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Vers une féminisation à 100% du métier d'enseignant...


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Posté(e)

Il y a encore 50 ans à l’école primaire on rencontrait 54% de femmes enseignants et 46% d’hommes. Une quasi parité professionnelle. Mais aujourd’hui…?

Aujourd’hui l’école primaire comporte 82% de femmes dans l’enseignement. Et si on ne considère les chiffres que de l’enseignement privé ça monte même à 91%.

Comment vous dire!? Étant moi même enseignant dans le privé on se sent seul pour le coup…

Le reste de cet article est à découvrir ici

http://lewebpedagogique.com/monsieurmathieundlronchin/2013/03/01/derniere-chronique-parue-vers-une-feminisation-a-100-du-metier-denseignant/

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Posté(e)

Tu veux dire qu'il fait réintroduire des quotas, ou faire des concours séparés ? :chris:

Parce que, si, il y a 50 ans, il y avait presque moitié-moitié, c'est parce que les écoles n'étaient pas mixtes, donc il fallait des hommes pour les classes de garçons.

Posté(e)
Aujourd’hui l’école primaire comporte 82% de femmes dans l’enseignement. Et si on ne considère les chiffres que de l’enseignement privé ça monte même à 91%.

Le mouvement s'inverse dans bon nombre de secteurs surtout lorsque les rémunérations sont élevées à niveau d'étude égal.... Comment vous dire? on ressent un sentiment d'injustice d'un seul coup....

Posté(e)

Oui, en effet, avant il y avait deux concours : un réservé aux hommes, l'autre aux femmes et beaucoup plus de candidats étaient des femmes. Le taux de réussite était forcément meilleur chez les hommes du coup !

Posté(e)

Tu veux dire qu'il fait réintroduire des quotas, ou faire des concours séparés ? :chris:

Parce que, si, il y a 50 ans, il y avait presque moitié-moitié, c'est parce que les écoles n'étaient pas mixtes, donc il fallait des hommes pour les classes de garçons.

Non non je ne prône rien de ce type. Je m'interroge, je cherche à comprendre surtout. Je ne susi absolument pas favorable à une discrimination positive favorable aux hommes à l'embauche (d'ailleurs je ne suis pas sûr qu'il y aurait de toute façon plus de candidats masculins)

Je voudrais surtout qure les regards des hommes non enseignants évoluent sur notre métier!!

Posté(e)
Aujourd’hui l’école primaire comporte 82% de femmes dans l’enseignement. Et si on ne considère les chiffres que de l’enseignement privé ça monte même à 91%.

Le mouvement s'inverse dans bon nombre de secteurs surtout lorsque les rémunérations sont élevées à niveau d'étude égal.... Comment vous dire? on ressent un sentiment d'injustice d'un seul coup....

pourrais tu être plus précise? Car au niveau de l'enseignement hommes comme femmes nous sommes soumis aux mêmes grilles d'indices et à la même valeur de point d'indice je suis un peu étonné de ta remarque...

Posté(e)

Oui, en effet, avant il y avait deux concours : un réservé aux hommes, l'autre aux femmes et beaucoup plus de candidats étaient des femmes. Le taux de réussite était forcément meilleurs chez les hommes du coup !

Merci de l'info je ne le savais pas... même s'il n' y avait pas mixité c'était vraiment absurde...

Posté(e)

Je voudrais surtout qure les regards des hommes non enseignants évoluent sur notre métier!!

Peut-être que c'est le regard sur la profession, corrélé à son niveau de rémunération/ au niveau d'étude, qu'il faut réinterroger au-delà du regard sur la parité

Tout à fait d'accord avec toi!

Cependant je pense que les deux problèmes sont liés....

En effet un homme a besoin d'une grande reconnaissance professionnelle (Ahh l'égo masculin!!!), d'une valorisation de ces efforts et au niveau professionnel il est très sensible à la méritocratie!!! Le métier d'enseignant ne peut aujourd'hui pas satisfaire un grand nombre d'hommes tant il est dévalorisé (y compris par des enseigants qui ne recommandent plus le métier tant ils sont usés et abattus...), sous remunéré, alors que dans le même temps les compétences exigées sont de plus en plus larges, la paperasse toujours plus importante qui nous est demandée...

Une femme est beaucoup plus apte à faire abstraction d'un défaut de reconnaissance et de travailler par "passion"

Les femmes prêtent moins attention au regard des autres sur leur métier d'enseignante.

Enfin la société tend à rendfre exclusivement féminin ce métier par ces préjugés, ces "idées-reçues" qui sont véhiculés.

Il est très fréquent d'observer des reconversions de femmes dans l'enseignement. Celle-ci sont saluées dans leur choix.

A contrario un homme qui choisit l'enseignement est stygmatisé, raillé et on ne comprend pas son choix...

del20170202
Posté(e)

Je voudrais surtout qure les regards des hommes non enseignants évoluent sur notre métier!!

Peut-être que c'est le regard sur la profession, corrélé à son niveau de rémunération/ au niveau d'étude, qu'il faut réinterroger au-delà du regard sur la parité

Tout à fait d'accord avec toi!

Cependant je pense que les deux problèmes sont liés....

En effet un homme a besoin d'une grande reconnaissance professionnelle (Ahh l'égo masculin!!!), d'une valorisation de ces efforts et au niveau professionnel il est très sensible à la méritocratie!!! Le métier d'enseignant ne peut aujourd'hui pas satisfaire un grand nombre d'hommes tant il est dévalorisé (y compris par des enseigants qui ne recommandent plus le métier tant ils sont usés et abattus...), sous remunéré, alors que dans le même temps les compétences exigées sont de plus en plus larges, la paperasse toujours plus importante qui nous est demandée...

Une femme est beaucoup plus apte à faire abstraction d'un défaut de reconnaissance et de travailler par "passion"

Les femmes prêtent moins attention au regard des autres sur leur métier d'enseignante.

Enfin la société tend à rendfre exclusivement féminin ce métier par ces préjugés, ces "idées-reçues" qui sont véhiculés.

Il est très fréquent d'observer des reconversions de femmes dans l'enseignement. Celle-ci sont saluées dans leur choix.

A contrario un homme qui choisit l'enseignement est stygmatisé, raillé et on ne comprend pas son choix...

Et bien voilà, tu vois, tu as toi-même la réponse au problème que tu soulèves. ;)

En effet, les études sociologiques ont bien montré que les métiers dont l'image sociale se dévalorisent (et cette image dégradée va la plupart du temps de paire avec une mauvaise rémunération) se féminisent dans le même temps.

A l'inverse, les métiers dont l'image sociale reste prestigieuse compte un taux élevé d'hommes ou tout au moins un équilibre hommes/femmes (médecin, avocat, ingénieur...)

Cela va même plus loin puisque les filières scientifiques considérées comme plus porteuses que les filières littéraires sont le bastion des garçons.

Bref, ce qui est prestigieux est masculin... ça fiche un coup au moral quand on voit le taux de féminisation du métier de PE. :cry:

del20170202
Posté(e)

Je voudrais surtout qure les regards des hommes non enseignants évoluent sur notre métier!!

Peut-être que c'est le regard sur la profession, corrélé à son niveau de rémunération/ au niveau d'étude, qu'il faut réinterroger au-delà du regard sur la parité

Tout à fait d'accord avec toi!

Cependant je pense que les deux problèmes sont liés....

En effet un homme a besoin d'une grande reconnaissance professionnelle (Ahh l'égo masculin!!!), d'une valorisation de ces efforts et au niveau professionnel il est très sensible à la méritocratie!!! Le métier d'enseignant ne peut aujourd'hui pas satisfaire un grand nombre d'hommes tant il est dévalorisé (y compris par des enseigants qui ne recommandent plus le métier tant ils sont usés et abattus...), sous remunéré, alors que dans le même temps les compétences exigées sont de plus en plus larges, la paperasse toujours plus importante qui nous est demandée...

Une femme est beaucoup plus apte à faire abstraction d'un défaut de reconnaissance et de travailler par "passion"

Les femmes prêtent moins attention au regard des autres sur leur métier d'enseignante.

Enfin la société tend à rendfre exclusivement féminin ce métier par ces préjugés, ces "idées-reçues" qui sont véhiculés.

Il est très fréquent d'observer des reconversions de femmes dans l'enseignement. Celle-ci sont saluées dans leur choix.

A contrario un homme qui choisit l'enseignement est stygmatisé, raillé et on ne comprend pas son choix...

Cela, je pense, changera au fil des générations. Il ne faut pas oublier que les femmes qui travaillent, c'est quand même quelque chose de récent (sur une échelle historique j'entends), un acquis pas encore toujours bien considéré par la société quoi que l'on en pense. Donc on pourrait dire pour faire un raccourci un peu abrupt que la femme d'aujourd'hui est déjà bien contente de travailler même si son métier est dévalorisé. Ça, ça changera.

Ce que tu dis à propos de la femme félicitée quand elle choisit un métier de l'enseignement au contraire de l'homme (qui va s'entendre dire "Mais tu ne vas pas faire instit quand même ! C'est un métier de gonzesse, mal payé, avec des morveux toute la journée sur le dos", etc..) est intimement lié à ce que je viens d'écrire : la femme qui choisit l'enseignement choisit un "sous-métier" certes mais elle le fait pour concilier travail et vie familiale. Par cela elle se "rachète" : elle travaille mais en préservant ses enfants, ce qui est respectable au yeux de la société.

Posté(e)

Nénuphar le travail des femmes est, contrairement à ce qu'on peut penser, quelque chose d'ancien, surtout en France.

Les recensements du début du XIX siècle montrent que bon nombre de femmes travaillent. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que la politique a forcé les femmes à rester au foyer pour maintenir une domination patriarcale.

C'était la minute "histoire sociale" ;-)

del20170202
Posté(e)

Nénuphar le travail des femmes est, contrairement à ce qu'on peut penser, quelque chose d'ancien, surtout en France.

Les recensements du début du XIX siècle montrent que bon nombre de femmes travaillent. Ce n'est qu'après la seconde guerre mondiale que la politique a forcé les femmes à rester au foyer pour maintenir une domination patriarcale.

C'était la minute "histoire sociale" ;-)

Ancien peut-être, quand la France était rurale... les femmes aidaient aux champs. Mais l'industrialisation est depuis passée par là.

L'image de la femme est très proche de celle de la mère dans notre société et la mère s'occupe des enfants donc instit est un métier de femme (comme aide maternelle, auxiliaire de puériculture, sage-femme) puisque l'instit s'occupe des enfants. C'est d'une logique implacable...

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