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La droite à au moins tenue une parole , sans doute la seule , "elle a commencé par donner aux riches et elle a fini son mandat en prenant aux pauvres .". Ce n'est pas de moi mais je ne sais plus qui a dit celà , peut être Mélenchon .

C'est Hollande, sur France 2 il y a quelque temps déjà... :happy:

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Intervention en tant que modérateur. Pas d attaque physique, merci :-)

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- vous vous arrangerez comme vous pourrez (mercredi ou samedi, vacances d'été, et en d'autres temps 39 heures...)

Je t'accorde que ce n'est pas très clair. On est d'accord....

- des créations de postes avec du personnel non formé pour assumer des tâches difficiles comme l'enseignement spécialisé : clis, classe rased où c'est toujours le dernier arrivé dans l'école ou qui n'a pas de poste fixe qui se la tape...

Rappelle-moi qui supprime les postes de RASED depuis la mise en place de l'aide personnalisée? Rappelle-moi qui envoie des enseignants stagiaires en classe sans formation?

Rappelle-moi quelle loi (et qui l'a promulguée) a mis en place lesdits CLIS et RASED?

- de la pseudo générosité qui se fait au détriment de tous : réunions d'équipe éducative pour les élèves de CLIS ou ayant des difficultés sur le temps de travail avec répartitions des élèves de la classe du directeur et de la classe de l'élève concernée dans les autres classes de l'école

Ca ne s'est jamais passé comme ça par chez moi...

Ben ça s'est toujours passé comme ça chez nous et ce depuis que j'ai commencé en 92...

A propos de suppression des rased, dire que les aller-retours des élèves pris en charge par le rased étaient du goût de tout le monde serait simpliste. De plus, le gouvernement n'a pas supprimé les enseignants des rased mais les postes. Il y a des postes vacants de classes rased où ils pourront s'occuper à plein temps d'une 20 aine d'élèves en difficultés sans qu'aucune valorisation ne leur soit accordée ... (Là je trouve nos gouvernants plus que rapiats et même insultants). Enfin, trop souvent, ces postes plus que nécessaires, surtout dans nos banlieues, n'étaient pas occupés par du personnel formé. Pour cela, je trouve la proposition d'allouer une somme pour le suivi des enfants en difficulté par des professionnels parallèlement à la classe est une idée qui se défend.

- des allocations de rentrées données aux familles alors que comme tous les enseignants d'élémentaire, je me retrouve avec un budget alloué par la mairie selon ses moyens (soit 20€ par an par enfant pour mon cas) et la quasi obligation de demander aux parents de fournir du matériel (feuilles, cahiers, etc.) alors que toutes les familles ne touchent pas cette allocation qui ne sert pas toujours aux fournitures scolaires

S'ils ne touchent pas l'allocation, c'est qu'ils peuvent se permettre d'acheter le minimum, non? Et l'allocation, elle sert souvent à habiller les enfants (et pas forcément à acheter console et tutti quanti, car je te vois arriver) Et alors? C'est mieux d'avoir des chaussures à sa taille pour aller à l'école

Je n'ai jamais dit le contraire. Je pense même que payer le loyer et se nourrir priment sur les fournitures, mais est-ce alors une véritable allocation de rentrée scolaire ? Parallèlement, la mairie où j'enseigne (socialiste) m'alloue 20 € par enfant par an et c'est une des plus généreuses dotations du département quoique vous en pensiez.

Ensuite, le s'ils ont pas eu l'alloc, c'est qu'ils ont les moyens de les payer, je te trouve un peu raide sur ce coup...

- la valse des programmes et des appellations qui font qu'on ne sait plus de quoi on cause et que je ne sais plus quel titre mettre aux activités : nombre ? opération ? technique opératoire ? problèmes ? gestion des données ? et des pseudo-innovations qui souvent n'ont souvent qu'un intérêt commercial : créer de la propriété intellectuelle que le ministère paiera au prix fort via la taxe pour le droit aux photocopies ou que nous paierons par nos propres deniers pour être en conformité...

Je ne savais pas que c'étaient les socialistes qui étaient à l'Education Nationale lors de la rédaction des programmes 2008 :online2long:

Ces programmes font suite à tous ceux qui les ont précédés. Ils ont au moins le mérite de vouloir être clairs même s'ils restent encore flous. En tous cas bien plus clairs que ceux de 85 qui donnaient les le programme par groupe de deux années ou les livres des cycles où l'interprétation du contenu pouvait être des plus aléatoires... Enfin, en 2008, il a suffit de copier coller pour répondre aux habituelles demandes de l'inspection alors qu'en 92 il fallait photocopier, puis découper, puis coller puis rephotocopier, comme quoi il y a eu une grande évolution depuis.

- des réunions de direction à l'inspection (avec répartition de leurs élèves) toujours sur le temps scolaire et toujours pour la même raison : le refus de payer le temps passé pour les réunions

De nouveau, ça ne se passe pas comme ça chez moi.... Les réunions de directeurs ont lieu le mercredi et comptent dans les 108 h. Et bien tant mieux pour vous, en Seine Saint Denis, ce n'est pas comme ça mais comme je le dis.

- des livrets de compétence mis en place par les socialistes et qui se transforment en usines à cases

Les livrets mis en place sous Sarko, tu veux dire? Ceux qu'on va devoir obligatoirement remplis avec la création du socle commun de Sarko, tu veux dire?

Je te rappelle que la loi d'orientation que tu sembles citer oblige les enseignants à communiquer les résultats des élèves selon leurs préférences, et n'impose aucun modèle type, ce qui n'est plus le cas "grâce" au gouvernement Sarkozy.

Je n'ai jamais eu connaissance de cette option encore toute socialiste (vive le flou), par contre je me rappelle très bien l'inspecteur qui a démoli tout ceux qui avait appliqué cette option et d'autres qui m'ont affirmé entre autre que donner des notes était interdit.

- de notre statut toujours aussi flou : on était considérés comme travaillant 45 heures par semaine dans les années 50, ce qui nous permettait de rattraper nos petites vacances, sachant que les deux mois d'été n'étaient pas comptées dans notre traitement (répartition des 10 mois de salaire sur les 12 mois de l'année). Désormais, le sénat (socialiste) considère que nous faisons 35 heures par semaine parce que ça les arrange et semble dire que les mois d'été sont comptés dans notre salaire.

Je ne comprends pas ce que tu veux dire... D'autre part, je souhaite des références pour étayer tes propos.

http://31.snuipp.fr/spip.php?article53

http://www.senat.fr/...r98-328126.html : "Pour le premier degré, la mission interministérielle s'appuie sur une étude de la direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'éducation nationale de janvier 1995, qui évalue la moyenne hebdomadaire des heures d'enseignement du 1er degré à 24 heures, des heures de préparation à 6 heures et des corrections à 3 heures, temps auquel il faut ajouter des activités annexes dont le travail avec les collègues, les surveillances de récréation, de repas, d'études, les activités de soutien et les activités périscolaires". 3heures, c'est à peu près ce que j'ai de correction par jour et je ne compte pas le reste ...

Le temps de travail hors école est plus difficile à chiffrer avec précision. La mission estime toutefois que " la durée annuelle du travail est évaluée à 1.368 heures avec une moyenne hebdomadaire de 38 heures sur les semaines travaillées ".

Avoir des professionnels qui s'occupent des enfants en difficulté plutôt que des nouveaux titulaires non formés ne me paraît pas une hérésie et encore moins la mort de l'école publique. Je crois que ce qui la tue, c'est de croire qu'elle puisse tout faire et toujours à moindre frais et toujours en bricolant par répartition d'élèves dans des classes déjà surchargées ou en appelant quelqu'un un spécialiste alors qu'il ne l'est pas.

C'est le bilan de la personne pour laquelle tu t'apprêtes à voter...

Cela l'était déjà avant qu'il n'arrive.

Je rappellerai également que je dois au socialistes la retraite à 60 ans au lieu de 55, la perte du droit au logement de fonction qui revenait à 150 € par mois. L'obligation de faire des années de suppléance payées au smic pour obtenir une équivalence de licence.

Grâce à Sarko, tu partiras à la retraite à 62 ans.

La perte du logement de fonction (que tous n'avaient pas) contre une augmentation de salaire conséquente, je crois (en fait, j'en suis sûre, ma mère étant passée d'instit à PE)

L'obligation de faire des années de suppléance pour avoir une équivalence de licence, alors là.... :noelblush: Texte? Pourquoi une équivalence licence si on est déjà instit??? Pour passer PE??? (soit par concours, soit par ancienneté, dans les textes???)

Si ta maman a accepté cette augmentation qui correspondait exactement à la prime pour le logement de fonction (quand on ne l'habitait pas), c'est parce que contrairement à cette prime, cette augmentation comptait pour la retraite. Si en plus, elle n'utilisait pas de logement de fonction....

Ensuite suppléant bac + 2 , cela ne veut pas dire instit, mais enseignant sans aucune formation, au smic et là où il manque du monde. Il fallait donc 3 ans de terrain pour obtenir l'équivalence de la licence et enfin passer le concours pour obtenir une formation que j'ai pour ma part apprécié mais que beaucoup ont décrié. Ceci dit, ça paraît toujours mieux de rabaisser quelque chose... ça donne l'air important...

Je le redis, je ne me fais pas d'illusions, et encore moins avec les socialistes. Le projet de revenir à "comme avant" ne me satisfait pas du tout. J'aurais préféré autre chose. Vals l'avait compris mais n'a pas été suivi.

Cependant, les programmes 2008 qui se transforment en usine à cases comme tu me l'as rappelé viennent de la loi d'orientation ou du livret de compétences qui accompagnait le livre des cycles. Ces usines à cases existaient bien avant 2008 dans pas mal de circonscriptions du département. Je me rappelle avoir beaucoup ri en voyant les collègues de Montreuil avec leur livret de 200 pages.. C'était déjà en 2001 ceci dit... Hormis ces cases qui me barbent et ne facilitent pas nos relations avec les parents (ce qui devrait être aussi le but d'un livret), je trouve que clarifier les contenus a été un progrès pour l'école, que les évaluations mises en place vont peut être même sortir l'école de l'ornière où elle se trouve. Stopperont-elles la fuite des familles vers le privé que nous pouvons observer dans nos contrées si favorisées du 93 ? En tout cas, je préfère celles de 2008 à celles qui précédaient...

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Clap,

Je suis tout à fait d'accord que l'Ecole Normale était mieux que l'IUFM, mais l'IUFM était mieux que... rien. Mes interrogations de la fin, accompagnés de "?" étaient de réelles questions auxquelles je te remercie d'avoir répondu.

Quand au reste, il est certains que l'Education Nationale n'a que de Nationale le nom:

- les classes "RASED" que tu évoques n'existent plus depuis 2005 dans mon département.

- si la qualité des programmes se mesure au fait de n'avoir qu'à copié-collé, alors... Pour ma part, je trouve ces programmes trop chargés dans trop de domaines. Et leur pseudo-clarté m'a poussé à quitter ma ZEP car trop de pression pour des mômes qui avaient besoin d'exigence, certes, mais de tolérance et d'adaptation aussi. J'étais bien plus à l'aise avec ceux de 2002.

- Quant à dire que les néo-titulaires sortant de l'IUFM n'étaient pas formés... Disons qu'ils auraient pu être mieux formés... Mais formés ils étaient..

- Le rapport du Sénat que tu cites date de 1998. Il me semble que le Sénat n'était alors pas de gauche. J'en conclus que tu n'es pas d'accord avec la droite de cette époque... C'est déjà un début! Lien sur la page 1: http://www.senat.fr/.../r98-32810.html

  • J'adhère 1
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- de notre statut toujours aussi flou : on était considérés comme travaillant 45 heures par semaine dans les années 50, ce qui nous permettait de rattraper nos petites vacances, sachant que les deux mois d'été n'étaient pas comptées dans notre traitement (répartition des 10 mois de salaire sur les 12 mois de l'année). Désormais, le sénat (socialiste) considère que nous faisons 35 heures par semaine parce que ça les arrange et semble dire que les mois d'été sont comptés dans notre salaire.

Juste pour rebondir là-dessus : il semblerait de plus en plus acquis que cette histoire de salaire de 10 mois réparti sur 12 (auquel je croyais fortement moi aussi) ne soit finalement qu'une légende urbaine. Thierry Fabre a laissé plusieurs messages prouvant que la circulaire (ou je sais plus quoi) dont tout le monde parle et qui prouverait ce fait n'ait en fait jamais existé...

Je me cite, puisqu'apparemment, mon message n'a pas été vu.

Au passage, je l'étaye : ce décret n'existe pas.

http://michel.delord.free.fr/blogjpb-dix12eme.pdf

Conclusion, nous semblons bien être payés 12 mois sur 12...

Posté(e)

- de notre statut toujours aussi flou : on était considérés comme travaillant 45 heures par semaine dans les années 50, ce qui nous permettait de rattraper nos petites vacances, sachant que les deux mois d'été n'étaient pas comptées dans notre traitement (répartition des 10 mois de salaire sur les 12 mois de l'année). Désormais, le sénat (socialiste) considère que nous faisons 35 heures par semaine parce que ça les arrange et semble dire que les mois d'été sont comptés dans notre salaire.

Juste pour rebondir là-dessus : il semblerait de plus en plus acquis que cette histoire de salaire de 10 mois réparti sur 12 (auquel je croyais fortement moi aussi) ne soit finalement qu'une légende urbaine. Thierry Fabre a laissé plusieurs messages prouvant que la circulaire (ou je sais plus quoi) dont tout le monde parle et qui prouverait ce fait n'ait en fait jamais existé...

Je me cite, puisqu'apparemment, mon message n'a pas été vu.

Au passage, je l'étaye : ce décret n'existe pas.

http://michel.delord...pb-dix12eme.pdf

Conclusion, nous semblons bien être payés 12 mois sur 12...

Tu l'affirmes, mais lui aussi :

http://31.snuipp.fr/spip.php?article53

Posté(e)

Clap,

Je suis tout à fait d'accord que l'Ecole Normale était mieux que l'IUFM, mais l'IUFM était mieux que... rien. Mes interrogations de la fin, accompagnés de "?" étaient de réelles questions auxquelles je te remercie d'avoir répondu.

Quand au reste, il est certains que l'Education Nationale n'a que de Nationale le nom:

- les classes "RASED" que tu évoques n'existent plus depuis 2005 dans mon département.

- si la qualité des programmes se mesure au fait de n'avoir qu'à copié-collé, alors... Pour ma part, je trouve ces programmes trop chargés dans trop de domaines. Et leur pseudo-clarté m'a poussé à quitter ma ZEP car trop de pression pour des mômes qui avaient besoin d'exigence, certes, mais de tolérance et d'adaptation aussi. J'étais bien plus à l'aise avec ceux de 2002.

- Quant à dire que les néo-titulaires sortant de l'IUFM n'étaient pas formés... Disons qu'ils auraient pu être mieux formés... Mais formés ils étaient..

- Le rapport du Sénat que tu cites date de 1998. Il me semble que le Sénat n'était alors pas de gauche. J'en conclus que tu n'es pas d'accord avec la droite de cette époque... C'est déjà un début! Lien sur la page 1: http://www.senat.fr/.../r98-32810.html

Je ne me satisfais pas d'un retour à ce qui était "comme avant" qui semble le point d'orgue de la campagne socialiste. Pour résumer, toutes les propositions des 5 dernières années sont de mauvaises propositions et il faut repartir à 0 me semble erroné.

Il y a une réelle crise de confiance de la population dans l'école. Les évaluations nationales sont un repère tangible, même si cela peut être un leurre. C'est déjà un départ pour une base commune. Je rajouterai : dommage pour ceux qui bossent en zep... et c'est à ce niveau là qu'on touche aux limites de ce souhait d'une école qui affiche ses résultats : ira-t-on jusqu'à trier les élèves ? N'est-ce pas ce que l'on fait quand au bout de 20 ou 30 ans d'exercice on choisit l'école près du centre ville plutôt que celle du quartier dortoir de la commune ? C'est évident, il y a quelque chose qui ne va pas dans cette logique. Cependant, la crise de confiance est réelle et la demande de repère est forte, d'où des programmes plus précis qui se transforment en mille feuilles pédagogiques indigestes, l'exigence de tout noter, répertorier, bureaucratiser, de prouver que quelque chose est fait.

M'empêche que pour le moment, il y a bousculade pour rejoindre le privé et que le critère d'accès au privé n'est plus seulement le fric, mais également l'excellence.

Je trouve malgré tout que ces évaluations sont un retour aux réalités. Les parents demandent que leurs enfants réussissent. C'est également le souhait de leurs enseignants. Et ces souhaits se trouveront brisés quand ces élèves se retrouveront devant des évaluations hors de leur portée. Il rappelle aussi ce qu'est notre boulot, une dose de génie pour accrocher des gamins à des notions qui ne les intéressent pas forcément et une grande part de rabâchage systématique pour que ceux ci gardent quelque chose de ce qu'ils auront découvert. L'exigence du lire, écrire, compter, parfois dans ses frontières les plus ténues quand on se trouve confronté à un élève de CM qui ne sait toujours pas lire, mais toujours cette exigence en light motif et le soucis de valoriser les réussites, si bénignes soit-elles.

Pour en revenir aux programmes, je dirais qu'il y a un réel problème, mais que c'est un problème qui touche autant la droite que la gauche. Qui les élabore ? Comment des concepts qui sont encore largement débattus par les universitaires peuvent apparaître comme des vérités indéniables en élémentaire ? Comment on peut faire valser autant les étiquettes des matières et notions au point de rompre les liens qui pourraient exister entre familles et enseignants ? Pourquoi enfin, chaque fois qu'un problème de société est pointé du doigt, ce serait à l'école de le résoudre ?...

Niveau droite gauche avant 2007, c'est vrai que c'est un peu compliqué, parce que je n'arriverais pas à cerner précisément les périodes de cohabitations : droite pendant la gauche et gauche pendant la droite... Avec le quinquennat, il y a eu une réforme qui permet d'assurer une chambre des députés qui soit de la couleur du président, si j'ai bien perçu le truc...

Sarko ne vous plaît pas, j'ai bien compris. Il ne me plaît pas toujours, mais j'ai plus confiance en ce qu'il promet que dans un retour dans le passé avec de nouveaux suppléants qui viendront faire leurs 3 ans de smic avant de pouvoir passer un concours et être formés... C'est gentil les idées généreuses mais elles brassent du vent. Sarko trouve que l'échec coûte du fric à la société française, il est prêt à lâcher 2 k € par élève en difficulté pour un suivi fait par des spécialistes. Je demande à voir et j'y crois plus qu'à un saupoudrage d'emplois jeunes, de suppléants ou même de masters fraîchement débarqués.

Quant à valoriser la prime de rentrée alors que l'on sait les difficultés qu'ont les villes à financer les écoles pour les fournitures scolaires et ne rien faire pour elles, ça en dit long sur le manque de connaissance du terrain par nos politiques.

Posté(e)

- de notre statut toujours aussi flou : on était considérés comme travaillant 45 heures par semaine dans les années 50, ce qui nous permettait de rattraper nos petites vacances, sachant que les deux mois d'été n'étaient pas comptées dans notre traitement (répartition des 10 mois de salaire sur les 12 mois de l'année). Désormais, le sénat (socialiste) considère que nous faisons 35 heures par semaine parce que ça les arrange et semble dire que les mois d'été sont comptés dans notre salaire.

Juste pour rebondir là-dessus : il semblerait de plus en plus acquis que cette histoire de salaire de 10 mois réparti sur 12 (auquel je croyais fortement moi aussi) ne soit finalement qu'une légende urbaine. Thierry Fabre a laissé plusieurs messages prouvant que la circulaire (ou je sais plus quoi) dont tout le monde parle et qui prouverait ce fait n'ait en fait jamais existé...

Je me cite, puisqu'apparemment, mon message n'a pas été vu.

Au passage, je l'étaye : ce décret n'existe pas.

http://michel.delord...pb-dix12eme.pdf

Conclusion, nous semblons bien être payés 12 mois sur 12...

Tu l'affirmes, mais lui aussi :

http://31.snuipp.fr/spip.php?article53

Tu me le trouves, ce décrêt de 1950, qu'on rigole un peu ? Tout le monde en parle et personne ne l'a jamais vu.

Allez, encore un lien : http://www.rennes-in...des-enseignants

Et j'ai enfin trouvé le message de Thierry Fabre dont je parlais !

Posté(e)

J'ai oublié de préciser que dans le 1er lien, il faut descendre et lire les commentaires (21/07/2010 par stoik). Le texte principal n'est toujours que la reprise de ce fameux Tarillon que personne ne connaît par un nouvel illustre inconnu.

Posté(e)

Si y a un spécialiste ès grille des salaires, c'est le moment. Les grilles de salaires sont fixées par décret ? :

"Mais, et les deux mois d’été alors ? Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24 000 € par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 Euros par mois mais sur 10 mois, soit 20 000 Euros par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois."

Alors si le snuipp et ceux qui sont dans les paperasses de ce type peuvent éclaircir le débat, ce sera tant mieux.

En tout cas, j'attends avec impatience les précisions qui me feront dire à la prochaine inspection par rapport à des cahiers non corrigés ou les préparations jugées trop minces : "Mon quota d'heures heures était atteint" ou même, pourquoi pas, changer de métier.

Posté(e)

Preuve en est, nous avons la même valeur du point indiciaire qu'un autre cadre A de la fonction publique. Et le même brut mensuel qu'eux. Donc le même brut mensuel pendant les vacances. Donc, cela signifie que nous sommes payés comme ceux qui ont moins de vacances. Donc nous sommes payés 12 mois...

Maintenant, on peut discuter des différences de progressions dans les points d'indice dans la fonction publique... :unsure:

cf ici

Posté(e)

"Sarko ne vous plaît pas, j'ai bien compris. Il ne me plaît pas toujours, mais j'ai plus confiance en ce qu'il promet que dans un retour dans le passé avec de nouveaux suppléants qui viendront faire leurs 3 ans de smic avant de pouvoir passer un concours et être formés... C'est gentil les idées généreuses mais elles brassent du vent. Sarko trouve que l'échec coûte du fric à la société française, il est prêt à lâcher 2 k € par élève en difficulté pour un suivi fait par des spécialistes. Je demande à voir et j'y crois plus qu'à un saupoudrage d'emplois jeunes, de suppléants ou même de masters fraîchement débarqués.

Quand à valoriser la prime de rentrée alors que l'on sait les difficultés qu'ont les villes à financer les écoles pour les fournitures scolaires et ne rien faire pour elles, ça en dit long sur le manque de connaissance du terrain par nos politique. "

Tu dois être bien jeune dans la profession pour ne pas voir qu'il s'agit d'une libéralisation de nos compétences !!!!! Dans cette dérive, les apprentissages seront confiés à de "vrais spécialistes" !! Ton choix c'est Sarko, tant pis mais ne vient pas râler quand une ortho viendra faire cours à ta place sur l'apprentissage numérique car de toute façon elle est payée par la sécu !! Ben tu feras du gardiennage d'élève ou autres bêtises inventées par ton cher président. Pour ma part, depuis qu'il est au pouvoir, j'ai vu les conditions d’accueils des enfants et de notre travail se dégradaient énormément. Ce que propose certains de la gauche; c 'est moins pire !! et surtout, Hollande est entouré par des professionnels qui s'y connaissent ! En tout cas, cela me fait peur que des enseignants arrivent à penser ainsi !

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