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Posté(e)

Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Ben voilà merci c'est ce que je voulais entendre.

Baragouiner.... C'est ça je baragouine.

Ben je vis baragouiner en français aussi et ça sera bien sympa comme ça.

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Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Ben voilà merci c'est ce que je voulais entendre.

Baragouiner.... C'est ça je baragouine.

Ben je vis baragouiner en français aussi et ça sera bien sympa comme ça.

Justement non, car en baragouinant, ce n'est pas en français que tu parles, mais en breton ! (De bara= pain et gwin= vin : les soldats bretons réclamaient du pain et du vin, le terme est resté)

Et alors donc, si l'apprentissage de l'anglais n'est qu'une question de culture générale et pas du tout dans le but de former de futurs bons employés, qu'en est-il du breton, justement ? (ou de toute autre langue régionale, non utilitaire !)

Me cherchez pas, je suis sortie !

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Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Ben voilà merci c'est ce que je voulais entendre.

Baragouiner.... C'est ça je baragouine.

Ben je vis baragouiner en français aussi et ça sera bien sympa comme ça.

Justement non, car en baragouinant, ce n'est pas en français que tu parles, mais en breton ! (De bara= pain et gwin= vin : les soldats bretons réclamaient du pain et du vin, le terme est resté)

Et alors donc, si l'apprentissage de l'anglais n'est qu'une question de culture générale et pas du tout dans le but de former de futurs bons employés, qu'en est-il du breton, justement ? (ou de toute autre langue régionale, non utilitaire !)

Me cherchez pas, je suis sortie !

Penser, c'est déjà désobéir...

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Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Ben voilà merci c'est ce que je voulais entendre.Baragouiner.... C'est ça je baragouine.Ben je vis baragouiner en français aussi et ça sera bien sympa comme ça.
Justement non, car en baragouinant, ce n'est pas en français que tu parles, mais en breton ! (De bara= pain et gwin= vin : les soldats bretons réclamaient du pain et du vin, le terme est resté)Et alors donc, si l'apprentissage de l'anglais n'est qu'une question de culture générale et pas du tout dans le but de former de futurs bons employés, qu'en est-il du breton, justement ? (ou de toute autre langue régionale, non utilitaire !)Me cherchez pas, je suis sortie !

Ho que si parce que ici on est la seule école à défendre le provençal et à avoir un prof du collage qui Vient faire de vrais cours de provençal, que les enfants peuvent ensuite prendre au college.

Idem notre ancien directeur devenu mai qui fait de même en classe et qui vient d'avoir son cafipemf langue occitane!!!

Alors oui je suis pour toutes les langues, mais bien enseignées, et ça marche quand c'est bien fait.

Posté(e)

Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Je suis foutue de paragouiner (tiens, j'aurai juré que ce mot prenait un "b", je ne le mérite vraiment pas, ce concours :bleh:) un mot d'anglais. En revanche, j'ai une trop haute opinion de cette langue pour estimer que j'apprends l'anglais aux élèves en leur paragouinant ( :bleh:) ce que j'ai compris et retenu de cette langue.

Mais oui, tu as raison, je vais me flageller, réciter 5 Pater et 10 Ave et poser ma démission dès aujourd'hui, honte à moi!

Posté(e)

Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Bien sûr qu'il faut se poser des questions.

La première me semble être : comment est-il possible qu'autant de jeunes soient dans ce cas?

Le seconde serait : comment font les pays qui réussissent?

Mais ce n'est pas le problème que de l'école élémentaire. Il me semble que les professeurs d'anglais au collège et au lycée maîtrisent la langue qu'ils enseignent. Et pourtant, cela ne fonctionne pas. Ce que je lis sur ce forum semble être partagé par beaucoup : je peux le lire, je ne peux pas le parler. Et j'ajoute que ce sentiment est souvent accompagné d'une dévalorisation totale de ses propres compétences individuelles. Non seulement, l'Education Nationale ne réussit pas assez à permettre d'accéder à l'apprentissage des langues mais en plus elle induit un sentiment de nullité chez ceux qui n'y arrivent pas.

Posté(e)

Je suis désolé. Je vais être méchant. Mais quand on a fait de l'anglais pendant 10 ans et qu'on n'est pas foutu de paragouiner un seul mot dans cette langue, il faut, à un moment se poser des questions. Alors peut-être qu'on devrait mettre une notre minimum en langues vivantes au concours... Parce que moi là, ça m'afflige.

Bien sûr qu'il faut se poser des questions.

La première me semble être : comment est-il possible qu'autant de jeunes soient dans ce cas?

Le seconde serait : comment font les pays qui réussissent?

Mais ce n'est pas le problème que de l'école élémentaire. Il me semble que les professeurs d'anglais au collège et au lycée maîtrisent la langue qu'ils enseignent. Et pourtant, cela ne fonctionne pas. Ce que je lis sur ce forum semble être partagé par beaucoup : je peux le lire, je ne peux pas le parler. Et j'ajoute que ce sentiment est souvent accompagné d'une dévalorisation totale de ses propres compétences individuelles. Non seulement, l'Education Nationale ne réussit pas assez à permettre d'accéder à l'apprentissage des langues mais en plus elle induit un sentiment de nullité chez ceux qui n'y arrivent pas.

Peut-être parce que enseigner l'écrit coûte moins cher qu'enseigner l'oral? Un prof, 30 élèves et plus si affinités, un tableau, un bouquin et roulez jeunesse.

Autre hypothèse: c'est un manque de bonne volonté des feigants d'enseignants qui n'osent pas alors qu'il existe de très bonnes méthodes audio-visuelles:

On dit merci à Elie ou plutôt sank iou ilaï!

Posté(e)

Tiens, en parlant du breton, justement, pour enseigner le breton, en particulier dans les classes bilingues, il faut un niveau très élevé, et beaucoup de bons bretonnants ne parviennent pas à atteindre le niveau demandé... Un des critères étant d'être capable de parler longuement dans cette langue pour enseigner des savoirs aux élèves. En revanche, le niveau d'exigence est bien différent pour l'anglais, pour lequel le simple fait d'être PE suffit à savoir l'enseigner. Je m'interroge quand même sur cette énorme différence de traitement, et n'en déduis pas forcément que les exigences pour être autorisé à enseigner le breton sont trop élevées ;)

(d'ailleurs, c'est bien du "bara" qu'ils réclamaient ces Bretons, pas du "para"... bref)

Oserais-tu comparer un simple gueux d'intervenant à un PE que le concours a dôté de super-pouvoirs dans moults domaines? :)

Posté(e)

Tiens, en parlant du breton, justement, pour enseigner le breton, en particulier dans les classes bilingues, il faut un niveau très élevé, et beaucoup de bons bretonnants ne parviennent pas à atteindre le niveau demandé... Un des critères étant d'être capable de parler longuement dans cette langue pour enseigner des savoirs aux élèves. En revanche, le niveau d'exigence est bien différent pour l'anglais, pour lequel le simple fait d'être PE suffit à savoir l'enseigner. Je m'interroge quand même sur cette énorme différence de traitement, et n'en déduis pas forcément que les exigences pour être autorisé à enseigner le breton sont trop élevées ;)

(d'ailleurs, c'est bien du "bara" qu'ils réclamaient ces Bretons, pas du "para"... bref)

Oups, j'avais mal compris. Tu parles de collègues PE. Je suppose que comme dans les sections internationales http://www.ac-aix-marseille.fr/wacam/upload/docs/application/pdf/2013-03/appel_a_candidature.pdf on leur demande un niveau C1/C2 et un minimum de formation en didactique des LV. Peut-être même un vrai diplôme universitaire et pas un bout de papier distribué par l'EN pour des raisons administratives et qu'elle seule reconnaît.

Posté(e)

Ne serait-on pas également habilité d'office pour le saut à l'élastique et le parapente ?

Posté(e)

Mais ce n'est pas le problème: les textes exigent une habilitation, point. Quant au niveau d'anglais, franchement, de la sixième à la fac, j'ai développé un bon écrit, une bonne compréhension,mais un oral lamentable... Dû en partie à un effectif moyen de 28 par classe, soit 1 minute d'expression orale par heure de cours, ce sur 7 ans avec environ 3 min d'oral par semaine, donc, soit, en fin de scolarité au bac: 703 minutes de réellement parlées. Soit 11h45 de langage, où l'élève s'exprime...

Donc, oui, il y a un problème: considérer que faire anglais peut s'apprendre sans réellement "parler" la langue. 11h45 d'occasion de parler avec le regard du prof, c'est peu.

Alors, tu vas me dire: oui, mais on peut organiser les cours différemment, en faisant parler les élèves en paires. Ben oui, mais qui corrige, qui étaye, sur quelles compétences? C'est comme si, en PS, quand tu fais du langage (à 6-7 en général, pas à 28 comme en anglais), tu ne reprenais pas les élèves et que tu les laissais parler entre eux.

Pour faire bien de l'Anglais, il faudrait des petits groupes avec quelqu'un qui pourrait les faire progresser sur l'accent et le rythme.

Remarque: ayant des soucis auditifs, je peux te dire que malheureusement, la musique est bradée chez moi... Alors, heureusement que ma collègue qui complète mon service est moins nulle que moi dans ce domaine. D'autant que j'ai eu une intervenante musique durant 6 ans, et bien je peux te dire qu'il n'y a pas photo...

Les textes exigent une habilitation, sais-tu pourquoi ? Pas parce que l'apprentissage de l'anglais est particulier. C'est parce que au moment où l'anglais a été introduit à l'école, de nombreux enseignants n'avaient jamais appris de langues vivantes durant leur cursus scolaire. Aujourd'hui, ils sont très peu nombreux et l'habilitation n'a de sens que pour ces personnels là.

Pardon ? De quelle époque reculée parlez-vous ? Ma vieille mère, entrée à l’École Primaire Supérieure à 12 ans en 1920 afin d'y préparer le concours de l'École Normale d'Institutrices y a déjà étudié l'anglais !

Elle aurait donc pu donner les mêmes cours d'anglais que vous à ses élèves d'École Primaire, bien sûr ( peut-être avait-elle autant de peine à le parler à l'oral mais sans doute beaucoup plus de connaissances littéraires et grammaticales qu'un simple bachelier actuel puisqu'elle lisait, dans le texte, des romans anglais).

Lorsque l'obligation d'enseigner l'anglais une langue vivante étrangère aux élèves de cours moyen a été décrétée (sans que des moyens soient débloqués, mais cela, c'est une autre histoire), c'était en 1989, si mes souvenirs sont bons. Les Instituteurs et Institutrices en poste avaient tous non seulement étudié une langue étrangère pendant toute leur scolarité secondaire mais, de plus, pour tous ceux qui n'étaient pas assez âgés pour être passés par les Écoles Primaires Supérieures (ancêtres des Collèges d'Enseignement Généraux), ils en connaissaient une deuxième abordée dès la classe de Quatrième.

Je ne sais pas d'où vous tirez vos connaissances historiques, mais vous devriez changer de crémerie car, en plus de vous ridiculiser aux yeux de vos collègues mieux informés, elles s'apparentent à de la désinformation, jeune homme !

Posté(e)

Ah ! Je vous remercie. Je me souvenais donc des dispositifs expérimentaux...

Donc, pour notre jeune collègue crédule, résumons :

- les instituteurs et institutrices ont dû étudier une langue étrangère dès les débuts de l'enseignement public ou presque

- aux environs de 1989, ou même un peu avant, ont eu lieu les premières expériences d'enseignement des langues vivantes en école élémentaire, tous les instituteurs avaient étudié une ou deux langues étrangères en collège (ou école primaire supérieure pour les plus âgés)

- en 1998, date où cet enseignement est devenu obligatoire, les plus âgés nés aux alentours de 1945, avaient certainement tous étudié deux langues étrangères au collège d'enseignement général ou au collège d'enseignement secondaire.

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