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Quelle que soit la méthode de lecture, nous rencontrons dès le début de l'année des enfants en très grandes difficultés avec qui il faut adapter le travail. Les enfants n'avancent pas au même rythme et dès septembre j'ai des enfants qui sont déjà lecteurs, d'autres qui ont le niveau attendu au début du CP, d'autres pour qui on sait qu'il faudra un peu plus de temps, et d'autres enfin qui se demandent ce qu'ils font là. Donc dès le premier mois, puis de mois en mois, les écarts se creusent, il faut bien adapter le travail. Ce que je fais avec "un monde à lire" et ce que je ferais si j'avais une autre méthode. Le soir, depuis que les textes sont un plus longs (début janvier), ils n'ont pas forcément la même longueur de texte à lire : certains ont le texte lu en classe le jour même, d'autres ont le même texte mais avec toutes les aides (mots séparés par des syllabes plus ou moins grasses, les graphèmes des sons complexes soulignés), d'autres ont un texte beaucoup plus court. Ces derniers (3) ont mis beaucoup de temps à comprendre la combinatoire puis le déchiffrage. Je ne peux pas leur donner le soir le texte long.

Si j'avais utilisé Bulle ou Lire et écrire au CP, j'aurai eu les mêmes enfants en difficultés aussi longtemps.

Les enfants qui ont des difficultés en lecture, même ceux qui sont moyens ont une double difficulté à l'entrée au CP : les non - acquis en phonologie et le manque de vocabulaire. Je le vois bien en ce moment : les textes sont un peu plus durs et des mots leur sont inconnus. Ils ont du mal à les oraliser, ils se demandent si ce mot existe...

Depuis que j'utilise "un monde à lire", je n'ai eu que deux échecs, l'an dernier : deux petites filles qui n'ont jamais décollé. Maintien refusé. Cette année, aucune évolution malgré toutes les aides (Rased, CMP, orthophonistes). Ce n'est donc pas la méthode qui est en cause puisque cette année mes trois élèves en grandes difficultés ont bien décollé et sont de plus en plus épanouis.

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Quelle que soit la méthode de lecture, nous rencontrons dès le début de l'année des enfants en très grandes difficultés avec qui il faut adapter le travail. Les enfants n'avancent pas au même rythme et dès septembre j'ai des enfants qui sont déjà lecteurs, d'autres qui ont le niveau attendu au début du CP, d'autres pour qui on sait qu'il faudra un peu plus de temps, et d'autres enfin qui se demandent ce qu'ils font là. Donc dès le premier mois, puis de mois en mois, les écarts se creusent, il faut bien adapter le travail. Ce que je fais avec "un monde à lire" et ce que je ferais si j'avais une autre méthode. Le soir, depuis que les textes sont un plus longs (début janvier), ils n'ont pas forcément la même longueur de texte à lire : certains ont le texte lu en classe le jour même, d'autres ont le même texte mais avec toutes les aides (mots séparés par des syllabes plus ou moins grasses, les graphèmes des sons complexes soulignés), d'autres ont un texte beaucoup plus court. Ces derniers (3) ont mis beaucoup de temps à comprendre la combinatoire puis le déchiffrage. Je ne peux pas leur donner le soir le texte long.

Si j'avais utilisé Bulle ou Lire et écrire au CP, j'aurai eu les mêmes enfants en difficultés aussi longtemps.

Les enfants qui ont des difficultés en lecture, même ceux qui sont moyens ont une double difficulté à l'entrée au CP : les non - acquis en phonologie et le manque de vocabulaire. Je le vois bien en ce moment : les textes sont un peu plus durs et des mots leur sont inconnus. Ils ont du mal à les oraliser, ils se demandent si ce mot existe...

Depuis que j'utilise "un monde à lire", je n'ai eu que deux échecs, l'an dernier : deux petites filles qui n'ont jamais décollé. Maintien refusé. Cette année, aucune évolution malgré toutes les aides (Rased, CMP, orthophonistes). Ce n'est donc pas la méthode qui est en cause puisque cette année mes trois élèves en grandes difficultés ont bien décollé et sont de plus en plus épanouis.

Ah! Je me sens moins seule... Je suis entièrement d'accord avec toi.

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Archilecture, tu donnes des chiffres (3-4 non lecteurs avec Ribambelle), mais peux -tu me citer tes sources car je n'ai jamais lu des études à ce sujet (je ne parle pas de témoignages de collègues car je pourrais te dire que j'ai vu plusieurs collègues utiliser Ribambelle tel quel et avoir 100% des élèves lecteurs en fin d'année)? De manière générale, dès lors qu"il s'agit de méthode de lecture, les avis sont extrêmement tranchés, or dans ma pratique de classe et en voyant fonctionner les collègues je suis beaucoup plus modéré que certains sur ces forums. On sait très bien que la réussite des enfants dans l'entrée dans la lecture n'est pas que le résultat d'une méthode mais est en réalité multifactoriel (cf rapport de l'IGEN de 2008 ou le travail de l'ONL sur les méthodes (je cite mes sources :smile: ...))

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C'est bien tout le problème : aucune étude sérieuse n'existe à ce jour.

Je sais qu'il y a un projet universitaire d'étude sérieuse étalonnée en région parisienne. C'est très difficile d'organiser ces études, parce que justement les enseignants utilisent rarement une méthode de manière "pure" : en travaillant avec les alphas en GS puis début CP, par exemple, on contrebalance très fortement les effets négatifs de Ribambelle.

Mais cette étude est en cours, j'espère qu'elle apportera des résultats clairs.

On peut sinon se reporter à l'étude récente publiée par Sandrine Garcia, "A l'école des dyslexiques", c'est assez parlant.

A l'origine, moi aussi, j'étais très modérée en ce qui concerne les méthodes de lecture, je pensais que beaucoup dépendait de l'instit quelle que soit la méthode. Et puis, une année, je me suis lancée, j'ai osé utiliser une méthode vraiment syllabique et vraiment progressive (Bien lire et aimer lire) dans ma classe de CP pour tout le monde, sans la parasiter par des activités s'appuyant sur de la devinette, sur des silhouettes de mots ou sur du par cœur. Les résultats ont été impressionnants :

- 100 % des gamins ont été déchiffreurs à la fin de l'année, et tous sauf un vraiment lecteurs

- dans deux fratries "désespérées", où aucun des aînés n'avait réussi à s'en sortir au CP, le petit frère a réussi à apprendre à lire

- j'ai cessé d'avoir de l'avancement (moi qui passais toujours au grand choix ou au choix, je passe maintenant à l'ancienneté)

Alors, bien sûr, on ne supprime pas la difficulté scolaire. Le gamin "déchiffreur mais non lecteur" ne comprend pas non plus le français à l'oral. Il a fait ses 3 ans de maternelle, pourtant... mais il a un vocabulaire très très pauvre, est incapable de construire à l'oral une phrase simple correctement. Il va redoubler son CE1. Je suis à peu près certaine qu'il n'avait AUCUNE chance d'apprendre quoi que ce soit avec une méthode semi-globale. Vous me direz, il ne sait que déchiffrer, et il ne peut lire et comprendre que des phrases "à son niveau". Si on écrit "Papa a une moto, il roule vite, il va à Paris.", il va lire et comprendre. Si on écrit "Mon père filait vers la capitale, à 140 km/h sur son engin à deux roues", il sera totalement incapable de savoir de quoi on parle. Il n'empêche : il sait un peu lire.

Posté(e)

Ton inspecteur t'a-t-il ouvertement dit qu'il était contre les méthodes syllabiques où t'a-t-il seulement sucré ton avancement sans autre explication?

Posté(e)

au sujet de Ribambelle, vu en octobre en remplacement à la journée en CP : "vous allez me lire le texte que vous aviez à lire en devoir", et là, 3 élèves, coup sur coup, ouvrent le livre à la bonne page, me regardent droit dans les yeux et me récitent le texte à lire...et la même chose pour les pages précédentes.

Pour moi, l'acte de lire n'est pas compris...

Cette année, 5 mois en remplacement cp/ce1, j'arrive à la Toussaint, ils travaillent avec Ribambelle...Je suis passée à Bien lire et aimer lire (plus des textes en compréhension orale sur des lectures plus longues + des textes simplifiés de rue des instits) et mon inspecteur a trouvé qu'ils avaient tous un bon niveau de lecture (par rapport à d'autres inspections en CP à la même époque) pour ce mois de mars....

Je suis persuadée, que j'ai permis à plusieurs élèves en difficulté, par du syllabique pur, et l'utilisation des gestes, de rentrer dans la combinatoire (sans deviner) mais aussi dans l'encodage beaucoup plus efficacement.

(j'ai rajouté les alphas pour le côté affectif pour une élève arrivée en CP avec un niveau MS....et ça a marché !)

voilà pour mon témoignage !

Posté(e)

Ton inspecteur t'a-t-il ouvertement dit qu'il était contre les méthodes syllabiques où t'a-t-il seulement sucré ton avancement sans autre explication?

Non, c'était un couard, il ne m'a rien dit du tout, si ce n'est que je n'avais pas fait de géo avec mes CE2 (j'avais un CP-CE2) et que mes livrets n'étaient pas bien. Ah, oui, il m'a dit que j'aurais dû mettre des affiches-sons avec les mots en scripte et en cursive. Sauf que... sur mes affiches, il y avait les mots en scripte et en cursive... :unsure:

Posté(e)

Quelle que soit la méthode de lecture, nous rencontrons dès le début de l'année des enfants en très grandes difficultés avec qui il faut adapter le travail. Les enfants n'avancent pas au même rythme et dès septembre j'ai des enfants qui sont déjà lecteurs, d'autres qui ont le niveau attendu au début du CP, d'autres pour qui on sait qu'il faudra un peu plus de temps, et d'autres enfin qui se demandent ce qu'ils font là. Donc dès le premier mois, puis de mois en mois, les écarts se creusent, il faut bien adapter le travail. Ce que je fais avec "un monde à lire" et ce que je ferais si j'avais une autre méthode. Le soir, depuis que les textes sont un plus longs (début janvier), ils n'ont pas forcément la même longueur de texte à lire : certains ont le texte lu en classe le jour même, d'autres ont le même texte mais avec toutes les aides (mots séparés par des syllabes plus ou moins grasses, les graphèmes des sons complexes soulignés), d'autres ont un texte beaucoup plus court. Ces derniers (3) ont mis beaucoup de temps à comprendre la combinatoire puis le déchiffrage. Je ne peux pas leur donner le soir le texte long.

Si j'avais utilisé Bulle ou Lire et écrire au CP, j'aurai eu les mêmes enfants en difficultés aussi longtemps.

Les enfants qui ont des difficultés en lecture, même ceux qui sont moyens ont une double difficulté à l'entrée au CP : les non - acquis en phonologie et le manque de vocabulaire. Je le vois bien en ce moment : les textes sont un peu plus durs et des mots leur sont inconnus. Ils ont du mal à les oraliser, ils se demandent si ce mot existe...

Depuis que j'utilise "un monde à lire", je n'ai eu que deux échecs, l'an dernier : deux petites filles qui n'ont jamais décollé. Maintien refusé. Cette année, aucune évolution malgré toutes les aides (Rased, CMP, orthophonistes). Ce n'est donc pas la méthode qui est en cause puisque cette année mes trois élèves en grandes difficultés ont bien décollé et sont de plus en plus épanouis.

Ah! Je me sens moins seule... Je suis entièrement d'accord avec toi.
Moi aussi, je suis d'accord avec vous. Je pense que la façon d'enseigner est très importante. Je travaille la lecture à partir d'albums. Cette année j'ai fini l'étude des sons depuis le mois de mars. Tous mes élèves combinent les sons et sont capables de lire des textes sauf 1 qui lit des phrases très simples car il a encore besoin que je lui fasse le geste Borel pour le on, an,...

J'ai des élèves avec des niveaux très différents certains arrivent avec un niveau MS d'autres avec un niveau CP... Comme Cyrille1 je différencie le travail des élèves et je les accompagne dès le début de l'année.

Le choix de la méthode de lecture est important mais je pense que d'un maître à l'autre une méthode peut avoir des résultats complètement différents (cela dépend aussi de l'ancienneté dans le CP, du public,...).

Bref, je ne me permettrais jamais de prôner ma méthode de lecture comme le font certaines personnes sur le forum.

Posté(e)

Cara, je pense que les personnes qui viennent sur un sujet "méthode de lecture" n'y viennent pas pour lire "tout se vaut, tout dépend de l'instit". D'abord, à mon avis, c'est complètement faux, mais de toute manière ce serait quand même bien dramatique pour les enseignants débutants !

Peut-être qu'effectivement avec beaucoup d'ancienneté et d'habileté on arrive à faire des choses très très difficiles, comme de travailler en parallèle l'étude des sons et la lecture d'albums, tout en différenciant et en ne perdant personne en route, mais si on est débutant dans le métier ou dans le niveau, il semble quand même extrêmement périlleux de se lancer dans un programme aussi acrobatique et il vaut mieux faire confiance à une méthode de lecture de qualité.

Il est vrai que j'ai un peu oublié dans tout ça de faire du prosélytisme pour la méthode de lecture que j'utilise. Je le fais donc : c'est Bulle, de chez Bordas. Les textes sont de grande qualité, écrits par Marie-Aude Murail, les dessins de Frédéric Joos sont très chouettes. L'histoire est à la fois bien construite, bien écrite et très motivante pour les enfants. Le système de roman épistolaire crée beaucoup de suspens : même les meilleurs lecteurs n'ont pas accès à toute l'histoire à l'avance, puisque la classe reçoit des lettres au fur et à mesure dont seule une partie est reproduite dans le livre !

L'histoire est vraiment chouette, car elle joue sur deux niveaux, le niveau "vie quotidienne", avec la vie d'un enfant de CM1 - ses parents, ses copains, l'école, les bagarres... - et le niveau "conte merveilleux" avec l'histoire de la petite fée Bulle. Le vocabulaire est très riche et constamment réutilisé, ce qui fait qu'il est vraiment mémorisé par les enfants. Je suis ravie de cette méthode.

Cependant, je pense qu'il en existe de nombreuses autres - Je lis, j'écris, Bien lire et aimer lire, Taoki, Mon CP avec Papyrus, Ecrire et lire au CP... - qui permettent de faire un excellent travail sans trop devoir tout réinventer soi-même.

Posté(e)

J'utilise Max, Jules et leurs copains depuis deux ans c'est pas mal, un bon ensemble d'exercices mais j'ai rajouté des feuilles de phono à côté ; cette méthode ne convient plus à ma collègue donc on part pour la prochaine rentrée vers Kimamila (un monde à lire). Les alphas je les utilise pour les élèves en difficulté lors de la première période.

J'utilise cette méthode depuis deux ans (CP/CE1) et je pense la garder l'an prochain (CP pur).

Je rajoute aussi ma fiche de phono à lire.

Je m'appuie sur BM dès le départ et je présente les alphas en septembre ; je n'accorde pas d'importance à la lecture "globale" des mots dans les premiers textes de Max et je me focalise juste sur l'acquisition du son comme dans les méthodes purement syllabiques. D'ailleurs je n'utilise les étiquettes prévues pour manipuler que pour faire de la copie dans le cahier du jour.

Les élèves aiment suivre les personnages et la lecture, le soir, des fiches de combinatoire dans un porte-vues ne donne pas l'impression aux parents que leurs enfants apprennent du "par cœur".

Je n'ai laissé aucun élève en cours de route...

A voir dans un CP pur !

Posté(e)

C'est bien tout le problème : aucune étude sérieuse n'existe à ce jour.

Je sais qu'il y a un projet universitaire d'étude sérieuse étalonnée en région parisienne. C'est très difficile d'organiser ces études, parce que justement les enseignants utilisent rarement une méthode de manière "pure" : en travaillant avec les alphas en GS puis début CP, par exemple, on contrebalance très fortement les effets négatifs de Ribambelle.

Mais cette étude est en cours, j'espère qu'elle apportera des résultats clairs.

On peut sinon se reporter à l'étude récente publiée par Sandrine Garcia, "A l'école des dyslexiques", c'est assez parlant.

A l'origine, moi aussi, j'étais très modérée en ce qui concerne les méthodes de lecture, je pensais que beaucoup dépendait de l'instit quelle que soit la méthode. Et puis, une année, je me suis lancée, j'ai osé utiliser une méthode vraiment syllabique et vraiment progressive (Bien lire et aimer lire) dans ma classe de CP pour tout le monde, sans la parasiter par des activités s'appuyant sur de la devinette, sur des silhouettes de mots ou sur du par cœur. Les résultats ont été impressionnants :

- 100 % des gamins ont été déchiffreurs à la fin de l'année, et tous sauf un vraiment lecteurs

- dans deux fratries "désespérées", où aucun des aînés n'avait réussi à s'en sortir au CP, le petit frère a réussi à apprendre à lire

- j'ai cessé d'avoir de l'avancement (moi qui passais toujours au grand choix ou au choix, je passe maintenant à l'ancienneté)

Alors, bien sûr, on ne supprime pas la difficulté scolaire. Le gamin "déchiffreur mais non lecteur" ne comprend pas non plus le français à l'oral. Il a fait ses 3 ans de maternelle, pourtant... mais il a un vocabulaire très très pauvre, est incapable de construire à l'oral une phrase simple correctement. Il va redoubler son CE1. Je suis à peu près certaine qu'il n'avait AUCUNE chance d'apprendre quoi que ce soit avec une méthode semi-globale. Vous me direz, il ne sait que déchiffrer, et il ne peut lire et comprendre que des phrases "à son niveau". Si on écrit "Papa a une moto, il roule vite, il va à Paris.", il va lire et comprendre. Si on écrit "Mon père filait vers la capitale, à 140 km/h sur son engin à deux roues", il sera totalement incapable de savoir de quoi on parle. Il n'empêche : il sait un peu lire.

Je connais le travail de S. Garcia; ce qu'elle dit est que les méthodes syllabiques prennent en charge une composante qui est mise de côté par trop d'autres méthodes: ce qu'elle appelle l'inclusion, c'est à dire la répétition, l'entrainement autour de l'identification des mots. Sur ce point je suis entièrement d'accord avec elle. Mais son travail ne se porte que sur cette composante de la lecture, or ce que ne prennent pas en compte ces méthodes (et peu de méthodes en fait) c'est un véritable travail sur les autres composantes:l'apprentissage de la compréhension (cf les travaux de Bianco à Grenoble par exemple) et la mise en place de véritables projets d'écriture.

D'accord avec toi Archilecture pour dire que toutes les méthodes ne se valent pas, mais pas d'accord pour dire que les alphas, léo et léa, Bulle etc sont la solution à tous les problèmes que les élèves français rencontrent notamment au collège en lecture. Elles sont efficaces pour une mise en place de l'oralisation des textes mais pas pour les composantes que l'on nomme de haut niveau et qui doivent être abordées en CP.

Posté(e)

Je rajoute qu'apprendre à lire, pour moi, s'appuie sur des axes très différents; je ne renie en rien l'aspect purement syllabique de cet apprentissage, je le travaille en classe évidemment; mais cet aspect des choses n'est pas tout (selon moi), d'autres axes sont à travailler.

Je vous mets en lien une conférence de R. Goigoux qui, même si elle date un peu (2003) reste pour moi une mine de réflexion:http://www.ien-bretigny.ac-versailles.fr/IMG/pdf/goigoux.pdf

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