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GASLAND : y a de l'eau dans le gaz de schiste


arguin

Messages recommandés

" Le débat national sur la transition énergétique doit s'achever le 18 juillet prochain.
Alors, quel modèle énergétique pour la France dans le futur ?
Toujours aucune idée sur la question ? :sleeping:
La chaine Arte diffuse ce soir le documentaire "Gasland", sur l'extraction des gaz de schiste.
Aucune excuse n'est admise : c'est LE rendez-vous incontournable pour alimenter la réflexion sur une des questions les plus controversées de notre avenir énergétique, en raison de ses impacts écologiques: la fracturation hydraulique nécessaire pour extraire de la roche les gaz non conventionnels, dits gaz de schiste.


Un documentaire coup de poing

"Gasland", de Josh Fox, est le premier film choc à avoir dénoncé en 2010, les dégâts de l'extraction des gaz de schiste aux Etats-Unis. Lorsque le réalisateur se voit proposer cent mille dollars pour qu'une société puisse venir extraire du gaz de schiste sur sa propriété en Pennsylvanie, il décide d'enquêter à travers tous les États-Unis, dans des endroits où l'exploitation dure depuis une décennie, pour constater son impact sur les communautés sur un plus long terme. Par la voix des victimes et de certains experts (aucun des représentants des industries n'a accepté de s'exprimer), il découvre que les centaines de milliers de puits qui défigurent les paysages à grande échelle riment avec l'empoisonnement des nappes phréatiques, la présence de gaz naturel dans les réseaux d'adduction (avec eau du robinet inflammable !) et de graves problèmes sanitaires : contamination de l'air, des puits ou des cours d'eau...

Depuis "Gasland", il y a eu "La malédiction du gaz de schiste", où Lech Kowalski, documentariste, met à jour le fossé entre le discours des industriels et la réalité de l’exploitation du gaz de schiste. De la Pologne à la Pennsylvanie. Et cette année encore, "Promised Land", le film américain co-écrit et produit par Matt Damon avec les gaz de schiste pour toile de fond, sorti en France le 17 avril."

"Gasland", sur Arte, ce soir, à 20 h50.


•Toujours sur Arte, on peut aussi voir ou revoir, à 8h55, "La Malédiction du gaz de schiste", le documentaire français de Lech Kowalski (2013).

http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2013/07/05/planete-video-gasland-y-a-de-l-eau-dans-le-gaz-au-pays-du-ga.html
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Vu..........ce monde est gouverné par le fric (comme chez les guignols les politiques sont à leur solde)!...la prochaine révolution, après avoir été politique, devra être économique afin de partager les ressources préservées et mettre fin à l'enrichissement sans fin de quelques uns contre les autres...

Le plus "drôle" mais surtout le plus scandalisant dans ce doc: des mecs qui (droit dans les yeux) vous affirment qu'il n'y a pas de danger (devant une commission parlementaire US) mais qui ne veulent pas boire de l'eau contaminée proposée et se mettent alors à bafouiller leur argumentaire de vente pourri!...

Il est grand temps de mettre tout ce monde dehors et sur la paille.

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" Le débat national sur la transition énergétique doit s'achever le 18 juillet prochain.
Alors, quel modèle énergétique pour la France dans le futur ?
Toujours aucune idée sur la question ?

Oui, malheureusement les résultats de ce "débat" ne seront certainement pas à la hauteur des enjeux.

Il y a une BD très "pédagogique" (pour adultes un peu curieux des questions énergétiques), c'est Saison brune de Squarzoni.

Par contre, mieux vaut avoir le moral avant de l'ouvrir...

Très bien, Gasland. Je vais regarder tout de suite "La malédiction..."

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Je crois que la question est plus complexe qu'une simple vision idéologique. D'abord, doit-on faire confiance à la science ? Aujourd'hui, on se méfie de toute avancée médicale ou technologique : le clonage, le gaz de schiste, la fusion nucléaire, les OGM... Or si on y regarde de près, les apports seraient gigantesques. Sur le plan médicale, l'étude sur les cellules souches pourra permettre de guérir de nombreuses pathologies. La gaz de schiste permettrait de trouver une nouvelle source d'énergie alors qu'elles vont manquer à l'horizon 2050. La fusion nucléaire augmenterait la puissance des centrales en diminuant les déchets et en diminuant les coûts, les OGM peuvent être utilisées dans la médecine ou dans l'agronomie. Imaginez qu'on crée des plantes nécessitant peu d'eau, nous pourrions lutter contre l'avancée du désert.

Alors, pourquoi une telle crainte ?

Le capitalisme. Il ne s'agit pas d'une défiance simple au progrès scientifique mais d'une défiance au capitalisme déréglementé qui a toujours manipuler la science à des fins mercantiles, sans se soucier du transfert de progrès vers les populations.

Ce qui devient urgent : réglementer le capitalisme voire se diriger vers un autre système économique qui remet l'humain au centre. Je suis défavorable à la décroissance, je suis pour le progrès mais le progrès pour tous, pas pour une caste qui se gave, comme le souhaite un ex-président futur candidat revenu récemment sur le devant de la scène.

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Je crois que la question est plus complexe qu'une simple vision idéologique. D'abord, doit-on faire confiance à la science ? Aujourd'hui, on se méfie de toute avancée

En utilisant le terme "avancée", tu te places sur le plan idéologique, justement. Tant qu'une découverte n'a pas été analysée, testée, étudiée asssez longuement pour en mesurer (de manière indépendante, donc pas par l'entreprise qui a fait la découverte en question) le rapport bénéfice / nocivité, le fameux principe de précaution devrait prévaloir.

médicale ou technologique : le clonage, le gaz de schiste, la fusion nucléaire, les OGM...

... en particulier ces exemples.

Or si on y regarde de près, les apports seraient gigantesques.

Et les risques tout autant : pour le nucléaire, qui y croit encore ? Quel est le vrai coût de l'énergie nucléaire si tu prends en compte les coups de construction, d'entretien, le coût humain avec les maladies professionelles, le coût écologique en terme de pollution immédiate, puis différée avec les déchets radioactifs, le coût de démantèlement des sites nucléaires (qui ne se fait pas car trop coûteux et trop dangereux...), pour les OGM qui disséminent à partir des champs éxpérimentaux, pour le gaz de schiste (voir les deux reportages cités plus haut qui sont édifiants).

Sur le plan médicale, l'étude sur les cellules souches pourra permettre de guérir de nombreuses pathologies.

Je ne suis pas médecin et je ne me suis pas penché sur le sujet donc pas d'avis pour le moment.

La gaz de schiste permettrait de trouver une nouvelle source d'énergie alors qu'elles vont manquer à l'horizon 2050.

Oui mais de l'énergie pour quoi faire ? Produire et consommer des biens, des marchandises "inutiles" dont on nous aura provoqué le sentiment de besoin par la publicité? Pour moi, la question de l'énergie de peut pas être déconnectée de ce qu'on en fait. Produire et consommer de l'énergie, pourquoi pas. Mais dans quel but ? Pour arriver à un mieux être / mieux vivre collectif définit ensemble : d'accord. Pour que chacun puisse assouvir individuellement une envie de marchandise quelconque (si possible technologique, puisque dans notre société "occidentale", c'est de plus en plus de ça qu'il s'agit, et à condition de pouvoir se le payer) envie induite / provoquée par la publicité : je n'en vois pas l'utilité.

La fusion nucléaire augmenterait la puissance des centrales en diminuant les déchets et en diminuant les coûts, les OGM peuvent être utilisées dans la médecine ou dans l'agronomie.

Oui, c'est le discours d'AREVA, Monsanto et compagnie pour défendre leurs productions et leurs profits. Une autre réalité, c'est la guerre au Mali pour protéger les ressources d'Uranium de l'industrie nucléaire française, ou le brevetage des semences dans l'industrie agro-alimentaire avec la vente aux producteurs intégrés dans les filières de l'agro-alimentaire, de semences qu'ils ne pourront pas replanter l'année suivante, afin qu'ils soient obligés d'en acheter à nouveau.

Imaginez qu'on crée des plantes nécessitant peu d'eau, nous pourrions lutter contre l'avancée du désert.

Imaginons qu'on se penche sur les techniques "traditionnelles", "ancestrales" des populations locales pour voir si elles ont un jour été efficaces pour lutter contre la désertification. Les deux voies pourraient être profitables et complémentaires, peut être.

Alors, pourquoi une telle crainte ?

Le capitalisme. Il ne s'agit pas d'une défiance simple au progrès scientifique mais d'une défiance au capitalisme déréglementé

Je ne pense pas que le capitalisme est actuellement déréglementé, comme si il avait un jour été réglementé. Sa règle a toujours été de maximiser le profit. Les décideurs capitalistes suivent cette règle qu'ils ont accepté et dont ils profitent, au détriment de la majorité de la population de la planète.

qui a toujours manipuler la science à des fins mercantiles, sans se soucier du transfert de progrès vers les populations.

Ce qui devient urgent : réglementer le capitalisme //////////////////////// voire se diriger vers un autre système économique qui remet l'humain au centre.

Les deux propositions ne sont pas équivalentes mais contradictoires. Les "capitalistes" ont déjà montré clairement qu'ils se fichent de réglementer le capitalisme (puisque ce qu'ils veulent, c'est plus de profit). Les plus humanistes et conscient du désastre écologique en cours seront peut être partisans du développement durable (de leurs profits), les autres continuent, eux, à polluer, détruire, produire plus de marchandises inutiles, etc. en pensant "après nous, le déluge" et en faisant peu de cas des conditions de vie des générations futures.

"Se diriger vers un autre système économique qui remet l'humain au centre" Un capitalisme plus humain ? Le capitalisme d'état soviétique dont on a vu la réussite ? Bof... Par contre si tu parles d'une autre forme d'organisation sociale, de répartition équitable des richesses avec la prise de conscience collective que nous vivons sur une terre "finie" qui ne peut être le lieu d'une croissance infinie, alors là, ça commence à me parler.

Je suis défavorable à la décroissance, je suis pour le progrès mais le progrès pour tous, pas pour une caste qui se gave, comme le souhaite un ex-président futur candidat revenu récemment sur le devant de la scène.

Oui mais quel progrès ? Une télé dans chaque chambre et deux téléphones portables par personne dans les pays occidentaux / ex-industrialisés / suivant le modèle américain et la misère sur le reste de la planète ? Ou des conditions de vie favorables (eau + nourriture + logement + santé + culture + autre à définir) pour tous, en limitant/interdisant la production et la consommation de produits "inutiles"?

Quant à la décroissance, a-t-on encore le luxe d'être contre ? Je pense que tu sais bien que le mode de vie / surconsommation "occidental" n'est pas exportable à la planète entière, donc à un moment, il va bien falloir "se serrer la ceinture". Ca pourra se faire de plusieurs façons : démocratiquement (tout le monde se met d'accord pour définir les besoins et les façons de les satisfaire), ou de manière autoritaire (ceux qui ont les moyens matériels et militaires définissent les règles de la distribution et de la production dans un contexte de pénurie, donc pas forcément de façon égalitaire). Vue la tournure que le monde prend, on se dirige plutôt, à mon avis, vers la seconde solution...

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Il ne faudrait pas que l'écologie remplace la religion dans la lutte contre le progrès scientifique... Et la décroissance entraînera la paupérisation des classes déjà défavorisées. Qui aujourd'hui peut se payer le luxe de vivre de son jardin, avec un minimum d'électricité, sans sa voiture ou avec une voiture consommant un minimum d'essence etc... ? Les arguments que tu utilises sont les mêmes utilisées par les religions pour contrer les découvertes scientifiques. De Galilée à Darwin... On a un retour des idées conservatrices, y compris à gauche et on laisse la science entre les mains des puissants afin qu'ils asseoient un peu plus leur pouvoir. Le défi est de se réapproprier collectivement la notion de progrès

Moi je crois au progrès scientifique mais je le veux pour tous. Je souhaite demeurer un progressiste. A mon sens, la décroissance est de fait une régression. Les plus faibles en souffriront davantage.

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J'avoue que je m'attendais à des arguments et pas à l'anathème et à la comparaison écologie / religion. D'ailleurs, c'est toi qui utilises les termes "je crois", pas moi...

Je n'ai pas écris être contre le progrès, j'ai questionné "qu'est-ce que le progrès?" et mentionné que pour moi, une télé ou un téléphone portable ça n'est pas forcément LE progrès.

Un découverte scientifique n'est pas forcément un progrès (voir l'industrie de l'armement par exemple).

Oui, comme tu dis : "Le défi est de se réapproprier collectivement la notion de progrès", mais alors définissons ce que serait le "progrès", une société progressiste pour tous les humains de la planète. Pour moi, le véritable progrès serait que chaque être humain bénéficie de conditions de vie favorables (eau + nourriture + logement + santé + culture + éducation (je l'avais oublié), et pas qu'un groupe (une classe sociale) pille la planète, réduise la majorité de la population à la misère, et aliène le reste de la population à coups de technologies et de consumérisme débile.

Quand à dire que "la décroissance entrainera la paupérisation des classes déjà défavorisées", ça montre que tu ne t'es pas beaucoup penché sur les écrits des personnes, mouvements, groupes se revendiquant décroissants. Les pauvres ne seront pas plus pauvres dans une société décroissante (il suffit e regarder la Grèce, ou le capitalisme est à l'oeuvre : plus de démocratie parlementaire, plus de salaire minimum, fin des droits sociaux... c'est pas les décroissants qui ont appauvri les Grecs, c'est le fonctionnement "normal" du capitalisme), par contre les riches seraient eux, moins riches, c'est sûr.

En quoi dire que la planète sur laquelle nous vivons ne suffira pas à faire vivre tous les humains de manière correcte si elle est exploitée tel qu'actuellement (sur le mode de la surconsommation capitaliste) est-ce un retour des idées conservatrices ?

Et non, tout le monde ne pourra pas se nourrir de son jardin, et s'éclairer grâce à son éolienne, mais la question est bien de trouver des solutions collectives, pas à l'échelle de l'individu ou de la famille ou du groupe affinitaire, des solutions à l'échelle de l'humanité entière (et pour info si tu ne t'es pas trop penché sur le sujet, le changement climatique en cours risque de se faire sentir plus rapidement que prévu : les spécialistes ne parlent plus de 2100 mais plutôt 2050, demain, en somme).

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Tu oublies de dire que les décroissants réclament aussi de fait une baisse de l'interventionnisme étatique... Non ? Or, en France, l'Etat est garant du maintien d'une certaine égalité, notamment via ses services publics, dont l'Ecole. Et bien que je ne sois pas favorable à la notion de frontière (qui, à mon avis, est la génèse de toute opposition entre humains et qui engendre la course à l'armement que tu critiques), je ne pense pas qu'on puisse se passer des services publics que je suis appelé à défendre dans le cadre de ma fonction de représentants syndicales.

Enfin, le principe de décroissance existe depuis longtemps et s'appuie sur la même idée que les ressources sont épuisables. Or la science réussit toujours à trouver une alternative depuis près d'un siècle. Sais-tu par exemple qu'il existe des moteurs à eau ? Ce qui empêche leur commercialisation n'est autre que le capitalisme irrégulé... Les voitures consomment moins et polluent moins même si elles sont plus nombreuses. Quel visage aurait le monde sans l'arme nucléaire ? Est-ce que URSS et USA ne se serait pas livré à une guerre bien plus meurtière que la 2ème GM ?

J'utilise en effet le "Je crois" car je n'ai pas de certitude, contrairement à toi qui prônes la décroissance mais qui ne l'applique pas tant que ça apparemment. Car selon les pères de la décroissance, celle-ci doit se mener d'abord de manière individuelle afin de prendre une dimension collective. Non, ce n'est pas ça ?

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Tu oublies de dire que les décroissants réclament aussi de fait une baisse de l'interventionnisme étatique... Non ? Or, en France, l'Etat est garant du maintien d'une certaine égalité, notamment via ses services publics, dont l'Ecole. Et bien que je ne sois pas favorable à la notion de frontière (qui, à mon avis, est la génèse de toute opposition entre humains et qui engendre la course à l'armement que tu critiques), je ne pense pas qu'on puisse se passer des services publics que je suis appelé à défendre dans le cadre de ma fonction de représentants syndicales.

Il y a différents courants parmi les décroissants, mais je n'ai encore rien lu qui appelle à moins de services publics.

Enfin, le principe de décroissance existe depuis longtemps et s'appuie sur la même idée que les ressources sont épuisables. Or la science réussit toujours à trouver une alternative depuis près d'un siècle. Sais-tu par exemple qu'il existe des moteurs à eau ? Ce qui empêche leur commercialisation n'est autre que le capitalisme irrégulé... Les voitures consomment moins et polluent moins même si elles sont plus nombreuses. Quel visage aurait le monde sans l'arme nucléaire ? Est-ce que URSS et USA ne se serait pas livré à une guerre bien plus meurtière que la 2ème GM ?

Oui, je connais les moteurs à eau. Les voitures sont un parfait contre-exemple de la notion de progrès dans le système capitaliste. Outre l'exploitation des ressources naturelles de pays anciennement colonisés et aujourd'hui économiquement asservis, leur conception n'a que très peu "progressé", leur utilisation est toujours polluante et la société en France (pire aux États Unis) a été en grande partie organisée pour que chaque foyer sinon chaque adulte achète un véhicule... Comparée aux progrès techniques dans l'informatique ces 30 dernières années, l'histoire de la voiture est un peu... ridicule, non ? Mais bon, le choix a été fait de vendre cher des véhicules relativement peu performant, polluant mais porteur d'une forte symbolique sociale. C'est dommage.

Quel visage aurait le monde sans les armes nucléaires, on ne le sait pas, donc il n'y a pas matière à en faire un argument pour ou contre. Par contre, le fric qui est passé pendant des dizaines d'années dans la course à l'armement (et ça continue) aurait pu être utilisé pour la santé, l'éducation, l'alimentation...

J'utilise en effet le "Je crois" car je n'ai pas de certitude, contrairement à toi qui prônes la décroissance mais qui ne l'applique pas tant que ça apparemment. Car selon les pères de la décroissance, celle-ci doit se mener d'abord de manière individuelle afin de prendre une dimension collective. Non, ce n'est pas ça ?

Je n'utilise pas "je crois" car je ne suis pas croyant, justement. Je ne suis pas adepte d'une religion et je me fais mes opinions par la lecture, la discussion, la recherches d'informations. Quant à mes pratiques décroissantes, ne t'inquiète pas pour moi, je fais ce que bon me semble et j'aime de manière générale mettre mes actes en adéquation avec mes idées. Si tu penses qu'un décroissant s'éclaire à la bougie et n'utilise pas internet, tant pis.

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ce qui est paradoxal, c'est que tu choisis les bonnes et les mauvaises inventions... Donc, internet est une bonne invention, la voiture, non, quoique tu dois en avoir une. Et tu la prendras sûrement pour aller en vacances. Et si tu ne la prends pas, tu prendras le train ou l'avion, qui sont peut-être elles de bonnes inventions...

Et la décroissance est une prise d'autonomie vis-à-vis de l'Etat. Donc une remise en cause au final des services publics puisque les sociétés sont appelées à vivre en petite collectivité (tribus) qui s''autogéreront...

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Pour en revenir au sujet initial : "Le Débat national sur la transition énergétique (DNTE), lancé en novembre, a été rythmé par neuf réunions plénières mais aussi par des groupes de travail spécialisés (financement, renouvelables, etc.) et l’audition d’experts.

Voulu par François Hollande, il doit déboucher sur des propositions remises officiellement au gouvernement le 20 septembre, lors de la Conférence environnementale annuelle, pour nourrir une loi de programmation énergétique présentée à l’automne au conseil des ministres et débattue début 2014 au Parlement." Libération

Donc RDV en septembre...

Sur l'exploitation du gaz de schiste, deux articles sur Reporterre : aux États Unis 1 et en France 2 .

Frédo45, je trouve difficile de discuter avec toi car tu n'enchaines pas vraiment sur mes réponses à des sujets que tu lances pourtant (nucléaire, OGM) ou tu affirmes des choses sans arguments ou exemple (sur les décroissants v/s l'État par exemple), ou encore tu fais dévier une discussion sur des idées vers une mise en cause de pratiques personnelles.

Alors sur ce dernier point, j'y reviens car comment peux-tu, par le biais de quelques échanges sur un forum, imaginer ce que je fais (ou pas) dans ma vie de tous les jours dans mon coin de campagne : est-ce que je vais à l'école en vélo ou en 4X4 ? est-ce que je loge dans une maison climatisée avec toute la technologie de loisirs imaginable ou dans un logement auto-éco-construit (paille-bois-chanvre-terre) ? est-ce que je fais mes courses dans les rayons du supermarché du coin en remplissant mon caddie du maximum de choses possible ou est-ce que passe chercher le max de mes produits à l'amap et chez les producteurs locaux ? est-ce que je suis connecté à internet de chez moi sur un des 6 ou 7 ordinateurs ou téléphone ou tablettes de la maisonnée, ou n'ai-je accès qu'à un ordinateur de récupération que je partage avec 4 autres personnes dans des locaux associatifs ? vais-je partir en vacances en train, en voiture, en avion ou pas du tout ? Suis un vrai décroissant barbu-chevelu-en sandales ou un décroissant-en-carton propre sur lui et rasé de frais ? Franchement, je n'ai pas à répondre à ces questions puisque je ne cherche pas un assentiment de ta part, un brevet de bonne conduite décroissante ou être le premier de la classe des décroissants, j'ai juste entamé une discussion sur progrès, énergie, capitalisme réglementé ou pas, etc. en précisant que pour moi, la décroissance était inéluctable et qu'il vaudrait mieux s'y préparer collectivement et l'accepter plutôt que de la subir. Une discussion pour moi est un échange d'idées, et il n'y a pas forcément, à la fin, un vainqueur et un vaincu, mais peut être des points de vue qui se sont affinés / rapprochés / élargis...

Pour te répondre sur les inventions, je ne trie pas les bonnes ou les mauvaises, j'essaye d'en user (voiture, train ou internet) d'une manière qui me semble correspondre à mes besoins réels (à différencier des besoins induits par la publicité).

Sur mes "certitudes" : tu sais bien en tant que militant syndical que lorsque tu as des idées, ces idées sont pour toi en quelque sorte des certitudes, puisque jusqu'à ce que tu les modifies, que tu en changes, tu va les défendre ou les faire connaître. Alors oui, si tu veux appeler ça ainsi, j'ai des "certitudes", que j'essaye de faire évoluer.

En quoi la décroissance est une prise de distance envers l'État (l'État, d'ailleurs, n'est pas notre papa ou une figure tutélaire dont il faudrait rester proche, ou s'éloigner au besoin) ? Je me suis intéressé aux idées et pratiques dites "décroissantes" suite au constat de l'inégale répartition des richesses entre différentes classes sociales, et à l'organisation de ce système par une classe qui se gave et ruine la seule planète que nous avons. En gros c'est une lecture/position/analyse "de classe", pas une lecture spirituelle/mystique/libertarienne du désastre écologique et social en cours. Alors oui, je regrette que l'État serve les intérêts des multinationales et de la classe sociale dominante plutôt que ceux de la majorité de la population, mais en tout cas je ne demande pas moins de services publiques, au contraire (quoi que je ne vais pas non plus militer pour qu'on augmente le budget des armées, sois-en sûr).

Après, c'est vrai qu'il y a parmi les décroissants des personnes qui revendiquent une certaine forme d'autonomie dans la vie de tous les jours (en cherchant à s'auto-suffire en matière de production énergétique ou alimentaire par exemple). Et alors, si elles en ont la possibilité, tant mieux. Je ne pense pas que le modèle consumériste soit si brillant qu'on soit obligé de s'y plier. Ces personnes sont-elles en train de mettre à mal l'État, EDF, l'INRA ou autres administrations ? Sont-elles plus actives que le MEDEF dans la mise bas des acquis sociaux des salariés de France ? Je ne pense pas.

Quelle forme prendrait une société décroissante, je ne le sais pas. Tu parles de sociétés / tribus autogérées, ça me semble difficilement réalisable. Peut être que certains ont décrit celà mais d'autres avaient décrit leur société communiste idéale à une autre époque, et ça ne s'est pas réalisé de la façon espérée, d'où l'inutilité d'écrire à priori le manuel de la future vie en communauté décroissante, à mon avis.

Sur ta confiance en la science : le paludisme est une maladie très répandue et éventuellement mortelle. Pourtant peu de traitements. Raison : les principales victimes sont insolvables, et dans le système capitaliste, les productions ne répondent qu'à la demande solvable. Ils ne peuvent pas payer, pas la peine de fournir des médicaments. Et est-ce l'effet du capitalisme "dérèglementé" ? Non, du capitalisme tout court. Oui les scientifiques peuvent faire des découvertes, mais les orientations de ces découvertes sont données par les financeurs. Pour ce qui est de l'énergie, la tendance semble être en ce moment à la recherche et l'exploitation de nouvelles matières premières (gaz de schiste et autres hydrocarbures non-conventionnels) de la même façon que pour le pétrole : on trouve, on exploite, on vide les réserves et pour la suite, ben on verra plus tard, et on ne se soucie pas de l'impact écologique de tout ça, tant que les profits sont au rendez-vous.

En tout cas, je suis passé par curiosité sur la notice Wikipédia du mot "décroissance", qui n'est pas si mal faite car elle laisse entrevoir justement la diversité des courants décroissants : c'est là.

.

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Bien sûr, je n'argumente pas. Toi, tu utilises juste des expressions que j'utilises comme "je crois" pour contrer mes arguments qui sont pourtant réels et qui démontrent finalement ta méconnaissance des idéologies que tu défends... La décroissance induit un retour à une collectivité minimaliste de fait, tu ne veux pas l'avouer, c'est tout mais à partir du moment où tu limites tes déplacements et que tu renonces en partie aux technologies qui sont offertes (mais là encore, dans un premier message, tu expliquait que la voiture n'était pas une invention qui a amené le progrès et tu sembles de rétracter quelque peu dans le dernier à tel point qu'on se demande si tu y crois vraiment à la décroissance)., technologies dont tu uses et abuses puisque tu as pris le temps de répondre par 4 fois à mes non-arguments.

La sempiternelle rengaine du non-argument que nos politiques utilisent à chaque fois pour mépriser l'opposition, de droite comme de gauche.

Mes arguments, je les ai donnés plus haut malheureusement, tu défends une idée que tu ne t'appliques même pas, que tu connais de façon partielle et à laquelle tu fais finalement peu confiance.

Enfin, j'ajouterai que tu ne lis même pas ce que j'écris. Tu prends l'exemple du paludisme pour remettre en cause ma confiance en la science. Or dans mes premiers messages, j'ai bien expliqué que le problème n'était pas la science mais le capitalisme qui a mis le grapin dessus. J'ai utilisé le terme capitalisme déréglementé car le capitalisme est un système qui avec le temps a montré toute sa démesure. Robespierre déjà alertait les hommes sur la propriété sans limite. Au regard de l'actualité, il avait bel et bien raison bien que la droite tente d'en faire un fou de pouvoir (alors qu'elle ne le fait pas pour Naopléon Ier, bien au contraire).

Enfin, la décroissance ne remet pas en cause la capitalisme, elle n'empêche pas la liberté d'entreprise, ni la nécessité de capitaux pour la créer. Le principe de décroissance, et tu liras bien d'ailleurs la page Wikipédia, n'a pas été créé en opposition au capitalisme mais au marxisme.

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