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dépression et crises d'angoisse - je ne veux pas reprendre en sept


Doko

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Mon médecin, aussi bizarre soit-il, m'avait donné un conseil que j'avais suivi : faire une activité où on est élève ! Pour décrocher de son statut d'enseignant, pour enlever la charge des responsabilité de nos épaules l'espace d'un instant.

Et bien pour moi ça a été la photo, et ça 'ma vraiment fait du bien :) Peut-être est-ce une voie vers laquelle aller ?

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Petit Gizmo, il est difficile de te donner un conseil sans plus de détails.

Tu ne supportes plus ta classe de cette année ?

Tu as des soucis avec tes collègues, tes parents, la mairie ?

Tu as des difficultés hors école ?

Tu t'es déjà arrêté cette année ?

De ce que je lis dans ce sujet, et par rapport à ce que je me souviens de ta précédente affectation, je te conseillerais plutôt de t'arrêter dans un premier temps une quinzaine de jours, et si au bout de ce temps, ça ne va toujours pas, prends rendez-vous avec ton ien pour en discuter avec lui.

A ce moment-là, soit tu prolongeras ton arrêt, soit tu reprendras et seras aidé au sein de ta circo, soit tu quitteras ta classe.

Il est parfois mieux d'être accompagné d'un délégué du personnel, ça dépend des relations que tu entretiens avec ton ien.

Je suis peut-être entourée d'ien compréhensifs, mais je connais de nombreux cas d'enseignants quittant leur classe en cours d'année pour faire des remplacements (pas forcément courts, car ça dépend des besoins de la circo, puisqu'ils remplacent le remplaçant qui arrive sur leurs classes).

Certains d'entre eux ont fait des bêtises, mais ils ne sont pas mis à l'index pour autant. On leur laisse une chance de se racheter ailleurs.

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Petit Gizmo,

Je te lis souvent dans le post CP/CE1 ; je suis donc au courant des difficultés que tu rencontres avec ta classe et crois-moi, je les comprends.

Pour info, une ex-collègue, qui était au bord de la rupture avec son CE1/CE2, a réussi à échanger son poste avec son collègue ZIL, rattaché dans son école; c'est l'IEN, venue inspecter cette collègue et voyant sa situation catastrophique et sa détresse, qui a proposé cet échange , qui sera effectif à partir de lundi. Donc oui, c'est possible en cours d'année! Profite donc de ton arrêt pour te rapprocher de ton inspection. Je te souhaite beaucoup de courage et espère que tu retrouveras vite ton enthousiasme...

Comme tu me lis également, tu n'ignores pas mon aversion pour ce double niveau. J"ai de mon côté, de plus en plus de mal à trouver le sommeil ; j'ai passé des vacances peu reposantes , à angoisser pour la reprise; je suis suivie par une psy pour mon anxiété généralisée mais mes séances ne portent pas trop ses fruits et j'ai envie de tout laisser tomber. Je suis désespérée et je ne sais plus comment sortir de cet état de stress permanent, dû uniquement au travail, je le précise.

Je n'ai plus qu'une idée en tête , c'est de changer de métier, tellement mon boulot est devenu un fardeau.

Je vais demander un congé formation de 7 mois pour l'année prochaine; en parallèle, un temps partiel à 75% sur autorisation, vu que je n'ai pas d'enfant. Si je n'obtiens ni l'un, ni l'autre , alors mes yeux ne me serviront qu'à pleurer, une fois de plus ...

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j'étais honteuse et culpabilisais énormément d'être en arrêt pour "si peu"

C'est aussi ce que je ressens, et la raison pour laquelle je ne souhaite pas me faire arrêter trop longtemps...

Petit Gizmo , tu n'as pas à être honteux ...arrête toi le temps qu'il faut ! J'espère que tu as un médecin qui saura comprendre ta détresse et surtout t'écouter ! Je t'envoie plein de courage ...tu verras la roue tourne toujours et tu seras en haut à nouveau mais prends ton temps !

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Bonjour à tous et je souhaite à tous ceux qui sont dans la détresse, que 2013 soit une année plus douce que 2012 !!!!

J'ai pu constater que Petit-Gizmo allait mal en ce moment !!! J'ai lu son inquiètude par rapport à un arrêt !!! Je peux le comprendre, mais surtout ne culpabilise pas, je t'assure cela peux arriver à n'importe qui !!! Moi , la première qui en 14 ans, ne me suis jamais arrêtée, vivais avec passion mon métier, d'ailleurs je ne pensais qu'à ma classe et je me suis pris une belle claque à la rentrée !!!! Il est vrai que lors des dernières années, j'avais l'impression d'être dans une certaine routine, de chercher toujours de nouvelles choses pour avancer, je n'arrêtais pas de vouloir en faire toujours et toujours plus, j'emportais mes cahiers chez moi, retournais dans ma classe pendant les vacances pour décorer etc ...., bref, je vivais pour ce métier. J'ai décidé de changer d'établissement à la rentrée pour m'ouvrir à autre chose, je pensais que j'en été capable comme tout être humain, comme tout enseignant !!!! Et là, c'est comme un tsunami qui s'est abattu sur moi !!!! Incompréhensible !!!! Impossible de préparer, un dégout pour les manuels, un état d'angoisse généralisé avec évanouissement, et d'autres symptômes insuportables !!!! Moi qui aimais ce métier, je passais mon temps à pleurer, à avoir des idées noires et je rejetais ce métier en bloc !!!! Les gens, entourage, anciens parents d'élèves, anciennes collègues ne comprenaiennt absolument pas ce qui se passait puisque pour eux, j'étais "la maîtresse idéale" (ce sont leurs dires !!!). Moi, je me détestais, j'avais honte, et je me disais:" je vais changer de métier", ce n'est plus possible !!! Mon médecin a dû m'arrêter, je n'ai donc pas fait la rentrée !!!! Les arrêts sont allés de quinze en quinze jours !!! J'ai culpabilisée comme jamais !!!! Et puis, j'ai accepté même si rester chez soi alors que l'on a l'habitude de toujours bosser pour l'école, ce n'est pas facile !!! J'avais l'impression d'être inutile !!!!! Après une première période d'arrêt, je me suis dit ,c'est bon, je suis prête, je reprends après la toussaint !!!! Je suis donc allée dans cette classe avec ces élèves qui ne me connaissaient pas, avec des habitudes qu'ils avaient déjà avec la suppléante qui avait assurée à ma place et là , ce fut le trou noir !!!! Je me suis demandée ce que je faisais là, je ne me reconnaissais pas , ce n'était absolument pas l'enseignante que j'avais été mais une personne désorganisée qui faisait n'importe quoi !!!! Là, je me suis vraiment dit que j'avais face à moi des enfants et que par respect pour eux et par respect pour moi qui pleurait le midi et le soir, je ne pouvais pas envisager la suite ainsi !!!! Alors, oui, je suis à nouveau en arrêt !!!! Jamais, je n'aurai pu croire que cet arrêt allait être aussi long !!!!

Je te dis cela car, je pense que ce mal être devait être présent depuis pas mal de temps en moi !!!! Le détonateur a été cette mutation que j'ai demandée !!!! A présent, je dois apprendre à voir les choses différemment !!!! J'ai beaucoup lu sur le burnout, sur la depression , sur les troubles d'anxiété généralisées !!! Je pense que je dois me reconcentrer sur moi, sur ma façon d'être, de voir la vie. Il faut penser à se reconstruire avant de pouvoir retourner en classe avec des enfants !!!! Bon, c'est joli de dire cela, car je n'en suis pas encore là mais je pense vraiment que je suis passée à côté de moi et me suis cachée derrière mon métier et qu'en changeant, tout s'est écroulé avec !!!! Il faut accepter la situation, ce n'est pas facile, je le sais , en plus, les personnes extérieurs ne comprennent pas !!!! Mais personne n'est dans la tête des autres et ceux qui n'ont jamais connu le trou noir, ne peuvent pas comprendre !!!!

Il faut vraiment garder courage, accepter les choses, se reconstruire, je veux croire qu'il y a une issue !!!!!

De tendres pensées donc pour tous !!!!

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Merci pour votre soutien et vos propos rassurants. Outre mon mal être professionnel, je cumule en plus en ce moment quelques petits soucis de santé qui pourraient paraître anecdotiques mais qui me gênent beaucoup au quotidien (notamment un genou qui se bloque régulièrement et m'empêche de me déplacer correctement...). Il est donc grand temps de penser à moi, de me soigner vraiment, mais en suis-je capable ?

Nat22, bon courage, prends soin de toi, je sais que tu vis une année très difficile...

Enseignante25, j'aurais pu écrire une grande partie de ton message, nos parcours se ressemblent.

Goëllette, tout se passe plutôt bien avec les collègues, les parents, la mairie... mais je ressens une énorme nostalgie de mon ex-école, où j'avais tous mes repères. Comme enseignante 25, j'ai choisi de changer d'école pour me relancer, je pensais que je saurais m'adapter sans souci, mais je n'y arrive pas, tout comme je n'arrive pas m'organiser avec mes CP/CE1, je n'arrive pas à cadrer mes petits monstres (qui ne sont quand même pas si méchants que ça, tout juste réfractaires au travail...), je n'ai plus aucun plaisir à faire classe, je me force depuis le début de l'année scolaire mais là, je suis à bout... Plus d'énergie, des nuits blanches, une boule au ventre en permanence, des idées qui deviennent sombres....

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Petit Gizmo,

je te lis parfois sur le post des jumeaux...et bien que n'ayant pas tout lu....je pense que cumuler boulot chronophage ET des enfants...qui plus est des jumeaux...ça doit être DUR DUR DUR.....

Outre ton mal être, que je ne connais pas, je suis sure d'une chose, au niveau perso: il faut s'organiser et poser des limites.

Changer de niveau et d'école avec de si petits enfants, ça ne doit pas aider non plus.

Essaie de faire du basique, qui se réutilise, de te fixer 2 soirs de boulot dans la semaine, un moment rien que pour toi, un moment en famille....le boulot peut être "mis de côté" pour un temps, en se disant que tu feras mieux, plus, etc... quand les enfants seront un peu plus grands...

Arrivés vers 2/3 ans, ils commencent à être plus autonomes...vous allez pouvoir souffler "un peu".....

Arrête toi un peu, ne culpabilise pas, réfléchis à t'organiser différemment...et tu vas repartir du bon pied, il n'y a pas de raisons!!!

Je t'envoie bcp de courage dans ces moments difficiles...

J'édite:

Des enfants de cp/ce1.... ce sont des petits....Ils aiment encore les gommettes, les coloriages, les dessins que le maître apprend à faire, (dessin dirigé, cf la collection "J'apprends à dessiner"....) Pour avoir été maîtresse de cp pendant longtemps...et n'avoir pas vu ça à l'époque....je sais maintenant qu'il leur faut des petites activités tranquilles, pour décompresser.....Un petit coloriage sympa, des gommettes, une couronne des rois....bref....un autre monde que le cycle 3, c'est sûr....

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Merci pour vos pensées et votre soutien, à tous. :)

Je puis vous assurer du mien! :hug:

J' ai déjà connu la dépression à 23 ans, lors de mon entrée dans le métier. A l'époque, liste complémentaire, parachutée en CLIS, loin de chez moi , des élèves violents, insultants à mon égard : j'ai craqué! J'ai été arrêtée presque 3 mois : incapable de me lever, de manger, de me laver, de dormir et des crises d'angoisse à n'en plus finir . Ca a pris du temps mais je m'en suis sortie.

Aujourd'hui, je me sens au bord du précipice, à nouveau. Je repousse sans arrêt l'échéance du rendez-vous chez le doc , parce que , oui, c'est dur d'aller lui dire que je ne veux plus aller à l'école, je ne veux plus de ce travail , travail trop souvent idéalisé et qui plus est, avec beaucoup de vacances! Et ce qui me fait peur, c'est que, si arrêt il y a, il faudra quand même bien y retourner un jour. En outre, je n'ai aucun problème avec les collègues, les parents; mes élèves sont chiants et bavards mais ne grimpent pas sur les tables ; les élèves apprennent et bossent. Bref, y'a pire !!!!!! Je verrai à la reprise comment je m'en sors et aussi mon prochain rendez-vous psy le 15 janvier. Mais je sais bien que la case docteur sera malheureusement inévitable , ne serait-ce que pour obtenir de quoi dormir!

Petit gizmo, comment s'est passé ton RDV chez le doc?

Je vous souhaite beaucoup de courage, à tous :wub::clover:

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Goëllette, tout se passe plutôt bien avec les collègues, les parents, la mairie... mais je ressens une énorme nostalgie de mon ex-école, où j'avais tous mes repères. Comme enseignante 25, j'ai choisi de changer d'école pour me relancer, je pensais que je saurais m'adapter sans souci, mais je n'y arrive pas, tout comme je n'arrive pas m'organiser avec mes CP/CE1, je n'arrive pas à cadrer mes petits monstres (qui ne sont quand même pas si méchants que ça, tout juste réfractaires au travail...), je n'ai plus aucun plaisir à faire classe, je me force depuis le début de l'année scolaire mais là, je suis à bout... Plus d'énergie, des nuits blanches, une boule au ventre en permanence, des idées qui deviennent sombres....

Tu étais directeur, si je me souviens bien, et je connais bien l'investissement que ça demande, je suis passée par là, le soulagement quand on se décide enfin à abandonner, la culpabilité, la dévalorisation, car pour certains, passer de directeur à adjoint, c'est louche, on est dégradé (seuls ceux qui sont passés par là peuvent comprendre le ras-le-bol qui pousse à arrêter), et le vide, à la rentrée suivante.

C'est certainement cet ensemble de choses qui ont engendré tes autres soucis (somatisation ?), et la difficulté du cp-ce1, dans les locaux que tu as décris précédemment est venue s'ajouter à ça.

Une chose sûre : arrête-toi au moins 15 jours (tout en pensant au début à ta reprise : lien PAR MAIL avec le remplaçant, puis en lâchant du lest ensuite) puis vois venir. En attendant, occupe-toi de ta santé et de ta famille.

Tu es allé voir ton médecin ? Il t'a déjà arrêté ?

Désolée si tu as déjà répondu précédemment.

Bon courage.

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C'est aussi un acte de courage de s'arrêter. Même si vous reprendrez ensuite, ce n'est pas reporter l'échéance sans raison mais la reporter pour l'affronter avec de nouvelles armes (mieux reposé, avec du recul, en étant mieux dans ses baskets, etc)

Ici, c'est dur aussi, mais cela fait trèèèès longtemps que je jongle avec le burn out avec des médecins qui semblent trouver impossible de se mettre dans de tels états vu le métier donc qui me disent de me reposer et d'y aller.

Mon plus gros souci est que je rumine beaucoup, que je réfléchis trop, beaucoup trop. Je pense au passé, au présent, au futur, j'analyse et je culpabilise de mes blocages.

Cette nuit a été très dure, je n'ai pas beaucoup dormi à cause de la rentrée prochaine. Je me dis que j'aurais dû m'avancer (car avant les vacances je me dis toujours que ça ira mieux aux vacances mais non, je suis comme un zombie pendant ces sacro-saintes vacances). Je stresse, mais j'ai du mal à me mettre au travail. Je fais tout pour ne pas commencer de peur de je ne sais quoi. Par contre, quand je commence, je me sens bien, mais ensuite ce sont généralement des problèmes matériels qui me poursuivent. Perte de documents (j'en ai tellement que ce n'est pas vraiment une perte mais comme je mets du temps à les retrouver, mieux vaudrait parfois que je les refasse au lieu de les chercher), ordinateur qui rame, imprimante qui ne fonctionne plus, impression que tout se ligue contre moi.

Il fallait que ça sorte, j'espère que ça ira bien mieux demain soir.

Courage à tous :hug:

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Soniah je suis comme toi, je m'y mets à peine et je sais que ce sera un stress aussi si je manque de temps pour tout faire, ou si j'ai encore un souci avec mon imprimante ! L'autre m'a lâchée avant les vacances, on m'en a offerte une autre pour Noël et j'ai peur de ne pas savoir la faire fonctionner correctement.

Voilà, 1j et demi pour préparer... Mais au moins j'ai "profité" des vacances même si la boule au ventre est maintenant là...

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Je suis arrêtée depuis le 19 novembre. Impossible à mes yeux de gérer le CE1 CE2, je n'arrêtais pas de remettre en question toutes mes séquences et surtout la lecture littérature.

Je pensais reprendre lundi mais au vu de mon état le médecin a prolongé mon arrêt et cette fois-ci je passe des anxiolithiques aux anti-dépresseurs car j'ai tellement honte de mon échec que je pleure chaque jour, ais des idées noires, n'est plus aucune joie de vivre. Le médecin ne désire pas que je vois un psy car selon lui, il risque de me fragiliser encore plus. Mais je ne sais pas comment m'en sortir. Je devrais reprendre le 31 janvier mais ai déjà des angoisses à reprendre ma classe 3 semaines avant les vacances, arriver comme un cheveu sur la soupe. Le pire c'est d'aller à l'inspection lundi donner à nouveau un arrêt de travail. Quelle honte je vais encore m'écrouler? 25 ans de carrière pour en arriver là? J'ai vraiment envie de démissionner car je trouve que l'on nous en demande de plus en plus, que l'on est seul pas accompagné et moi qui suis de nature perfectionniste qui aime faire les choses à fond, je n(y arrive plus. Le métier ne doit plus être fait pour moi. Je suis complètement perdue. Mais je vois que je suis loin d'être la seule ce qui n'est d'ailleurs pas forcément rassurant.

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