...

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En même temps, je ne suis ni animatrice, ni psychologue scolaire, ni assistante sociale.

J'ai choisi d'enseigner, pas de passer 35 heures dans une école à discuter avec les gosses en leur faisant faire des parties de ballon prisonnier pour que les parents puissent avoir la conscience tranquille, la garderie fonctionne jusqu'à 18H30.

De toute façon, je ne me fait aucune illusion.

Que ce soit l'un ou l'autre, on va se faire démonter (avec la bénédiction de l'opinion publique qui nous déteste). Et pour pas un rond de plus.

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L'opinion ne nous déteste pas tant que cela puisqu'un sondage donnait à peine 1/4 des français d'accord avec les propositions de Sarkozy. Pire, ils prônaient majoritairement un apport d'enseignants plutôt que mieux les payer (version UMP) en réduisant les postes.

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En même temps, je ne suis ni animatrice, ni psychologue scolaire, ni assistante sociale.

J'ai choisi d'enseigner, pas de passer 35 heures dans une école à discuter avec les gosses en leur faisant faire des parties de ballon prisonnier pour que les parents puissent avoir la conscience tranquille, la garderie fonctionne jusqu'à 18H30.

De toute façon, je ne me fait aucune illusion.

Que ce soit l'un ou l'autre, on va se faire démonter (avec la bénédiction de l'opinion publique qui nous déteste). Et pour pas un rond de plus.

C'est une façon de voir les choses (tout à fait honorable) mais sur la base du volontariat (et sans entourloupes à plus ou moyen terme), pourquoi pas?

Pour ce qui concerne le "démontage", tout est relatif...

Avec la vision de l'UMP de l'école, ce sera de toute façon destiné à ouvrir la marchandisation de celle-ci avec un privé qui en tirerait les marrons du feu.

Avec la gauche (car j'aspire à une union), l'écoute sera meilleure, je pense. Il suffira de ne pas sombrer dans le béni-oui-oui!

Une chose est sure, le "privé" (le faux, pas le vrai) n'a rien à craindre

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Ce qui me chagrine c'est que le PS annonce une réforme des rythmes qui n'a rien d'enthousiasmant...

Classe le mercredi (le matin au moins), un petit gain sur la journée scolaire de 30 minutes en moins et 15 jours de vacances en moins l'été....Ya pas de quoi sauter au plafond...Et ça va passer comme une lettre à la poste : ça ne concernera que le premier degré, nous enseignants auront toujours notre volume d'heures annualisées à caser (quand ???)...Vraiment bof bof...

Après le projet education de notre président-candidat....On sait clairement que s'il repasse c'est la mort de l'école publique...

Si ça change, on peut peut-être espérer un peu plus de quiétude et de sérennité dans le travail et pas une réforme irréfléchie tous les matins comme depuis 2007...Mais après il n'y a rien de bien enthousiamant d'annoncer (rémunération ? rythmes ? temps de travail et mission, retour sur le SMA ?? restitution des RASED ? Plein de points sur lesquels rien n'est anoncé....)

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En tous cas, il faut absolument que les enseignants aillent voter, y compris au premier tour, même s'il se situe pendant les vacances de Pâques de certaines zones.

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Mais voter pour qui ????

Dans les deux cas, on se fait avoir !

Au premier tour tu as plus que deux candidats ! Ca peut aussi être une façon de faire pencher la balance.

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En tous cas, il faut absolument que les enseignants aillent voter, y compris au premier tour, même s'il se situe pendant les vacances de Pâques de certaines zones.

il y aussi la procuration! (il suffit juste de passer à la gendarmerie ou au commissariat)

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Mais voter pour qui ????

Dans les deux cas, on se fait avoir !

Difficile d'accepter de mettre les deux projets éducatifs au même point.

Le projet de l'UMP me semble assurément plus périlleux pour l'équilibre, voire la pérennité, de l'école républicaine, publique et laïque.

Ce ne sont pas les quelques points nébuleux du programme socialiste qui, de toutes façons, à l'issue des législatives sera bien obligé de composer avec le reste de la gauche, et qui font que l'on doive jeter le bébé avec l'eau du bain.

Concernant la remarque sur la balance, je répète que seules les législatives sont vraiment un levier pour faire valoir un projet de gauche parallèle à celui des socialistes (et les forcer à composer avec). La présidentielle ne permet que deux candidats au second tour et il faut éviter un nouveau 21 avril ( à moins d'oublier les fameuses législatives ou d'en avoir rien à foutre de l'avenir de l'école républicaine en favorisant, une nouvelle fois, la victoire de l'UMP).

IL faudra quand même comprendre que la minorité reste la minorité, quoiqu'on fasse mais qu'elle peut faire chuter une majorité et laisser (une nouvelle fois) la gauche se faire coiffer au poteau par un extrême (peu représentatif).

Certains acceptent cette idée(comme on a pu le lire ici (une sorte de politique de la terre brulée)) . Cette idée qu'une bonne partie des sensibilités (de gauche) disparaisse purement et simplement du second tour.

Pour ma part, je ne l'accepte pas. Il ne s'agit pas d'un défi ni d'un jeu mais de ce que l'on veut pour tous (et pas seulement pour son fond de commerce électoral ou idéologique).

Alors qu'il existe, dans la foulée, des élections plus proches de gens (municipales, cantonales, législatives qui permettent de faire entendre toute sa différence (au moins au premier tour)).

Mais le veut on vraiment?

J'aime bien le front de gauche, mais il faut que raison se fasse et je réserve donc mon vote aux dites législatives en ce sens car je sais que là tout est possible.

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