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Hollande, son projet pour l'école


giga

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C'est bien, on a compris ta sarkophilie...

No comprendo. Après, c'est vrai que comme tout le monde, je n'aime pas être commandé, et qu'à ne pas utiliser de 1er ministre, il a donné une indigestion à tout le monde. Après, il faut beaucoup d'abnégation, je le concède, pour admettre qu'il a fait son boulot comme il a voulu mais aussi comme il a pu, que s'il nous a privé d'autant de moyens, ce n'est peut-être pas uniquement par plaisir.

N'empêche, prôner 5 nouvelles années de sarkozysme, le détail qui fait doucement rigoler c'est que durant ces 5 années, il n'a fait que réduire et pas revaloriser (hormis pour accompagner la superbe réforme de la formation an arrondissant les fins de mois des débutants). Tu crois sincèrement au père Noël, apparemment. Tu crois que ce qui n'a pas été fait le sera demain?

Là, il n'a jamais fait de promesse et s'en est toujours tenu à l'augmentation via le changement d'échelon...

Quand l'UMP parle de revaloriser, c'est pour faire un calcul de réduction de postes (en oubliant sciemment que cela aura un impact sur la qualité mais pas sur la garderie)...EN passant en fustigeant ces feignasses de profs (dans le souci d'unité que connaît l'UMP).

Oui, il semblerait que du changement soit en cours pour le secondaire...

Tout le monde n'a pas choisi le monde de l'éducation pour devenir riche, et ce ne sont pas quelques euros brandis avec une carotte qui se transformera inéluctablement en bâton que cela s'arrangera ( il est vrai pour les autres (...)).

Malheureusement, la hausse des loyers, du coût de la vie en général, comme amener ses enfants à bac + 5, en pousseront plus d'un ...

Il en est de même pour les dits parents dont tu te sers pour ton argumentation et qui, eux ou leurs enfants, ne trouveront pas de boulots parce que les heures supplémentaires défiscalisées et/ou les accords compétitivité-emplois se feront au détriment du partage du travail...

A ce niveau là, la tva sociale, ce n'est pas les heures sup défiscalisées, et cela me paraît beaucoup plus solide.

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Un actionnaire a des actions. Un boursicoteur (un mot moins connoté m'échappe) achète et vend des actions.

Le premier tire son argent des dividendes. Peu importe le cours de ses actions, en réalité.

On peut penser aux fonds de pension, qui veulent du 5% du CA dans leur poche chaque année de la part des entreprises dans lesquelles ils "investissent" (résultats plus de réserves, plus d'investissement possibles) .

Mais aussi au petit groupe d'associés qui créent une entreprise et la font se développer, rarement en touchant des dividendes, d'ailleurs.

Le second tire son argent de ses plus-values. On peut penser à la Soc Gen et Kerviel. (pour une vision plus positive et productive, je sèche...)

Pour ce qui est de la dette de l'Etat français, jusqu'en 2007, le montant de celle-ci était sensiblement égal au montant placé en assurance-vie (depuis, c'est du grand nimport'nawak).

L'Etat a donc, pendant 40 ans:

- sollicité insuffisamment des foyers pour assurer son fonctionnement

- permis aux-dits foyers d'épargner d'autant plus

Ces foyers ont donc placé une part sensible de cet argent sur des placements "sans risque" (pas dans des créations d'entreprise et donc d'emplois, par exemple) : des obligations; c'est à dire des emprunts de l'Etat... emprunts rendus nécessaires parce que celui-ci ne leur demandait pas assez d'argent.

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Ou pendant 40 ans, le chômage et le développement du tertiaire dans le but de maintenir la consommation n'ont pas permis de créer les bénéfices nécessaires au train de vie de l'état, train de vie qui a augmenté au fur et à mesure que le secteur tertiaire se développait.

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La "crise de la dette de l'Etat" ne serait-elle pas surtout une "crise des recettes de l'Etat" ?

A cette aune, il apparaît utile de faire le lien entre la privation énorme de recettes pour l'Etat qu'a représenté la série de privatisations d'entreprises nationalisées très compétitives, et le fait qu'aujourd'hui ses caisses soient vides...

Surtout que ces privatisations, qui sont autant de privations de recettes, se sont accompagnées d'un resserrement des activités publiques autour des seuls secteurs déficitaires (santé, éducation notamment), aujourd'hui accusés de faire couler les budgets.

Sans oublier le fait que les emprunts que les Etats contractent pour rembourser leurs dettes sont faits auprès de banques privées qui prêtent elles-mêmes, à des taux d'usuriers (on est autour de 6% en France, 4% en Allemagne, près de 20% en Grèce...) aux Etats. Où les banques privées trouvent-elles l'argent pour prêter aux Etats ?

A la BCE, qui leur prête à 1%.

Donc les mêmes banques qui ont été sauvées de la faillite en 2008 par de l'argent public gagnent aujourd'hui des milliards sur le dos des Etats, alors même qu'il suffirait que la BCE prêtent directement aux Etats à 1% pour que déjà l'étau se désserre.

Ne pas vouloir que cette situation change s'appelle en langage politicien "défendre l'indépendance de la BCE"... l'indépendance en démocratie signifiant en fait pour une institution comme la BCE de n'avoir aucun contrôle démocratique.

Qui "défend l'indépendance de la BCE" ? Sarkozy, évidemment, et Hollande, bien sûr. Ce n'est pas le cas de Mélenchon.

Où il apparaît donc que ton analyse des origines de "la dette" doit un peu trop aux articles du Point, de l'Express ou des Echos, mais se révèle quand même un peu lacunaire, Clap.

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A partir du moment où les huissiers frappent à la porte, il n'y a plus grand chose à faire. On peut toujours inviter les voisins à venir à la curée, mais seront-ils d'accord pour nous rendre ce qui aura été vendu aux vingtième de sa valeur à prix coûtant ?

Alors il est vrai que se servir dans les assurances vies des Français peut être une solution, trouver un moyen de relancer la compétitivité de nos productions locales peut en être un autre. Allier les deux, c'est encore du domaine du possible. Mais l'attentisme en dépeignant la cruauté de ce monde me paraît inapproprié. Que cette préoccupation toute occidentale doit paraître puérile aux yeux des milliards d'humains qui peuplent cette planète ...

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Auriez-vous une (ou des) AV , que mes propos vous aient tant marqué?

Passé environ 10 000€/ mois de revenu, le pourcentage de ces dits revenus versés au titre de l'IR chute de façon faramineuse.

Lili Bet' paie moins d'IR qu'un PE débutant, en %age de ses revenus, pour prendre un exemple médiatique.

Or, à ce niveau de revenus, on ne dépense pas tout, ou plutôt: on n'est pas contraint de tout dépenser; loin de là.

L'argent qui n'est pas parti dans les impôts est parti pour une bonne part dans des placements, dans de l'épargne ... dans des AV .

Une dette est une promesse.

Une promesse n'engage que ceux qui y croient.

Les emprunts russes sont restés dans les mémoires :bye2: ; et sur les murs de nombreuses toilettes :bleh: .

Bien sûr, après un coup de force pareil, plus de confiance de la part des prêteurs potentiels.

Donc plus d'emprunts, et des finances étatiques à purger.

Mais, en suivant ce qu'il se passe en Grèce, je préfère que ce soit de l'argent "en trop" qui serve à arranger les finances, que celui qui sert à nourrir des familles (cf chute des traitements et des retraites, explosion du chômage).

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A partir du moment où les huissiers frappent à la porte, il n'y a plus grand chose à faire. On peut toujours inviter les voisins à venir à la curée, mais seront-ils d'accord pour nous rendre ce qui aura été vendu aux vingtième de sa valeur à prix coûtant ?

L'Etat n'est pas un ménage ni les banques un huissier. Cette rengaine n'a aucun sens, bien qu'elle ne cesse de revenir dans la bouche des représentants du patronnat (Parisot ne s'en passe plus, notamment).

Et les électeurs ne sont pas des enfants, non plus : tout se passe comme si la "pédagogie" avait migré de l'école (où certains n'en veulent plus) au politique (où les chiens de garde du capital explique aux pauvres gens quoi penser).

Mais merci de ta participation, Clap.

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