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Livret scolaire, observations de l'enseignante


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Je viens de relire ce fil depuis le début et suis assez consternée .... (en même temps je participe :getlost: ) Beaucoup de bruit pour rien non ???? Je ne vois pas en quoi "graver dans le marbre" qu'une élève est bavarde en GS peut lui porter préjudice plus tard... quel genre de préjudice ???? Le bavardage est certes un défaut mais ce n'est quand même pas dramatique !!!!

Les parents doivent me trouver horrible, je fais des commentaires bien plus sévères, les élèves sont ce qu'ils sont et rien ne sert de les "protéger" en les excusant ... je mets toujours quelque chose de positif et je parle bcp aux parents, je n'hésite pas à leur dire quand leur enfant a fait des efforts ...

Ceci dit, je pense sincèrement que si ta fille rechigne à aller à l'école c'est plutôt parce qu'elle sens que tu n'apprécies pas bcp sa maîtresse ... et même si cette instit n'est pas géniale, tu as tout intérêt à positiver au maximum pour donner à ta fille l'envie de continuer à aller à l'école sans lui laisser deviner tes doutes sinon, elle doutera aussi et ça risque de devenir très compliqué cette année mais aussi les prochaines années. Elle risque de se démotiver dès qu'elle aura un soucis avec un prof alors qu'il ya quand même toujours à apprendre et des "mauvais" profs, elle en aura forcément, on en a tous eu et on a fait avec !!!

Je ne soutiens jamais mon fils sur un commentaire de la maîtresse, je ne commente jamais le travail de la maîtresse devant lui, c'est un principe.

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Bonjour,

ma fille est scolarisée en GS, l'enseignante a rédigé un commentaire, dans la rubrique " observation de l'enseignante" du livret bleu...

" petite fille vive et interessée qui a tendance à parler trop et trop fort en classe"

ça ne me plait pas, et il y a également une case pour les observations des parents...

J'ai déjà beaucoup de mal avec cette enseignante qui utilise les images pour récompenser les élèves, qui refuse de leur servir un verre d'eau, qui fait un temps calme de 30 minutes avec la tête sur un coussin et qui, surtout, ne fait QUE se plaindre que la classe est trop petite, les enfants trop bruyants et trop bavards...

Je trouve son commentaire déplacé et un peu réducteur....mais j'ai peur d'empirer les choses...

je précise qu'ils sont 26, double niveau ms/gs...dans un quartier résidentiel calme, une belle école avec une grande salle de motricité, beaucoup de matériel, une salle informatique avec au moins 15 postes, une grande BCD.....donc vraiment pas de conditions difficiles...( j'ai déjà remplacé dans l'élémentaire d'à coté, et dans toute la ville....on est loin, très loin de la ZEP)

que faire? peut-on(doit-on) la laisser dire ça?

y a t-il un texte ( décret ou autre) précisant ce qu'il est permis d'écrire ou non?

merci

Rooo moi j'ai envie de te dire : " Tu t'en fous!!!" SI tu trouve que c'est justifié, parles-en avec ta fille, sinon ce n'est pas très grave :) un livret d'évaluation n'est pas un casier judiciaire :)

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j'ajouterais que si tu ajoutes quelque chose dans le livret ... et bien les maîtresses de cp vont dire : petite fille "bavarde" (je peux gérer) mais maman casse-pied et qui sait tout ! :devil:

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1/ si les livrets d'évaluation ne sont pas importants, pourquoi en faire ?

2/ S'ils sont utiles, demandons-nous à qui ?

3/ Les effets de ce qui est écrit dans les livrets sont variés, selon les enfants, selon les familles et leur conception de l'enseignement, selon leurs projections sur l'avenir, etc.

La constante macabre n'est pas une vaine expression et on sait tous qu'une même réflexion : élève paresseux, enfant ne sachant pas se concentrer, manque d'attention, peut mieux faire, trop bavard, ... ( comme des notes ) pourra être vécue comme parole en l'air ou comme véritable souffrance et produire des effets aussi contraires que révolte ou démission.

MCD

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1/ si les livrets d'évaluation ne sont pas importants, pourquoi en faire ?

2/ S'ils sont utiles, demandons-nous à qui ?

3/ Les effets de ce qui est écrit dans les livrets sont variés, selon les enfants, selon les familles et leur conception de l'enseignement, selon leurs projections sur l'avenir, etc.

La constante macabre n'est pas une vaine expression et on sait tous qu'une même réflexion : élève paresseux, enfant ne sachant pas se concentrer, manque d'attention, peut mieux faire, trop bavard, ... ( comme des notes ) pourra être vécue comme parole en l'air ou comme véritable souffrance et produire des effets aussi contraires que révolte ou démission.

MCD

Ca peut aussi permettre aux parents de se rendre compte qu'il y a un éventuel pb et c'est important, pourquoi le cacher ? Notre boulot est non seulement de leur dire mais aussi de les aider à grandir et à résoudre ce pb. Je ne crois pas qu'un commentaire de "bavardages" induise de véritables souffrances pour un enfant !!!! ou il n'a pas fini de souffrir le pauvre !!!

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La constante macabre n'est qu'une théorie illustrée par des études qui ne sont que subjectives car basée sur une étude des notations, étrange pour une étude qui compile des notations pour critiquer la notation... Je me comprends.

1/ Parce que nous sommes fonctionnaires et qu'on fonctionne et qu'on nous oblige à faire ces livrets.

2/ Les livrets scolaires de maternelle n'ont jamais servi à un futur employeur (jusqu'à présent, mais cela viendra avec les directives européennes et le socle de compétence de l'école en lien avec le socle de compétence des travailleurs... )

3/ Oui c'est la vie, combien d'enfants ont eu leur vie détruite par leurs méchants enseignants qui ont un peu d'estime pour eux et les ont poussé à la révolté, à la démission... Oui cela existe...

mais l'équité n'est pas l'égalitarisme.

On peut être un cancre et réussir sa vie, être un génie et la rater... Voilà ce que j'enseigne et non "bravo mon petit tu es nul mais ferme les yeux je vais te faire croire que tu es aussi fort que le premier de la classe", tu tomberas de haut un jour mais je m'en fiche, je ne serais plus là hihihi"

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(...)

1/ Parce que nous sommes fonctionnaires et qu'on fonctionne et qu'on nous oblige à faire ces livrets.

(...)

Nous sommes tenus par les textes de faire des évaluations.

Aucune obligation de faire des livrets (l'évaluation peut prendre d'autres formes), ni de mettre des appréciations.

pour le reste du message... j'hésite entre "enfonçage de porte ouverte" et "sodomie de diptère"

Je me comprends hihihi ;)

Pour ma part je m'efforce de savoir si un enfant donné a acquis une compétence donnée à un moment donné.

Noter qu'un enfant parle trop me parait assez subjectif car ça peut dépendre aussi du seuil de tolérance de celui qui porte cette appréciation.

D'où son intérêt discutable.

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Vous vous rappelez de l'âge des enfants dont on parle ?

Il s'agit d'enfants de maternelle, âgés 3 à 6 ans ! Faut-il déjà les mettre déjà dans des cases ?

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(...)

1/ Parce que nous sommes fonctionnaires et qu'on fonctionne et qu'on nous oblige à faire ces livrets.

(...)

Nous sommes tenus par les textes de faire des évaluations.

Aucune obligation de faire des livrets (l'évaluation peut prendre d'autres formes), ni de mettre des appréciations.

pour le reste du message... j'hésite entre "enfonçage de porte ouverte" et "sodomie de diptère"

Je me comprends hihihi ;)

un petit stage de remise à niveau ?

Le décret n°90-788du 6 septembre 1990 portant organisation et fonctionnement des écoles maternelle et élémentaires dont l’article 5 précise : « un livret scolaire est constitué pour chaque élève »

La maternelle c'est bien mais cela éloigne de la réalité... mais c'est bien, il en faut des utopistes pour contrebalancer les ignobles dont je fais partie.

Art. D 321-10 . - Un livret scolaire est constitué pour chaque élève.

Il comporte :

1

Les résultats des évaluations périodiques établies par l'enseignant ou les enseignants du cycle réunis en

conseil des maîtres ;

2

Des indications précises sur les acquis de l'élève ;

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(...)

1/ Parce que nous sommes fonctionnaires et qu'on fonctionne et qu'on nous oblige à faire ces livrets.

(...)

Nous sommes tenus par les textes de faire des évaluations.

Aucune obligation de faire des livrets (l'évaluation peut prendre d'autres formes), ni de mettre des appréciations.

pour le reste du message... j'hésite entre "enfonçage de porte ouverte" et "sodomie de diptère"

Je me comprends hihihi ;)

Pour ma part je m'efforce de savoir si un enfant donné a acquis une compétence donnée à un moment donné.

Noter qu'un enfant parle trop me parait assez subjectif car ça peut dépendre aussi du seuil de tolérance de celui qui porte cette appréciation.

D'où son intérêt discutable.

Tout à fait d'accord ! Le problème de ces livrets (en tout cas de ceux qui me sont proposés dans ma circo) c'est qu'il y a plein de choses subjectives et inévaluables... je trouve ça vraiment ridicule :secret: Du coup, j'ai soigné les commentaires et été super factuelle ...

Je suis aussi d'accord avec Elpissou, ça part d'une bonne intention d'avoir une évaluation de la ps au collège ou au lycée, mais ca met dans des cases et ce n'est pas le rôle de l'évaluation.

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Quel est le rôle de l'évaluation (pas mettre dans des cases, nous sommes d'accord)...

Pour l'institution et pour l'école, on parle d'évaluation normative (diagnostique ou sommative) : par exemple, tout élève doit avoir acquis, en fin de cycle 3, la maîtrise des quatre opérations.

Pour les parents, il s'agit d'évaluation sommative : par exemple, « Votre enfant sait (ne sait pas) manipuler les quatre opérations ».

Pour les enseignants, l'évaluation est tour à tour diagnostique, formative et sommative : par exemple, si l'élève de CM2 a acquis les techniques de l'addition, de la soustraction et de la multiplication, mais ne domine pas la division, il est nécessaire de reprendre avec lui cet apprentissage en s'appuyant, notamment, sur sa maîtrise de la multiplication. A la suite de ces deux étapes (diagnostique et formative), les résultats des évaluations sommatives du troisième trimestre indiqueront si oui ou non la compétence est acquise.

En ce qui concerne l'obligation qui nous est institutionnelle d'évaluer dès la maternelle, je cite un lien que je trouve cohérent:

"chacun connaît l’apport des classes maternelles dans la préparation à l’acquisition du palier 1 du socle en fin de CE1 (cf. page 20 du BO Hors Série N°3 du 19.06.2008).

Le bilan en maternelle s’appuie sur les compétences inscrites dans les programmes pour chacun des champs : s’approprier le langage - découvrir l’écrit - se préparer à lire et à écrire - devenir élève - agir et s’exprimer avec son corps - découvrir le monde – percevoir, sentir, imaginer, créer. "

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