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#6 Regroupons nous ! Ne soyons pas les dindons de la refondation


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Posté(e)

est ce que quelqu'un a écouté france inter ce matin ?

je viens d'avoir un message comme quoi Peillon voudrait rencontrer une délégation de dindons.... mais je ne sais pas si l'info vient de là .....

Posté(e)

héhéhhé la mobilisation parisienne semble faire bouger les lignes .... espérons que la notre demain aura aussi son impact

La mairie de Paris, qui privilégiait l'hypothèse d'un allongement de la pause déjeuner et de la mise en œuvre des activités périscolaires pendant ce temps là, pourrait finalement, face à l'hostilité des enseignants à cette solution, choisir de raccourcir la journée d'école et d'organiser les activités entre 15 h 30 et 16 h 30, a expliqué M. Delanoë.

http://www.lemonde.f...74_1473685.html

S'il reste un abonné au Monde :devil: sur EDP qui ait accès à cet article: http://www.lemonde.f...45_1473688.html....

Un "résumé" serait le bienvenu....

JBB

Article du monde en copié/collé car protégé

QUESTIONS à...

" La réforme cristallise une déception plus large des professeurs des écoles "

Laurent Frajerman, historien, spécialiste du syndicalisme enseignant

Le mardi 12 février s'annonce comme une journée sous tension à l'école, avec l'appel à la grève du SNUipp-FSU pour demander le report de la réforme des rythmes scolaires. Cette contestation vous surprend-elle ?

Honnêtement, oui. La plupart des commentateurs n'ont pas anticipé cette réaction. On a pensé, à tort, que le point névralgique était le second degré, la dégradation du collège notamment. D'autant que la majorité semblait avoir des atouts dans sa manche : un vote massif des enseignants en faveur de François Hollande, un discours d'apaisement envers les syndicats d'enseignants, le sentiment que " l'épisode Allègre " était clos, et qu'au ministère de l'éducation nationale, Vincent Peillon repartait de zéro. On s'attendait à un retour au dialogue social, d'autant que la priorité au primaire a été martelée. Et voilà que c'est au primaire que l'hostilité reprend !

Pourquoi le retour à la semaine de 4,5 jours d'école, qui modifie la répartition des heures de classe sans alourdir le volume global d'enseignement, a-t-il mis le feu aux poudres ?

On a sans doute sous-estimé la dégradation des conditions d'exercice du métier d'enseignant, sur le plan matériel autant que moral. Sous le quinquennat Sarkozy, les professeurs n'attendaient plus rien de bon du gouvernement, mais l'élection de François Hollande a fait renaître l'espoir. Et neuf mois plus tard, on atteint un point de relative frustration, voire de déception. Les enseignants ne se satisfont pas d'une politique éducative consistant à gommer les aspects les plus catastrophiques de la gestion précédente. Créer 60 000 postes, c'est un engagement important, mais ce n'est pas immédiatement perceptible par tous, sur le terrain.

La réforme des rythmes, en revanche, a un impact direct sur les conditions de travail : elle exige des professeurs un retour en classe le mercredi matin sans garantie de quitter l'école plus tôt les autres jours - surtout si les activités périscolaires, censées compenser l'allégement des heures de classe, ont lieu durant la pause de midi. Une " double peine " pour les enseignants, qui ont le sentiment que le seul changement concret se fait en leur défaveur !

La semaine de 4 jours semblait faire l'unanimité contre elle. Ce consensus a-t-il cédé ?

Je ne crois pas. Beaucoup d'enseignants souhaitent une réforme des rythmes scolaires. La moitié y sont même favorables, selon un sondage du SNUipp-FSU.

Mais la réforme, jugée précipitée, cristallise une déception plus large des professeurs des écoles, alimentée par des erreurs dans la communication ministérielle. Je pense par exemple à la manière dont Vincent Peillon s'est permis - un peu vite - de parler à la place des enseignants en affirmant qu'une revalorisation salariale ne les intéressait pas. C'est en décalage complet avec la réalité du terrain : celle d'une baisse du pouvoir d'achat, avec le gel du point d'indice.

Les syndicats d'enseignants acceptent mal, par ailleurs, le rôle décisionnaire dévolu aux collectivités, qui doivent donner le " top départ " de la réforme - 2013 ou 2014. Ils redoutent un transfert de pouvoir en matière de politique éducative. Et on peut difficilement passer outre cette défiance.

C'est d'abord la colère des enseignants parisiens qui s'est exprimée ces dernières semaines. Existe-t-il une spécificité du syndicalisme à Paris ?

La région parisienne a connu de grandes grèves enseignantes, comme celle de 1947 pour une augmentation des salaires. Après-guerre et jusque dans les années 1970, il existait un décalage entre des instituteurs parisiens comptant une minorité militante active, et des instituteurs ruraux très majoritaires, mais ce clivage a disparu.

Il y a en revanche à Paris un effet de masse - avec 8 500 professeurs des écoles - et un effet de loupe, puisque c'est la capitale. La colère des Parisiens a donc une résonance toute particulière.

Croyez-vous à une généralisation de la mobilisation ?

Les enseignants ont le sentiment que s'ils veulent peser sur les décisions, il leur faut agir maintenant, même là où les difficultés d'organisation ne sont pas immédiatement perceptibles. Une mobilisation " de précaution ", en somme. Le vrai danger, pour le gouvernement, consisterait en une extension de la mobilisation au second degré. Et ça, ce n'est pas encore fait.

Le dialogue social autour des questions éducatives vous semble-t-il mis à mal ?

Il faut tenir compte d'une " surconflictualité " enseignante inscrite sur le temps long. Entre 2005 et 2007, un professeur des écoles a fait, en moyenne, 0,68 jour de grève par an, contre 0,14 jour pour un salarié du privé. C'est quatre fois plus, ou presque, si l'on se réfère aux journées de grève déclarées au ministère des affaires sociales.

Si la Rue de Grenelle veut rebondir sur la question des rythmes, elle doit cesser d'opposer l'expertise des chercheurs d'un côté, à celle des enseignants de l'autre. Ceux-ci ne sont certes par les seuls à avoir un avis sur le sujet, mais on ne peut pas délégitimer cet avis.

Propos recueillis par M. B.

Rythmes scolaires : les communes tergiversent

Les enseignants sont appelés à faire grève mardi 12 février. Nombre de villes hésitent à appliquer la réforme dès 2013

Le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, s'est fixé un objectif : qu'un écolier sur deux soit, dès la rentrée prochaine, en classe quatre jours et demi par semaine - contre quatre actuellement. Autrement dit, que plus de 3 millions d'élèves, sur un total de 6,7 millions, bénéficient de la réforme des rythmes scolaires. Or, à un mois et demi de l'échéance fixée aux communes pour faire savoir si elles engageront cette réforme en 2013 ou en 2014, le pari est loin d'être gagné. Alors que le SNUipp-FSU, syndicat majoritaire parmi les professeurs des écoles, appelle à la mobilisation, mardi 12 février, contre un changement jugé précipité, les collectivités tâtonnent encore.

Seules 19 des 50 villes les plus peuplées de France ont fait savoir qu'elles établiront, dès septembre, une demi-journée de classe supplémentaire par semaine - fixée au mercredi, sauf dérogation pour le samedi. Elles représentent moins de 400 000 élèves, dont presque 200 000 à Paris. Dix grandes villes ont annoncé qu'elles attendront 2014. Les autres hésitent. Elles ont jusqu'au 31 mars pour faire connaître leurs intentions.

Quoi qu'en disent les intéressés, un constat s'impose : la décision de reporter d'un an la réforme est avant tout le fait des villes de droite, telles Marseille, Nice ou Le Havre. Bordeaux hésite encore : " Plus le temps passe, plus on se dit que ça va faire court pour être prêts en septembre ", justifie Brigitte Collet, adjointe (UDI) chargée des questions d'éducation. " Certaines communes ne sont pas prêtes à suivre l'orientation donnée par le gouvernement pour des raisons politiques ", reconnaît Pierre Cohen, maire (PS) de Toulouse et président de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains. Une grande partie des villes ancrées à gauche - Paris, Rennes, Nantes, etc. - se sont alignées derrière le ministre, même si cela ne se fait pas sans heurts. A Paris notamment, Bertrand Delanoë doit faire face à la fronde des enseignants du primaire, soutenus autant par le Front de gauche que par l'UMP.

Trois bastions socialistes - Montpellier, Lille et Lyon - n'ont pas encore fait leur choix. Pas officiellement du moins : le 6 février, Le Midi libre annonçait le report à 2014 de la réforme à Montpellier, information immédiatement démentie par la municipalité qui se dit encore hésitante. A Lille, la décision doit être prise en conseil municipal le 19 mars, mais on murmure que l'ex-première secrétaire du PS, Martine Aubry, serait tentée d'attendre 2014. Lyon réserve aussi son verdict pour mars, en espérant avoir d'ici là davantage de garanties sur l'aide accordée par l'Etat pour mettre en place ce nouvel aménagement de la semaine d'école.

Car pour toutes les villes, les incertitudes sur le financement demeurent. Organiser trois quarts d'heure d'activités périscolaires en plus, chaque jour, pour compenser l'allégement du temps de classe, a un coût : entre 100 et 150 euros par élève, estime l'Association des maires des grandes villes de France. Soit 600 millions d'euros par an, plus de deux fois plus que le " fonds d'amorçage " de 250 millions d'euros promis aux villes engageant la réforme dès 2013. " Il faut que ce financement soit pérenne ", réclame Cédric Szabo, de l'Association des maires ruraux de France (AMRF).

Le " guide pratique sur la réforme des rythmes à l'école primaire " que leur a adressé M. Peillon début février n'a pas dissipé leurs inquiétudes : il évoque un " fonds spécifique d'aide aux communes " pour financer le périscolaire, sans en préciser ni le montant ni la nature.

Difficile, aussi, pour les collectivités de s'approprier la réforme alors qu'elles ignorent comment recruter des animateurs qualifiés pour encadrer ces activités. Le problème est vif dans les plus petites villes et en milieu rural. " On a déjà du mal à recruter dans la configuration actuelle ", regrette Serge Grouard, le maire (UMP) d'Orléans. " Dans le département de la Sarthe, pour répondre aux nouveaux besoins, ils auraient besoin de 3 500 titulaires du BAFA, explique Cédric Szabo, de l'AMRF. Mais sur un tel territoire, les étudiants vivent en ville et ne peuvent pas être, le soir, dans des écoles de village. "

Un décret visant à assouplir, sous certaines conditions, les taux d'encadrement réglementaires a été promis aux municipalités. Mais le scepticisme demeure. " Depuis quelques jours, on reçoit énormément de courriers d'élus inquiets, témoigne Pierre-Yves Jardel, de l'Association des maires de France. Il y a un mois, je pensais que l'objectif du "un enfant sur deux en 2013" serait atteint. Aujourd'hui, je suis plus mesuré. "

L'enjeu pour les communes rurales, c'est aussi la réorganisation de leur fonctionnement municipal. " Certaines n'ont pas de service d'accueil de loisirs déjà en place ", rappelle Carole Delga, maire (PS) de Marthe-Tolosanne (Haute-Garonne), et membre de l'Association des petites villes de France. Il leur faut créer un système de toutes pièces et réorganiser les transports scolaires, en quelques mois, si elles veulent être prêtes d'ici à la rentrée.

Conscient que le temps presse, et qu'il ne joue par forcément en sa faveur, Vincent Peillon a changé de ton. Le ministre multiplie les déplacements sur le terrain pour faire de la pédagogie autour de " sa " réforme, expliquer, rassurer... Et souligner que si l'organisation de la semaine de quatre jours et demi n'est pas parfaite dès la rentrée, l'essentiel est que les villes soient les plus nombreuses possibles sur la ligne de départ en septembre.

Mattea Battaglia

est ce que quelqu'un a écouté france inter ce matin ?

je viens d'avoir un message comme quoi Peillon voudrait rencontrer une délégation de dindons.... mais je ne sais pas si l'info vient de là .....

ah bon? pas entendu

les attendra-t-il avec un fusil? :fear:

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une pétition pour la semaine de 4,5 jours

pour NOS enfants, vive la semaine de 4,5 jours (ou pour NOUS enfants, vive la semaine de 4,5 jours ? il y a les deux versions....ils ont du faire ça à l'arrache...)

http://maximedesgaye...-jours-691.html

PETITION : POUR NOUS ENFANTS, VIVE LA SEMAINE DE 4,5 JOURS

bouton-sidebar-6.pngLa semaine de 4 jours d’école est une anomalie française, imposée en 2008, et unanimement critiquée : elle fatigue les enfants, aggrave l’échec scolaire et oblige les enseignants à « courir » après le programme. (euh c'est pas le passage de 26h à 24h plutôt ?

A la rentrée 2013, nous pouvons passer à la semaine de 4,5 jours. C’est l’intérêt de nos enfants de mieux répartir les heures de classe dans la semaine, d’alléger les journées d’enseignement et de développer à l’école la pratique d’activités sportives, culturelles et artistiques encadrées par des intervenants qualifiés. ( sans le BAFA c'est pas un souci cf la rm de Peillon a un maire d'une commune rurale qui s'inquiétait... )

La concertation sur les modalités de la mise en œuvre de la semaine de 4,5 jours est en cours. Il faut dès aujourd’hui nous mobiliser pour qu’elle soit mise en œuvre dès la rentrée 2013, partout où cela est possible. (pourquoi cette urgence ?????)

c'est triste la politique en fait...

Activités VOILE, GOLF ou CLARINETTE avec des personnels sans BAFA......

Mouais...je voudrais bien voir ça! :yahoo:

Lui, c'est un "musicien" pratiquant un technique vocale très précise pratiquée de très longue date en "Classe politique"... La langue de bois dont les sonorités langoureuses et charmeuses doivent soporifier le "bon" peuple....

JBB

Posté(e)

Lui, c'est un "musicien" pratiquant un technique vocale très précise pratiquée de très longue date en "Classe politique"... La langue de bois dont les sonorités langoureuses et charmeuses doivent soporifier le "bon" peuple....

JBB

joueur de pipeau avec langue de bois option 1ere langue :D

Posté(e)

leene il n'y a pas de dindons dans le 95? j’ai une amie qui voudrait savoir pour demain l'organisation, mais on ne trouve pas d'adresse de réfèrent 95?

Posté(e) (modifié)

est ce que quelqu'un a écouté france inter ce matin ?

je viens d'avoir un message comme quoi Peillon voudrait rencontrer une délégation de dindons.... mais je ne sais pas si l'info vient de là .....

D'après Malakime, le journal de france inter a mentionné les dindons dans son édition de ce matin.

http://www.franceint...e-9h-podcast-18

Mais le podcast ne semble pas encore dispo.

Edit: podcast dispo mais aucune allusion à ce message.

Modifié par Oblivion
Posté(e)

est ce que quelqu'un a écouté france inter ce matin ?

je viens d'avoir un message comme quoi Peillon voudrait rencontrer une délégation de dindons.... mais je ne sais pas si l'info vient de là .....

ah bon? pas entendu

les attendra-t-il avec un fusil? :fear:

Deux solutions : Soit :

- Ils vont se faire tirer le goitre... leçon de "morale " républicaine à l'appui.... et injonction de calmer le jeu à peine voilée...

- On va leur lancer une poignée de blé trempé dans du "Corborêve" et retour au poulailler la plume défrisée...

JBB

Posté(e)

leene il n'y a pas de dindons dans le 95? j’ai une amie qui voudrait savoir pour demain l'organisation, mais on ne trouve pas d'adresse de réfèrent 95?

C'est moi !

C'est surtout pour le point de rdv, est-ce que tous les dindons d'île-de-France se rejoignent au même endroit ?

Posté(e)

ah oui pour la manif sur paris y a un gros dindon en ballon ?

Posté(e)

leene il n'y a pas de dindons dans le 95? j’ai une amie qui voudrait savoir pour demain l'organisation, mais on ne trouve pas d'adresse de réfèrent 95?

peut plus recevoir de mp .... j'ai un mail à te donner

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