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CAFIPEMF 2013/2014 des partants ?


ccbelette

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L'enseignant est forcément dedans et fait tourner le système sinon il ne sert à rien et il n'y a que les bons qui s'en sortent...

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Cathoue : comment mesurer l'autonomie des élèves en lecture? Et bien en vérifiant que les stratégies enseignées sont appliquées : il y a l'observation d'abord, puis beaucoup vient du questionnement individuel vers l'élève : comment s'y prend-il pour...? Comment s'assure-t-il que...? etc.

Et enfin, il y a l'évaluation de lecture sur un type de texte précis accompagné d'un questionnaire qui favorisera l'émergence des stratégies liées à la lecture de ce type de texte, sans oublier d'évaluer la capacité à faire des inférences.

Voilà, voilà, j'en ai peut-être oublié...

OK merci! Un travail long et fastidieux... Dès qu'on passe par de l'oral de manière individuelle...

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je donne un exemple pour expliquer ce que j'entends par l'enseignant reste dehors :

Pendant la première séance, celle qui sert de modèle et qui montre à l'élève ce qu'on attend de lui, l'enseignant répond lui -même à la question "comment faut-il faire pour...?" (dans l'enseignement explicite on appelle ça mettre un haut parleur sur sa pensée)

Par exemple "comment faut-il faire pour trouver le verbe dans la phrase?" L'enseignant dit à haute voix son cheminement de pensée : "je lis la phrase. Je pose la question ..... et je souligne le verbe en rouge." Ici l'élève voit, entend et donc peut comprendre ce qu'on attend de lui. Mais là c'est l'enseignant qui "contrôle" la procédure.

Lorsque c'est l'élève qui conduit ce raisonnement, l'enseignant le guide par un questionnement mais n'est pas "dans le raisonnement", il ne contrôle pas, sinon il n'y a pas métacognition. Dans ce processus il doit y avoir la possibilité de faire un retour sur soi-même en comparant avec les autres, et la possibilité de faire émerger plusieurs procédures tout en éliminant celles qui ne sont pas efficaces, sinon ça ne sert à rien. Si l'enseignant contrôle, il y a application d'une procédure mais pas métacognition.

Alors oui c'est vrai qu'après on peut guider les meilleurs élèves vers une quasi-totale autonomie (totale en élémentaire et dans ce domaine, je n'y crois pas), comme aux Amanins, mais c'est ça aussi la différenciation, tant qu'on n'oublie personne sur le bord du chemin.

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Je viens de lire partiellement les posts sur l'autonomie en lecture. J'ai eu à travailler sur un mémoire de cycle III pendant un cafipemf cette année, et je vous transmets les réflexions du jury (que j'ai notées, parce que je ne suis pas calée du tout dans le domaine)

Le candidat relate l'évolution de sa pratique et fait le choix d'enseigner des stratégies de lecture (organisation des infos, substituts, mots de liaison, indices grammaticaux, inférences... cf trx de Michel Fayol, je crois). Mais :

- Si l'enfant développe des stratégies de lecture, c'est qu'il a déjà une certaine autonomie. Comment accompagner les élèves vers cette auto-régulation ? (échanges entre pairs, validation par le support, confiance en soi, en l'adulte...) Le jury faisait référence aux travaux de Sylvie Cèbe.

- Comment aider les enfants à produire des images mentales ? S'appuyer sur la construction de stéréotypes, des trames, portraits..., fermer les yeux puis décrire, raconter, compléter...

Voilà, j'espère que ça aidera quelqu'un au passage !

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Nanabozo, merci beaucoup ! Je cours réfléchir à tout ça...

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J'entends partout et de plus en plus: année marathon, on en sort épuisé, ce sont des épreuves initiatiques... on en reste scarifié!!

Pwaaaaaaaah c'est flippant!

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Bonjour à tous,

Je n'arrete pas de tourner ma problématique dans tous les sens et plus je la reformule, plus je me dis que mon sujet ne va pas obtenir l'agrément. Alors j'ai besoin de vos lumières.

Problématique : Quelles situations langagières mettre en pratique en moyenne section pour garantir la réussite de tous les élèves en grande section en conscience phonologique ?

Je me suis appuyé sur les résultats des évaluations GS de mon école. La reconnaissance des sons étaient assez mal réussi. Je me suis demandée ce que je pouvais mettre en place en amont de la gs (dans ma classe de MS) pour faciliter la réussite de mes élèves.

Merci d'avance pour vos réponses.

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Liloo, ouaip! C'est vrai que j'entends aussi ce genre de discours en ce moment, mais la plupart du temps ce sont les personnes qui ont échoué qui sont négatives, blessées par l'échec, les autres me disent plutôt que c'est vraiment formateur et enrichissant malgré les sacrifices, bref une vision positive. Je me pose à nouveau des questions pour l'année prochaine, je me dis de plus en plus que les conditions ne sont pas favorables dans mon école : ambiance de plus en plus tendue entre collègues, nouveau directeur qui arrive, effectif lourd (26-28) avec deux non lecteurs qui n'ont pas de place en CLIS, une élève handicapée moteur pour qui on ne sait toujours pas si elle aura une AVS, des difficultés de comportement assez lourdes pour 3 élèves, un PES et un M2 à suivre, ma fille aînée qui passe son bac, pfiou! Je ne sais plus. Ou alors je me contente de valider mon sujet de mémoire et je tente l'admissibilité juste pour voir de quoi il retourne... Mais là encore, je me pose des questions, je ne sais pas si je suis capable de me contenter de faire les choses à moitié!!!

stephneph, je trouve ta pbk intéressante, pourquoi penses-tu qu'elle ne passerait pas?

Par contre le terme "garantir" me gêne, il suppose 100% de réussite mais on ne maîtrise jamais tout. Alors pourquoi pas un terme plus prudent comme "favoriser" "améliorer".

As-tu prévu de parler de différenciation? C'est ce qui me vient à l'esprit quand je lis "la réussite de TOUS les élèves".

Une autre question : prévoir ce qui sur un niveau de classe permet la réussite sur le niveau supérieur, est-ce que cela ne suppose pas un travail rigoureux des collègues de l'école de liaison et d'harmonisation (pas si simple dans certaines écoles)? Peut-être faut-il se préparer à aborder ce sujet avec le jury, envisager un outil commun aux maîtres de MS et GS (progression, programmation, supports, évaluation, ...)

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Bonjour à tous,

Je n'arrete pas de tourner ma problématique dans tous les sens et plus je la reformule, plus je me dis que mon sujet ne va pas obtenir l'agrément. Alors j'ai besoin de vos lumières.

Problématique : Quelles situations langagières mettre en pratique en moyenne section pour garantir la réussite de tous les élèves en grande section en conscience phonologique ?

Je me suis appuyé sur les résultats des évaluations GS de mon école. La reconnaissance des sons étaient assez mal réussi. Je me suis demandée ce que je pouvais mettre en place en amont de la gs (dans ma classe de MS) pour faciliter la réussite de mes élèves.

Merci d'avance pour vos réponses.

Le sujet est intéressant, j'envisagerais 2 modifications:

- supprimer "grande section"

- remplacer "garantir" (pas de service après-vente.....) par "favoriser" par exemple

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