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frontières françaises


dine37

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Quelques curiosités concernant les frontières de la France :

* La frontière terrestre la plus longue est la frontière franco-brésilienne, longue de 730,4 km ;

* La plus courte est la frontière franco-monégasque, avec 5,5 km. Côté sud-ouest, dans le quartier gagné sur la mer de Fontvieille, le tracé résulte du prolongement en mer de la frontière terrestre avec Cap-d'Ail ;

* La frontière de l'île de Saint-Martin avec les Pays-Bas aurait, selon la légende, été déterminée à partir du point de croisement de deux coureurs français et néerlandais partis dans des directions opposées d'un même point – le long de la côte – autour de l'île ;

* Le territoire espagnol de Llívia, héritage du traité des Pyrénées de 1659 entre Louis XIV et Philippe IV, d'une superficie de 12,83 km2, présente la particularité d'être enclavé à l’intérieur du département français des Pyrénées-Orientales ;

* Le pays de Quint, héritage de l'ancien royaume de Navarre, est un autre territoire espagnol enclavé dans le département des Pyrénées-Atlantiques, dont la France bénéficie de la jouissance moyennant le paiement d'une rente annuelle.

* L'île des Faisans, ou île de la Conférence, est une petite île fluviale (6 820 m2), située sur la Bidassoa, à la frontière franco-espagnole entre Irun et Hendaye. Elle a le statut de condominium, gérée alternativement par la France et l'Espagne, avec un changement d'administration tous les six mois. L'écrivain Pierre Loti en fut le vice-roi. Son accès est interdit au public ; la frontière passe sur l'îlot même. L'île des Faisans est un simple dépôt d'alluvions de peu d'étendue, que le fleuve aurait fait disparaître depuis longtemps si on ne l'avait entouré d'une palissade et d'empierrements, à cause des souvenirs historiques qui s'y rattachent. C'est en effet sur ce petit espace de vase desséchée que le jeune Louis XIV, roi de France, rencontra en 1660 son oncle Philippe IV d'Espagne pour organiser ses noces avec Marie-Thérèse d'Autriche, fille unique du second ;

* La France possède une frontière terrestre avec le Royaume-Uni dans le tunnel sous la Manche ;

* Le sommet du Mont-Blanc fait l'objet d'une contestation entre la France et l'Italie : la France englobe le glacier sommital à l'intérieur de son territoire, l'Italie considère que le sommet est franco-italien car elle place la frontière sur la ligne de partage des eaux ;

* Il existe une divergence du même type au col du Géant : sur les cartes italiennes la frontière passe au col, alors que sur les cartes françaises, elle passe une centaine de mètres au sud, le col étant entièrement en France ;

* La frontière avec le Luxembourg, longue de 73 km, a été modifiée en 2007 avec l'échange de terrains dans le cadre d'un projet de reconversion des friches sidérurgiques en pôle tertiaire et universitaire ;

* La frontière franco-andorrane, qui s'étend sur 57 km, est essentiellement coutumière, ce qui signifie que nul traité international n'en fixe précisément le tracé (il n'y a donc pas de bornage), hormis le traité bilatéral de 2001 stipulant l’échange de deux parcelles de territoire de surfaces égales de 15 925 m² chacune devant permettre à Andorre de construire, sur la parcelle cédée, le viaduc qui doit relier le tunnel d’Envalira à la RN 22 ;

* Il est possible qu'une frontière terrestre existe entre le Canada et la France sur l'île Verte, près de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, mais les accords conclus en 1972 par ces deux états à propos des eaux territoriales ne permettent pas de préciser ce point ;

* On peut passer en un seul pas de France en Argentine, Australie, Chili, Nouvelle-Zélande ou Royaume-Uni - mais pas en Norvège un peu plus éloignée : c'est au pôle sud géographique de la Terre Adélie, territoire français contesté du continent antarctique.

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Il n'y a pas de "frontières naturelles ou artificielles", les frontières sont des constructions historiques, de caractères politique et intellectuel :

<< Ce que les diplomates rabâchent à propos de "frontières naturelles", qui sépareraient les États en vertu d'une prédestination géographique, est dépourvu de raison. >> faisait déjà remarquer le géographe Élisée Reclus

Mouais. C'est mettre un peu vite dans le même panier ceux qui "rabâchent à propos de la prédestination" et ceux qui se contentent de constater l'existence d'obstacles géographiques séparant effectivement, et efficacement, deux pays, deux cultures ou deux mondes.

Va raconter aux navigateurs qui ont conquis l'Atlantique, ou à ceux qui sont allés sur la Lune, qu'il n'y a jamais eu de frontière naturelle entre l'Europe et l'Amérique et qu'il n'y en a pas aujourd'hui entre la Terre et Mars !

(je conçois que certains délires américains, en particulier, sur la "destinée manifeste" agacent les historiens et les géographes sérieux. Mais ce n'est pas une raison pour basculer dans l'intégrisme inverse...)

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