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Vers une féminisation à 100% du métier d'enseignant...


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Posté(e)

En dehors de tout ça, pensez-vous que la féminisation du métier puisse nuire à l'enseignement ? j'entends par-là, que beaucoup de femmes très compétentes sont souvent absentes pour maladie ou congé mater' et ne sont pas remplacées (dans le 93) ou très rarement car zil ou brigades déjà mobilisés.

ps : c'est sans préjugés

femme ou homme quand on est malade on n'est pas remplacé. En effet les femmes peuvent etre enceintes pas les hommes. Par contre je ne vois pas en quoi les femmes sont plus malades que les hommes... donc ça oui c'est un préjugé...

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Posté(e)

En dehors de tout ça, pensez-vous que la féminisation du métier puisse nuire à l'enseignement ? j'entends par-là, que beaucoup de femmes très compétentes sont souvent absentes pour maladie ou congé mater' et ne sont pas remplacées (dans le 93) ou très rarement car zil ou brigades déjà mobilisés.

ps : c'est sans préjugés

femme ou homme quand on est malade on n'est pas remplacé. En effet les femmes peuvent etre enceintes pas les hommes. Par contre je ne vois pas en quoi les femmes sont plus malades que les hommes... donc ça oui c'est un préjugé...

Mais tu sais bien Barbotinne, les femmes, c'est plus fragile et ça s'écoute davantage que les hommes :bleh:

C'est sans préjugés, bien sûr ! :lol:

Posté(e)

Oui, oui les femmes sont extraordinaires, ce sont les meilleures, et tout et tout...

Quitte à faire des cas particuliers ridicules, combien de présidentes françaises déjà ?

Pour revenir à nos moutons, mon but n'était pas d'offusquer les féministes présentes. Je disais juste que j'étais d'accord avec MonsieurMathieuNDL car j'avais déjà entendu cet argument de la bouche de plusieurs sociologues. Les hommes recherchent des métiers valorisants et bien payés. Les femmes sont moins regardantes là-dessus. D'où la féminisation du métier d'enseignant. Il n'y a pas à polémiquer. Je voulais juste savoir si cela se confirmait en regardant un peu plus haut dans la hiérarchie. Dons je réitère mes propos, les cas particuliers de chacun sont complètement insignifiants, y compris le mien.

Comme disait déjà mon beau frère il y a déjà 15 ans "c'est un beau métier comme pour une femme" ( PS il est pas sociologue, il est agriculteur :getlost: ... )

Posté(e)

dans le FP les femmes utilisent plus les journées enfants malades, ça doit jouer aussi en plus des congés mat. C'est la nature qui veut ça .Médecins comme avocates, elles sont plus nombreuses à sortir des facultés de droit et de médecine mais beaucoup préfèrent rester "simples" employées (ou collaboratrices) que de monter leurs cabinets.

Posté(e)

J'adore les réflexions sans préjugé :tongue:

Sans préjugé, mon seul collègue homme (12 collègues) est de loin le plus absent (et il s'en passerait bien) , et n'est pas mieux remplacé que nouzotre ses consoeurs, faibles femmes, mères de famille - parfois nombreuse - .

Par contre, non, ce n'est pas "naturel" de prendre plus les jours enfant malade lorsqu'on est femme dans la FP.

Il y a surtout qu'il y a moins de risque de se faire virer à terme dans la FP que dans le privé lorsqu'on est "absent à tout bout de champ" (3j par an, dans le privé; parfois non rémunéré).

Et une mauvaise habitude trop répandue dans les familles en sus: yakemaman qui sait faire.

Rien de "naturel", que du culturel.

J'avais lu un rapport (sénat, europe, think tank?) il y a plusieurs années, qui indiquait combien il était bon pour les finances de l'état que l'enseignement soit à ce point féminisé: il s'agit d'un salaire d'appoint (si si!) pour la majorité des personnels.

Posté(e)

J'avais lu un rapport (sénat, europe, think tank?) il y a plusieurs années, qui indiquait combien il était bon pour les finances de l'état que l'enseignement soit à ce point féminisé: il s'agit d'un salaire d'appoint (si si!) pour la majorité des personnels.

Donc c'est pour ça qu'au concours, on a la danse et un barème au 1500m si favorable aux femmes?

C'est marrant, chez nous, on ne parle pas de parité... :whistling:

Mais nous avons au moins les mêmes salaires, hommes et femmes, c'est la seule parité valable :)

.

Posté(e)

J'avais lu un rapport (sénat, europe, think tank?) il y a plusieurs années, qui indiquait combien il était bon pour les finances de l'état que l'enseignement soit à ce point féminisé: il s'agit d'un salaire d'appoint (si si!) pour la majorité des personnels.

Donc c'est pour ça qu'au concours, on a la danse et un barème au 1500m si favorable aux femmes?

C'est marrant, chez nous, on ne parle pas de parité... :whistling:

Mais nous avons au moins les mêmes salaires, hommes et femmes, c'est la seule parité valable :)

.

Et non, les hommes PE avancent plus vite que les femmes (même en comptant les arrêts mater et autres), ils sont en général mieux notés. C'est tout à fait subjectif mais c'est aussi le cas dans plein d'autres métiers, à compétences identiques, les hommes sont jugés comme plus compétents... Comme quoi les préjugés ont la vie dure.

Et si on rajoute que les grands sont aussi jugés plus compétents, il vaut mieux être un homme grand pour être bien noté qu'une petite femme.

Posté(e)

Maintenant,au vu de mon sexe, ma taille (et probablement mon âge) je comprends certaines choses ;)

Posté(e)

J'avais lu un rapport (sénat, europe, think tank?) il y a plusieurs années, qui indiquait combien il était bon pour les finances de l'état que l'enseignement soit à ce point féminisé: il s'agit d'un salaire d'appoint (si si!) pour la majorité des personnels.

Donc c'est pour ça qu'au concours, on a la danse et un barème au 1500m si favorable aux femmes?

C'est marrant, chez nous, on ne parle pas de parité... :whistling:

Mais nous avons au moins les mêmes salaires, hommes et femmes, c'est la seule parité valable :)

.

Et non, les hommes PE avancent plus vite que les femmes (même en comptant les arrêts mater et autres), ils sont en général mieux notés. C'est tout à fait subjectif mais c'est aussi le cas dans plein d'autres métiers, à compétences identiques, les hommes sont jugés comme plus compétents... Comme quoi les préjugés ont la vie dure.

Et si on rajoute que les grands sont aussi jugés plus compétents, il vaut mieux être un homme grand pour être bien noté qu'une petite femme.

Ah oui et ça sans préjugé ( :lol: ) je le vois bien ici

oui parce que moi ici j'ai unE IA, unE IA adjointe, unE IEN mais la seule femme ( et la seule à temps partiel bien sur.... ) sur les 5 PE de l'équipe.... nous somme l'antithèse de l'EN

Posté(e)

j'ai tout faux, je suis une femme, et je mesure 1m52 :sort:

Posté(e)

J'avais lu un rapport (sénat, europe, think tank?) il y a plusieurs années, qui indiquait combien il était bon pour les finances de l'état que l'enseignement soit à ce point féminisé: il s'agit d'un salaire d'appoint (si si!) pour la majorité des personnels.

Donc c'est pour ça qu'au concours, on a la danse et un barème au 1500m si favorable aux femmes?

C'est marrant, chez nous, on ne parle pas de parité... :whistling:

Mais nous avons au moins les mêmes salaires, hommes et femmes, c'est la seule parité valable :)

.

Et non, les hommes PE avancent plus vite que les femmes (même en comptant les arrêts mater et autres), ils sont en général mieux notés. C'est tout à fait subjectif mais c'est aussi le cas dans plein d'autres métiers, à compétences identiques, les hommes sont jugés comme plus compétents... Comme quoi les préjugés ont la vie dure.

Et si on rajoute que les grands sont aussi jugés plus compétents, il vaut mieux être un homme grand pour être bien noté qu'une petite femme.

Ah oui et ça sans préjugé ( :lol: ) je le vois bien ici

oui parce que moi ici j'ai unE IA, unE IA adjointe, unE IEN mais la seule femme ( et la seule à temps partiel bien sur.... ) sur les 5 PE de l'équipe.... nous somme l'antithèse de l'EN

Petite précision : les chefs féminins sont plus sévères... avec les autres femmes.

Posté(e)

Un extrait du rapport Pochart de 2009.... Tout est d'actualité.... bonne lecture

"La féminisation progressive du corps enseignant

La féminisation s’est fortement accrue, en particulier dans le premier degré. Le mouvement a

commencé dès la première moitié du XXè siècle, puisqu’il y avait plus de 65 % de femmes

parmi les instituteurs entre les deux guerres ; il s’est amplifié à partir des années 1950. Le

taux est passé de 64,5 % en 1955, à 74 % en 1975, 78 % en 1994 et 82 % en 2007. Ce

phénomène touche moins nettement le second degré : 49,6 % en 1955, 54 % en 1985, 57 %

en 2007.

Dans le premier degré, la féminisation s’accentue encore puisque 84,4 % des admis au

concours externe de professeur des écoles étaient des femmes en 2006. Elles constituent

72 % des directeurs d’école5. On observe que le taux de féminisation croît en fonction

inverse de l’âge des enfants : si en maternelle, on trouve très peu d’hommes, en CM2 il y a

parité.

Dans le second degré, le taux de féminisation varie selon :

l’âge : un peu plus élevé chez les jeunes de moins de 30 ans (61 %) ;

le corps : plus fort chez les certifiés (60,6 %) que chez les agrégés (50,9 %) et

les PLP (48,8 %) ;

la discipline : les disciplines «littéraires» (lettres, langues vivantes, arts) et

tertiaires des lycées attirent davantage de candidates6;

le niveau d’enseignement : le collège est plus féminisé que le lycée.

La féminisation des corps enseignants peut s’expliquer par la possibilité d’y concilier plus

facilement vie professionnelle et vie familiale.

La féminisation explique la part croissante du recours au temps partiel : 34 409 enseignants

en 2005, 35 244 en 2006 et 37 135 à la rentrée 2007. Environ 12 % des femmes sont à

temps partiel pour seulement 3 % des hommes7. Dans le premier degré le phénomène

s’explique aussi par l’assouplissement de la réglementation8. Les personnels administratifs,

techniques, sociaux et de santé de l’éducation nationale connaissent également un taux de

féminisation élevé : 85,5 % dans la filière administrative et 96,2 % dans la filière sociale et de

santé.

Plusieurs interlocuteurs de la commission souhaiteraient que les autorités rectorales aient le

souci de veiller sinon à un équilibre désormais impossible de la représentation hommesfemmes,

mais à éviter une féminisation totale dont on peut penser qu’elle donne une

représentation partielle de la société aux élèves. La féminisation doit conduire les

gestionnaires à être particulièrement attentifs aux évolutions de carrière à prévoir pour les

intéressées, aux moments cruciaux de leur vie personnelle et professionnelle."

Vous pouvez toujours le consulter, l'analyse sociologique est intéressante...

JBB

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