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GASLAND : y a de l'eau dans le gaz de schiste


arguin

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Bien sûr, je n'argumente pas. Toi, tu utilises juste des expressions que j'utilises comme "je crois" pour contrer mes arguments qui sont pourtant réels et qui démontrent finalement ta méconnaissance des idéologies que tu défends... La décroissance induit un retour à une collectivité minimaliste de fait, tu ne veux pas l'avouer, c'est tout mais à partir du moment où tu limites tes déplacements et que tu renonces en partie aux technologies qui sont offertes (mais là encore, dans un premier message, tu expliquait que la voiture n'était pas une invention qui a amené le progrès et tu sembles de rétracter quelque peu dans le dernier à tel point qu'on se demande si tu y crois vraiment à la décroissance)., technologies dont tu uses et abuses puisque tu as pris le temps de répondre par 4 fois à mes non-arguments.

Bon, je pense que c'est ma dernière réponse à tes posts, tu m'as ouvert les yeux sur mes usages et abus d'internet, merci bien, j'en sors encore plus décroissant...

Je ne veux et ne vais rien avouer, à moins que tu ne me mettes en examen pour n'avoir pas assumé ma part de consommation dans la société productiviste ?

Des décroissants ont écrit / dit que leur idéal de société ou leur société espérée serait ce que tu évoques. Je ne partage pas cette idée, car je pense que la solidarité entre les peuples doit primer plutôt que le repli sur les microstructures autonomes et indépendantes les unes des autres (ce qui serait plutôt une vision survivaliste de futur de l'espèce humaine). Au passage, tu as dû oublier une partie de ta dernière phrase car ce "à partir du moment où" appelle une suite dans le raisonnement.

La sempiternelle rengaine du non-argument que nos politiques utilisent à chaque fois pour mépriser l'opposition, de droite comme de gauche.

Les politiques de droite ou de gauche disent aussi "Faites-nous confiance, on s'occupe de tout", par exemple pour le nucléaire, avec les succès qu'on connait. Si tu penses que je t'ai méprisé, ce n'était pas le cas mais j'ai été surpris qu'on serve des propos dignes du café du commerce sur un sujet comme la transition énergétique : "Ah bin si vous voulez pas de gaz de schiste, comment c'est-y qu'on va faire pour allumer not' belle caf'tière tous les matins, mon brave monsieur ? Heureusement qu'il y a le nucléaire, mais c'est vrai aussi que le nucléaire serait mieux géré par d'autres gens que les capitalistes, parce que ceux là, ils exagèrent parfois un peu, tout de même..."

Sur tes arguments, les premiers étaient que si on n'exploitait pas le gaz de schiste, on allait manquer d'énergie. C'est certainement vrai si on souhaite poursuivre dans la surconsommation d'énergie actuelle. Un solution serait donc de revoir les priorités de production et de consommation pour diminuer la consommation et n'avoir pas à exploiter le gaz de schiste (puisque quand il est exploité, comme aux États Unis, en plus de la dégradation des conditions de vie des populations vivant près des puits -cf. les deux reportages mentionnés page 1- ce sont les compagnies exploitantes qui en tirent les bénéfices, pas les utilisateurs/consommateurs, ce qui ressort de l'article sur les États Unis mis en lien plus haut).

Sur le nucléaire, tu veux qu'on imagine un monde d'après 2ème guerre mondiale sans arme nucléaire, arme qui aurait permis d'éviter le pire rien que par son pouvoir dissuasif - au passage, les japonais avaient tout de même goûté à une petite part de pire début août 1945, mais peut être es-tu partisan du "on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs"? ). Donc imaginer une histoire différente de ce qui s'est réellement passé ? Ca s'appelle une uchronie, ça donne parfois de bons romans de science-fiction mais est-ce que ça peut justifier une politique militaro-industrielle dans tel ou tel pays ? Pour moi non.

Sur les alternatives au nucléaires, des propositions existent, comme celles du réseau "Sortir du nucléaire", mais si on est certain que c'est une source d'énergie "anodine", "comme une autre", pas la peine de s'informer là-dessus, en effet.

Sur les décroissants qui sont contre l'État, contre les services publics, toujours rien. Sur les pauvres qui seraient encore plus pauvres dans une société décroissante : non, si la décroissance est le corollaire d'une répartition plus égalitaire des richesses dans le cadre de nouveaux rapports sociaux (Ouais! La révo'!), remettant en cause le fait qu'actuellement une minorité de très riches accaparent une grande partie des richesses produites. C'est ceux là qu'il faudra faire décroître le plus !

Mes arguments, je les ai donnés plus haut malheureusement, tu défends une idée que tu ne t'appliques même pas, que tu connais de façon partielle et à laquelle tu fais finalement peu confiance.

Wouahou! Cool, tu m'as économisé une visite chez un psy en me délivrant toutes ces informations sur moi-même que je ne préssentais même pas. Non, vraiment, heureusement que tu es là pour savoir à ma place ce que j'applique, ce que je connais et la profondeur de mes connaissances sur tel ou tel sujet, et surtout la confiance que j'y porte. Trop fort.

Enfin, j'ajouterai que tu ne lis même pas ce que j'écris. Tu prends l'exemple du paludisme pour remettre en cause ma confiance en la science. Or dans mes premiers messages, j'ai bien expliqué que le problème n'était pas la science mais le capitalisme qui a mis le grapin dessus. J'ai utilisé le terme capitalisme déréglementé car le capitalisme est un système qui avec le temps a montré toute sa démesure. Robespierre déjà alertait les hommes sur la propriété sans limite. Au regard de l'actualité, il avait bel et bien raison bien que la droite tente d'en faire un fou de pouvoir (alors qu'elle ne le fait pas pour Naopléon Ier, bien au contraire).

Mais si je te lis, mes 4 et désormais 5 réponses sont bien la preuve que j'ai essayé de répondre à ce que tu disais. Pour preuve que je te lis encore, tu sembles apprécier Robespierre, bien, moi j'ai plutôt un faible pour Babeuf.

Tu fais confiance à la science et aux scientifiques pour nous sortir du pétrin, grand bien te fasse, mais oui, d'abord, il faut changer l'organisation de la société humaine et fixer des objectifs autres que le profit à la recherche scientifique. Très bien, on est d'accord là-dessus. En attendant que la révo arrive, tu peux toujours écrire un petit mot d'encouragement aux scientifiques de l'industrie nucléaire qui sont particulièrement embêtés avec Fukushima où de l'eau contaminée doit être stockée (et pas qu'un peu d'eau!) sans que Tepco ni qui que ce soit d'autre ne sache quoi en faire ni comment la décontaminer (voir ce blog d'information uniquement sur le sujet). Alors oui, le nucléaire, ça semble très pratique, ça fait de l'énergie à pas cher (si on oublie de compter une partie des coûts réels cités dans un autre post et qu'on chosit de laisser le traitement des déchets de production aux générations à venir) mais quand ça pète... Personne ne sait vraiment quelle pièce y coudre et ce sont les populations qui trinquent.

Pour toi le nucléaire est une source d'énergie dont il ne faut pas se passer. Donc tu prends aussi tout ce qui va avec ? Le contournement de la démocratie pour la mise en oeuvre des programmes nucléaires civils et militaires (les premiers servant de légitimation aux seconds), ou l'exportation des techniques vers Israël, l'Irak, la Lybie ? Les risques écologiques présents et futurs de l'exploitation normale des sites (sans accident donc) ainsi que les risques liés à des accidents majeurs ? Et pour quoi ? Maintenir le niveau de consommation énergétique actuel ? Fournir de l'électricité à bas coût pour que les entreprises françaises soient compétitives (comme le revendique le MEDEF) ? Et tu es prèt à voir rejouer un scénario très proche avec le gaz de schiste ? Moi non.

Enfin, la décroissance ne remet pas en cause la capitalisme, elle n'empêche pas la liberté d'entreprise, ni la nécessité de capitaux pour la créer. Le principe de décroissance, et tu liras bien d'ailleurs la page Wikipédia, n'a pas été créé en opposition au capitalisme mais au marxisme.

La décroissance a aussi été "portée" par des intellectuels comme André Gorz ou Murray Bookchin, dans leurs remises en cause du capitalisme justement, mais visiblement, tu ne veux pas le voir ni l'entendre, tu préfères en rester à des stéréotypes sur les décroissants, normal puisque tu sembles savoir mieux que les autres ce qu'est la décroissance et qui est ou pas un vrai décroissant. Mais dans la vraie vie, il y a aussi des militants syndicaux, politiques, associatifs, de gauche, d'extrême gauche, écolos, libertaires, sans étiquette, qui travaillent à la convergence des luttes et à la critique, entre autres, de la société productiviste. C'est avec eux que je milite, tant pis si on ne se croise pas.

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